ENT
brolTche en s'altrapant; il tombe
m~me .
(j
fon aIlure
~Il
prclTée, ou s'il
g~l()pe.
Ce défaU[ doil faire rejwer un
cheval ; il
ea
d'alllllH plus elTen!iel, qu'il efl comme
impoffible d' y rem¿dier .
JI
provienr de l' aél:ion des
jambes qui fe croifent f.1ns ceITe;
& H
efl cenain que
li la booDe école n'a pu rien opérer. il n'ea prodl1il
que par une grande foiblelTe , COlllre laquelle 10US les
feeours
de
I'arl feroO! roujollrs impuilT3l1S.
11,
n' eo efl pas ainfi de
I'enlre
-
taill",,;
on peur y
obvier par la voie de
13
ferrure, foir que I'animal
¡'en–
tre-taille
d'un pié, de deux, ou de 10US les quatre en–
femble.
Voyez
FERRURE _
Ce)
~NTRE-COU~S,
f.
m.
('}urifprud.)
éroir
anclenoemcm Ul1e foclélé contraél:ée entre deo! fei–
gneors, ao moyen de laqu elle les fUjels d'on feigneur,
qoi alloien! demeorer ou fe marier daos la lerre d'un
aurre feigneur, devenoient eUi
&
leurs enfans fujels de
ce deroter feigneur,
e'dl
ainli que le lerme
d'entre–
eourJ
ea.entendu daos quelques anciennes chartres, dont
le
gloffalre
de Ducange fai I memlon au mOl
int,r–
eurJuJ:
a
quoi fe rapporte eocore le
ehap.
4f
des coil–
tomes de Beauvqifis, par Beaumanoir,
11
arrivoi! fouveol par ,la qu'un r0rurier qui élOit
frane dans un lieu, devenoi! (erf daos un aUlroe, paree
qll'en lransférant fon domioile dans un lieu on les fu–
jels. du feigneur élOieB! ferfs,
&
Y
demeuranl par an
&
jour, le feig.neu[ du lieu en acquéroil
fl¡
faiGne,
&
l'homme franc devenoi! de meme cOndilioll que les
aUlres
fujet~
{hfs, POlle parer
a
cel
iDconvénieO!,
quelques fdgneurs faifoienl entr'eux des fociélés par
rappoTl
a
leurs fujels, fuivant lefquellcs les fujers de
)'un pouvoienl libremenl
&
fans danger de perdrc leur
franchifc , aUer demeurer dans la feigneurie de I'amre
feigneur,
&
meme s'y marier avec une perf@nne ferve
ou fujele de ce feigneur, Ces fociélés. forent allffi nom–
mées
entre-&OMJ,
&
le droi! qui en réfulloil en
fa~eor
des fujels, fUI appellé
droit a'entre-COUr¡.
Au moyeo de cel
entre -eourJ,
I'homme franc oa
bourgeois qui pa(foi! d'une
feigneuri~
dans une aUI(e,
devenoil bien I'homme ou rlljel du deroiep feigoeur,
mais
il
confervoil fa franchife,
11 Y
avoil un pareil
entre-courJ
enlIe les comles de
Champagne
&
les. comles de Bar, comme il fe voi!
daos les
arti"es
7&
&
79
de la eoQtome de Vilry.
Le premier de ces
arete/eJ
porte qlle par
l'entT(–
eour~
gardé
&
obfervé eOlle les pays de Champagne
&
Barrois, quand aucun homme ou felllme né du Bar–
rois , vient demeurer au bailliage de Vitry , il
ea
ac–
quis. de ce meme fail au roi,
&
lui doil fa jurée, com–
me les autres h.ornmes
&
femmes de Jurée demcurans
audi! bailliage; que le roi efl en poITeffion
&
lailine de
la lever ainfi fur eux;
&
que quand lels hommes ou
femmes oés en Barrois,
&
demeurans au bailliage de
V itry, vonl de vie
a
rrépas fans héririer légilime de–
mellranl
av.cceux audil payl ,
&
qui foil reg,nicole
a
l'heure de leur Irépas. le roi repréCenre I'héritier ab–
fenl, leur Cuceede,
&
prend leurs bieas
BU
moyen du–
di!
entre-eOttrJ ,
L 'arei, le
fllivanl porte que pareillemeDI
¡¡.
quelqu'ull
du comlé de Champagne va demeuret au duché de
Bar, il efl acquis au feigneur dllc, au mo'yen dudir
Intre
-
eourJ;
que s' il y décede, fes enfans nés
a
vec
lui' audil pays
&
duché au jOllr de fon trépa\ , ne fllC–
cedent en fes biens affis
&
lilUés audil baii liage, mais
qu'ils appartiennenl au· roi par droit d'amayere, qui re–
préCeote leedilS enfans abCens; mais s'il
y
av oil des héri–
liers prochains, ' demeurans au
bailli~ge
de Vermandois,
lels héririers lui fuccéderoient.
Les feigneurs dérogeoienl auff't au droit
de
main-mor–
le,
par rappen au mariage de leurs ferfs;
&
par les
Irailés d'
ent,e-COUKJ
qu'ils faifojent entr'ellx
a
ce fUj et,
le ferf de l'un pouvoil libremen!,
&
fans peine de for–
mariage, fe marier avec une perfonne ferve d'un aulre
feigneur,
Voyez le g loffaire de
Lauriere, au mOL
enlre–
COltrJ •
On lrouve des exemples de ces
entrt-<01IrJ ,
lanl par
rappon au domicile qlle pou r les mariages, dans I'hi–
noire de Verdun,
aux prmveJ, pago
13
&
14·
Le droit
d'entre-eOllrJ
efl quelqllefois appellé
pal'–
eour;
,
quoique ce dérnier terme s'applique plus
~lfdin~i
remen! aux eonvemions qoi onl Irail
a
la réclprocllé
du p,hurage entre deux feigneuries,
/1
01ez
PAR
C
o
U
RS,
(A)
ENTRE-DUERO -E- MINHO,
(G¿og.
moa.)
c'en UDe des provinces du Porlllgal; elle a en–
viron dix-huit lieues de longueur fur aUlant de largeur.
Brague en
ell
la capilale ,
ENT
623
ENTRE- DEU
X,
f.
m, (
Drap,)
il Ce dit de
qlle\ques endeoils d'une étnffe, on elle n'a pas élé Ion–
due afkz ras . On
ue
répare ce défaul qu'en
y
repaf–
fan! la force .
E
N T R E'E,
r:
f,
(Grammaire
)
fe dir générale–
men r au limpie, de IOUle ouvenllre qlli conduil du de–
hors d'un lieu 3u-dedans de ce lieu . Ce mOl Ce prend
all figoré, pour le
commrncem,nt,
le
d¡b"l.
E
N
T
~
E'I! , fe dil,
rn dJlrol1omie,
dll momen! au–
quel le Soleil ou la Lune commence
a
parcourir un
des fignes du 7.odiaque. Aiol; on dil
l' entrle d" Soleil
ou
ae la LU/1e da¡¡¡ le B llier , dan¡ l. 'Iallreart,
&c.
Vo.yez
SIGNE, SOLElL,
&e.
On fe .rert au ffi du mOl
entrée
dans ces phrafes :
I'entrle de la L 'l/1e dan¡ I'ombre, dan¡ la plnombre ,
&r .
/loyez
EC LIP SE.
(O)
E
N
T
RE'E
S,
f.
f. pI. (
Hifl. ane.)
privilége ac–
cordé
a
des particll lirrs d'elre admis aupres dés r<;lis
&
des princes, dans cenaios !ems
&
a cerlaineS h.:u–
res ,
La
coOtome des rois, des princes,
&
des grands
feigneurs , de diCHngller leurs counifal1s
&
les perCon–
nes qui leur fonl allachées par les drfféreOles
entrée<
qu'ils leur donnem che? eux ,
el~
une c" Ü[llme fort
ancienne. SénequC', dans fon livre IV. des
bie>ifaitJ.
ehap. xxjv.
noos ioflrllit que C. Gracchos
&
Livius
DruCus , lribons du peuple , en furenl les allleurs
~
Rome. " Parmi nous, dil-¡¡, Gracchlls
&
apres
IUl'
" Livius DruCus, On! commencé
11
Céparer la fOllle de
" leurs amis
&
de leurs couniCans, en recevaol les
" uns en pani colier, les aUlles avec plllfieurs,
&
les
,,. nutres
ave
e
tOUt
le monde " .
Les premiers éloient appellés
propioreJ,
ou
primi.
amiei,
ou
prima! aamifJionÍJ;
les amis de la premiere
tntré-e:
les feconds ,
Jecundi ami,;.,
ou
[ecllJ1d,e
ad–
miJliol1j¡;
les amis de la feconde :
&
les dernierS',
infe–
rioreJ ami,i.,
00
ultim..e admiffionir;
le~.
amis qui n'a–
voienl qlle les dernieres
entr.le¡.
Cet ufüge qui nvoil é:é long-rems ÍllTerrompo,
&
qui ne Cllblifloir point
a
la eour d' Augllfle, fUI rérabli
par T ibere, qui, comme Suérone nous l'apprend , par–
lagea fa COllr en ces ¡rois c1alTes,
&
appdla. la der–
niere la.
claffe ae¡. GreCJ;
parce que les Grecs
éroien~
eles gens dont
0 11
faiCoil alors peu de cas,
&
qui n'en–
troielll qlle les derniers cht. cel emperellr,
La coulume dota je parle fe perdil encore apres Ti–
bece; elle fUI renouvellée par d'aulres emperellrs ,
&
elle prit enfin de li fortes racines iOllS COlllbn lin, qu"
elle. 5'efl toil'jours con Cervée depuis,
&
<jll',l n'y
a
I
pas. ¡j'apparel1ee qu'on la laj(Je IOmber ; nu fond, il
db
bien Jlllle que les princes ayenl la meme' prérogB live
&
la meme liberté qlle
Ce
donnenl les particuliers , de
recevoir diiférenles perConnes chez ellX
a
diltérentes
hellces , les unes plillar, les autres pl Olard, fdon qu'
elles lellr (ont ou 19réables , ou nécélraires , Cependant
aUlourd'hui ce qu'on appelle
entr.!es
dans les COllrS de
I'Europe ,
ea
un privilég.e fpécialement allaché
a
cer–
lains emplois
&
a
cenaines charges, d'emrer
a
cenai–
nes heures daos la chambre des rois , qlland les au–
tres n'y entrenl pas. C'ea donc un droil que donne la
charge,
&
nOl1
la
perfonne; c'ell une pllre étiqume qui
oc
prouve poin! de confiance paniculiere du prince
dans ceux qlli joüi(Jenr de 'ce droil .
l/oye<. l'ar", le
E
T 1
Q
u
¡;;
T TE .
IIrtide de
M.
le e hev'(/I.
DE
J
A U–
COURT.
E
N T R
E'E, (
Hifl . moa,
)
r~ception
folennelle qu'
on fa il allX rois
&
aux reines lorCqu'ils elllren! la pre–
miere fois dans les villes, ou qu'ils viennent triom–
phans de queLqlle grande expédilion .
Ces fones de cérémonies varien! fuivam le lems ,
les lieux ,
&
les nalions; mais el!es 10m 100jOUrs Ull
monurnenl des u.r.1ges des ditJérens peoples,
&
de la
diverlilé de ces ufages dans une meme nalion, lefqllels
foot communémeO! un e?,ce\ lenl lableau de canél:ere:
C'élOil par exemple, un fpeél:acle lingulier que I'appa–
reil
de'
MeoralÍon! pwhnes
&
de m.ltCarades de dévo–
lion qlli fe voyoit en f raAce allx
entréeJ
des rois
&
de reines , dlos le xv . liccle. L'alllellr del
e¡¡;'¡J
JUI'
PaT<ÍJ
qlli parllrem I'année
1754,
i'1-12."
en donne une
e!quiffe !irée d'apr!:s I'hifl oire , qu'i\ fllfQra de rappor–
ler pour exemple: il Ceroil Irop long de Iranrcrire ici,
meme par eXlrail, ce que
j'aí
recueilli fue ceI!e ma–
liere avant
&
depuis Charles VII.
Comme les rois
&
les reines ( dil l'auleur donl je
viens de parler ) faiíoieOl leurs
enerleJ
par
la
parle
Saint-Deni5, on lapilToil toulcs . les rues fur leur pa(Ja–
¡e>
&
on les couvroit en-haut :\,vec des élotfes de Coil:'
~
des