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1

.

1

'E N

e y

C.

L

O

P E DIE-,

o u

1

DIe

TI

o N N A 1R E.

RA.ISONNE,

DES

S'CIE 'NCES,

,

I

DES ARTS ET DES

M 'E

T lE RS

~~~~~~~~~

DOB

DOC

O,

f.

m. en le nom que les Ita–

liens 'donnent en folfiam

a

la 'Tyl–

Iabe

ue,

dont ils trouveot avec rai–

Con le fon trop fourd. Le mome

rnotif a ·fait .entreprendre

~

plu–

lieurs perfonnes,

&

entr' autres

a

M. Sauveur ,. de changer les noms

de toutes les fy llabes de notre gam–

me; mais

t'

anckn ufage l'a toli–

jours emporté.

Voyez

G

A M M E.

(S)

DOBLAC,

(Géog. "aod.)

ville d'AIIemagne, au

comté de Tirol, pri:s ..du torrent de Riene., au pié des

Alpes.

DO

B

R Z

1N,

(Géog. Mod.)

ville de la Ma'lOvie

en Pologne; elle en lituée fur un rocher, proche de la

W i(lule.

Long.

37· 3j'.

lat.

p.

38.

f)

O C

I1;

T E S,

f.

m.

pI.

(Hjt.

eccllfiafti'f. )

cer–

tains hé'rétiques feétateurs de Marcion, qui furent ainli

nommés, parce <]u'ils en'feignoient que ce qu i en dit

de

J.

C. qu' ¡¡ 'a fouffert

&

qu'¡¡ en mort, n'en vrai

que de l'apparcnce. Leur nom étoit tiré du mot grec

¡,.... ,

qui jignifie

je

paroís,

11 caufe qu'ils ctoyoiem que

les (ouffrances de

J.

C . n'avoient été qu'apparentes,

&

non pas réeIles.

Voy. les híftoriens eccléjiafti'lues

.

Cham–

vers.

(G)

DO C 1M A S 1E,

&

plus exaétement, quoique con–

tre l'ufage ; DO CI M A ST 1

Q

U

E,

f.

f.

(Chim.

&

Méta/lurg.)

La

docimaji~

c!l

cett.: branche de la Chi–

mie qui comprend l'art de faire des dl'ais, ou d'éva–

luer par les l'roduits du travail en pctit, c'en-a-dire d'un

procédé exécuté fur une petite quantité de maticre, les

produits

&

les avaotages du travail en grand, c'en-a–

dire du meme prooédé I:xécuté Cur une grande quanti–

té de mat'eres fembl3ble9. C'en-lii la définitioo la plus

générale qU'OD puilre

donn~r

de la

doci.majie

. Cet art

confidéré dans cette étendue comprendroit toos les elrais

qu'oo pou rroit faire daos les différens travaux de la

Ha

lotnecnie, de la Zimothecnie,

&

c.

mais on ne don–

!le pas communément au mot

docirafljie

un feos

fi

gé–

n~ral

. En le prenaDt donc dans Con acceptioo la plu s

ordinaire, nous la délinirons l'art d'examiner par des

opératiolls

chimiqu~s

une matiere minérale compofée

Yor:"' .

V.

.

1

que!co.llque, afin de cODIlOltre exaétement .l'efpece

&

la proportion <les différentes fubCl ances dont elle elt

compoCée,

&

de déterminer les moyens les plus avan–

tageux de les

Cépar~r.

" Cette partie de la Chimie en d'une néceffité in–

" diCpenrable dans le tcavail des mines

&

daos les fon–

" deries, fi I'on veut les exploiter avec avamage; car

c'en par l 'elrai du mineral qu'on a tiré de terre, qu' .

" 011

fait quels font les métaox

&

les matictes hé'téro–

" gcnes qu'il comient; combien, par e"emple, un cem

" pefant de ce minéral peot donner au june de métal,

" &

s'¡¡ convient de falre des dépenfes pour I'e"ploi–

" tation ' d'une pareille mine

&

pour la conlhuéHon

" d'une fonderie,

&

de touS les autres bitimens qui eo

dépendent .

" La

doci.majic

iodique au m

fi

1'00

opere bien ou mal

" dans une fonderie,

&

fait connoitre

(j

111' fome des

" mines en grand rend tOut ce qu'elIe doit produire.

" SQu vent il ne fe trouve pas poor un feul' métal .dans

un e mine; I'or, l'argent

Á

le cuivre. le plorrtb,

y

Co')t

quelquefois"t:onfondus. c;'e{l donc en \'examinant pár

" des elrais, qu'on Cait la qu'antilé de chacun;

&

par

cet examen prélirninaite on s'aílure de ce qu'on doít

"

fai.re

daos le travaU en grand, pour les Céparer les

uns des autres fans

déche~ ·.

" Outre l'examen

d~s

mines par les elrais de la

doti–

"

mtriie,

il

~n

qU'enion fouv'ent de Céparer I'un d'avec

" l'autre, les métaux qu'on en a rirés par ceS e(fais;

&

" quelquefois poor faire exaétemeot cette réparation,

" iI

faut les unir avec d'autres; Or· oes melauges

lIe

" peuvent fe faire fans un ella! prélirninaire.

" Les elrais fom pareillement la bafe du travai! des

" rnon¡loies: fa)is cux elleS ne feroient prefque jamais

" au titre prefcrít par

le

fouverain . L'affinage des ma–

" tieres d'or

&

d'argent ,

&

le dépaH

011

la féparatioD

" de ces deux métaux,

fo~t

a':lffi du reílort de la

do–

,

timajie;

car fans un elral qUl précede l'affinage, on

,; ne pcut Cavoir combien l'argent a de cuivre daos Con

311iage , ni par conféqucnt combien

iI

faudra meme

de plomb CUf la coupelle pour détruire ou fcoritiec

" cel alliage . C'en num par ,'elrai qu 'on juge s' jl y . ' .

" a(fe. d'argent joim 11

l'or dans le mélange de ces

A

"d~x