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61+

ENT

mais la peioture que J'imagioatioo s'eo fait, o'efl POiD!

diflinae.

L 'mtmdtmmt

détermine tous ces c/)tés,

&

les compte oettemeot; I'imagination n'oCeroit I'emre–

prendre, elle o'en Cauroit venir

a

bout.

L'mtmdement

&

I'imagination ont run

&

I'autre des idées fort e1ai–

res d'un trjangle; mais celle de I'imagination efl plus

vive

&

plus frappame, parce qu'elle efl aceoll1pagnée

de CenCations . QU3nt

a

une figure de

120

e/)tés , celle

que I'imagination préCeme ett eonfuCe. L orCque dans

une hifloire ron me parle de

5'0

bataillons

&

de

1'3

e–

feadroDs, ees deux nombres fom trcs-préeifément con –

~Os

par mon

mtendemmt;

mais !'imagination s'em–

brouilk,

&

ce qu'elle

coo~oit,

elle fe le repréCenteroit

de méme,

Ii

ce détail avoit été compoCé d'autres nom–

pres.

Non-feulement

)'memdement

fe forme des idées pré–

ciCes de ce que I'imagination ne préfeme que tres-con–

fufémem, il en reaifie de plus les contradiaions . L'il1)a–

gination ne fe repréCentera jamais les Amipodes que ren–

verfés; mais

rentendement

fe con vaina qu'un homme

o'a point cene C!tuation, des que Ces piés Can! plus pres

que fa tete du centre de la terre .

f/.

A NTI PO

D

E

S •

L'eCprit a d'aUlan! plus d'étendue, qu'il peut penCer

a

un plus grand 'nombre de choCes

a

la fois, paffer pius

rapidement d'une penfée

:l

une autre,

&

en parcourir

un srand nombre comme d'un feul coup-d'reil; de mé–

me qu'un bras efl plus robufle, 10rCqu'il agit

ave~

plus

de promptirude

&

qu'il Coudent une plus grande quan–

tité de poids en meme tems, Or

iI

en efl de la force

de

J'eneendement,

comme de celle du corps; enes croif–

feO! J'une

&

I'autre par l'exercice. mais par un exerci–

ce modéré, reglé,

&

dom les e!forts s'augmelltellt in–

fentiblement. Un efprit qui refiera dalls I:loaaion, de–

meurera toüjours é troit;

&

celui qui entreprendra tOllt-' –

la-fois un trop grand nombre de choCes,

&

Ce portera

d'abord aux plus difIjciles, loin de redoubler Ces for–

ces, les a!foiblira

&

courra riCque de les perdre entiere–

mem . 1I faut dooc aller par ordre, c'efl-a-dire com–

mencer par le plus aiCé,

&

des connoiffances les plus

frmples ne pafler jamais lOut d'un coup aux plus difIj–

ciles; mais s'avancer par degrés des fimples a celles

qur 'ne Cont que tant-Coit-peu compoCées ,

&

de-la s'é–

lever

a

d'autres un peu plus difficiles a démeler,

&<.

11

D'en faut jamais quiHer aucune fans I'avoir diftinae–

mem compriCe.

&

fe I'etre rendue fam iliere. Quand

on étudie les Mathématiques avec ceHe précaution, les

démon(lrations les plus compliquées ne font guere 'plus

de peine que les plus limpies n'en faiCoieO! au commen–

cement . Un enfant n'altend pas

fix

ans pour compter

juCqu'a trois ; qu'on lui apprenne ¡¡ dire

3

&

1

c'el!

4,

4

&

1

e'efl

f;

qu'un quart-d'heure apres

00

le lui falle

répéter , il n 'a plus beCoin d'etTort pour compter JuCq u'a

cioq . Qu'o n m eHe tOlljours des intervalles emre les

progres qu'on lui fera faire; la Ceconde dixaine le fati–

guera encore un peu: des qu'il Cera venu

a

20.

on lui

rendra familiers peu-'-peu les noms des dix ailles juCqu':\

100;

&

des qu'il Caura remplir I'imervalle de l O a

30 ,

il Caura remplir les autres JuCqu'¡¡ cem.

f/O)'ez leJ arti–

&/eJ

E'v

1

n

E

N

CE, S E

N S

ATia N

S,

ou I'on expoCe

&

)'on · déduit par une méthode philoCophique I'origine

&

le progres de nos idées, c'efl·a-dire des opérations de

notre

eneendement . Cet arti"e eft tiré do p"pien de

M .

Fo

R M E

Y.

ENTENDRE LE N U M ERO.

(Comm.)

c'eH en terme de Commerce, connoltre le véritable prix

d'une marchandife, caché Cous la marque que le mar–

chand a collrume d'y meme,

&

dont il n'y a que lui

&

Ces

gar~ons

qui ayem la cié.

f/oyez

N

u

M E

RO,

C

H 1 F F

RE,

&

M

A R

Q.

u

E,

Diélionn. de Commerce ,

de Trévollx,

&

ChamberJ.

(G)

E NT

e

N D R Z

L E

S

TAL O

N S,

(Manég e ). f/oyez

FUIR

LE S

TALONS :

E N T E N N E S,

f.

f.

(Marine)

Les

entenneJ

d'u–

De machine

a

m ater COIl! trois mhs plantés Cur le c/)–

lé de la machine: ou Co ot frappéas les caliournes qui

fervem

a

élever les milts.

(Z)

ENTENTE,

C.

f. On dit,

en Peinttlre,

ce ta–

bleau eft bien

entmdu,

e(l d'une belle

entente;

c'e(l-a–

dire que I'ordonnance en eft bien entendue, qu'il eft

c onduit avec beaucoup

d'entente,

foit pour la diC,ofi–

lion du Cujet, (oit pour les expreffions, le contrafle, olÍ

la difiriburion de lumieres.

Entente

Ce dit auffi d'une

partie d'un t.bleau Ceulemem: ce grouppe, ceHe fi gure

fom d'une belle

entente

de lumiere de contrafle

&<.

D i8ionn. de Ptint.

( R )

,

,

E

N TER, .

f.

f.

( Bas

au mleier)

c'eft doubler le

,51

Cur un cemlO nombre: d'aiguilles.

f/oye",

I'article

)

ENT

B A

S

A U M

E' T 1

E

R,

c()mment

I'eneu,"

fe pratique.

Les régJ.mens veu lem que les

entureJ

ay<nt au mOiOl¡

(ix mailJes,

&

Coient doubles

&

bien neues.

E N T E'R

1

N E

M

E N T •

f.

f.

C,'JuriJprrtd. )

lig ni-

6e la diCpolition d'un Jugemem, qui dono" un pldn

&

emier efrer • quelql1e aae qui ne pouvoit valoir autre–

ment . Ce terme viem du mot gauloi

enterin,

'lui

Ii–

gnifioit

tl1tie7,

&

entlyinement,

qui fignitioi[

entierc–

ment.

On diCoit

fi e! entérin,

pour

fie! eneier .

O" de–

mande en juflice

l't ntérintment

des leme. de reCcifion ,

&

des leures de

requ~te

civile;

&

10rCqu'elles paroiC–

Cent

bien fondées , le Juge en ordonne

I'tntérinement ,

c'efl-a-dire la pleine

&

emiere exéeutjon. Ce terme'

paro;t propre pour exprimer l'exécutioD qui .ft ordon–

née de certaines leures du prince; pour les fta!Uts, tran–

Caétions, Centences arbitrales, on fe Cert du ter¡ne d'h.–

mologaeion . (A)

E

N T E'R O C E L

F.,

Cubfl. f.

en Chirurgit

hernie

ou deCcente des inteft ins dans le pli de I'aine. Le mot

efi for mé du grec

l'T'por ,

inteflin,

&

x~"''''

tttmeur.

C'efl ot'dinairement

l'

iméflin i1éon 'lui forme la

tu–

meur herniaire dont

iI

efl queftion.

La cauCe prochaine de l'

entirocele

efl la rel.xatioD

o u I'extenuon de la parde inférieure du péritoine, qui

pafle alors a·travers l'anneau du muCcle obl ique

e~ier­

ne. Ses eaoCes éloignées

Cont

les grands eflom , les

exerciees tra p rudes, la

IOUX

violente, le fréquem vo –

miffement. les cris,

&e.

ce qui fait que les enfans

y

font plus Cujets que les autres.

f/0:tez

HE R

N 1 E .

(T)

ENTE'ROE'PIPLO CE LE,

r.

f.

(Chirurg.)

tumenr au pli de I'aine, formée par I'imeílin

&

l' épi–

ploon .

f/oye<.

HE

R }/ 1

E .

Ses cauCes Com les memes que celles de I'entéroce–

le.

Vo)'a.

ENTE'ROCELE.

(T )

E N T

E 'R

O E'P L 1P L O M P H A

LE,

f.

f.

(C

hi–

rllrgie )

eCpece d'exomphale ou de hernie, dans laquel–

le les inteflins

&

I'épiplooll formeO! une tumeur au nom-

bril.

Voyn

E

x

o

M P

H A LE.

.

.

Ce mot en comparé de

¡''T'po., tnteflln,

I",JirM'"

¡ –

piploo."

&

'''~'''~' '

nombril .

(T)

ENTE'R O - HY DROM PHALE,

r.

f.

el<

Chirurgi e,

eCpece d'ex om phale dans laquelle, o utre le

déplacement de I'jnteflin qui lui efl commun avec I'e–

xomphale,

iI

Ce ramafle encore une quantjté d' humeur

aqueuCe.

f/oye<.

E

x o

M

P

H

A L

I! .

Ce m ot efl formé du g rec

l,~.p",

inteJlin,

~¡~I'

a–

'll/a,

eau, ,Cérolité ,

&

de

'I'!..

,ó"

nombr!l.

(T)

E N TER O LO

G 1

E,

1.

f.

(Anaeom,,)

mot como'

pofé de

;''T.por,

inteflin, vifcere,

&

AÓ')I0"

(ermo

1

di–

fconrs; c'ell propremeot un traité des viCceres, quoi–

que ce mot s' emende généralement des viCceres des

trois cavités, de la rete, de

poitrine,

&

du bas- ven–

tre .

f/oyez

V

1 S

C

E

RE.

(L)

E N TER O M P HA LE,

r.

f.

(Chirurgit

)

eCpe–

ce d'exomphale, dans laquelle les' imeftins lorreO! de

leur place.

&

formem une tumeur dans le nombril .

f/oyez

EXOMPHA"LE.

Ce

mOl

eft formé du grec

;'~'I'"

inteflin,

&

01',..,6, ,

nombril .

(T)

EN TE' ROTOMIE,

r.

f.

oflration de Chi",,–

gie ,

inciuon

11

I'inteflin po ur en urer des corps étran–

gers . Ceue opération ell un remede extreme, qu' on

ne doit employer que dans des eas ou il pourroit eD–

core donner quelque eCpérance,

&

OU , faute de recou–

rir, la mort efl ioévitable.

L'e xpérienee nous fouroit la preuve de la poflibilité

de ceHe opération dans la guériCon des plaies des ime–

ft ins .

L'eneirotomit

peut etre tres-nécelfaire daos piu–

Iieurs circonflances,

&

¡lrincipalement dans l'opération

de la hemie, 10rCque des corps étrangers Ce CeroO! gliC–

fés dans la portiotl étranglée de I'imellin,

&

qu 'ils en

empeeheron t ra réduélion ; dans ce cas il faudra rete–

nir I'inteflin au bord de la plaie, pour éviter I'épanche–

ment qui ponrroit arriver fi on le

repla~oit

dans le

ventre apres celle opération.

M. Hevin

:i

uaité de la poflibilité

&

de la néceffité

de

I'enelrotomie,

dans un mémoire Cur les corps étran–

gers de l'reCopllage, inCéré dans le

l .

vo/umt de eel/X

de I'aeadlmie royale dt Chirllrgit.

' (J')

E N

TER R A

G.

E,

r.

m .

tume de FlJnde,.ie,

eft

un maflif de terre dont on remplit régulierement la

foffe aulOur du moule , poue le rendre plus folide

&

I'emretenir de rous c/)tés. On remplit les galeries juf–

gu'a I'effieuremem du deiTus des grais, au - derrous de

la grille, avec du moilon

ma~onllé

avec du platre me–

lé de terre cuite pilée, On cambie la faiTe avec de la

terre melée

de

pHltre,

qu'

on

bar

avec des pilons

de

,ui-