24
DOM
propr,.",
c'en-a-dire celle
a
laquelle on. joint l'
~ru
truit: quelquefois il li gnifie
13
""""O>1(e
dlCea.. .
&
l'!l–
médiale d'un ti.f env ers un autre lClgneur, a la dlf–
fér<llce des arrieres-fi efs qui ne
relev.lHpas en plein
ticf ou plein
domaine
du ficf fU"Lerain .
(11)
D o
~1
A
I
NE
D
U ROl. Ce lerme pris (lriél:ement,
/igoitie le
dom¡¡irlt
paniculier
dI< roi ,
qui n'
ell
poiot
encorc uoi
a
la couronue; néanmoi"s daos l'ufage on
entend rOUvem par-la le
domai" e
de la couronlle .
V o-'
>:rz ei
-
dcvant
D
o
M A 1 N
é
DE I,
f\
C
o
U R
o
N N E •
(/1)
D o
M A 1 N E R E
v
E R
S
t
B LE;
c'en un
domainc
du
roi ou de la courollne, qui y doit retoumer
.i
défaut
d'hoirs males, ou dans quelqu'amre cas
011
au bout
d'un certain tems, foit qu'il ait été donné
a
titre d'a–
panage, ou
i
titre d'eogagemem.
(11)
D o
M A
t N
E
R
E' u N I .
On entend ordinairement par-
1)1
un
domai". r"mi
a
la couronae.
11 Y
a différence
entre un
domai".
uni
&
un
domoine réun;;
le deroier
fuppofc qu'il avoit eré féparé de la couroune, au lieu
qu'ull
domaine
peut
~tre
uni
a
la couronoe fans y
a–
voir jamais élé uni précédemment.
Voya,
le
faétum
de
M.
Hulfon fur le
domai"e
de Montbar.
(11)
D o
~t
A
1
NE R o
T
UR
1
E R , en ua héritage appar–
tenam • un paniculier,
&
par lui teou ell cenfi ve de
quelque feigneur, ou en fraoc-aleu roturier .
(A)
D
o
M A I N E D U
ROl,
'uoyez ti-devant
D
o
M A
t–
NE DE LA
COURONNE,
&
DOMf\lNE PAR–
TICULII!R DU
Rol.
(11)
D o
~1
A I
ti
E
D U
S El
G N I!
UR ; c'en le corps de fon.
nef. R éunir
a
fon
domaine ,
c'en réunir
11
fon tief; faire
de fon tief fon
domaine,
c'en fe joüer de fon fief.
(11)
D o
M
f\
I
N
E
U
T 1 LE;
c'en la joiiiITance d'un fonds
détachée de la feigneulÍe
&
de la
li
mple prnpriéré . Le
áomaine utile
e(l oppofé au
domai". direll.
Un fei–
gneur a le
domaine
direél: d'un foods, fOil ceol1taire en
a
le
domaine utile;
de meme le bailleur
ii
remc ou
a
emphltéole, a le
domai"e
direét de l'héritage, le te–
nancier a le
domaine utile.
L e propriétaire conlidéré
par rappon
a
I'ufufruider, a le
domaine
direcr,
&
l'u–
(ufruitier le
domai,;e "til•.
Entio on dit quelquefois que
le ferm'er a le
domai" e utile,
c'e(l ·a-dire la polTemon .
f/olrz ei-dev . att moe
D
o
M A 1 NI!.
(11)
D O
M A
N
I
!\
L,
(·'JuriJpr.)
fe dit de ce qui ap–
partieQt au
domaine
du roi ou d'un feigneur pardcu–
lier .
aien
domanial,
en celui qui dépend du dornaine.
Dro;t
domanial,
en cdui qui fait panie du domai–
ne, ou qui en retenu fur uo bien
domanial .
Caures
domaniales,
font ce\les quj concernent le do–
m aine du roi ou d'un feigneur .
Voyez. G¡-devane
Do–
MAINE.
(A)
D O M
t\
Z L 1Z E,
(Géog. mod.)
ville de Bohe–
Il)e au cerclo de Pílen , fur le torrent de Cadbur"L.
p
O
!VI
B E S,
(Geog . mod.)
principauté
&
Couverai–
neté litu':e en France, enrre la Bre!Te, le Maconnois,
le BeauJolois
&
le Lyonnois ; Trévoux en en la ca–
pitalc : elle a enviran nepf lieues de loagueur fur au–
taot de Iar&eur .
D O M E ,
r.
m.
ttrme ·d'lIrchittll.
efpece de com–
ble de forme fphérique, lorCqu'il en décrit par un de–
Il)i-cercle,
&
que fa hauteur égale la moitié du dia–
m etre. On appelle aum
domes,
ceux qui par imitation
au précédent fom furbai!Tés ou furmomés dans leur é–
Jevation, au(Ji-bien que ceux '1ui fom quadrangulaires,
a
pan, ou elliptiques par leur plan. De tons ces gen–
res de
domes,
ceux de plaos circulaires
&
de formes
parabollques daos leur comour extérieur, fom les plus
agré~bles
&
les plus univerrellemem approuvés: tel eft
celui des Invalides
a
Paris, d'un galbe préférable
p~r
fon élégance, a ceux du Val-de-Grace, de la Sorbon–
De , des Quatre-Nations, qui cependam ne font paS fans
~érite
eu comparaifoo de ceux des Filies fainte Marie
lit
de I'ég life de l' f\{1'omption , toul-3o-fait circulaires;
Je oe parle point ici de ceux de la Salpetriere
&
des
G rands-j éfuite$, IX
d'~ne
iofinité d'amres qu'on remar–
que daos nos édifices facrés, dont les plans de forme
oél:ogonale fout fans grace, fans proportian
&
fans
goOt.
00
fait au(Ji ufage des
domes
dat\,l les éditices ge-
DOM
ninés
¡,
l'habitntion: il s'en voit un quarré p:!r fOil plan
au palais des Tuileries; il
Y
en
a
de tout-o-fuit circu–
laires atl palais du Luxembourg, nu pavillotl de l' Au–
rore
a
SC3UX ,
&e. &e.
Ce qui doit faire doilOer la préférence aUI
domes
fur–
montés ,
~
és par un
demi-fphéroi"d~,
a
ce~x
Mcrits
par
un
de -cerde c'cn
qu~
ces dermcrs parOlITent trop
écrafés ' de
manier~
que li les dimenlions du batimeor
fembloi~nt
exiller cette forme de préférence
a
toute au–
tre, il feroit nécdr:,ire oéanmoios de I'él,ever d'un,
n–
xieme de plus que foo diametre, pour qu
1.1
parOt d eo–
bas de forme fphériqite; autrement
iI
ferOlt faos grace
&
d'une forme corrompue ,
&
moins agréable
11
beau–
coup pres qu,un
dome
fur baille , décrit par une cour–
be elliptique, qui néanmoim ne peO[ convenir que dans
des édi6ces de peu d'imponance, ou la majené des
formes , la beauté des comours
&
le fucces des galbes,
fembleot plus iodifférens.
La conllruél:ioo des
domes
fe fait ordinairement de
charpemerie couvene d' ardoife, de plomb ou 3mre
métal,
&
en fufceptible d'ornemcos de fculpture
lit
de dorure, tels qu'il s'eo remarque
a
la plOpan de ceux
que nous
v~nons
de nommer : mais il faut obferver
que ces ornemeos foieot males
&
bien emendus; qu'
ils ayem beaucoup de relief;
&
qu'ils foienr d'une ri–
chdTe relative
a
I'architecrure qui les re<;oit.; eotio qu'
ils foiem couronnés
d'
uoe lamerne, d' un amortilTe–
ment, ou d'une plate-forme qui aunonce l'ufage io–
térieur du dedans des éditices que ces
domes
mCHent
a
couvert.
00
enteod 3Um fous le nom de
domes,
le dedans ou
la partie concave d'une vofite,
&
l'imérieur d'un tem–
ple de forme circulaire, conou .par le mot
eottpole.
On
dit commuoément le
dome dn Inv.alides,
en voulant
parler du pedans de l'églife.
V oya.
C o
u
PO
LE .
( P)
(t)
n .
r.'
1
D o
M E,
(Chimie)
c'e am,l qu on appe le la par-
tie fupérieure de certains fourneaul .
Voya.
F
o
u
R–
NE A
u .
D O M
E
R lE,
r.
f.
('Jttri!p.)
en un titre que pren–
nent quelques abbayes en France . Les uns croyen! qu'
elles ont élé ainó appellées,
'fuaji domus Dei,
parce
que ce foO[ des efpeces d'h6pilaux ou maifons - Dieu
ou la charité e(l exercée . D 'autres croyent que ce mot
domerie
vien t du titre
dom,
diminutif de
domintts
que
poneO[ les religieux de certains ordres, tels que les Bé–
nédic9:ins: qu'ain(i
domerie
fignitie
!eigne"rie
ou
la
mai–
fon des feigneurs, comme en .flet la plupart de ces
abbayes nm la feigneurie temporelle de leur territoire_
Voyez
A
II B A Y E ,
H 6
T E [.- DIE U,
H 6
P ITA L
L. ' rROStRIE, OR1)RES.
(A)
.
,
D O M E S T 1
Q
U E,
r.
m.
(Hift. mod. )
e(l un
terme qui a un peu plus d,'éteodue que celui de
[er–
vieeur.
Ce dernier fign ifie feulement ceux qui
!erve;/t
pD1<r gages,
comme valets, de pié, laquais, porteurs
&
e.
au lieu que le mnt
domefli'fue
comprend
toute~
les perfonnes qú'i foO[
fll~ordonnées ~
quelqu'un,. qui
compofent fa maifoll,
&
qui vivent ou font cenfées
vivre avec lui, comme fecrétaires, chapel.ins,
&t.
Quelquefois le mO[
domefti'f"e
s'étend Jufqu'a la fem–
me
&
aux eofans; comme dans ceue phrafe : tout fon
aomefli'fue
renferme tout l'imérieur de la famille fu–
bordonnée au chef.
Robe
domenique,
toga domeflita, voya.
Ro
D E.
D O
M
I!
S T
t
Q
u
E,
domeftieus,
étoit 'autrefois le nom
d'un officier de la Cour des empereurs de Coo(lanti–
nople .
F abrot dans fon gloITaire fur Théophylax Simocat–
ta. détinit le
domeftiqtte,
une perfonoe
a
qui on contic
le maniment des afiaires importames; un 'confcillcr,
w j us fidei g"aviores aliwjtts
<tIr~
&
{.lIieitttdints t om-
,
mittllntur .
D'autres prétendent que les Grecs appelloient
dom e–
ftiei,
ceux qu'on
appell~it
ii
R ome
eomites;
&
qu'ils
commeneerent
¡\
fe fervlr du mnt
domefti'1II,
quand le
mot de
tomte
fut devenu un titre de dignité ,
,&
eut
ceaé d'etre le nom d'un ollicier de la mai[on du prín–
ce .
Voyez
C o
M TI! .
L es domeniques,
domeftiei,
étoieot donc des perfon–
nes auachées au Cervice du prince,
&
,qui l'aidoient
dans
(s)
DOM E.
s'cmend chcz leJ ltalíen! d'uoe ESlire
cathedrale.
Ce \
mOl vient
du l:nin
.Domus.
Mairon .
on
relon vamus.
&
du Cange
du Grec
d~mA .
Tolt Un exemple d'un Dome furbaiífé eA: celui de
S. SOphlC
Q
Connantioople qui a
été
bati
(Uf
¡'Empereur Ju(üDiea
par Antbemius de TrQles.
~
Hidore Milificen celebreJ Architelles ;
du Dome (urmonré celui de S.
llicrre
de Rome qui
f
doit paffer pour
le plu, grand . 8c le mieux:
proportiol oé
'du Monde .
(D)