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·DOC

" Des capfu!es de fer

&

de terre pelur les bains de

" Cable.

" Des cucurbites ou matras de verre

¡¡

fo nd large,

" qu'on

puirr~

placer dans des chauderons pleins d'eau,

" pour faire le départ au bain -marie .

" D es cucurbites ordinaires de verre, pour le départ

" &

la dillillatiou de I'eau-forre

&

des coroueS, en-

" core meilleures pour ce deroier uCage.

.

" D es chapiteau x de verre .

. " D es récipiens de verre ou balons,

&

des récipiens

" de grais pour l'eau-forre .

" D e bOlls matras de différentes grandeurs,

&:

plu–

" (jeurs de petite capacité pour les elTais d'or en pe–

" tit .

" Plufieurs baffin s de "erre ou de porcelaine.

" D es entonnoirs de verre .

" D es ba flins de pierre ou de rerre, fouvent nécelfai–

" res

a

·certains départs .

" D es bouteilles de vérre avec des bouchons de ci–

" re pour 'les eaux -fortes .

" D es cl'euCets d'lpCen ou couleur de plomb, grands

" &

petits.

" D e petits tets ou creufets plats

a

Ccoritier ou

a

" rÓtir les mines

,_&

de plus grands, pour charrer I'an–

" timoine, 10rCqu'on puri6e I'or par ce minéral.

" D e grands Ccorificatoires Cervant

a

purifier les ma–

" tieres par le vent du Coumer.

" Des creuCets de H ecre, bien choifis

&

de toute

" grandeur.

N ota.

Quelqties fournalifl es de Paris les

" font auffi bons au moins que eeux d' A lIemagne . On

" peur en faire venir 3ulli de D ieu-le-F'it, prcs de

" Montelimart , qui Cont excellens ; ceux de SinCan-

Coo,

pres de Beauvais, Com auffi tres-bons pour la

" f<l nte de euivre.

" D es

r~ts

ou petits creuCets ayant l'entrée étroite ,

" &

le milieu

ren~é ,

a" ec un pié pour les placer

a–

" peu-pres comme la patte d'un verre: ils fervent en

" Allemagne aux elfais des mines en petit . On ne peu!

les faire que Cur le tour,

&

fouvent i1s Cont poreux,

" &

boivent une portion du métal réduit; on les nom–

" me des

tuteJ .

" D es bonoes moufles de

t~rre

¡¡

ereufet.

" Des coupelles d'os ou de cendres depuis le poids

" de deu! gros jufqu" celui de quatre onees,

&

par

" conCéquent de différente capacité . '

y

" Un pelir

&

un grand morder de fer.

" U

11

ou deux mortiers de verre avec leurs

pi~oos

" aum de verre .

" 011

ne peut fe difpenfer d'avoir dans un labora–

" toire des

flux

ou fondans de différentes [ortes ,

tant

" pour les e(fais des mines , que pour les

3UCres

ma–

" tieres que I'on veut fondre . .

1°.

Du plomb grenaillé.

Voy,,:

PLOMO.

2°. De la litarge .

V oya.

P LOMB.

" 3°. Du verre de plomb .

Vo)'cz.

P

L o

M B •

4°. Du Calpetre puritié .

V oyo:.

NI

T

R E.

" 5°. Du tartre bJanc que Sch lutter préfere au tartre

" rouge , preCerit pour le flu x noir par tOUS les auteurs

" qui ont écrit Cur I'art d'errayer les mines.

" 6°. De l'écume de verre nommée aulli

fiel

&

fe l

" de ve/'re ,

ou

tendrolc .

CeHe qui efl preCque eom–

paa e , efl préférable

ii

celle qui ea rare

&

friable .

" 7°. Du borax .

11

faut le ca\ciner

&

le remettre

" en poudre avant que de l'employer, paree qu' il bour–

foufle dans les crouCets,

&

peut en faire Cortir une

" partie de l'éflái : ce qui o'artive pas quand on

a

eu

." I'attention de le calciner auparavant . .

" 8°. D e la potalTe. Plus elle ea compaé!:e, meiJleu–

" re elle efl pour l'ufage. Cell e qu'on trouve au fond

" du pot de fer dans les fabriques de ce Cel, doO[ il

" Cera parlé dans la fuite , efl ordinairement la meilleo–

" re. Celle qui éll par-delfos,

&

qui paroit plus fpon-

" gieuCe, n'ell pas fi bonn..

" 9°. Do Cel alkali . Celui· qui refle au fond d'une

" baffioe de fer, apres qu'on y a fait bouillir juCqu'a

" ficcité la lelIive des Cavoniers.

00

peut lui Cublli–

" tuer le Cel de foude puri fié .

Voyez.

F o N

D A

N

T •

" 10°. De la- cendre gravelée, que Schlutter ne met

" paiot dans fon catalogue des fondans , quoique c'en

" Coit un excellem pour les mines ferrugineufes qui tien-

" Dent de 1'0r .

.

" ! rO. Du

eaput

mortTmm .

C'efl ee qui refle au fondo

" des cornues de fer ou de terre, dont on s'ea fervi

" pour diíliller- l'eau-forte .

V oyez.

NI

T

RE.

" r2

0.

Du fel commun .

Poyez

SEL COMMUN.

" 13°. Du verre blanc .

7'om.

V.

DOC

3

;;

J~o.

Du Cable blanc calciné, broyl, parré par uo

" ramls ,

&

enCuite lavé

&

Ceché .

" 15°: D e la pouffiere de charbon . On prend le char–

" bon de jellne bois de hetre ou de vieux coudrier, qu'

" OD fait piler

&

tamiCer pour le conCerver dans une

" borte.

" 16° , Dl1 flux crud nu flux blanc, du flux npir,

&

" différens tlux compnfés " .

f70yez

F

L U

x

&

F o N–

D A N T .

E xtrait( de

l'Otl'IJTag.

d~;J

citl.

Et enfin différens men!l¡ues, principalement l'eau–

forte précipitée , de l'eCptit de Cel reaifié , différentes

eaUI régales, de I'huile de tartre, de l'.fprit de rel am,

moniac, du merCllre,

&

du foufre .

V oyez eel

diité-

renJ nrt icles.

.

IJ

ne Cuffir pas

a

l'efl'ayeur

d~tre

en état d' exécuter

les opérations que nous avons défignées plus hau!,

&

dollt il fera traité dans des articles

particuli~rs .

II

ne

fuffit pas meme qu'il , Cache former un procédé régu–

!ier de l'exécution fucceffive d'un certain nombre de

ces opérations ; procédé dont OD troavera uu exemple

au

mot

E

S S A l ;

il -faut encore ql1'j) Coit au fait d'ua

cerrain calcul, nu 1110yen duquel

il

détermiDe la pro–

portion daos laquelle, étoient

entr'eu~

, les différens prin-

o

cipes qu'il a Céparés ,

&

le rapport de ces produits a–

vec ceUI du travai! en grand. Ce calcul

a

éré heureu–

[ement rendu tres-fimple, au moyen de

l'

uCagc des

poids fié!:ifs, repréCeotans , ou idéaux, diviCés dans des

parties proportionnelles aux parties des poids réels , qui

COn! en ur.1ge dans chaque pays. Un petit poids quel–

con'lue étant pris, par exemple, pour. repréfenter le

quintal de 100. liv. qui efl le plus communémenr eo

uCage parmi nous; on diviCern ce poids fi aif par

Ji–

vres , onces, gros,

0'c.

&

comme il n'efl jamais que–

Ilion dans la réponCe du docimafille de déterminer des

quantités abfolues, mais loujours des quantités relati–

ves, qu'on oe lui

demand~

jamais eombien d'argent,

par exemple, contient un morceau de mine qu'on lui

préCente, mais comQien une pareille mine contient d'ar–

gent par quintal, le poids

I'éel

de fon quintal tiaif lui

efl abColumem inutile

a

connoitre. Celui qui efl le

plus en uCage en France peCe pourtam

ordinai~emellt

un gros réel.

Vo)'ez. rartiele

POI

D S.

L es pelites portions du quintal fiaif, telles que les

gros, érant de tres-petits poids réels, on

coo~oit

com–

bien il importe

¡¡

l'exaaitude de I'art que les poids

&

les balances de

docimajie

Coient jufles. On donoera an

mot

POI

D S

&

au

raot

P

E S E R

la t)'laniere de faire

ces poids , de les divifer, ou de les vérifier, 3u ffi -biell

que celle de s'allOrer de l'exaaitude

&

de la délicatefl'e

des balances.

V.

les articleJ

POI

D S

&

P

E S E R .

L es feuls auteurs origin3ux de

doeimaji.

que reeonnoilfe

M . Cramer excellem Juge en cette partie, Com le célebre

G eorges Agricola qui le premier en a donné un trai–

té méthodique dans le Ceptieme livre d.

Con

ouvrage

d. re metallioá,

·aohevé avant l'année 15So ; L azare

E rcker c;¡ui a fuivi Agrícola de' tres-prcs dans un ouv rnge

écrir en allemand,

&

intitulé

a1< /a

[t,bterranea;

&

Mo–

deflin Fachs qui a aum

~cri!

en allemand

¡

&

qui a

(leu ajouté aU K connoilf.1nces '1u'il a puiCées dans Ces

deuK prédécelfeu,s.

S tahl

&

H enclrel nous ont Qonné les conooilf.qnces

les

~I us

exaétes

&

les plus philoCophiques fur la natu–

re des minéraux,

&

Cur la tbéorie des changemens que

I'art leur fait éprouver; le premier dans plu lieurs de fes

ouvra~es ,

&

Cur-tout dans fa qifl'ert'ation .intitulée ,

di[–

f atat,o

M.etall"rg'~ py~"tuhn;,,, , ~

d"cimaji,e

m<:–

tal/sed! f ",,,lam enta

exh,benJ,

don! les der niers coop...

tres contiennent un traité

abr~gé

&

Ccientifique de

do –

cimafic ;

&

H enekel dans Ca pyritologie, fon fiora

fa -

~"rn;fanJ,

&c.

.

'

La bibliotheque du docimafiae doit etre grollie au–

jourd'hui des élémens de

docimaji.

de M. C ramer,

&

du' rraité de la fome -des mines de Schl ulter , augmen–

té de platieurs proeédés

&

obferv8tions,

&

publié par

M. Hellot.

(b)

DO C

K

U M,

(Géog. mod.)

,'ille des Provinces–

Únies, dans l'Oflergou en FriCe . Elle

ell

lituée

a

I'em–

bouchure de

l'

Av.erL

L ong.

23. 28.

lat.

n.

Il3,

DO C TE,

S

~

l\.

V

A N

T

OTe

p¡ütSt

S A

V

A N T

( cal' ce mot vient de

faper.,

&

non de

f tire

),

Gramm.

Srno". Doéle

De fe dit que 10rCqu'il efl queflion des

matieres d'éruditioll,

&

[e dit des perfonnes plutÓt que

des ouvrages.

Sava/1t

s'applique égalemellt aux matic–

res d'érudition, aux matieres de fcience proprement di–

te ,

&

fe dit également 'des perfollnes

&

des ouvrages.

A infi 00 dit, un

do

él.

antiquaire, un

favant

géome–

tre , une

favante

diilertation fur quelque point de Phy-

A

20

fique ,