Table of Contents Table of Contents
Previous Page  633 / 892 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 633 / 892 Next Page
Page Background

ENR

LEUeOFLEGMA1' /E ,Si ce

rel~chcmeot

eaund–

fet de la paralyfie, il o' di pas CuCceplible d' ulle Cure

paniculiere:

voyo:.

PAR

A L Y S

LE. Le delTéchement

&

la roideur de la glolte o'ef! pas ordioaioement un vi–

ce propre

a

celle partie;

il.

tient • celui des. Colides en

géoéral, qu¡ ef! de la rnéme osture : 00 pent de plus,

employer la vapeur des décoé!;ions de plantes émoll ien–

tes,

re~üe

dans la bouche ouverte

&

ditigée vers la

trachée - anere par de fréquenles inCpiralians , pae leC–

quelles I'air chargé de celle bumidilé mt'dicarncnteuCe

ef! fouvent appliqué nu parties viciées. Si la tenfioo

fpaCmodique, hyaérique (JU mélancholique, ou oe tou–

te autre .Cpece, prodoit \'

",r.oucm",t,

il oe peut ctre

Iraité que par les remedes propres cootre les maladies

dontilea uo fymptome :'lJoycz SPASME,

HYSTE'–

II / C / T

J!' ,

M

/ú,

A N

e

Ji

o

1'. /

E,

M

A N / E,

&

<.

La

voix deveoue rauque, par on acces de colere, fe gué–

rit par le repos du corps

&

de l'eCprit ,. ou pae les a–

nodyos .

(d}

ENROUJLLER, v. oeut.

('Jtlrdi"ag.. )

Ce

dit

d'on pré on le tOrFent a péoétré

&

a coovert I'herbe,

ce qoi s'appelle

",rori,i/l"

I'her~t.

(K)

E

N R

O

U L

E M

E

N

T,

r.

m,

('Jardi"agt)

que

quelques-uns appellent

ro,deau,

c' ef! une plale - bande

de buis ou de gafoll contournée eo ligoe fpirale. Cet

ornement fe confond avec les maffifs

&

les volmes des

parterres.

(K)

E

N S,

(Chimit)

ParacclCe

&

Ces diCciples oot doo–

a

ce mot diftérentes fignifications; ils I'ont employé

fur-tout pour ex primer lá force, la poilTance d' uo a–

gene,

&<.

ou pour déllgoer les· part.ies d'uo corps dans

lefquellcs rélidelll propremeot leur efficacité 00 leur ver–

tu médicinale. C'ef! daos le premier feos que Paracel–

fe employe ce mot daos les espreffions fuivantes,

enI

D.i,

e111 ojfrorttm , enI "aturale,

&c.

qui Cont tami–

Ii,

res

á

cét aUleur;

&

da

liS

le Cecood, qo'iI faot preo–

dr.

l'enI primum

des mioéraux, des animaux, .des vé–

gét30X,

&

I'em approp,iaeum

de ces deruiers.

C'ea

cet

mI pr>itmtm

des végétaux que les diCci–

pIes de ParacelCe,

&

fu~·tout

ootre célebre le Febvre,

OO! amibué taot de vertus, celle eOlr' autres de rajeu–

nir, 00 de renouveller le c,orps, auxqoelles M . Boyle,

toot porté qu'il étoit a doaler eo C himie, paroit avoir

aJoilté foi , mais fur lefquelles au contra;re oous avoos

pourré aojoord' hui Ilotre io"rédulilé juCqo'

a

uo po;nt

ou elle ef! peOl-etre aoffi peu Cage que la coofiaDce a–

veog le des philotoplies.

(b)

E

N S

V

E N E '1I,..I S

"

Boyle

a

célébré fous ce nom uo

remede chimlqoe, qui o' ef! autre ohofe que la chaux

douce do vitriol (ou le rétido de fa diflillatioo leffivé

avee de I'eau bouillante jufqo'¡¡ iotipidité), fublimée

a–

vec partí. égale de rel ammoniac. Le produit de ceUe

fublimation ef! uo mélaoge de tleors de mnrS

&

de

lIeu.s de cuivre; car Boyle demaode pour ceue opé–

Fation uo vitriol de mars tres - coivrel1 x . Ce remede

n'ef! abfolument d'aocuo uCage parmi nous,

&

c'ef!

a–

vec raiCoo que nous l' avons rejeué , des expérieoces

réi,érées ooos ayaot démomré qoe I'ofage imérieur do

cuivre o'étoit jamais elcmt de daoger .

Voye~

C U t–

vr.E . (b)

E

N S,

(Glog. mod. )

ville de la haute -Autriche, en

Al lemagoe; elle ef! fituée daos le pays

&

Cor la riv ie–

re d'

E nI

.

Long.

32. 22.

lat.

48.

12.

*

E N S A B)\ T E'S , adj. pris Cobf!.

(Hifo. mil!)

hérétiqoes Vaodois qui parurent dans le trei.ieme líe–

c1e. li s préleodoieot que le C.rmem étoit toujours iI–

licite; qu'on oe devoit de l' obéi(faoce • aucoo Copé–

rieor féculier ou ecc\étiaf!ique,

&

qoe lOut chatiment

;oftigé pour caoCe de religioo ¿toit un aéle de tyraooie.

00 les appdla

E"fabaeh,

d'ooe

~rque

q'le les plus

parfaits portoient (ur le haut de leurs fouliers,

&

qu'

ils appelloient

[abb<ttaI .

E N S A D A

ou

E N Z A DA,

r.

m.

(Hift.

"at_

hota".)

nom qu'on doooe aux Jodes

a

l'arbre des Ba–

nians,

Voyet.

<el

areirle.

E N S A I S I N E M E N T ,

r.

m .

('JuriJprud.)

ti–

gnitie

mife en pojJ,jJion <Ívile. Enfaifiner

""

<o"trat,

c'el! meme I'acquéreur eo faitioe, c'ea-a-dire eo poC–

fellion de l' héritage fur lequel le cOotrat lui accorde

quelque droit .

L a formalité de

I'en{aífinement

vieO! de ce que par

J'ancieo uCage du

ch~ telet

de París

&

de toure la pre–

Vlllé ,

&

dans plufieors autres provioces colltomieres,

aocune failie 00 porrelfion n'étnil scqoiCe de Jroit ni de

fair (aos qu'il y eat

dlvejf

&

ve(f,

c'ell -

¡¡ -

d,ire qu' il

falloit que le vendeur le mt delTai(i¡

~orre

les mains du

feigneur-cellticr ,

&

que ce

m~

me feigneue ellt enCuite

E N R

605

ioveOi I'acquéreur, c'eO-'-d·,e qu'i1 lui

ellt

donoé ¡a

fáifine

011 polTeffioo, d'ou

~f!

vellO le terme

d'e"[,,iji–

nement,

lequel oéanmoios oe s' applique qu' aux miles

en polTelfion des biens ell rorure, car la mtme fotma–

lité a I'égard des fiefs s'appelle

i"fi1odatio" .

Quoique

I'."faifinement

ne Coit en elté:t qu'ooe· miCe

eo polTeffion civ ik

&

6étive, il étoit néanmoins aotre–

fois confidéré' comme ooe miCe en polTeffion rédle

&

de fail, ou du m.olns 011. doit enteodre par-U qo'H é–

toit nécelTaire poor autoriCer le veodeur

a

Ce de lTai

ti

r •

&

I'acqoéreur a preodre polTellioo.

On étoit obligé de preildre du feigneur l'

enfaífi".–

ment

du tems que les coíl'.tomes ootoires du cMlelet

furent rédigées., c'efl...¡¡-dire depuis l' ao I jOO juCqu' eo

1387.

Suivant l'

art:

72.

de ces colltllmes, aucun oe

pouvoit etre propriétaire s'il n.'éto.i!

el1faífi"é-

réellement

&

de fait par le feig.neur ou par' fes geos. Cet anic\e

e~cep[Qit

oéaomoios

¡~

bail

a

eeos, parce que ce bail

étant fait par le feigneur me-me, invef!it fuflii3mmeot '

le preneur, faos qu.'il foit befoin. de prco.dee autre

fai–

fi"e.

00

payoit des-Iors dou'l.e deoiers paritis pour la

f"i–

fine

ou

enfaiji"eme"t,

tel que fllt le prix de la veo te;.

&

ce droit étoit appellé en Latin

reveflitttra,

comme

00 voit dans des leures de S. 'Louis, du mois de MarSo

nl>:3..

Quelques feigoeurs préteodoieot avoir droil de pren–

dre cinq fols poor

I'''nfaífinement,

comme le dit I',u–

teor du grand cot'lrumier: le roi,

l'

év':'que de París,

les abbés de Caiore Géoevieve, de Camt Magloíre

&

de

raint D eois, préteodoieot. étre eo pelleffi<m de rece–

\(oir cinq Cols pour la

f aífi"t·.

11

y cot de&

oppoJition~

faites • ce COJet, lors des deux rédactions de la coOtu–

me de P.ris;

m.is

celle préteorion n'a pas prévalu,

&

le droit de

f"ifine

o'ef! cocore communément que de

dou.e deniers parifis.

L 'obligalion de preodrc

faífi".

tomba bieo - tllt

en

non-uCage, du moins daos la prevllté de París; car

l'aote"r do graod-cot'llomier, qui écrivoit Cous le regne

de Charles V

J.

eo

p3~lant

des lemes, de'

faífi~u'

ou

en–

fáífi"emtne

que

I'oo~

prenoit du Ceigneur ou de Coo. bail–

\if ou député , a¡oute,

fi ainfi ejf 'fue le

vend.'ellr

f6

veui/le faire en{a;ji"er;

car par la coutome de la pré–

voté de Paris il ne prend

faifi"e

qlli oe veut,

&

le

feigneor oe re,oit qoe les ventes; ce qu; fut

a~opté

dans plulieors cn(llomes,

&

notamment d:lI1s celle de

Paris, rédigée d'abord en

1

p o,

&

réformée eo

1

j'80

dans celles de Meaux, Seos ,. !\.uxer.r.e, Etampes, Mont–

fOr!, D ourdao, Maotes, Sen lis ,

&

M ootargis.

L a cDl\tome de Clermom

di

la feule qui .it reteoll

I'ancieo uCage d'obliger I'acquéreur de Ce fair.e

.,,{aífi–

"er;

l'

are.

t

14

de celte colllume porte, que qoaod

aocun a aeqois quelque héritage roturier,

iI

oe

Ce ·

peue

mettre audit héritage fans

faífine

du feigneur, Cur peine

de Coiuore fols paritis d·amende.

Daos les aUlres colitumes, qui o'ont aucooe diCpoti.

tioo a ce Cujet, I'acquéreur ef! réputé mis eo pOa.ffiOR

civile par le feul effet des. dauCes du. contrat , par leC–

quelles ·Ie veodeur fe d:e([ailit au protil de I'acquéreur.

&

ce deroier o'a pas beCoin d'Rulre titre poor prendre

polTeffioo réelle

&

de

f.it

; il peot parcillemeot diCpo–

fer de I'héritage

&

le revendre, qooiqu' il o' ait poiot

fait

enfaiji",r

Coo comrat.

Le feigoeur ne peot C.iGr pour ';tre payé du droit.

d'enfaífinement;

il a feulement ooe aélioo pl>ur s' en.

faire payer, au cas que ¡'acquéreur ait pris

¡;aifi"t,

&

oon aotrement.

1\

ef! oéanmoios

aval1tag~ux

a

I'acquéreur de faire

enfaijiner

fon contrat , parce qoe I'sooée do rerrait li–

goager oe court que du jour de

I'."faífi"ement ;

.&

que

li le contrat o'ef! pas

",{aifi,,¡,

I'aélioo en retrait do–

re treote ans;

&

comme le fdgneur a une aélioo pour

fe faire exhiber le cootrat d'acqoitilion

&

pOUL etre pa–

yé des lods

&

veotes , on ne mal1qoe guere de faire

."{aiji,,.r

le

contra~,

eo pay.l1t les druits íeigneuriauI.

L 'enf"ífin(mene

Ce met en marge du contrar,

&

fe

doooe Cous ftiog privé.

11

peut etre dooné par le fer–

m ier 00 recev.eur du Ceigoeur, 00 aotre ayant charge

de lui. Touto la formalité contif!e- eo ces mots,

en–

faífi"e l'a<9"lreur au préfent (onlr12t,

&c.

L. Cdgneur oe doi t pas refuCcr

l'enfaijiJ1.ement

a

I'ac–

quéreur <¡lJi le

dem~nde ,

en payant par celui -ci le

droit de douze deoiers pour la

faijine,

&

tous les droits.

qui font d,is au Ceigneur, tam pour la derniere .cqoi–

filion que. poue les précédemes:

fi.

le Ceigneur refuCoir

mal-, -propos

I'enfaífinement ,

I'acquéreor peut le poor–

fuivrc dcvant le

jo~e

fy.périeur de celui du

fc

igneor '.

{/.-