ENT
]'3elimnnie
&
de la perverlion des humeurs: j'ai été
I
forcé d'en hater la Cuppurntion par les meme s émolliens,
ou par I'ooguent Cuppuratif,
&
de leur frayer enloire u- "
nc iffue, en pratiquant une ouverture nvee le rer plulót
qu'avee le feu, par la raiCon que la plaie en éroit plus
aifément guérie.
Enrin les humeurs ayant aequis daos d'nutres cirenn–
flances ,
&
apres des faules eneore eommifes par des
moréehaux , un earnaere d'induration, fa i eu reeourS
aux emplatres fondans, tels que le diachylon, celui de
mercure, de mueilage, dont J'ai fait ulage Céparément,
ou en les melant les uns
&
lcs autres avee beaucoup
de fucees.
D ans tout le traitement de cene Imladie l'animal doit
joüir du repos; eependant, dans ce dernier eas d'en–
durcirrement, quelques mouvemens mndérés favoriferont
I'atténuation
&
la réColutio n de I'humeur.
(e)
• ENTORTILLER, v. aa. eouvrir en tout
ou en partie une ehoCe avee une autre qui fait plur.eurs
tours for eelle-ci . On prend ce mOl au
phyfi'lue
&
au
"'. ral .
On dit
1m
difeours
entortillé ;
le lierre
s'entor–
tille
f/lr tOtlter ,,, plantes qui 'ui fone voijin" .
ENTOURER, v. aa .
en terme de M eUetlren
Il'tlvre;
e'di l'aaion d'environner une pierre de plu(ienrs
autres qui
Cont
plus perites qu' elle . On dit
entour¡
dotlble,
lorCque ce rang de peti!es pierres efl doublé.
D 'eneo"rer,
on a fai! le CubOanrif
entotlrage.
ENTR'ACTE,
í.
m.
(Belles-Leet.)
efl en gé–
néral I'e(paee de !cms qui Cépare d"ux aa es d'une pie–
ce de rhéatre, Coit qu'on remprrre eet efpaee de lem;
par un Cpeaacle difierenr de la pieee, COil qu'on laiIJ"
eet efpaee .b((,lumt nl vu ide.
Ener' aae,
dans un Cens plus lim iré, efl un diverriC–
(erneut en dialogue ou en monologue, en chaOl ou en
dan fe, ou entin m'elé de I'un
&
de l' autre, que l' on
place entre les aaes d'une comédie ou d'une rragédie .
L 'objct de ce diverriflemenr ifolé
&
de mauvais gour,
d i
de varicr l'amuCemcnt des Cpeaareurs, Couv col de
donner le tems au" aaeurs de ehanger d'habil',
&
quel–
quefois d'allonger le Cpeaacle; mais il n' en peur - erre
jamais une partie néeeffaire : par eonCéquent
iI
n'efl qu'
une mauvaiCe rerrource 'lui déeele le manque de génie
dans eelui qui y a reeours, &. le défaul de gout dan s
les Cpeaateurs 'lui s'en amuCen! .
Les grees avoienr des
en/r'aO"
de chan! &"de danCe
dans tous leurs Cpeaacles: il ne faur pas les en blamer .
L'an du rhéatre, quoique trairé alors avee les plus bel–
les rdfoorees du génie, ne faifoir eependan t que de nal–
tre ; ils ne I'onr connu que dans Con enfa nee, mais e'é–
toit l'enfance d'Hereule qui joüoir avee les lions.
Les Romains , en adopranr le lhéatre des Grecs, pri–
r~nt
rous les défaurs de lecr genre,
&
o'atteignirent
a
pre['lu' aueune de leurs. beaurés. En F railee, 10rCque
CorneiJle
&
Moliere eréerent la. tragédie & la eomé–
die,
i1s
prolireren! des fautes des Romains pour les é–
"iter;
&
ils eurent alIó, de génie
i&
de goOr pour Ce
ren.dre propre, les grandes beaurés des Grees,
&
pour
en produire de nouvelles, que les Snphocles
&
les Ari–
Ilophanes n'auroient pas lailTé échapper, s' ils avoien!
véeu deux mille ans plus tard.
,
Ainli le rhéatre
fran~ois,
dans les mains de ces deux
hornmes uniques, ne pOllvoir pas d'lanquer d'':rre
a
ja–
mai, débarraffé
d'ener'aOes
&
d'in!ermedes .
Voy.
1
N–
TERMEDE .
L'
ener' aOe
a
la comédie
fra~oiCe,
en compoCé de
quelques airs de violol" qu'on n'éGoute point .
A l'opéra le Cpedacle va de (uire ;
l'en/r'aOe
en u–
ne Cymphonie que l'oreheOre conrinue Cans inrerruplion ,
&
pendant laquelle la déeoration ehange . Cette eomi–
nuiré de Cpeaac\e efl favorable
a
l'illulion,
&
Cans I'il–
lulion
iI
n'y a plus de eharme daos un Cpeaacle en
mulique.
Voyez
I
L
L
U S
ION .
Le grand baller Cerr d'
entrO aOe
dans les drames de
eollége .
Voyez
BALL.ETDI!.
COLLE'C\::.
L'opéra iralien a befoin
d'entr'aO,,;
on les nomme
en ltalie
intermezzi,
intermedes • OCeroit-oD le dire?
(11
ti
~(oit
ordonné dans le Lévitique qu"on immolat des
vilHme.
pUfCS
(am: Couillare.
8t
fans déf:lnt
í,
&
tour cela afin
que
da"s la
perfe8:ion des viél:imes on recollntt.t la pCtfelt:ion de cdui
a
qui
ell~s
étoient
immolé<"
JI
(uivoit de-la q?"on nc
cToroie pas
d'ap–
p:l1(cr la Oivinité lorrqn'on lui omoie une viéi:imc defetl:ul:uCI!
par.
ce.qu~
c'étoit une tran(greffion du preeeLXc,
Be
paree que on n'ex.
pnmOl~.
ou on
ne
reeonnoHroit pas
aurant
qu'il faJloit
!'cx[((!me
per[céllon
de la Divinité .
a
qui on offroit le f.1erifiee .
l?ans
l'Ank le [u¡van( ou.l'on rarpon e ce que Caton difoit-, qu'il
étoJ[ étonnant qu'un arufpice- qu"cn renconcroit- un alltre ne fe-.m1t
ENT
62I
aumit·on beCoin de ce malheureu" [ecou!"; d3ns un
0-
péra 'lu'un i'1réret Cuivi ou qu'une voriéré ag ré"blc
(0 (\ –
riend roicnr réelkmcnr ?
011
parle beaueoup en F ranee
de l'op¿ra italien : cmit,oll le eOl1u" lrre?
V oy.
O
P E'–
R
A. L es ftaliens eux -memcs ,
tuOJ OllrS
amoureu"
&
jaloux de ce Cpedaele, l'
Ol!!'
ils Ja mais examiné?
0,\
avan ce iei une propo lilion que l'apéri"nce fiml e ne nous
. a pas foggcrée; elle nous a éré
con tirm~ e
par des per–
Connes f.1ges
&
inOrui tes , dOn! aucnoe nalion ne peol
réeut"er le Cuffrage.
11
n'
y
a pas un hornme en I[alie
qn i air éCOU lé de fu ite une Ceule fois en la vie rout
l' opél" ilalien. On a eu reeours aux intermedes de
boulfons ou
a
des danCes panromimes , pour eombattre
1'"nlHli preCque contlnuel de plus de quarre heures de
Cpeaacle;
&
ceue reffouree eO un dlfaUt t"e'-grand du
génie, eomrne il Cera démontré
a
l'
arúel,
1
s
1"
I! R–
MED E.
(B )
E N T
R
A
G
E,
r.
m.
('JtlrifPrtld
) r.gniGe
quel~
quefois
e"trle
ou
,ommencemmt' de poJ!./fion
&
joUif–
['JlJte;
plus Couvenr il lignifi e
un droi, en argent
que
le nou veau pOlfelfeur eO obligé de payer au feig neur:
il en ell parlé dans la coulorne de Niv erllois,
tit o
.exij.
.•rti,le
8.
Bourbonnois,
arto
274
&
442.
Voyez
I
s"
sUE.(A)
E N T R
A 1
G U E
S ,
(G/og. mod. )
ville du com–
!é du R oüergue en France; elle ell liluée
a
l' endroi!
ou la Truycre Ce jetle dans le
LO! .
E N T R A
1 L L
E
S,
r.
f.
plur. (
Anatomie ) inte–
ftins, bOJ'l1ux .
Av oir
lel
tlftrail/eJ ¿,hauffl es ,
rafraí–
chir les m lrail/" .
11
Ce prcnd quelquofois daos UI1
f"ns plus ¡¡t'néral, poor
roO!
les vifeeres, route> les par–
ries renfermé"s. dans le eorps des hommes
&
des ani–
maUI .
L 'in(peai. n des entraill" des 'lJiOimes a aid¿
ti
( tJlIlJoÍtre
la
a rul1unt
dIe
corpI fain .
L 'oblariqn des viaimes élOir une eérémonie relígieo–
Ce de nos premiers parens, comme 011 le voir pa, I"h i–
!loire d'Abel dans la GeneCe,
&
par les plus ancienncs
fables de I'age d'or. On auroil eríl déplaire
á
la divi–
!Iiré ,
&
ne pouvoir appai1er Ca eOlere, li la via ime ea!
¿ré louillée de la moindre malad ie ; c'en pourquoi nous
lifolls dans le, L évilique qu'on n'immoloit que les ani–
maux les plus Cain.
&
les pl us purs,
&
c'ell ainli que
les prelreS eommeneerent
a
s'appliquer
a
eonnollre les
marques
difl il}(~[ives
de la Canté
&
de la maladie.
Vo–
yez
ANATOMIE.
Chambers . (L)
( 1)
*
E "
T
R A! L L E S, (
M)'~ho'.
) e'éroien t les parries
de; animau! que les aruCpices eonCultoienr partieulierc–
menr.
Ji
faur voir avcc quclle impiéré Cieéron parle
de eCHe prorique de Ca religion·.
11
l"oir de Con dilcours
que l'inCpeéiion des
entraill"
efl la d'erniere des extra–
vagances;
&
que eeus qui en Cont chargés,
rOIl!
affe.
eommunémcnl des impofleurs. C' e!l
a
eelre <¡ecalion
qu 'II rappor!e un mor de Calon, qui auroir pu avoir
lieu dans une infini lé d'aurres eas,
Ii
la prévenrion n'eOt
poiot faCci né les yeux
&
les efprit< . Caton difoit ..
'lu'
.. il t!toir toílj ours éronné qu' un aru(piee qui en ren–
n controit un nutre, nI! fe
mil
pas
a
rife."
E.NTR
Al T
>
C
m.
(Charpent.)
en une pou rre
[UF laquel le porrenr lcs folives de' galera's,
&
les arba–
kllriers.
Voyez les figures del Plandia d" Charpen–
tl~r
.
E
N
T
R A I
T,
C
do" ble
) il
Ce
dit de eeUK qui [ont
dans les enrayures .
ENTR AV,A ILLE',
adj .
terme de Blafon,
qui
Ce dir des oiCeaux qui ,
ayam
le \'01 éployé , nnt un ba–
rOIl
00
quelqu' autre eho(e palfée enrre. les alles
&
les
pié,.
D iOionn. de Tr<vOJlx.
.
E N T R A
V
E R
U N
CHE
V
AL, (
M nn/ge , M a–
ré,ha/'erie)
lui meme des
en/r~'lJ";
cxpreffi ons égate–
men r uli rées dans un Ceul
&
memc Cens .
Voyez
E
N–
TRAVES .
E
N
T
R A V E
11.,
v. neur.
(Fau·conn . )
c'efl raeeommo–
der les jets de l'oiCeau , de Corte qu'il ne peut Ce déeh3-
peronner .
.
E N T R A
V
E S, C
f. (
Man. Mar/ehal/.
) eCpece
de licns pur le [ecours deCquels
no~s
pouvons nous aC–
m-
pail
l
rire.
Be
J'on
y
ajoute ,
que cela
pot!rroit
:\Vojr lieu dan! une
infinité d'(tUtrcs cu ,
.11
les
. yI!UX,
&
I~s
efpriu
n'éloicm point
fa.
{einés par la· pwv,entlon,
JC
ne
VC"lIX
p:u
foup~onncr
¡':utteur d'a–
voir
voulu f;tire. tomber cene
reRex¡o~
fur
el'outres.
'lU\!
{ur
de.
charlat:lI1s . des
,m~olleurs,
des hypocrlres .
&
des gen..
pareil"
Be
j~mais
(ur ceu,:
qUI profelfenr !a
vraic
Rdigion,
Be
une piété (0-
hde .
Ce~
dcrmcu
é t<tnt
conv:uncus
,le la finccrué
3vec lalluelle
ih-
(ervt'nt
a
Dieu .
Be.
par conféqucm qu'ils n'en
impo(ent p.n
:lUJe
hommes,
n':mroient nuJIe occafion de rire
em fe
rcnconrrant
le.
uru .Ies
auues., (_ )