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622

ENT

-surer

&

naos rendre maltees des chevaut, foír Cjo'

íl

~'agirTe

de les retenir dans les paturages, ou de leur

{Her la liberté, dans I'écurie, d'élever leors piés de de–

vam (ur l'auge ou contre les ratelicrs; foit que

110US

fi,yotlS dans I'obliga!ion de les arrujenir ou de les abat–

tre pour leor faire qoelques opérations.

Les

entravCJ

dont oous faiCons uCage dans le pre–

m ier C3S

(ont compoCés de deo

x

entravons qoi (on t .

unis par'des aoneau"" ou par une chaine de fer, ou

quelquefois par one laniere

11011

nfoins forte qoe celles

qui foftnent les elltravons.

f/oyez

E N

T R A V

o N. On

doit avoir la précaution

d'

en délivrer l' animal, ponr

lui lai()cr plus de liberté lc:rfqu'il \'eut fe coucher.

11

di

bon

301li

de fai:

e

attention que les ,jambes du che–

r ,1

.ntravl

:res-long-teIllS, peuvent inCenliblel11ent s'ar–

'''Ier,

&.

que foovem par cette .meme raiCon l' animal

dcvient panard .

Dans le iecond cas nous n' el11ployons qoe des en–

tr:l"ons non onis, mais féparés ; noos les tixons, ainli

que les premieres

entrave>

,

dalls le pli des paturons des

quatre ¡ambes enfemble, ou d' one

00

de dellX feule–

m ent, felon le beCoin; en obfervant

de

les boucler de

f",on que le.s boucles foient en-dehors. Lorfque notre

illtention en d'empfcher uniquement le che val de rüer,

1I0US ne mettons nos elltravoos qu' aux extrémités pc–

It érieures,

&

nous parTons une ccrde de chaque c6té,

(13ns l' aUlleau dont doit etre pourvil chacun d' eux .

Nous eroifons enfui te chacune

de

ces cordes ou de ces

longues fous le ventre de l'animal,

&

nous les arre–

IDns fer l11emem par une feule boucJe coulante, qo' il

llOUS elr facile de défaire promptement, aox dcux c6-

tés de l' encolure,

&

¡¡

des anneaux de fer dont en

gaeni on colicr de coir que nous avons parTé fm la

t~te

&

fur l'encolure du cheval. Efl-il qoeflion de l'ab:a–

tr~

&

de le renverfer? les quatre paturons feront Cailis

des entravons; nous attacheroDs une longe

¡¡

J'

anneau

de l'un de ceu x de devant, nous en ferons

paíf~r

l'ao–

tre extrémité dans éelui de l'autre entravon de ce me–

me devant,

&

enfuite dans les deux alloeaux de ceUK

de derriere: nous reparTeroos une feconde fois dans le

premier anneau auquel la longe en attachée; apres quoi

plu fie urs hommes réunilTant leors forces, tirerom eeue

lunge ,

&

rapprocheront ainfi les pié; de

l'aoim~ l,

qui

ne poona s' oppofer

¡¡

fa chilte . C' en aiufi que nous

devons nous précautíonoer contre les elforts qo'il feroit

pour oous réfiner,

&

nous mettre en garde coptre les

coups doot

il

pourroit nous aueindre.

L 'animal étant renverfé, 110US le plac;ons dans la

Ii–

tl13tion la plus conveoable

a

l' opération que 110US a–

vons derTeio de pratiquer. Au furplus, en indiquam les

moycns de le foilmenre en conféquence des liens dont

ji s':Igit, je o' ai pas décrit ce que font la pllipart des

maréchaux dans ces fortes de cas : j'en ai dit aífez pour

iufrruire fur ce qu'ils devroiem faire.

(e)

ENTRAVESTlSSEMENT. DE SANG,

(Jurifprttd.)

O"

RAVEST1SSEM ENT DE

S

A

N G, dans les COlttumes de Cambray, Bethune,

Arras

&

Bapaume, en la {uece(fion qui a lieu nu pro–

tit du rurvivant des conjojnts.

Entravejli(fement par lettres,

el1 la fuccemoo qui a

!ieu en vertu d'une femence de joge.

11

en efl fait men–

tion dans la coiltume particuliere de Callreue, fous

Artois.

(A)

E N T R A VO N,

f. m.

(Manlge, Maréchall. )

n'en autre chofe que la partie de l'entrave qui eutoure

précifémem le paturon du cheval.

Vo)'e:t.

E N

T R A–

v

E R .

11

en fait d'un cuir fort

&

épais, d'une largeur

proportionnée

a

fon ufage,

&

muni d' une boucle fer–

Vant

a

l'attacher

&

a

le fixer, ainfi que d' un aoneau

de fer, lorfqu'il n'en point deniné

:l

completer des en–

traves . On a de plus l'auemion de le remboorrer dans

fa furface inrérieure, atin qu'il oe puíífe cauCer aucune

excoriation .

(e)

ENTREBAS

Ot.

DEMI-CLAIRES V

0-

I

E S, (

Mam.faélure en Drap.)

défaur du drap, qui

vieot de ce que la chaiue n' en pas aum ferrée dans

un endroit qu'elle le doir étre; Coit parce qu'elle a été

mal dillribuée , ou qu' ¡¡ y manque un fil, ou que le

til

dI

trop foible.

E N T R

E

B A T T E S,

f.

f.

(Manufaél"re en

D rap.

)

c'efl dans 'les étoffes de fayetteric, qoi fe fa–

briq uen!

¡¡

Beauvais, une des marques du maitre, fans

laquelle il en défendo de vendre l'étoffe , Ce tenne fe

dit 3Um de deux barres ou bandes qu'oll fait achaque

bout de la pleee, avec one trame de couleur diffétente

de eelle de l'étoffe .

E N T R E

e

H AT,

f.

m. (

D anfe)

c'

en un faul!

ENT

legér

&

brillan!, pendam lequcl les deut piés du dao–

Ceur fe eroifent rapidemenr, poor retomber

a

la troi-

fieme pofitioo·.

f/oyez

P o

S

I

T

ION.

'

L'",trechat

fe prend en marchan!, ou avec un CO\}–

pé. Le corps s' élance en l'air,

&

les jambes parTent

également

a

la troilieme polition,

11

D'en jamais

entruhat

qu'¡¡ ne foit formé

a

qua–

tre; .on le

pa(J~

a

fix,

i

hoit,

a

dix ,

&

on a vil

de~

danfeurs a(Jez vigoureux pour le

patr~r

a

d~u2:.

Ce dernier n'en point,

&

ne faurolt Jamals etre thea–

teal ; on n'uCe pas meme au théatre de celui

il

dix.

Quelque ,'igueur qu'oo puirTe Cuppofer

~u danf~ur,

les

parTages alors fom trop rapides pour qu lis pil(Jent etre

apper~tls

par les fpeaateurs.

Les excellens danleors fe bornen! pour l' ordinaire

a

{ix ,

&

le parTent rarement

a

hoit. Dupré fe bornoir

:l

lix ,

V",truhoe

employe

de.ux

mefures ; la premiere fert

au cou pé ; la fecoude

l'élancerncnt do corps, au bat–

tement

&

au tomber.

11

fe fai t de face, en tournant-,

&

de c6té;

&

on lui

donne' alors ces noms différens .

Deruel danfeur de l' opéra du dernier "eele, faifoi!

la capriole en montant,

&

I'entrechat

en tombaO! .

Peu

ce

aaufeors,

m~me

fameux alors, faifoient

l'en–

Irechat,

pas me me celui

~

quatre, qo'oo appelle im–

propremem

demi'entrechat.

J'ai vu naitre les

entrechats

des danfeufes; mademoi–

felle Salle y ne l'a jamais fait fur le théatre; mademoi–

felle Camargo le faiJoit d'une maniere fort brillante

1

qume; mademoifelle Lany en la premiere danfeufe elJ

Franee qui l'ait parTé au théatre

a

liK.

r ai entendu daos les commencemeDS de grands mur–

mures Cur l'agilité de la danfe moderne.

Ce n'eJl pas

ain/i,

difoit-on,

'fue les femmes devroient danfer,

Jl.ue

devienl' la dlcence? O tems

!

ó

mlrltrs! Ah, la Pre–

v ót' la P revót .

..

!

Elle avoi! les piés en - dedans

&

des íupes lougues, que nous trouverions encore aUJour–

d'hoi trop courtes .

(B)

ENTRE-COUPE,

f.

f.

(Coupedespitrres)

intervalle vuide entre deux voutes qui font l' une (Uf

l'autre, enforte que la doüile de la fupérieure envelop–

pe l'extrados de I'inférieure, laquelle en quelquefois ou–

verte, comme au dome des Invalides

a

Paris .

On fait fouven! des

entre-collpa

pour fuppléer

a

la

charpente d'un dome, en élevant uue volite poor la dé–

coration extérieure au-deífus de la premiere, qui paroi–

troir trop écrafée au - dehors , . comme

a

S'.

Pierre de

Rome

&

en plulieurs autres églifes d'ltalie.

(D)

E N T RE, C O U PE R,

(S')

S E C O U PE R,

S'ENTRE-TAILLER, v. parT.

Manlge, (Ma–

dch . )

expremons qui tle fignifient qu'une (eule

&

me–

me chofe,

&

par le moyeu defquelles DOUS défignons

l'aaion du che val qui en cheminant s'atteint

iI

la par–

tie latérale interne du boulet,

&

quelqoefois

fa por–

tion poflérieure.

Les cau(es de ce vice fom,

11/,

la foibleífe naturel–

le : I'animal dom les reins [eront foibles

&

les mem–

bres peo proponionnées,

s"entre-co"pera

infailliblement.

:¡o.

Un vice de cooformation: tout cheval mal planté

&

défeaueofement (itué fur fes jambes, [oit qo' il foit

[ené, foit qu'il foil cagneux ou pnoard (

voytZ

J

A M–

Il E

s),

foit entin qu'

il

foit crocho en· dedans ou en–

dehors

(voyez

J

A R RE T S ) ,

ne ,pourra qoe

fe

COII–

per,

3°.

La lamtuae: aum voyons - nous que nombre

de ehevaux

s'entre-Iaillent

11

la Cuite d'un long voyage.

4°.

La pare(Je : aiofi les barbes, dont l'allure en com–

munémcnt froide,

s'entre-coupent

quand on les mene

en main .

rO.

Le Mfaut d' habitude de cheminer : car

des poulains qui n'ont pas été exercés,

fe coupmt

&

meme s' attrapem daos les commencemens qu' 011 les

travarlle.

6°.

Entin une vieille, uoe mauvaife ferrure,

ou des rivets qui débordem, puiCqu' il en iHcontenable

que la fource la plus ordinaire de

I'entre

-

taillurt,

eft

dans l'impéFitie ou daos la négligence du maréehal .

11

faut au furplus

confidére~

qu'il y a one tres·gran–

de difréreoce entre un cheval qui

s'entre'lail/e,

&

un

cheval qui s'amape: celui qui

s'entre-eaille,

fe frappe

to(\jours ao meme lieu;

iI

Y

a communément entamo–

re ou plaie,

&

le poi! s'y montre to(\jours héritré; ce–

lui qui s'amape, s'atteint au contraire

&

fe heurte en

différens endroits;

&

comme la partie contufe n'en pas

tO(\Jours la meme, le heurt

n'y

fait pas d'impremon vi–

lible

&

apparente. Selon le plus ou le moins de fenli–

bilité dans

la

partie fur laquelle a porté le coup "l'ani–

mal boite le pas qui Cuit,

&

oe boile plus apres en

a–

,'oir cheminé quelques autres, Quand

il

en las, il

bron- .