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618

ENT

I/oyet

LOGIQUE, SYLLOGISME,

A rti&lc de M,

FORMEY.

.

*

E N T I C H IT E S,

f.

m. pi.

(Hift. ecel.)

efl le

nom <ju'on a doooé

:i

cen ains

feaat~u rs

de Simoo le

M a)¡icieu , dans le premier liecle . l is célébroiem des f,–

critices abom inables , doO[ la pudeu, défend de rapponer

la matiere

&

les eircontlances .

(G)

E N T I E N G 1E,

f.

f.

(Hift. nato Ornithologie.)

oircau d'Atrique qui fe trouve dans le royaume de Con–

go,

&

doO[ la peau en de différenres co uleurs

&

mou–

chetée. On raconte , enlr'autres mervcilles de cet oifeau ,

<Jue lorCqu'i1 pofe le pié

a

lerre il meurt auffi.-tÓr : ce

<Jui fait qo'il vole d'arbre en arbre, ou fe foulIenr dans

J·air.

11

el! environné de petits animaux noirs, qoe les

habitans du pays nomment

cmbiJ

ou

cmbaJ,

qui l'accom–

pagnem comme des f. tellites qoand il vole: on prétend

qo'il

y

en a dix qoi le précedent,

&

autant qoi le fo i–

venr . Sa peau el! regardée comme une chofe ri pré–

cieofe , qu'il n'en permis d'en poner qo'au roi,

&

aux

prin ces

a

qui

iI

accorde cette prérogative. L es autres

rois du pays , tels qoe ceox de L oango, Cacongo

&

Goy, envoyent des ambalfades folennelles

a

celoi de

Congo , pour en ob tenir des peaux de celte oifeau , Hob–

ner ,

D iéliol1n.

Ilni.v.

E

N T I

E R,

adj .

(GEomEtrie.)

Nombre

enthr,

1/0-

yez:.

N

o

M B RE.

E

N T

J

E R ,

adj.

(Manlge.)

Un cheva! en dit

en–

ti. r,

lorfq oe, parfaitcmcnt réfolu

&

déterminé en avant

&

par le droit, il peche par le défaut d'une franchife

abColoe , en refo fa m de taoroer

a

l'one ou

¡\

l'autre main,

ou

~

toutes les deux enfemble .

Qllelqoes aoleurs om cherché dans le plus ou le moins

cl'obflinalion de I'animal, les raifons d'une dininaion

<Jo'ils on l faile , mais qui n'a pas élé généralement ado–

ptée: ils fonden l en effet la différence qu'ils nous pro–

pofent, fur la réfinance que le cheval oppofe au cava–

lier qu i le follicite

a

I'.aion donr il s'agit. Si I'animal

obéit en6n,

&

cede

a

la force , ils le nomment

entier;

m ais s'il ne peut etre vu;neu, s'iI períil!e dans fa defo–

béi¡Tance, s'il fe précipite en avam, ou du cÓté 0Ppo–

:1

celui fur leqoel on veut le mo uvoir,

ils

le décla–

rent

rEtif ¡"r

IN

volteJ .

je oe prévois poinl les avaotages qoe nous pourrions

tirer de

la

contidération de ces dénominalioos diverfes ;

&

iI feroi t

a(/e't

fupe rBu d'élever iei une difpute de mOlS.

Q ue l'opioi5lrelé du cheval foil plus ou moins invinci–

ble, le vice étant lOüjours le meme,

il

nous fera fans

doute plus utilc d'en rechereher les caufes ,

&

d'exa–

m lner qoels peuven l clre les moycns de l'en corriger,

En général, IOUS les chevaux fe portent plus nalurel–

lemen l

&

plus volol1liers

a

la main gau ehe qu" la main

droite. L es llOS o nt atlriboé cetle inclination

&

cetle fa–

c ilieé

a

la ¡iluation du poulain dans le velllre de la me–

re ; ils onr prélendu qo'il y en en eierement plié du c6 -

té gauche: les aut res ont foulen u que le chev.l, fe cou–

chant le plus fouve nl [or le cÓté droil, COnlraae I'ha–

bitude de plier le col

&

la t"le a la main oppofée.

11

m e paro,r plus limpie de rapporrer la plus grande liber–

té dont il en queflion,

a

I'habitude dans laquelle f011 1

Jes palefreniers d'aborder

&

d'approcher

1~':tl1imal

du c6-

té gauche dans toutes les occafions , foil qu'iI s'agilTe de

l'attacher, de le brider, de le Celler, ou de lui dillribuer

le fourrage: ain l; taures ces raifons font futlifames pou r

DOUS autorifer

ii

penCer que, s'il lui en plos libre de

touroer

a

ceUe main , il ne doil la franchife qu'il lémoi–

gne

a

cet égard, ql1'aux foios q ue oous avons de la favo–

rifer nous-memes. Une des plus fortes preuves qu'on el1

puiífe donner encore , en la rarcté des chevaox qui ont

plus de pente

ii

fe porter Cur la main droile: iI en en

néan t11oios,

&

I'expérience nous a appris que ceux-ci Cont

d'une nature plus rebelle;

iI

fau t beaucoop de tems

&

de parience pour les réduire

&

pour les fol\ meure.

Lorfque la ré(i ílanee du cheval

,ntier

provien l d'une

clouleor ou d' une fo iblelfc occa tionnée par quelques tn1UX

<¡'Ji afleaeOl quelques panies, les rdlources de I'an fon t

impuiTTacftes ,

il

moins qu'ol1 nc puiere rendre a ces

m~ m es panie lem intégrité

&

leur fo rce: ainli dans

1111

cas on un accidem

a

nn pié,

a

une ¿'pau le,

a

unejam–

be , l'obligera

ii

refuCer de fe preter fur le cÓlé Centi –

ble ,

&

ol'! un eflon de reirTs, un e courbe, des éparv ins,

cre.

I'emp~chanl

de s'appuyer fans craime fur les jar–

rels, le portcronl

a

redo uler I'aaion de lOumer dans

le Ceos ou il ne pOurroil que foufrrir il en aifé de con–

~evoir

que la prem.iete lenlaei ve •

l~quelll!

on doil fe

¡IV rCr,

~n

celle qUI tendra

a

la cure

& ii

la guérifon

ENT

des

unes ou des autres de ces maladies. J'avoue qu'il

el! cependant des moyens de foo lager les pareies fo uf–

frantes,

&

de diminua le poids don l elles doivenr eue

char¡;ées dans les mouvemellS divers qu'on imprime

ii

I'animal; mais cout che val daos leqoe! de pareils défauIs

fublillent, ne peur Jamais jo üir de ceUe facilité, d'oú

dépen dem

(:i.

Co n exaae obéillance,

&

la gracc

&

la JU-

11eiTe de fdn exéc ution.

Quoiqu'il foie cercain que tous les chevau f. ne uaierent

pas aVeC one meme difPolition dans les membres, uoe

meme foupleiTe, une rr.eme aptitode

&

une meme in–

cliqation,

iI

en el! IreS-peu qui foiem naljJre llemeot

en–

ti,rJ,

IIs n'acqoierem ce vice qoe conféqoemment

a

de

mauvaifes les;otis ;

&

il fuffiroit d!envifager les aaions de

la plapart de ceux qui les exercent, pour en dévoiler

les caufes les plus ordinaires,

&

de praliquer le eon-

• traire de

ce~

memes aaioos, pour en diltraire I'ani mal .

Notre premiere auemioo, quand

il

s'agit de commen–

cer

¡\

gagner le confentemem des poulains, ain li que des

chevaux faits, doit etre de les déterminer en

a

vaor, in–

fenliblement

&

avec douceur: 10rCqu'ils ferom habitués

a

fuiv re les lignes droites, fur lefquelles nous les faifons

eheminer,

&

qu'ils ferom accoulumés aux objels qu'ils

peuvem rencontrer fur ces memes lignes, nous pourrons

les en décourner legerement; c'en-a-dire,

110n

en les

porean t tout-a-coup fur une aulre ligue droile, mais en

au irant peu-a-peu leurs épaules, ou en-dedans, on en-de–

hors,

{j

rien ne nous gene, de eelles qu'ils décrivoiem;

de maniere qu'ils en tracen! une diagonale, fur laquelle

nous les maintiendroDS quelque tems, pour leur eu faire

repreodre toujours de nouvelles. On doil remarquer qu'

en en ufam ainri, lIOUS leur fugg éreroos, fans les révol–

ter par des mouvemens forcés,

&

fans qu'ils s'en apper–

s;oivent, une aaion direaement oppofée a celle des che–

vaux

en&ierJ ,

qui ne fe défendent

&

ne fe founrayent

aux elfels de notre main, qu'en rcfúfant de s'élargir du

derriere ,

&

qu'en roid ilfanl

&

en préfentant la croupe

dans le fens on nous voudrions mouvoir leur avant-moio .

De ceue les:on fur les diagonales, 00 reviem

a

celles

par lefquelles nous avons débu té:

a

celles-ci on fub!l i–

toe d'autres ¡¡gnes droiles, fur lefquelles on entre en lour–

naD! • moitié l'animal: enfin on le travaille fur les cer–

eles larges , que l'on reíferre tOLljours par grada¡ioo , fe–

loo fon plus ou moins de foupleíTe

&

de volomé,

&

1'00 parvient, par ce moyen , a le reodre également li–

bre

&

obéiíTam a toules maios . M ais ri , d'une part, cet–

te dinribution variée du terrein dégage le cheval de toule

contrainte,

&

accrol"! faos ceífe en lui la faci lilé d'exé–

cuter,

il

faue Jlécetrairement que, de I'autre, le cava–

Her, par la p,réci rion

&

la fineere avec laquelle il agira,

obvie a la

I~Op

grande fujélion

& •

'la furprife, qui oe

naiiTenl que trop fouvem des aides fortes

&

préeipilées;

car l'aBion violente de la -main

&

des jamoes en une

des principales fourees des I'obl!ination de I'animal: u–

De impremoD fu bite fur les barres l'éconne

&

le blelfe;

la lenrion forcée

&

conlinuée de la rene , jufqu'au mo–

ment on il devroil Ce rendre, I'engage plUIÓI

a

fe roi–

dir comre la m ain qu'a en recoDDoitre le pouvoir .

11

en done de la derniere imporean ce que le cavalier, te–

nam les reues féparées dans I'une

&

l'aucre de fes mains ,

allire la eele fur le cÓlé ou il fe propore de le tauroer,

nOJl dans un fcul

&

mcme tcms,

&

par un feul

&

nH~me mouvement, mais en I'y ineilam impercepliblement

&

a

diverfes rcprifes; c'en-a-dire, en dim inuant le pre–

mier eflon fuivi

&

augmenté de la main,

&

en revenanr

fucceffi vemenl

a

ce

m~me

poin t d'effort, qui nc doit

nullemeO I etre contredit par aucun effel de la rene op–

pofee, poifque eel effet ne tendroi¡ qu'a déeruire eelui

de la rene qui el! chargée d'opérer.

Les aaions des jambes ne concribuent pas moins

a

fufeiter la ré volte du eheval

& •

le confirmer, quand

elles fOn! faiees mal-a-propos, fans befo,in,

Ofl

avec crop

de durelé

&

de rigueur.

1°.

Bien-loin d'aider I'animal,

elles hacerom fes defordres

&

les lui fuggéreront, lorf–

qu'elles s'efléaueront [ur I'arriere-main, de maniere

a

le

déterminer dans le fens on le cavalier veut mouv oir l'é–

paole: ce qui arriveroit, par exemple, ti la jambe gau –

che

~[Oit

approchée du corps, lorfque la rene droile

efl:

lirée

&

éloignée du corps du cheval , dans l'in lemio n

de le courner de ce meme C61é ,

&c.

car, en ce cas ,

le pon de la eroupe a droile feroit le réfultat de I'appui

de cette jambe;

&

il el! income!lable que l'animal ne

peul obéir a la main qui le taurne, que fon extrémité

ponérieure ne foil follicitée du cÓlé contraire . Si, en

fecond lieu, quoique nous trouvioos dans la foum iffion

de

l'anim~1

des rai[oos de ne poinr recourir

a

d'aulre

puierallce que ceUI;

de

notre main, Daus

nou~

fervons .

ill-