ENS
du beglerbeg, On 3rbore 30ffi :\ Conflantinoplc les
qoeue¡ de cheval en diflerens endroi!s, poúr marque de
déclaradon de goerre , Les bachas qui ne COtU poiO! d'on
rang inférieor aux vitirs, quoiqu'ils ne Coien! pas ho–
norés de ce titre, one deox queues de cheval , on a–
lem verd,
&
déox autres éteodard,s, aoffi-bien qoe les
princes de Moldavie
&
de Valachie; on beg ou Can–
jac a les memes marques d'honoeur, excepté qu'i1 o'a
qo'on tong , L'alem 00 grand étendart du grand- vifir,
quand il efl'
a
la tete des teoupes, efl beaocoup plus di–
flingue: que ceux des aulres officiers généraux, Celui
qu'on traova devant la tente .du graod - vitir
a
la
le–
véc du fiége de Vienne en
1683,
étoi! de crin de che–
val marin eravaillé
11
I'aigoille, brodé de Beors
&
de
caraéteres arabeCqoes. La pomme étoit de coivre do–
ré,
&
le balOn coovere de feuilles d'or. Celui que le
roi de Pologne en vaya a Rome poor marque de ceue
viétoice, étoie eocore plus riche
(1) .
Le milieu de cee
étendard étoit de brocard d'or
a
fond rauge; le toue
de brocard , argent,
&
verd,
&
les lambrequios de
brocard incarnae
&
argen!, On
Y'
voit ces paroles
broMes en lettres arabes,
la i/Jahe i/Ja a/J"b M"h"met
"ef/ll al/ah;
ce qui figoifie,
il n'y a point d'"lItre Dieu
'fue le fetd Diet/,
&
M"húmet envuy' de
Di.re.
Ou
liCoie encore dans les rebords d'autres caraéteres arabes,
qui fignifioiem
plaife
,¡
Dieu nou; a(!zfter aVe< Itn fe–
(our; pui.Dant; ('eft lui 'lui a m͡ tm repor danI le
&l1!ur aer fidele; pour f ortifier Iwr foi.
L e baron de
l'étendard étoit Curmomé d'une pomme de cuivre do–
ré, avec des hoopes de Coie verte .
Les étendards 00 drapeaox des jannilf.ires Com fort
petits,
&
mi-pareis de couge
&
de jauue, Curchargés d'u·
ne
épée, Bamboyame en forme .d'u\! écla! dc foudre,
vis-a-vis d'u croianoe, Ceox des Cpahis Coor rooges ,
&
ceux des Celiétarlis Cont,.jaunes. 1'ous les éeendards
des province.s Com
á
la garde d'un officier nommé
é–
mir "Iem,
c'e!l:á-dire chef des drapeaux,
11
a auffi la
garde de cel1X du Caltan, qu'il précede immédiaeemene
a
l'armée, faiCane porter devane lui uoe cornetre mi–
partie de blanc
&
de verd, pour . marque de Ca di-
gohé.
.
Parmi les Tartares Monguls, ou Orientaux, chaque
tribu a fon ki ou étendard, qui confi!le en un mOrceau
d'étotre appelle
kitaik",
qui e!l d'une aune en quaeré ,
atlaché
a
uoe lance de douze piés de haut. Chez les
Tartares mahométans, chaque ki a une Centence par–
ticuliere avec fon nom écrie en arabe fur ceue
enfci–
gne :
mais chez les Tartares idolatres, tels que les Kal–
mouts, chaque.horde ou tribu a un chameau, un che–
val, ou quelqu'aU!re aoimal,
&
encare quelqu' autre
marque di!linétive , pour reconooirre les familles d'u–
ne
meme tribu . Les Tartares européens ont auffi des
drapeaux
&
étendards, chargés de fi gures
&
de
Cym–
boles: tels que celui d'un kam des Tartares de Crimée,
pris par le.s MoCcoviees ea
1738;
il étoie verd portane
une main ouverte, deux cimeteres croiCés, un croif–
fam,
&
quelques étoiles,1
&
le boueon d'en-haut étoit
garni de plumes. Guer,
m(Xllr; der 'I'lIr,;, tome
11,
ml m. d"
ehevalier d'arvicUx,
tome IV.
BeDeeon,
eomm.
fl/r le¡ enfeigne¡.
Les Sauvalles d'Amérique oot auffi des eCpeces d'
en–
feifnes.
Ce
Com, dit le P. de Char.levoix dans fon jour'
na d'on voyage d' Amérique, de petit morceaux d'é–
corce coupée en rond, qu'iIs mcuent au bout d'une per–
che,
&
Cur lefquels ils On! tracé la marque de leur na–
tion, ou de leur village. Si le parti efl nombreiJx , cha–
que famille ou eribQ a Con
enfeigne
avec fa marque
diflioétive, qui leur Cert
11
re reconnoltre
&
a
Ce rallier.
(G)
E
N S E 1 G N E D E
V
ti!
s
S E A U,
(1'd"r;ne)
c'e!l un
officier qoi a rang apri:s le lieutenam,
&
qui lui doit
obéir; mais en fon abCence,
I'enfeigne
fait les fonétions
du lieotenant.
(Z)
.
E
N S El G N E DE P
b
U PE,
e
Mflrine)
c'e~
le pa–
villon qui Ce mee Cor la poupe . L'
en(eigne de po"pe
dans les vailleaux
fran~ois
efl blaoche pour les vaiC-
'I'ome
.
IV,
'
(1)
L' Etendart envo}'é par ·Jean 111. Roi de Pologne au Pape In–
nocene
XI.
Be
done on faie iei
mentiDn.
fuc lllacé dans ¡'Eglife de
S. I'ierre p.u ordre de ce méme
l'antire.
Je me
fI.:me que
:>I:r.
fonne nI! trouvera
pa5
ro,,1 que
j'
en grace de la vérité
&
en han_
neur d'une de nos nobles Famillei . farre voir qne Moreri fe trom–
pe lorfqu'il die que cee
éto!ndl rd fue
prU~nté
:lU
P:lpe par M. ¡'Ab.
bé OEN HO EF. pnifqae
celui
qui
fUl
cboili p:ar ce v,aill:ant Mo–
n3r~uc
a
ceue honorable legation
I
étoit le
Comte
Tbomas Ta.
lcnu
Lucqooh
I
qui outre
les
precict1x préCens dOllt le cambIa ce
ENS
609
CeaUl de gueere,
&
bleue pour les \'ailfeaux m rchaods.
(Z)
E
N S E 1 G N E,
f.
f. petie tableau pendu ¡, une bouti–
que de marchaod, ou ¡, une chambre d'ouvrier pour le
défigoer. L'on appelle' encare
enfúgne,
un tableau qu'
on met Cous I'au vene d'une boutique,
&
qui ticne toute
fa longlleu r .
ENSE I GN EMENT,
r.
m.
(]tJrifP.) Con
e les
prcuves que l'on donne de quelque choCe, taoe par ti–
tres
&
pieces que par d'autres indications.
V.
P
R E U·
V E.
(A)
E N S E L
LE' , adj. (
Man'ge
&
Ml'rl&h.) ehe–
val enfelll:
on défigne par ce mot un che val dont le
dos, au lieu d'erre uni
&
égal dans toute
Con
éten–
due, creuCc dans Con milicu,
&
Y
efl, vil cette eCpe–
ce de
concavit~,
infinimem plus bas que par-tout ail–
leurs .
Les chevaux ainri conformés ont, il e!l vrai, ¡'en–
colure hallte
&
relevée, la t':te bien placée, l'avant–
main , toO! le bout de devant beau, nombre d'entre
eux one de la legereté; mais il en efl aoffi beaucoup
qui Cone foibles
&
qui Ce lalfene aiC¿mene.
11
efl extrememcnt difficile d'ajufler la Celle qu'ou
le,ur defline,
&
l'on efl cootraitú de charpeneer les ar–
s;ons dífférem.tJlent, pour les
~pproprier
11
leur tournu·
re défeétueuCe.
Voyz
S
E L LE • • (
e )
ENSEMBLE,
(Peint.)
Voici un mot dont la
ligoificarion vague eo appareoce , renferme une multi–
IIJde de lois particulieres impoCées aux Areifles; pre–
mieremel1l par la nature, ou, ce qui reviene au
me–
me,
par la vérité;
&
enCuite par le r.i(oonement, qui
doit erre ¡'ineerprete de la nature
&
de la vérité .
L'enfemble
e!l l'union des parties d'uo eoue.
L'enfemble
de l'uoivers e!l ccue chaioe preCque en·
eieremenr caehée
i\
nos yeux, de laquelle réCulte l'exi–
flence harmonieuCe de tout ce dont nos Cens joüiírent .
L'en(emble
d'un tableau efl l'onion de toutes les par–
ties de !'are d'in¡ieer les objet.s ; enchalnemene connu
des artifles créateurs, qui le fom Cervir de baC. ¡, leur¡
produétions; tilfu rnyClérieu x , invioble • la plltpart des
fpeétateurs, deflinés
a
joüir fenlement des beaueés qui
en réCulten!.
V enfemble
de la compofition dans on tableau d'hi–
lIoire e!l de deux eCpeces, comme la compolition elle–
meme,
&
peut (e diviCer par conCéquene en
en(emble
pittore('1ue,
&
en
enfmzble poltique.
Les .étcors d'une Ccene hiClorique peuvent Cans dou–
te etre fixés dans les ouvrages des aOleurs qoi nous
l'oot traoCmiCe. La forme du lieu 011 elle Ce palfe ,
peOl auffi Ce troover tres-eKaétemene déterminée par leur
récit : mais il n'en refiera pas moins au choix de l'ar–
tifle on nombre inlíni de combinaiCoos que peuvent é–
prouver entre eux les perlonnages elfentiels
&
les ob–
jets décrits. C'efl au peintre
a
créer
cet
enfembie pit–
torefque;
&
je crois qu'on doie moios craindre de voir
s'épuiCer la variété dans les compofitions, que le ea–
lene d'embraírer tootes les cambinaiCons qui peuvene la
produire .
,
Celle des
co~binaiCons
poffibles
a
laquelle on s'ar–
rete , e!l donc dans un tablea\!
Con
enfemble pittoref–
que ;
il efl plus ou moins parfaie , Celou que l'on
~
plus ou moins réuffi
a
rendre les grouppes vrailfem–
blahles , les aUitudes jufles, les fonds agréables, les
draperies naturelles, les acceíroires bien choifis
&
bien
diCpoC~s
.
L'
enfemble poétique
exige
a
Con toor cet
intér~t
gé–
néral, mais nuancé , que doivene prendre
a
un évene–
ment tous ceu r qui y, participent. L'eCprit, l',ame des
Cpeétateurs veulene etre Caeisfaits, ainfi que leurs yeux;
ils veulene que les Centimens done l'arti!le a préteodu
leur faire palIer l'idée, ayent dans les figures qu'il re–
pré(enre
u~e
tiaiCon, une conformité, une dépendance,
enlín un
enJemble
qui exifle daos la nature. Car dans
un évenement qui occafionne un cancours de perfonne¡
de différens
~ges,
de diflerentes conditions , de différens
Ce Kes ; le C<ntiment qoi réCulte du Cpeétacle pré(ent,
Cem-
H h h h
b
la-
romife .
en eut
encore
13
Croix
de
¡'Ordre
¡nnimé en IpO.
pu
Leon Xl pour 13
défC!nC~
de
la
relision chr¿ticnne
contre
les Tures.
avec
une
pt:nrion annuelle .
&
3 fon retour
a
la eour le Roi
:1..
vec lti Dit!te du royal1me decora Ca Famille
&
defccndans de 1'1" ..
d,'1.tnttr
de 1:1 Nobl<ffc de I'clogne
p:1f
un tres-amrle diplomt! daté
du 8. Juillet l6H , .
ql1i
(e con(crvc en {orme 3uthcotique
rar
ceul:
de
(3
F:lmille,
a
qui
il
¡'envoy:1..
ahn
qu'il
ptlt
(ervir d'un mODU..
rnc::nt
dternel de b munibcemce royale. lD)
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