12
D O!
D
o
G
U E,
forte de chico,
voye:::.
e
11
I!
N •
DO G UE-O'A M U R E ,
(Marine .) "
JI
Y
en a un de
" "ha4ue cÓré du vailfeno; c'ell on Irou ou
iI
y a par–
" dedans on ,aquer
&
one bordure par-dehors .
U
n
d~
" ces !roos ell
:i
basbord,
&
l'aorre
ii
flribord, dans
le plar-bord
&
a
l' avam do grand mar, poor amo–
:: rer les eoüers de la grande voile ; la dillance com–
" prife entre I'érambrai du grand m:\t ,
&
I'on
0 0
l'ao–
rre des
dog1ltI-d'amtlre,
ell égalc
iI
la longuenr du
maine-bau.
VOJez. la Planche l . de la Marine, le
" dogue-d'aYll/!re I?/arqtl¿ par la letlre
Q.
" On pince ordinairement les
dog'teJ-d'am1lreJ
aOI
deux cinqoiemes panies de. la longoeur du vaiOeau
a
prendre de I'avam,
&
jofl emem au-delfus du fe-
" cond fabord " .
Le
doglle·d'amlire
en une piece de bois ronde, plus
ou moins grande , fe Ion la groffeur du navire. Dans
un vailfeau de cinquaote canons, eerte pieee a envi–
ron huir pouces de large fur Cept nu moins d''épais ; elle
ell percée
d~
deux !rous, le plus grand efl de rrois
pouees
&
demi de large ,
&
celui qui ell au-den"s en
dnir avoir
deu ~ .
La bordure qui l'cOIoure efl ornée
de Cculpture .
(2 )
D O
G U 1N,
Cone de chien,
'l/oye:/:.
C
11 1 E N •
D O
1
G T ,
C.
m. (
Anat.)
Les
aoigtJ
formeor les
dern iercs
panie~
de la main. lis fom nalOrd lemclH a\1
nombre de cinq
:l
chaque
m~ill,
nommés le pouee,
l'il1d<~ ,
le long
doigt
Oll le
doige
du milieu , [' annu–
laire; l'an icu laire ou le perir
doige . Voy.
l'
o
u
CE,
1
N–
DEX,&o.
Le popce
e.flle plus gros de tOllS les
doigtl ,
apres
lui c'eft le rroifieme ; le Cecond
&
le quatrje me fon e
moins longs
&
prefque égaul( , mais le qd'arrieme efl
UI1
peu moins long que le Cecond ; le cinquieme efl le
plus perir de 10U5. L eur rappon, leurs propon ions,
&
leu" beautés perfeélionnées par l'art, brillenr dans les
tableau! de Vandyck; mais leur Il'uélure anaromique
ea
repréfe'Hée dans les planches d'Euflaehi
&
de Ve–
Cale: c'<fl
a
ces planches que nous renvoyons le le–
élel1r , car nous ne Commes ici qu'anatnmifle\.
En ceCle qualité nous remarquons d' abord que les
doigtI
repréfenrem comme aOlant de pyramides
off.lI–fes , comporées , longues , menues, eonvexes d'un eÓ–
té, legeremem caves de l'aurre, allachées par leur ba–
fe au carpe
&
au métaearpe , d'ou elles VOOl enfui–
te en diminuanr aboOlir
~
une efpece de perite rere.
Les os des
doigtl
fOllt au nombre de quinze , lrois
i\
chaque
doigt;
ces os fo n, dirporés en trois ordres ,
qui porrem le nom de
phaJangn. Voye;:.
PilA LA N-
GE .
.
A I'extrémiré de la derniere phalange 'de choque
doit,t ,
il Y a une perire rubéroliré qui fcrr
ii
appuycr l'ongle .
Voycz_
O
N G LE.
L~s
doigtl
ainfi compofé¡ de plufieurs pieces olfeu–
Ces, fon r rendus plus pliaos,
&
plus propres
a
faire dif–
férens mouv <mens . l is «mI convexes par-dehors , con–
caves cn-dedans,
&
un peu applatis pour loger plu5
commodémem les tendons des mufcles fléchi/f<lIrs .
T out le long des cÓrc. de leur> os,
iI
Y
3
une crt te
a
laquelle ell allaohée une gaine cartilagineufe qui en–
veloppc les rendons Héchilleurs. La penu qui couvre
les
doigtl
fe rrouve comme collée aUI endroils de la
gaine qui répoudent aux articulations de la feconde pha–
l_nge avec la premierc
&
avee la [[oifieme. 8es os
éram Joints par ginglyme , c'efl-a-dire par de pe,itcs re–
tes
&
de perites eavi,és qui fe
re~oi.etll
réciproque–
menr, ils onr le mouvemenr de Hexion
&
d'extenfion,
&
ils lQnt aff.ermis les uns avee les amres par des li–
gamens . Leur articularion avec le mélaq rpe
le
fair 'Par
amodie;
&
cene maniere d'anieulation les reod capa–
bies de fe mouvoir en tout Cens. Les Iigamens de IOU–
res ces arlicularion¡ érant laches
&
capfulaires , faci li–
rcO! tOUS leurs mouvemens. Les muCcles qui
y
COllt
d<flinés ,
&
qui les exécutent,
001
été partagés en eom–
muas
6t
en propres.
Les muCcles communs Com eeu! qui meuvent les
qU3rre daniers
doiglJ ;
&
on a ·donné Je Dom de
mu–
felel proprel
:1
ceux qui fonl les mouvemeDS partiau–
\iers de eertains
doigH .
Les uns
&
les autres portene
auffi le nom de
ftichiffeurl
ou
d'ext."fellrl , d'abdtl–
ael/rI
ou
d'"ddua",rJ,
felon leurs différeotes fonél ioDS ,
L es mufcles eommuns ont
re~u
les noms de
fublim. ,
profond , d'exlen¡euy¡ eOYllmu11I,
de
lombricaux,
&
d'in–
u rofImx. V.
SUD LI MH , I'RoFON U,&C..
Les murcies propre. des
dOlgtl
3ppartiennent 3U pou–
ce, au
doifU
index,
&
au
doigt
nuriculaire,
(loya.
P OUCf, -N DEX,
&e.
Dor
Voi13 comme M . W inslow divife les mufcles qui
fervcm nux monvemens des
doigtl;
M . L ieuraud les
dillingue en mufcles eHenCeurs, mufcles Héchilfeurs,
&
mufcles Inréraux ;
&
ecHe deroi«e. mérhode nous pa–
ro;r plus limpie
&
plus conforme
a
la flruél ure de la
main. Paffons aUI vailfeaux
&
,ux nerfs des
doigtl.
L'artere cubirale jeHe plulieurs rameaux le long des
parties larérales des
doigtJ,
&
principnlemem des 4u3tre
derniers . L'artere radiale fou rnit des rameaux au pou–
ce,
&
Ce eOlllinuan, derricrc les lendons fl échi(Teurs
de~
doigtl,
viem s'anaflamo[er avee un rameau de la cu–
bita le. La veine eéphnlique forme des aréoles qui vonr
au pouce , aux muCcles Jaréraux
&
inrerolfeux des
d.igl¡ ,
&
eommu nique avec un perit reJerwn de la veioe ba–
fil i'l ue, laquelle
a
I'égard des
doigtl
fu ir
ii
peu-pres la
route de I'artere de ce Dom . Le nerf cubiral, le nerf
radial,
&
Je nerf médian, donnent des rameaux
a
IOUS
les
doigtJ
de la Olain . Mais quels COIl[ 'Ies uCages des
doigtl?
i1s fom in finis.
Outre I'uriliré perpéruelle que nous en rerirons dans
prefque lOutes les chofes de la vie, oUlre leur fecours
e(Temiel pou r faire l'appréhenfion, i1s fonr le principal
organe de lOucher, non pas uniquemenr paree qu'ils om
:l
leur ,exrrémiré une plus grande qU3ntité de
houppc~
nervcufes, mais eneore parce que ce Cont des parties
rOl1\CS mobiles, routes flexibles , toutes agillantes en
l11e–
me
rems ,
&
obéilfan tes
:l ,
la volonté, Cuiyant la re–
marque de J'aureur de l'hifl oire "3rurelle de I'homme.
Comme le toucher n'en, dir-il, qu'un contaét de
Cu–
pe, ficie aes corps, les
doigtl
onr I'a vanrage d'embraC–
fer
:l
la fois avec un fen'timcnt exquis uue plus gran–
de parfie de la J" porfieie des corps,
&
de les lOucher
par IOns leurs poinrs. lis peuvem d',illeurs s'érendre ,
fe ráceourcir, Ce plier, fe féparer, Cc loindre,
&
s'a–
jufler
a
lOutes fortes de furfaees, aurre avamage pour
rendre cette panie Porgane de ce fenri me'lI exaél
&
pré–
cis, qui d I. néeéfluire pour DOUS donner
l'
idée de la
forme de. corps .
Si les mains des hommes avoicm un plu$ grand nom–
bre de
doigtl,
aJ en'\re le meme aurcur ; fi ces
doigtf
al'oiel1l un plu grftnd nombre d'articulalions
&
de mo\]–
vemens, il u'en pas dOUleu x que le CCOliment du
IOU–
eher ne fur plus partail, paree que la maio pourr"i¡
alors s'appliqucr plus immédiaremel1l Cur les dilfércmes
Curfaees des eorps ;
il
n'ell pas doureux auffi que le fen–
timent du roucher ne rar infinimeOl plus
dé
lieat par la
plus grande quaurité de bouppes nerveuCes, qui reroient
nffeétées en m"me 'ems.
Suppofons au contraire la main rans
doigts,
le fen–
riment du lOueher Ceroir beaucoup plus grofti er ,
&
nous
Il'aurions que
des
notions
trcs~im parfaites
de la ·
forme
des eorps les plus palpables; il nous faudroir beaucoup
plus d'c xpériences
&
de rcms
p~r
aequérir ces nOlions . .
RceonnoilR,ns donc la bOOlé
&
la fagelfe de Ja Pro–
videnee dans ce qu'ell e donne
&
dans ce qu'elle re–
fule. Quel Ceroir I'ufage d'un roucher pltlS délieal que
le r,Ólre , li rendus ex rrcmement fen/ibles au moyen d'u–
ne telle organifarion, \es douleurs
&
les agonies s' in–
rroduifoielH par ehaquc
doigt
.
Combien déreflcrions-lIous
un prélent li fun ene !
On n'ignore guere que la nature exerce iei fes jeux.
11 n'efl pas rare de voir venir des enfa'ls au monde a–
vee plus de cinq
dDigtI,
Coir
aux mains ,
Ca
ir aux pi¿s .
J'en rire le premier cxemple de l'Ecrirure-fainte. Voi–
ci le palfa¡:e meme: " Dans la qualrieme baraille qui
" Ce
donna en Geph, il s'y trou va un homme fo[.( grand
" qui avoir
Ij~
doigtl
:1
ehaque main
& :i
eh~que
pié;
c'eft-a-dire viugt-quatre en lOut : il élOir de la lign ée
" d'Errapha , blafphéma ICrael ,
&
fu t rué par ] onarhas
" ¡jls de Samaa frere de David" .
11. Jiv.
deJ rOÍl,
·ch.
XX) .
verf
20.
&
2r.
I'line le naruralille parle d' une famil le ou étnient deux
Cceurs qui avoient r.x
doigtl
aux mains ,
&
qui pour
eerre raifon fure'lI appel lé"s
fexdigiteI, liv. xj. eh.
43.
Anne de Bllulen fi fameufe dans l'hifloire d'Henri
VIII. li Céduiranre par
Ces
manieres ,
Ii
pleine de char–
me~ ,
qu'il fembloir que lOus les agrémens du monde
Ce fullent réunis en fa perConue, avoir fi x
doiglI:l
la
m3in droire , une dcm mal rangée
a
la maehoire Cupé- •
rieure,
&
fur I'os de la gorge une perire élévarion qu'
elle caehoit avec beaueoup d'art . Larre)' ,
bift. d' Angl.
En
1687 ,
M . Saviard a vu
:l
I'Hórel-Dieu un en–
fanr nouvenu-né qui 3voir dix
"oigtl
achaque main
&
aurant .u! pié" doOl les phalanges paroilfoiem
IOU~
tes rompues
&
blellées. Saviard ,
.h¡erv. ehirttrg.
Voici un eas plus érrange encore. Ru yfeh , dans le
caralogue des chofes rares ,
a
la fin de fon rrairé imi–
ru-