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.

l6

(/0 10

&

contumacia extr«,

2.

14.

lel '/oil ,iviltl, li–

'flY<

l . tito x vii, .Jea.

3. Grimaudet,

pago

390. Caron–

das,

rep.

32.

I/.oy.z

F RAUDI!.

( 11)

Do L, .(

Glog . mod.)

v.iUe de France,

a

la haute

Bretngne; eUe 'ell

i\

deux lieues <le la mer .

L ong.

lot.

4 8. 33· 9·

.

.

DO

L

1\-1\

Q

U

l\,

(G'og. m.d.).

vlUe de Plémont

au marquiíilt do memc nom .

L ong/t.

2f · If.

lat/t.

43·

p .

DOL E,

(Giog . mod.)

viUe de

la

Franche-Com ·

lé en France; elle d i fimée Cur le Doure.

L ong.

23 0 .

10'.

6-.

lat.

47d.

r'.

4

2' .

D

O.LE

A

U X ,

C,

m. pI.

Voyn I'ar&id.

A

R

DO

1-

SE.

DO LE

R

!tI

ejlltvillo/lJ, terme de Gantirr,

qu! fi·

gnifie

par~f

&

amineir

les morceaux de peaux delbnés

a

faire des gants. Celte opération fe fai t avanl que de

laille, les doigts.

Voyn

E

S T

AVIL L

O

N.

Do L

E R ,

en terme de Tabletier·Cornet ier ,

n'efl au·

tre ehoCe qu'óbaucher

11

la hache ou

a

la Cerpe des eor–

nes d'animaux, pou r en faire des cornets

a

joüer aux

dés, au triétrae ,

&

e.

Do

L E R,

en

tame de T onnelier ,

e'efl dégroffir

a

.la

doloire le merreiu

&

les clouves des furaiUes.

*

DO L [ CHE

N I U

S, adj .

(fl'lytb.)

Curnom COU!

lequel on adoroit .1 upiter

a

Comagene ,

en

Syrie,

&

a

MarCeiUe; il <!toit r<préCellté dcbout fur un tonueau,

armé de pié en cap,

&

ayant

a

fe. piés une aigle é–

ployé .

*

DO L [ C H O D

R

O M E,

C.

m.

(Hifl,

anc.)

un

courcur qui gageoit de fai re deux doliehos, un en al–

lant, & l'autre en revenant, dans un eertain lems mar-

qué .

\

DO L

1

C H

U

S,

r.

m.

( Hifl ,

ane.)

la longueur de

dCUK

Ilades; d'nutres di(ene

d~

doute; quel'J ues-uns de

ving!-qoa!re; mais le Centiment le plus comlllun

di le

premier, ,

DOLI MAN, Cm.

(Hifl.

mOll.)

e(oeee de lnn·

goe Comane des Mahométal>s , qui leur pcnd ju(qu'aux

piés ,

&

done les manches é!roi!es

(e

bomonoclI! aup,1:s

. de la main. VQici done, au rappcrt de MM. le Brun

&

T ournefort, la maniere done les Tures s'habiilenl;

&

ce n'en pas CUf cel article que nous Commes de–

venus plus (enCés qu'eux , en quillam notre habit long

pour en prendre . un autre aum grote(que qu' iacom–

mode,

L es Tures , ho mmes

&

fcmmes, metten! d'abord un

~aleyon

(ur leur eorps nud ; ce ham-de.eh.ulres ou ea–

lc~on

re ferme par-deva

lt

au moyen d' une eeiruure

large de trois ou qualre pouees, qui entre dans une gai–

ne de toile eourue eOIHIe le drap; l'ouverrure qui en

par- devanl, n'efl pas plus fendue

que

eelle qui en par–

derriore , paree que les Mahométans n'urinem qu'en s'ae·

eroupilrant; par-delrus le eaJeyon, ils ont une ehemi–

fe qui en de toile de colon fon claire

&

fOr! douee,

avee des manches plus larges que eelles de nos femmes ,

mais Cans poignets ; i1s les lroulTell! dans leurs ablmionc;

au·delrus du eoude,

&

ils les arretent avee beaucoup

de facilité; ils mellent par-delrus la ehemiCe le

doliman ,

qui

ell

une efpece de Coutane de boueaffin, de hourre,

de toile , de moulre\ine, de Catin, ou d'une étof!e d'or ,

¡aquello de(eend jufqu'aux lalons. En hyver, celle rou–

lane en piquée de coton: quelques Turcs en om de

d,ap d' Aogleterre le plus 6n .

.

Le

doliman

en alre? june Cur la poilrine ,

&

(e

bou–

tonne avee des boutoos d'argcnt doré, ou de Coie, gros

d'ordiuaire eomme des grains de poivre; les manches

[om aum fort junes, & Cerrées Cur les poignets avec

des bomons de meme gro(feur, qui s'aItaehene avee des

ganres de foie au lieu de boutonnieres; & pour s'ha–

biJler plus promptemem, on n'en boutonne que deux

ou trois d'eCpaee en eCpaee. Le

doliman

efl Cerré par

une eeinlure de Coie de dix ou douze piés de long, fin

un pié

&

un quart de large. Les plus proprc;s

Ce

tra–

vaillent

h

Seis : on fait deux ou Irois tours de ceIte

eeineure, enrorte que les deux bouts qui ront tonillés

d:une maniere a(fez ·.agréable , pendene par-devam .

Ar–

tICle de M . le

e

bevalier

DE

J

A U

e

O

u

R T ,

DO L O

1RE,

r.

f.

( C

hirtlrgi.)

e'efl une eCpece

de

bandag~

fimple .& inégal.

V o)'ez

BAND A GI! .

Le

dorolre

Ce fall lorf'lu'un tour de bande Cuceédant

( 1)

D

o

M.

s';:¡ppelle encore une

fonereffe

du grand Mogol qui eA:

u~

ne des fes mcillcures . Elle eR Gtuée fur nne montagne efcarpéc

de tou.

cotés.

Le

ch~min

qu'on

y

a pratiqu6 el\: 6 élroit, qu'jl

DOM

a

celui qui vient d'ctre lppliqué, le lailTe

ii

découvcrt

d'ulle qnatrieme partie, d'un liers, on de la moilié; ce

qui donne lieu de le div iCer en grand, en moyen,

~

en petit , Moins les tours de bandes Cont déeouverts

par ceux qui leur CueeedeDI, plus le bandage Cerre &

.comprime la panie, lOutes chofes d'aiUeurs égales.

(Y)

Do Lo I

RE,

(<¡onnelier)

ell une e(peee ed hache

que font les TaiUandiers, & done les T onndiets Ce

Cervem pour dégroffir les douves, & pour amineir les

bouls des cerceaux

ii

l'endroil ou ils doivem élre liés

avec l'ofier, La

doloire

efl garnie d'UD manche de bois

fon peram par le bout, pour lui Cervir de comre.poid, :

ce manche remre cn-dedans du clllé de l'ouv ricr, aul:'

fi-bien quc les dos de la

doloire

ou il efl emlllanché ,

Vo)'ez

lo

Planchel dtl Tonnelier,

DO

L T

A

BAR,

(Géog. modo

)

viUe de la pro–

vince de Balagale daDs les tlats du Mogol .

L ong .

94-

30.

lat.

18. 40.

D O M

011

D O N,

(Hift, mod. )

lilre d'hon neur,

originairement eCpagnol, & dont on Ce Cert aujourd'hui

l en certaine¡ oeeafions dans d'aUlres pays .

JI

en équivalem

a

maítre, f,;gneur, lord, monjieur ,

ji,"r,

&e.

Gollm, dans

Ces

¡nfrn, del B Ollrg, liv.

V. eh. xi,

nous a()llle que

don

Pelage fUI le premier

iI

qui les

ECpagnols donnerem ce tilre; 10rCqu'apres avoir élé mis

en déroule par les Sarralios, au eommencemem du hu;–

li<me fiecle, ils

Ce

,aUierenl

Cur

les Pyrénées,

«

élu–

ren! ce général pour roi.

En Ponugal, perConne ne peut Cans la permiffioD' du

roi prendre le tilre de

don,

qui efl dan¡ ce pays une

marque de noblelre,

D om

en en uCage en Franee parmi ccnains

reli~ieu x ,

comme les Chartreux , 13énédiélins,

&e,

Ainfi on dit:

le R.

P.

dom

Calmet,

dom

Alexis,

dom

Ballhafar,

& c.

Au pluher, on écrit

daml

avee une

I,

quand on parle

de

plu(jeur~;

comm: les RR. PP.

doml

Claude du Ra–

ble, & Jacques Doueeur : on y joine a(fe'L eommuné–

ment le nom de Bapteme, meme quand on parle d'un

feul,

dom

Jean MabiUon ,

dom

T ierry Ruynart,

dom

Etienne Briee .

r

Ce mOl efl dérivé du mot latin

domn1l1

ou

domi–

nlU,

dOn! il n'efl qu'une abbrévialion, Le mot

do–

mn1l1

Ce Irouve dans plufieurs auteurs latins du moye n

~ge ;

Onuphre alTure que le lilre

don:zntu

ne Ce donna

d'abord qu'au pape; qu'enCuile on le donnn aux arehe–

veques, éveques, abbés,

&

autres perConnes qui élOient

-é\cv~es

en

dignit~

dans l'églife, ou qui étoient recom–

mendables par leur vertu: enfin

don

di refié aux moines

Ceu ls,

&

don

aux Erpagnols

&

aux Portugai s,

Que\ques ameurs, prétendent que

le~

religieu" fe font

abOcnus par humllaé de prendre le tIIre de

domin:u

eomme apparten:!I1t

a

D ieu Ceul, & qu'ils y on t

Cub~

fi itué eelui de

doml1!lJ,

qu'ils

Ollt

régardé comme un

dimioo lif,

9"nji mi¡;or dumi7J1tJ .

Quoi ' qu'il en Coit ,

le tilre de

doranllI

au lieu de

domin1l1

paroít fort an–

cien; puiCque Julia , femme de l'empereur Seplime Séve–

re, efl appe llée Cm les médaiUes, Julia

domllQ

au lieu

de Julia

domina. Voye z le dia. de T rév. (G)

(t)

D

O

M

A

1N

E,

!'.

m.

(Hifl,

R o¡n.)

terres de la ré–

publique romaine prifes fur les enncmis,

&

dOI1l le

prodait formoit un fonds pour les

b~Coins

de l'éIM.

11

en en trop pgrlé dans l'hinoi re romaine, pour n'en pas

faire ici I'article.

.

Tous ceux qui eonnoilTent cette hifloire, favel1l que

les Romains , quand ils avoient vaineu lems ·ennem is ,

avoien! eoulume

d~

leur Oter one partie de leur lerri–

toire; qu'on alfermoit quelquefois ces terres au proti t

de I'élal,

&

que Couvent auffi on les partageoit entre

les pauvrcs citoyens, qui n'en payoient

¡¡

la république

qu'un leger lribu!. Ce

domaine

public s'aeerut avec la

fOrlune de la république, des dépouilles de tane d'élals

que les Romains eonquirent dans les trois parties du

monde, Rome pollédoit des lerres dans les dilférens

eanJons de l'ltalie, en Sieile, & dans les Hes voifincs

en ECpagne, en Afrique, dans la Greee, la

M:lCédoi~

ne,

&

dans lOute ¡'Afie. En un mm , on incorpora

dam le

do maine

public le

domaine

partieulier de lam

de viUes libres & des royaumes done les Romains

n–

voient fait leurs eonqueles. On en porlOil le prodllit

& le revenu dans ¡'épargne . C'éloil-l1t lé fonds don t

on

D'y

r.1uroit p:.lJ'cr

3

b.

fois qu'ua

chcv21 .

00

un

ch!!.mcau.

V.)tL

1, D j{fitnrlltirt dt

}.{~Ttr¡ .

( D)