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DOD

le coté de

l'hex~gooe

inCcri! su cerde eCl égsl

BU

cayop.

Voy ez

H

E X A G

o

N E •

Une place emourée de douze blaions ea appellée

dodtcogonc

en terme de F Ortitieltion .

( O )

DO DE C A H E D RE,

C.

m. el1 le nom qu'on

donne,

al

G/ométrie,

a l' un des einq corps " íguliers,

qui a 1.1 rurfaee eompoCée de douzc peljtagones é'gau

x

&

femblnbles.

Voyez

C o

R P

S ,

m Giomltrie.

ün

peut eonfidérer le

dod"abedre

comme eonfiaant

en dou:z..c pyrnmidcs penlagone. OU quinquangulaires,

dont les fommets ou pointcs Cunt au cenrre du

dode–

,abedre,

c'ea-a-dire de

la

fpilere qu'on peut ifll3giner

circonCerire

ii

ce Colide; par eonf¿quent lOmes Ces py–

romides on! leurs bafes égales

&

leurs haureurs éga–

les.

Pour trouver la folidité du

dodetahedre,

il Cuffi!

donc de trouver eelle d'nne de ces pyram ides ,

&.

de

la m.ulliplier enfuire par

n.

Or la folidité d'une

des

pyral)1ides fe !rouve ell multipliant fa

baf~

par le tiers

de la diaanee de eeue bafe 3U centre;

&.

pour !rouver

eerre diaaoee, il fan! prendre la moitié de la diClan–

ce entre deu! faces paralleles.

Voyez /'arti, le

P

y

R A–

M'ID E.

Le diametre de

la

fphere é rant donoé , le cOré du

dodetabcdre

fe troUYe par ce rhéorcme ; le quarré du

<liam erre de la fpllere el1 égal an reél:ang le COllS la

fomme des eo!és du

dodetabcdre

&

de l'exahedre , in–

ferir

a

la meme fphere ,

&

le rriple dn eCHé du

dode –

,ahedre.

Ainli le diamerre de la Cphere éram

1,

le cO-

lé du

doderahedre

inferir fera (

¡/r-V;):

2;

par

conféquent

ce

cOté

eCl

au di¡uuetre de la f¡ihere ::

¡/

1-

P'

~

ea

a

~,

&

le qU3rré de

oe

eoré au quarré

.

6 -,

1/5

,

du dlametre, eomme--3 - ea a 4 . Par eQnCéquent le

diametre de la fphere ea ineommen!lltable, tant en

grandeur qu'en pniClanee, au eOré du

dodecahedre

in–

je rir.

Voyez

1 N

e o

M M

E

N

S

U R

A

B

LE .

( E)

D O D

E

C

A

T E M O

R

l E, f. f. (

Géom.

)

figni–

lie la douzieme partie d'un cerde.

V oyez

C~:

R

e

LE,

ARe,

&c.

Ce rerme s'appliql1e, prineipalement en Aarologie ,

lIUX douze maifons ou parties du zodiaque du premier

m obile , pour les diainguer des

12

fignes

¡

mais

l'

Aaro–

logie

étant aujourd'hui proferite

&

méllrifée, ce mot

n'ea plus en ufage .

D odecatemorie

ell. nuffi le noro que quelques aú–

teurs ont donné

'a

ehaeua des

1 2

fignes du zodiaque,

par la raifon que ehaeun

de ces

(ignes eontieO[

I~

dou–

zieme pareie do

20diaqQ<;

mais ce mot ea aUa! hors

d'"fage.

Chamúen . V o)'ez

S !

G

NE .

(O )

DO D O

N

E'E ,

d.don",a ,

fuba. f.

(Hip. nato boto )

genre de planee, donr le nom a été dérivé de eelui

de Rombert Dodonée. La Renr des plantes de ce gen–

re

ea monopétale, faite en forme de foueoupe,

&

di–

..iCée en trois parties.

11

s'éleve du ealiee un piCIil, qui

devient dans la fui re nn fruit mou ou

une

baie oblon–

gue , qui renferme une fe menee de la meme figure.

Plumier,

nova plant. IIme,.ic. gener. Voyez

P LA N- '

T E.

(I)

D O D O

N

E'E

N,

adj. (

Myth%g . )

Curnom qu'on

donnoit

a

jupitcr dans l';lntiquiré, paree qu'il éroit a–

doré dans le temple de D odone, bari dans la

for~t

de

meme nom.

D o¿one éroit une andenne ville d'Epire, célebre par

.fa forét, par fo n temple,

&

par une fomaine.

La fore r de Dodone élOit plamée de chenes

~onCa­

crés

a

j upiter ; dans eetre foret étoit un temple élevé

en l'honneur du meme dieu,

&

ou il y avoir un ora–

ele qni paCJ'oit pour le plus fameux

&

le plus ancien

de tous les oracles de la Greee.

Vo)'ez

O

R A

e

LE.

Mais

ce

n'éroir pas Ceulcment dans le temple que

fe reodoicnt les oracles, les pigeons qui habitoieot la

forcr, paCJ'oieot auffi pour avoir le don de prédire l'a–

venir . On rrouve dans H érodore ['origine c\e eette

fa–

ble . C et autcur obferve que le mm qui en langne

theCJ'a lienne veut dire un

pigeon

,

fignifie en gree une

prophite.!!e

ou

devinere.!!e;

&

un mOt fuffifoir aux Grees

pour imaginer une fable . Ils aeeorderent auffi le don

de prophétie aUN chénes de la foret, doO[ quelques·nns

étan¡ ere-ux, les prerres impofl eurs pouvoient s'y ea–

cher

&

rendre des réponfes

a ll

peuple Cuperairieux qui

vet~oit

les confuIte"

&

qui fe renant lOujours par re–

[pea é loign é de ces arbres fac rés, n'avoir gODde de

Mmeler

13

fo urberie.

L.a fontail1 c

de

D odone é\oit dans le" temple m€me

T ome V .

.

DOG

9

de jupircr. Les anciens naturaliaes o(JOrent, qu'elle aoJ.:

voi! la propriéré de rallumer les torehes nouvellemem

éreinrcs;

ce

qui, ou n'eto;t pas vrai, ou venoit ¡¡lOS

duuce de quelque vapeur ou fumée fulphureuCe qui s'en

exhaloit. On en difoit

~urant

d'une fontaine du D au–

phiné , lituée

11

trois lieues de G renoble, don t parle S.

AuguIl in dans

1/1 XXI.

li'/). de la Cité de Di."

,

&

qu'on appeIloit la

¡antaine ardente,

mais qui ne pro–

duit 'l'lus aujourd'hui les effers qu'en raeontellt les an –

eiens ; paree que depuis plus de deux cenes ans elle

s'ea

éioignée d'un petit volean fur lequel. elle couloit,

&

qui jwe encore

de

tems en tems

de

la fumée ,

&

meme

quelques fhmmes, dit M. Laneelor! rémoin

oeulair~ :

on ajoilre auffi que la fonrainelde D odone éreignoit les

torehes allumées, ce qui n'cfl pas fort éronnanr; ear

eo

plongeant ces torehes dans un elld roit ou le fou–

frc éroit rrop denre , telles qu'étoienr les eaux de cerre

fontaine, ellcs devoient narurellement s'éteindre.

Cham–

bcrs. (lG )

• DO D O

N

1D E S,

f.

f.

(Mythol.)

femmes qui

rendoient des ornel es , rant Ot

en

Vers tantO( en profe,

a

Dodone ville d'Epire , fameu fe dans le paganifme par

fon dieu, fa foret,

&

fa, fontaine.

Vofez

e

H

A

U

D

E–

R

ONS

DE

D ODONE.

DO D

R

A

N

S ,

f.

m.

(Hifl. a/1c.)

e'éroir ancien-

nement une des parties de l'as, qui en eontenoit les

~

ou

9

onees.

Voyez

As.

(G)

D

O E'

o,"

D O U

E',

(Giog. mod. )

ville ·d' Anjon

en Franee; elle efl firuée

a

quarre lieues de la L oire.

L ong.

1 7. 1).

lat.

47.

18.

DOESBOURG,

(G /ag. mod.)

villc du eomté

de Zurphen, aux Provinees - U nies ;

e

lle

ea

fitu ée Cur

la rive droire

de

1'1CJ'el, au confiuent du viei[ llfel.

L ,ng.

23. 42.

Itlt.

p .

3. .

DOGADO

ou

DO GAT,

(Géog .

mod. ) .pan!e

des éralS Venitiens , dans laquelle eerre eapitale e

a

11-

ruée.

.

DO G

AN - B

A

e

H

1,

f.

m . (

Hip. mod.)

nom

que les Tuccs donnent

3U

grand faueooier du Sultan;

on le nommc aum

doch" ng i-bachi.

D

O G -

B O O T

O"

DO G G E

R -

B O O T ,

(Comm.)

110m que les H ollandois donnenr

a

de petilS

batimens plats, doO[ ils fe fervent pour la peche fur

le bane appellé

dogger-bant

k

.

,

DO GE DE GENES,

r.

m.

(Hifl. mod. )

premier

magiarat de la république , qu'on á lir du eorps des Cé–

nateurs ;

il

goú verne deux ans ,

&

ne

peue

relltrer d31lS

cet emploi qu'apres un inrervalle de dou.e.

11

lui eCl

défendu de reee voi. aueuDe vifite, donner au eune. au –

dience, ni ouvrir le5 lemes qui lui font adrelfées, qu'

en préfenee de deux fénateurs qui demeuren t avee lui

.dans le palais áueal. L'habir qu'il porte dans les jours

de

eérémonie, ea une robe de yelours on de damas

roug.e

a

l'antique, avee un bonnet pointu de

fa

meme

élOfte que fa robe. On le rra!ire de féréniré,

&

les fé–

nateurs d'exeellenee ; e'efl pourquoi quand il Con de

eharge,

&

qu'il

Ce

r~nd

" l'aClembléc des eolléges con –

voqués pour recevOlr la démiffion de fa dignité , le fe–

cretaire de l'aCJ'emblée lui dir:

Jloft,a ferenita ha fin i–

to

ti

fuo t.mpo; 'lJo(l,a exc.llmza f ene vadi

a

éafa ;

Vorre féréoité a fair fo n tems; vorre

e~eelleuee

pem

fe retirer che? elle. Son exeellenee obéit daos le- mo–

men!. O n procéde quelques jours apre ,): une nouv el–

le éleél:ion ,

&

le doyen des fénateurs fair peildant l'in–

terregne les fonélions du

dogo . IIrticle de M. le Ch,,-.

valier

DE

j

A U

e o u

R T ,

'

Do

G E

D E V

E

N

I

S

E,

f.

m .

(Hift. mod .)

premier

m agiClrat de la républiqutl', qu'on élir

11

vie,

&

qui efl

le chef de [Qus les eunfeils .

C'ea

en

709

que les V énitiens fe re¡¡ardant eomme

une république, eurent .leur premier

doge ,

qui nc fu t

qu!une efpeee

de

rribun dll peuple élu par de, bour–

gcois. Plúfieucs fa milles qui donnerenr leurs voix

a

ce

premier

doge ,

fu bfiaent eneore . Elles Cont les plus an–

ciens nobles de l'Europe, Cans en

e~cepter

aueune mai–

fon,

&

prouvenr, dit

M.

de Voltaire , que la llobleClc

peut s'aequérir au·tremen< qu'en poCJ''edar.t

~n

ehllteau ,

on en payant des patenres

a

un fouverain.

Le

doge

de la république aeerur Ca puifT.1nec ayee

eelle de I'érat; il prenoir déjil vcrs le m ilieu du

x

e

fi é–

ele le ritre de due

de

D almatie ,

dux D almati,e ;

e~

c'ea ce que fignifie le mor de

doge :

dalls le meme

tem~

Béranger reaonnn empereur en Italie, lui aeeorda

Je.

privilége

de

banre monnoie . Aujourd'hni le

d"ge de

V en.ife

n'ea plui qp'un fantome de

'la

majea " du prin–

ce, done la république ariaocratique a retenu toute l'au-

B

to-