DOC
&
demi, ne s'nune ql!e tous les .'denx ans
3U
mois de
Mars,
&
le publie en efl averti pat des affiehes.
L es eandidats eommencelll par fubir quatre .exameos
pendam quatro jours dans la falle d'allemblée des
do'
a,urJ-régens de la faculté, qui y (Oll! teuls. admis . Le
premier de ces examens efl liJr la Phy fiologle , ou fur la
nalure de l' homme confidéré dans I'éta! de fanté; le
fecond fur I'Hygiene; ou fur tour ce qui a rapport
a
la con[crvation de la fanlé; le !roilieme (ur la Patho·
logic , on fur I'origine
&
la caufe ¡jes malad ies; le
qua!rieme jour enfin 011 eommenlC un aphorifme d'Hip–
poerate tiré au rort ,
&
on répond aux objeaions dom
les examinateurs
lo
trouvem fu[ccptiblc . Tout cela fi–
ni, les candida¡s qui en om élé jugés dignes, [ont re–
~us
&
pioclamés bachelicrs. li s .ffiflent alors aux
eonfultations qui fe fon t tous los famedis dans eetle fa–
culté en faveu r des pauvres ,
&
écril'etll les ordonnan–
ces.
Vers le mois de Juin fu ivam, les bacheliers fe pr6-
parem a un examen fur la matiere médicale, e'efl·a –
dire fur les fubflances !irées du regne I'égétal , miné–
ral
&
animal , qui fon! en ufage en Medecine. Cut
examen dure quatre jours, pendan! lefquels ils répon–
dent aux div erfes quefliolls de chacun des
doaetlTJ,
fur
I'Hifloire naturelle , les propriétés
&
la maniere d'agir
de "es fubll.nees expof¿es aux yeux dans ttll ordre cou–
venable.
Apres la S. Martin comrrleucent I"s theles quodli–
bé!r,ires ; on les nomOle ainli paree que tous les ba–
.eheliers qui
(001
obligés d'affifler
a
chacune de ces the–
fes , y répondent
fur.lechamp
11
une queflion qucl–
conque propofée par les
doa,urJ.
argumentans . CClle
thefe efl une di(fenation courte
&
prtcifr fur un point
de Phyonlogie, au choix du préfident ou du baehelier
qlli la foa rient ,
&
elle efl de la compofition de l'un
des deux .
Au mois de Janvier ou de F év rier fe fai ! l'exall1cu
d' Anatomie , qui dure ulle Cemaine entiere. Les ba–
cheliers y démontrent Cur le cadavro toutes les parties
de l'Anatomie; ils en expliquen! la Orllaure
&
les ufa–
ges ·. lis fOlniennent enCuite, vers le tems du
car~me ,
leur thefe eardinale, aino appellée pour . av oir été éta–
blie par le cardinal d'EfloutevilJe, 10rCqu'en 14)2 il fut
envoyé par le pape pour travailIer
a
la
réformation des
univerlités. Cette thefe cardinale doit ro uler Cur une
queflion .d'Hygiene,
&
les bacheliers fOn! les feuls qui
y propofen! des argumens
a
celui d'en tr'eux qui la
. foat ien! . . Aptes la
f~!c
de S. Martin de eelle feconde:
:1011
ée , les bacheliers foatiennent une autre thefe quod–
libétaire fur
la
Pa!hologie ;
&
au mois de D écembre ou
de Janvier fuivant , i1s fubi(fenr un examen fur lOu res
les opérations de Chirurgie, qu' ifs eXéCUlen! de leurs '
propres mains fur des cadavrd pendant fix jours eon _'
fécutifs. Vers le moi s de F évrier ils foütiennent leur
quatrieme rhefe, qui efl auffi une quodlibétaire, com–
me les précedeo tes ,
&
qui conceroe une queflion Me–
dico-chirurgicale.
Au mois de Jnillet ou d'Aoar les 'bacheliers fe pré–
["nteO! pour leur dernier ex amen, qui roule fur la pra–
ti~ue
de
I~
Medecine, comme ótant l'objet de tous
leurs !ravau! . Pendant eet examerr, qui dure qua!re
jours , ils font interrogés par chacun des
dOaetlTJ
fur
quelque maladie en partieulier , dont ils expofeO! les
caufes, les lignes. le prognoflic
&
le rraitement. Si
apres tous ces naes probatoires les bacheliets ont été
jugés dignes d'etre admis , ils fom préfentés publique–
illen! par le doyen de la fac ulté au chancelier de I'u–
n iverlité, dont ils
re~oivem
enfuite la bénédiaion de
liceñee, fuivant la forme uatée dans l'univerliré de
Paris . L es
dOae1fTJ
alIignent .alors
a
chacnn de ces nou–
veau! licemiés le rang qui leur conviem , Cuivant leur
degré de mérile;
&
e'efl dans cet orllre que leur nom
fe trouve placé fur la Iifle des
do!lwrJ,
10rfqu'i1s OO!
pris
Ce
dernier degré . V aae du doaora! n'ell .plus
que la eérémonie avce laquelle le préfident donne le
bonnet au licentié ,
&
le nouveau
doéle"T
fait enCuite
un
dif~ours
de remerciment qui termine fon triomphe.
L a vel lle de ce iour folemnel
iI
fe fait un aae qu 'on
nomme
la
'VeJplne ,
dans lequel le licentié qui doit
c–
tre courooné
le
lendemain difcute une quellion de Me–
decioe qui lui efl
propo.ré~par un des
doawrJ,
&
le
préfid.ent prono,nce eoCu!te un difeours dout l'objet ell
de fa!re
conn~lIre
a\l. hcentié toute l' importance des
fonalons de 1
~rt
qu
~~
va .profefIer ,
&
de lui expofer '
toutes les <¡uahtés qu 11
do~!
avoir pour fe rendre utile
a
fes . concltoyeos,
&
mérlter leur .flime
&
leur coo–
flance .
DOC
Tels Conr les degrés par' lefq uels 011 efl élevé
a
la
dignité de
doél"'T
en Medecine;
&
pour acquérir les
droits de régence, il (uffit d'avoir préfidé
a
une thefe :
c'ell ce dernier aae qui donne le litre de
dpa.,.r-rlgene,
&
ce n'el1 qu'eo cette quali!é qu'on a voix délibérati–
ve aux a(femblées de la Faculté,
&
qu'oo pent y eIer –
cer tontes fortes d'aaes magiflraux .
11
femble que pour peu qu'oo réfléchi(fe fur tou!e
celte fuite de travaux, qui font· autam de mot!fs pro–
pres
a
appuyer la
confian~e
du public ,par rapport
a~.x.
medecins on ne pourra s empecher d'etre étonné qu
ti
foit
encor~
Ii
fouvcO! la dupe de taO! d'empyriques aulfi
impofleurs qu'ignorans; mais la négligence Otl I'on vit •
fur fa famé, qu'on s'accorde eependant
:l
regarder com–
me le bien le plus précieux, paro\( ctre une inconféqueuce
li généralc, que par-tou.! on la livre au premier venu', qu'
on
la
fa crifi c fan s ménagemen!,
&
qu'on fe con fume en
e"ces : en un mot, par-toU! OD trouve des charlatans;
&
quoiqu'il
y
en .ir beaueoup :. Paris, il Y en a encare da–
vamage a L ondres,
In
ville de l'E urope ou l'on fe
pique de penler le plus folidement. La plíipart des
hommes foO! amoureux de' la nouveauté, meme en
matiere de Medecine; ils préférent
Cou
viO! les remedes
qu'ils eonnoitrent le moins;
&
i1s admireO! bien' plus
ceux qui annoncent une méthode (inguliere
&
déráglée,
que eeux qui fe conduifent en hommes c,¡ges ,
&
fu i–
vem le eours ordinaire des chafes.
Cet aTticle cfl de
ir!.
L.A
V
/'B,..o
TT
E,
doll.",·
."
Mede;;ne.
DO C T O R A T ,
r.
m. (
Hifl. modo
)
tirte d'hon–
neur qu'on donne
d~lls
les univerfitéS
a
ceux qui onr
accompli le tems d'¿tude pre[eri!,
&
fait les exercices
nécelTaires. pour erre promas
a
ce degré .
Voyez leJ
areiclu
D OC T EUR, DOCTEUR EN THE' OLO–
G
t E , E
N
D
II
0 1
T , E
N
M
E D E
C
1 N E,
&c..
D OCT R I'N E CH RE'T l E N NE,
(Hifi. ec–
clijiaft.
)
congrégation religicuCe fondée par le B. Cé–
far de Bus, natif de In vilIe de Cavaillon en Proven–
ce, dins le Comté ¡je V enailIin " La fin de ae! iJlflitur
efl de catéchifer le peuple,
&
d'imiler les apemes en
enfeignant les myfleres de notre foi . L e pape Clé–
ment V III. approuva cerre eongrégation par un bref
(o~
lcnnel . Paul V. par un autre du 9 Avril 161 6 , per–
mi! aux
D oar;na;reJ
de faire
d~s
vceux,
&
unit leor
compagnie
a
celIe des cleres réguliers Somafques, pour
former avee eux un corps régulier [ous un meme gé–
néral. Depuis, par un troifieme bref du pape Inno–
ceDl
X.
donné le 30 J uillet
1647,
les pr<!tres de la
Do–
arine chrézienne
furen r ddllnjs des Somafques,
&
ti–
rcnt une congrégatioll féparée 'fous un général particu–
lier
&
fran~ois.
Ce!te grace leur fut accordée
a
la fol–
licitation de Sa M aJellé trcs-chrétiennc. fls' om !rois
provinces en France;
1.
la province d'Av ignon;
2.
de
Paris; 3. de T onloufe. La premiere a fept maifons
&
dix colléges; la province de Paris a quutre maifons
&
trois eolléges ;
&
celle de Touloufe a qnatre mai–
fons.
&
trei?e colléges.
IJ
parolt que cet inllitut avoir
été en quelque maniere jugé nécellaire , meme avqnt
f.1 nailTance; car le pape Pie V. par nne bulle du 6
Oaobre
InI ,
avoil ordonné que dans
lOUS
les dioce–
(es les curés 'de chaque paroitre feroient des congré–
gations de la
doar;ne ch,.éti",ne,
pour l'inflruaion des
' ignorans, ce qui avoit été reglé ou in finué au conejle
de T reme,
reJ¡:
24.
ch.
j'V.
Voye?
Mor/ry
&
Cham–
be" .
(G)
D O C
U
M E N S,
f.
m. pI.
e
'juriJprud.
)
font
[ous les titres , pieces,
&
antres preuves , qui penvem
donner quelque connoilf.1tlCe d'ulle chofe.
eA)
. DO DAR T
e
L
1\
) ,
¿odare;,. ,
f. f.
e
Hifi. nato
bot.)
genre de plante, doO! le nom a été dérivé . de
eel ni de M. Dodart, de I 'académie rop le. des Scien–
ces. Lcs fleurs de ce genre font monopétales , anoma–
Jes , en marque, tubnlées
&
compofées de deux le–
vres, donr celle du dellus ell découpée en deux par–
ties,
&
la levre du detrous en trois. II fort du caliee
t1l1 pifli l qni en!fe comme un clou dans la partie poflérieu–
re oe la fleur
~
ce piflil devient dans
la
fuite un fruir
on une cOGue arrondie , divifée en dtuN lagos , daDs
lefquclles il y a des femences qni fom petites ponr I'or–
dinaire. Tournefor!,
;nfl;e. Te; herb. Voyez
P
L A N–
T E.
(1)
DODECAGONE,
f.
m. (
G/om.)
polygone
regulier qui a dou7.e angles égau x
&
douzo cÓté;
~-
gaux.
Voycz
P
O L Y G O N E .
.
Le
tiod«agone
fe trace aifémeO! quand l'hcxngone
ell tracé; cae il n'y a qu'a divifer en
deu~
également
ehaque angle au
centr~
de l'hexagone,
&
on voit qUe
le