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ENT
-surer
&
naos rendre maltees des chevaut, foír Cjo'
íl
~'agirTe
de les retenir dans les paturages, ou de leur
{Her la liberté, dans I'écurie, d'élever leors piés de de–
vam (ur l'auge ou contre les ratelicrs; foit que
110US
fi,yotlS dans I'obliga!ion de les arrujenir ou de les abat–
tre pour leor faire qoelques opérations.
Les
entravCJ
dont oous faiCons uCage dans le pre–
m ier C3S
(ont compoCés de deo
x
entravons qoi (on t .
unis par'des aoneau"" ou par une chaine de fer, ou
quelquefois par one laniere
11011
nfoins forte qoe celles
qui foftnent les elltravons.
f/oyez
E N
T R A V
o N. On
doit avoir la précaution
d'
en délivrer l' animal, ponr
lui lai()cr plus de liberté lc:rfqu'il \'eut fe coucher.
11
di
bon
301li
de fai:
e
attention que les ,jambes du che–
r ,1
.ntravl
:res-long-teIllS, peuvent inCenliblel11ent s'ar–
'''Ier,
&.
que foovem par cette .meme raiCon l' animal
dcvient panard .
Dans le iecond cas nous n' el11ployons qoe des en–
tr:l"ons non onis, mais féparés ; noos les tixons, ainli
que les premieres
entrave>
,
dalls le pli des paturons des
quatre ¡ambes enfemble, ou d' one
00
de dellX feule–
m ent, felon le beCoin; en obfervant
de
les boucler de
f",on que le.s boucles foient en-dehors. Lorfque notre
illtention en d'empfcher uniquement le che val de rüer,
1I0US ne mettons nos elltravoos qu' aux extrémités pc–
It érieures,
&
nous parTons une ccrde de chaque c6té,
(13ns l' aUlleau dont doit etre pourvil chacun d' eux .
Nous eroifons enfui te chacune
de
ces cordes ou de ces
longues fous le ventre de l'animal,
&
nous les arre–
IDns fer l11emem par une feule boucJe coulante, qo' il
llOUS elr facile de défaire promptement, aox dcux c6-
tés de l' encolure,
&
¡¡
des anneaux de fer dont en
gaeni on colicr de coir que nous avons parTé fm la
t~te
&
fur l'encolure du cheval. Efl-il qoeflion de l'ab:a–
tr~
&
de le renverfer? les quatre paturons feront Cailis
des entravons; nous attacheroDs une longe
¡¡
J'
anneau
de l'un de ceu x de devant, nous en ferons
paíf~r
l'ao–
tre extrémité dans éelui de l'autre entravon de ce me–
me devant,
&
enfuite dans les deux alloeaux de ceUK
de derriere: nous reparTeroos une feconde fois dans le
premier anneau auquel la longe en attachée; apres quoi
plu fie urs hommes réunilTant leors forces, tirerom eeue
lunge ,
&
rapprocheront ainfi les pié; de
l'aoim~ l,
qui
ne poona s' oppofer
¡¡
fa chilte . C' en aiufi que nous
devons nous précautíonoer contre les elforts qo'il feroit
pour oous réfiner,
&
nous mettre en garde coptre les
coups doot
il
pourroit nous aueindre.
L 'animal étant renverfé, 110US le plac;ons dans la
Ii–
tl13tion la plus conveoable
a
l' opération que 110US a–
vons derTeio de pratiquer. Au furplus, en indiquam les
moycns de le foilmenre en conféquence des liens dont
ji s':Igit, je o' ai pas décrit ce que font la pllipart des
maréchaux dans ces fortes de cas : j'en ai dit aífez pour
iufrruire fur ce qu'ils devroiem faire.
(e)
ENTRAVESTlSSEMENT. DE SANG,
(Jurifprttd.)
O"
RAVEST1SSEM ENT DE
S
A
N G, dans les COlttumes de Cambray, Bethune,
Arras
&
Bapaume, en la {uece(fion qui a lieu nu pro–
tit du rurvivant des conjojnts.
Entravejli(fement par lettres,
el1 la fuccemoo qui a
!ieu en vertu d'une femence de joge.
11
en efl fait men–
tion dans la coiltume particuliere de Callreue, fous
Artois.
(A)
E N T R A VO N,
f. m.
(Manlge, Maréchall. )
n'en autre chofe que la partie de l'entrave qui eutoure
précifémem le paturon du cheval.
Vo)'e:t.
E N
T R A–
v
E R .
11
en fait d'un cuir fort
&
épais, d'une largeur
proportionnée
a
fon ufage,
&
muni d' une boucle fer–
Vant
a
l'attacher
&
a
le fixer, ainfi que d' un aoneau
de fer, lorfqu'il n'en point deniné
:l
completer des en–
traves . On a de plus l'auemion de le remboorrer dans
fa furface inrérieure, atin qu'il oe puíífe cauCer aucune
excoriation .
(e)
ENTREBAS
Ot.
DEMI-CLAIRES V
0-
I
E S, (
Mam.faélure en Drap.)
défaur du drap, qui
vieot de ce que la chaiue n' en pas aum ferrée dans
un endroit qu'elle le doir étre; Coit parce qu'elle a été
mal dillribuée , ou qu' ¡¡ y manque un fil, ou que le
til
dI
trop foible.
E N T R
E
B A T T E S,
f.
f.
(Manufaél"re en
D rap.
)
c'efl dans 'les étoffes de fayetteric, qoi fe fa–
briq uen!
¡¡
Beauvais, une des marques du maitre, fans
laquelle il en défendo de vendre l'étoffe , Ce tenne fe
dit 3Um de deux barres ou bandes qu'oll fait achaque
bout de la pleee, avec one trame de couleur diffétente
de eelle de l'étoffe .
E N T R E
e
H AT,
f.
m. (
D anfe)
c'
en un faul!
ENT
legér
&
brillan!, pendam lequcl les deut piés du dao–
Ceur fe eroifent rapidemenr, poor retomber
a
la troi-
fieme pofitioo·.
f/oyez
P o
S
I
T
ION.
'
L'",trechat
fe prend en marchan!, ou avec un CO\}–
pé. Le corps s' élance en l'air,
&
les jambes parTent
également
a
la troilieme polition,
11
D'en jamais
entruhat
qu'¡¡ ne foit formé
a
qua–
tre; .on le
pa(J~
a
fix,
i
hoit,
a
dix ,
&
on a vil
de~
danfeurs a(Jez vigoureux pour le
patr~r
a
d~u2:.
•
Ce dernier n'en point,
&
ne faurolt Jamals etre thea–
teal ; on n'uCe pas meme au théatre de celui
il
dix.
Quelque ,'igueur qu'oo puirTe Cuppofer
~u danf~ur,
les
parTages alors fom trop rapides pour qu lis pil(Jent etre
apper~tls
par les fpeaateurs.
Les excellens danleors fe bornen! pour l' ordinaire
a
{ix ,
&
le parTent rarement
a
hoit. Dupré fe bornoir
:l
lix ,
V",truhoe
employe
de.uxmefures ; la premiere fert
au cou pé ; la fecoude
/¡
l'élancerncnt do corps, au bat–
tement
&
au tomber.
11
fe fai t de face, en tournant-,
&
de c6té;
&
on lui
donne' alors ces noms différens .
Deruel danfeur de l' opéra du dernier "eele, faifoi!
la capriole en montant,
&
I'entrechat
en tombaO! .
Peu
ce
aaufeors,
m~me
fameux alors, faifoient
l'en–
Irechat,
pas me me celui
~
quatre, qo'oo appelle im–
propremem
demi'entrechat.
J'ai vu naitre les
entrechats
des danfeufes; mademoi–
felle Salle y ne l'a jamais fait fur le théatre; mademoi–
felle Camargo le faiJoit d'une maniere fort brillante
1
qume; mademoifelle Lany en la premiere danfeufe elJ
Franee qui l'ait parTé au théatre
a
liK.
r ai entendu daos les commencemeDS de grands mur–
mures Cur l'agilité de la danfe moderne.
Ce n'eJl pas
ain/i,
difoit-on,
'fue les femmes devroient danfer,
Jl.uedevienl' la dlcence? O tems
!
ó
mlrltrs! Ah, la Pre–
v ót' la P revót .
..
!
Elle avoi! les piés en - dedans
&
des íupes lougues, que nous trouverions encore aUJour–
d'hoi trop courtes .
(B)
ENTRE-COUPE,
f.
f.
(Coupedespitrres)
intervalle vuide entre deux voutes qui font l' une (Uf
l'autre, enforte que la doüile de la fupérieure envelop–
pe l'extrados de I'inférieure, laquelle en quelquefois ou–
verte, comme au dome des Invalides
a
Paris .
On fait fouven! des
entre-collpa
pour fuppléer
a
la
charpente d'un dome, en élevant uue volite poor la dé–
coration extérieure au-deífus de la premiere, qui paroi–
troir trop écrafée au - dehors , . comme
a
S'.
Pierre de
Rome
&
en plulieurs autres églifes d'ltalie.
(D)
E N T RE, C O U PE R,
(S')
S E C O U PE R,
S'ENTRE-TAILLER, v. parT.
Manlge, (Ma–
dch . )
expremons qui tle fignifient qu'une (eule
&
me–
me chofe,
&
par le moyeu defquelles DOUS défignons
l'aaion du che val qui en cheminant s'atteint
iI
la par–
tie latérale interne du boulet,
&
quelqoefois
/¡
fa por–
tion poflérieure.
Les cau(es de ce vice fom,
11/,
la foibleífe naturel–
le : I'animal dom les reins [eront foibles
&
les mem–
bres peo proponionnées,
s"entre-co"pera
infailliblement.
:¡o.
Un vice de cooformation: tout cheval mal planté
&
défeaueofement (itué fur fes jambes, [oit qo' il foit
[ené, foit qu'il foil cagneux ou pnoard (
voytZ
J
A M–
Il E
s),
foit entin qu'
il
foit crocho en· dedans ou en–
dehors
(voyez
J
A R RE T S ) ,
ne ,pourra qoe
fe
COII–
per,
3°.
La lamtuae: aum voyons - nous que nombre
de ehevaux
s'entre-Iaillent
11
la Cuite d'un long voyage.
4°.
La pare(Je : aiofi les barbes, dont l'allure en com–
munémcnt froide,
s'entre-coupent
quand on les mene
en main .
rO.
Le Mfaut d' habitude de cheminer : car
des poulains qui n'ont pas été exercés,
fe coupmt
&
meme s' attrapem daos les commencemens qu' 011 les
travarlle.
6°.
Entin une vieille, uoe mauvaife ferrure,
ou des rivets qui débordem, puiCqu' il en iHcontenable
que la fource la plus ordinaire de
I'entre
-
taillurt,
eft
dans l'impéFitie ou daos la négligence du maréehal .
11
faut au furplus
confidére~
qu'il y a one tres·gran–
de difréreoce entre un cheval qui
s'entre'lail/e,
&
un
cheval qui s'amape: celui qui
s'entre-eaille,
fe frappe
to(\jours ao meme lieu;
iI
Y
a communément entamo–
re ou plaie,
&
le poi! s'y montre to(\jours héritré; ce–
lui qui s'amape, s'atteint au contraire
&
fe heurte en
différens endroits;
&
comme la partie contufe n'en pas
tO(\Jours la meme, le heurt
n'y
fait pas d'impremon vi–
lible
&
apparente. Selon le plus ou le moins de fenli–
bilité dans
la
partie fur laquelle a porté le coup "l'ani–
mal boite le pas qui Cuit,
&
oe boile plus apres en
a–
,'oir cheminé quelques autres, Quand
il
en las, il
bron- .