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,

,

608

ENS

I"'ur

'''f''gn.

la prcm itre des compagoies de gen–

darme"e yu',1 cré.,

/l¡

c'en ce qu'ou nomma

la

cor–

,,(tU

6Idn,h~

.

O"pu¡' yu'i I

Y

a des croi

x

(ur les

en{eigntJ,

.Ia eou–

l('u r

dllll {

di

eCo' ue

rroix montee la

nalll.lD

:l

qUl 3ppar–

liem

!''''f.ign.;

pour le ("nds (ur kquel en

pla.cé

l~

eroix, il fal\

pani~

de l'u<úoe me de

il

tr~upe.

a qU!

en

I'.,,{eigne.

A

merure que les eorps

tnlll~atrcs

qUI

fublillelll aUJourd' hui on t été créés, le premler eom–

mondan¡

d~

ehacun de ces coeps a

eu

ncca!ion

<le

kur

(,omlnon~ue.r.

fa

livré~

d.:1l1s fes

~nfi,';gIJe~ ,

,re

q~i

:l

,te.

no. Iíeu d'Ul11furme Julqu

;l

ce que

I

U1I

al\ Imaglllé I u–

Iliforme des habits.

D epuis Charks

VIJ.

ju(qu'it Franc;ois

1,

il n'y eut

en France yue deu .

tn[.igntJ

royales blanches; (avoir,

la cornelle de France ou la cornelle blauche dont nous

venonS de parler,

&

la cornelle royale qui él<lit eom–

me I'étendard de corps du prinee, qu'ou portoi[ au–

pres de lui, foit dans les batailles.

&

quelquefois en

lem. de pail dans les grandes Colenn i[és , comme auX

entrées publiques ,

&(,

Mais depuis les guelfes do.

Calvinifme, ou[re les cornelles blanches des géuéraux

d'armée it qui le roi accordoi[ eet[e prérogative par di–

Ilinélion,

iI

v eu[ en

F,

anee, fur-teut (ous Charles IX,

autam

d'.,,{úgnCI

blluches qu'iI y avoi[ de eolonds gé–

Ilérau K des ditt'érentes m ilkes, En ce Itms-U I'infan–

lerie

fran~oile

élOir parragée foos de

U"

eolonels,

(a–

voir celui de I'infan[erie qui élOi[ dans le royaume,

&

celui de I'iufaorerie qui é[oi[ en !talie, qu'ou appelloit

colonel

de

I'infanterie

de de-I" ItI

montJ.

Chacun de

ces colonels avoi[ Ion draprau bla ue: le colonel des

Suilles au (eeviee de la France avoi[ le fien,

&

les eo–

'Ionels des Laofqueuct'

&

des Corfes avoknr aom le'

Icors . Chaque eolonelmit (on drapeau blane dans

(a

eom–

pagnie eolonelle; ,.JY. par la fu ire lorfque l'infan[erie fUI

cnrégimenrée, le colone!

~énéral

voulut a,'oie une eom –

pagnie dalls chaque régimenl,

&

que eelle compagnie

cOt un drapeau blanc; ce qui (e pratique eneuee au–

jourd'hui pour comes les eompagnies colonelles , quoi–

que

la

eharge de colone! général

de

I'iufamerie ne (ub–

{jlle plus; le dro;[ du drapeau blanc a palié de la eom–

pag)lie eolonelle génélale

a

la compagnie colonelle, la

prLmiere ayam été (uppdmée, ehaque menre-de-eamp

ou eolonel d'un eorps parriculier s'éram

;l

cet égard ae–

rogé les prérogatives du colonel géneral, uCage qui a

commeocé

ColO'

Henri

111.

vers I'an

1580.

.

L es

enfúgneJ

de la ca"alede onl été nommées

íten–

Idrdf

&

gllldom,

a"

líeu de

ban"i".

&

pennon,

eu–

forre que I'étendard di au guidon ce que la banniere

étoi[ au peonou; cependanr eetre dinioa ion oe Cubli–

Ite plus paree que I'étendard el! commun

11

IOUS les

eorps de eavalerie , . ainl; ron di[ un

<&flndard de

&a–

tJaltri~

&

ttn guidon de gendarmerie

;

mais dans

c~tte

derniere rroupe e'dl la charge qu'on nomme

gJtido_

&

non pas

I'enfe ;gne ,

on la nomme

Itendard

cnm–

me daos les autres eorps:

ces

deus

en{<ignes

avoien e

tiré leUT nom par limilitude de I'aaiou á laqudle elles

fOil!

peopres _ Le guidon en propre' guider

&

á

eoo–

du;re, I'étend"d en fai[ pour cITe vu ,

hend,,;

cae ji

en

~uaché

a

(a lance de foutien de mani<cc

a

paroi–

I~e

lel, (oir au moyen du ,'em, ou par le moyeu d'u–

ne verge de ter

11

laquelle le chitou qui faie propre–

menl I'étendárd peul (:trc auaché comme iI l'élOi[ au–

trefi,is: un t[eodard ainli envergé relloi[ bien ttendu

su-hau[ de (a pique,

&

il Y cournoi! lOor d'une pie–

ce' eomme uoe giroikue. Depui I'illrroduaion de la

.ornelle blanehe royale , le premiee ré imcm de cava–

lerie a pris Olle eoroeue blallche pour fa eompalluie

colonelle ,

&

ou[re cela il fe nomme

la

(or-nete. blan–

che,

comme on a autrefo;s déligné les compagnies de

eavaler ie par le 110m de

(ornett,!;

aioli 1'011 di(oi[ qu'

iI

y a»oir dans une arnlée tqo corueue, de cavalerie,

pour lignióer

100

compag nies ,

Le s étendards des dragoos OtH quelque reITemblaoee

avee les aneiens penlloos, en ce qu'ils le n! plus long,

q"uc ccux de

la

cavalerie ,

&

Ii: terminenl ' en double

po;me. L es érendards COn! chargó d'armes

00.

de de–

vires

&

de legendes en broderie. Les

enfeig;zu

d'in–

fanterie ne (ont qu'une grande pieee de ti" t taltelas,

avee une eroix donr les bras ,'éteoden[ jufqu'aux bord, ;

le f"nds el1 un champ pein[ de couleurs différentes, a–

vee des Bcurs de lis (omées (ans nombre dans quelques–

uns , dans d',u rre, une €ouleur pleine,

&

dans quel–

ques autres encore des Rammes de diveefes eouleurs

cOlnme daos les drapeaux des S uilles ,

Dans l'!nfatlter,ie I'officier qui porte le drapeau s'ap–

J'l=lle

t11fognc,

&

daos la

cavalefÍ~

celuÍ. qui porte l'é:

.ENS

tcndar s'appelle

'D"..tU.

Chaque balaillon

3

Irois dr'–

peau" dans I'iotamerie,

la

cavakrie a deu! ércndards

par e(cadr"n,

&

les drogol" o'cn Onl qu'un,;

iI

s'ap–

pelle

drap.au

lorlllue

le

dragons Con[ en bataillon,

&

II",dard

lorlqu'ils foo[ eo eC.adron. Qoand

I'arlo '~

e(1

eangée en balaille ,

tuUS

les é[endards (om

a

la pre–

mieee ligne, portés ehacun Cur le front dI) leurs cCea–

drons;

&

a

droite

&

agauche du pOrle-étendar d (ont

d, ux cavalices qu'uo eho)I;[ parmi les plus beaves pour

le défendre

&

empechee que I'.nnemi ne s'en Cail;lfe ,

Choque

éte~dard

porte d'un cóté un (oleil d'or beodé,

avec la devile de Louis Xl

V.

nte ¡1"ribuJ impllr

eO

Jemes d'oe,

&

de raulCe

la

deviCe du régimenl ,

11 Y

a it ehaque drapeau

&

ehaque é[endard un mor–

eeau

de

[~fre[as

noüé enlCe l'élOff'c de I'ctcndaed ou dra–

peau

&

le bou[ de la lance: on appelle ce morceau

de [afielas

la ..a'Vat,;

Ca eoulcur en ordinairemclH eel–

le de la naeio!l

iI

laquelle appaetieDt

I'mfeign.

&

la

[r"\l pe; eomme la Franee, blanc; l'E(pagne , rooge;

l'Empereur, verd; Eavieee, bleu; Hollaude, jaune,

&c.•

Chaque oaeion a aum fes

mfeignes

partieulícres,

L es

mfeigne¡

des Tuees, eomme eelles de loures les

au!res nations.

C"nI

anBehées

:i

uoe lance dom

¡'el

lCé–

m ité paere au dellus de I'é[endaed

m~me,

Leurs é[endards en général fonl d'une éroff'e de foie

de diverCes eouleurs, ehargée d'une épée Bamboyanre,

en\'irounée de caraaeres arabes en broderie; une groere

pomme dorée, anachée au bou[ de la lance,

&

Curmon–

lé. d'un croilfanr d'argenr, [eomine I'étcndard;

el!

'l.ui,

Celon eox, repré(eme le Soleil

&

la Lone, Si au-deC–

fous de la pomme dorée

&

au[our de la lance il n'y

a que de gros Hoccons de queue de eheval

~

longs

erins [eims de diver(es couleurs, on appelle ces élcn–

dards

tonp ,

L' étenduc du eommandemem reg le le

oombre de ces queucs ; plus on a droi[ <ren fa ire por–

ter devam (oi,

&

plus

00

a d'aulOfÍ[é,

011

di[,

tln

bacha

ti

dtltX ifUtUtl,

fin hacha

ti

t,.o;/

t¡'tCltcJ,

pour

lignifier que ce lui-ci a plu s de poovoie que le pre-

nJier .

.

.

La.

principal érendard des Tures en eelui qu'ils ap–

pellenr

!',tmdará dtl prophef',

foir que ce (oit celui de

Mahonw[ me me , 00. quelqu'autre fail

a

fon imitaeion ,

II ell verd. Les Torcs fuppofem que le

falaflot

ou

confemon de foi m ahomé!ane,

v

éwi[ autrefois éerir

c:n lemes noires; mais iI y a long-[ems que tome ce[–

[e éerirure en efiacée: poor lOnte infcripeioo on y voit

le mor

alem

au bOUl de la lance,

11

paroll déehiré

eu beaucovp d'endroi[; aum, pour le ménager, nc le

dépbye-[-on jamais , On le porre romé aUlOur d'une

lance devam le grand-Ceigneur,

&

ji demeure ainlí

ex–

poré Jui'qu''¡ ce que les "oupes (e monene en marche.

AnCl; -tÓ[ que I'armée en arrivée

a

fon premia eam–

pemenr, on mel

I'étcnda~d

dam une cai(re

dur~ ,

011

Ce

conlerveO! aum I'aleora"

&

la robe de Mahomet;

&

loure

ces

"hO(es chargées fur un chameao, préce–

den[ le Cuhan ou le grand-vHir. Au[refois ee[ é[endard

étoi[ en (j graode vénéra[ion, que lor(qu'il arrivoi[ qucl–

que fédilÍon

a

Con(lantinopl e ou dalOs I'aemée, il fuf–

lili,i[ de !'e"po(er

a

la vde des eebelles pour Its fairc

relllrer dans le devoir,

L. chevali« d'

Arvieu~"

tome

IV

en décrivant la

marche du grand-reigneur pour

le

rendre" ¡'armée , dit

qu'entrc deu"

lon~s

qui le précédoiem, éroit un autre

cavalier qui poreoi[ un grand drapeau de roile ou d'é–

ltlfie de laine verre, (imple

&

(ans "rnemem;

qu~

le

haul de la pique

iI

éroil allaché , étoit garni d'u.!'

Ue

bol re d'argent doré en forme d'un as de pique, qul

renfermoi[ un alcoran;

&

que ce drapeau uo i

&

(illts

ornemen[, qui repré(enloil la pauvreeé

&

la lirrl'plíci[é

donl Mahome[ faifoit profemon, é[Oil fuivi de dcux

autres fore grands de damss rouge orné, de pnerages

de l'aleoran don[ les lellres é[Oiem formées de fcu il–

les d'or appliq uées

;l

I'huile, apres lequd Cuivoi[ un

lroil;eme de eoile ou d'étotfe de laine legere, [out rou–

ge

&

liltls ornemen[, qui en l'élendard de la maiCon

impériale.

Sepe grands é[endards· ou IOngs préeeden! le grand–

Ceigneur lodqu'iI va en e3mpa¡(ne . Tous les gouvcr–

neurs de provinee. one aum leurs é[endards parricu–

liers, eomme des fymboles de leur pouvoir, qui les

aceompagnem dans [ou[es leurs eérémooies, qu'ils pla–

cen! daas uu líeu remarquable de leur logis,

&

en gOJer–

re it la porte de leur [eOle,

S'jl en quenion de lever une armée,

[OUS

les par–

ticuliers (e rangcnI (ous l'é[endard du (anjac, chaque

faojae fou5

c~lui

du bacha,

&

ehaque bacha fou5 eelui

¡jij