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DOM

~ire

qUe le chant qui en dérive

p'

efl

&

ne peut

~tre

dans aueun. Or je doute ,que les Munciens approuvent

eeICe

fa~on

de s'

ex

primer , qui reoverfe ce me femble

tous les principes de I'harmoníe . Si dpnc la baile dont

j\

s'agit en dans quelque mode,

i1

me parolt nature!

,de dire qu'elle efl toute entiere dall s le mode d'

lit ,

puifq u~

¡outes les noteS fOllt de la gamme d'

,tt

,

&

.que les

dominan!<J

pellvent etre

regard~es

eomme ajoa –

lées par I'art

:i

la balTe

fondamontal~

na¡urelle

&

pri–

miliv!, du mode

d'/tt.

Au reCle, ce que je dis ici ell

moins pour contredire I'auteur que j'altaque, que pour

m e Mfendre moi-meme,

&

pour avoir

oc~afion

en me–

me ¡cms de rendre jufliee

11

fon ouvrage, qui me pa–

rol t en général fail avec intelligence

&

avec c\arté:

c'eCl la feule réponfe que je veuille oppofer deformais

.:. la critique du mieo que I'auteur a publiée,

& .

~

la–

.quelle je erois avoi, fuffi f&mellt f.1tisfait dans les vo–

lumes "cités au journal ceeonomíque.

T oute

dominante

¡loit defeendre de quinte, exeepté

dans les \icences de eadenee rompue

&

iuterrompue.

Vo)'ez

CAD

¡;;

N

CE .

route

dominant,

tonique, c'eCl-3-dire qui porte la

tieree majeure, fuivie de deux oxtes mineures, doit de–

(cendre de quint!' dans la balTe foudamentale,

&

la (JO–

le fuivante pOUI ctre tout ce qn'on "eut. Toute

domi–

nante

limpie doit deCeendre de quinte fur une aut!

e

do –

Í"'ina¡1Ie

(

Je ne parle poilH ici des licences),

Voyez

les j.urnflux rEconomi'lueJ

déj~

cirés,

&

mes

élémens

de M"/iq ue. 17oye "Z alifo

BASSI!

fONpAMENl'A-

LE,

(O)

.

D O M I

N

A T [ O N S,

r.

f,

( T hé.I. )

anges du

premier urdre de la feconde hiérnrchie . lis Co'm aínfi

nommés, paree qu'on leur atrribue quelque empire ou

¡m«niré Cur les anges inférieurs .

Voyez

A

N

G

E S

f,i

H

I E'R A Re H

J

E .

(C )

\

D O

lVJ 1

N

E

(p,

E R RED E)

Hi(l, nato

efpe,;e de

pierre qui,

~u

rapport des voyageurs Hollandois, fe

trouve

d~ns

une riviere qui parre pr"s de la forrerelfe

de

Vi~ori~,

dans 1"lIe d'Amboine. On prélend que

e'efl une eCpece de marne qui pétrifie:

marga lapide –

!<em

.

On dit qu'elle eCl eommunél)1ent de la grolTeur

'9'UII reuf,

&

quelquefois du poing" remplie de bolfos,

.&

cependant li(fe, tres-tendre "

&

facile

a

po)ir ; ii en

fon ,

gir.nr

¡ , une matiere vifqueufe . Celte pieree eCl

moucherée

&

remplie de petites veines, qui la font ref–

femb.ler

á

du marbre, ou

~

de la ferpentine . C'eCl un

.minillre

00

'curó prote(lanl , que les Hollandois nom–

menl Dominés, qui le premier les a découv<>rt

&

fait

connOIt¡e; on

pr~rend m ~tpe

qu'

iI

,les faiCoit m&cher

,aux ITIdladt::s .

e'

eft apparemment C'e miniflre qui afl

.caufe du

110m

que cette pierrc porte : Du rene

on

n~en

petH rien dire,

a

moills

qu'oo n'ait

occafioll

de lü voie.

Diétionl1aire IIniver[el de

Hubner . ( - )

• O O

M 1N

E R, (

lJftfi1Uf.

el1

[Die)

fe dir d' une

couleur qui fe motme trop dans une étoft'e, ou qtl-i s'y

m ontre plus que les autres, foit par nécemté, f"it par

défaur.

D O M 1

N G U E,

(S

A I

N

T )

Glog.

grande ¡le de

I'Amérique, la plus riche des Antilles. Sa longueur eCl

d'ellviroo L.6o lieues; fa moyeone largeur de

30 ,

&

fa

circollf~renee

d' environ

3ro ,

non compris les anfes.

ChriClophe Colomb la déc\lUHit en

1492,

le

6

Déeem–

pre.

Elle

dI arrofée par un grand nombre de rivieres

eonodérables; les mines d'or y font fréquentes

&

aoon- '

dames. 11

Y

a aum du CriClal,

&e.

DOMIN GUE, (SAI NT) capi,"le de 1'1Ie. Elle ,(Cl

lilUé"

fin

I~

¡ive (11éridionale de l'Ozama.

L ong.

308.

20

lat.

18.

20.

. O

O M iN 1CA l N S,

f.

(11. plur. (

Hift.

ecrll! )

ordre religieux dont les membres Com appellés, en quel–

ques endroits, freres Precheurs,

Pr"dicatores,

&

plus

eommunél11ent

'jac.bins

;

parce que leur premier cou–

ven¡ de paris fut bilti daos la rue·

S.

Jaeques, ou il

Cubone encore

~uJourd'hui ,

17.

J A

e o

B

I N

S

&

P

R E-

CHEU·RS.

'

L es

Dominicaim

ont pris ce nom de leur fondateur

(1) Les

Reli~ieo~e5

de

l'O.tdre Dominicain o'onr jamais

ét'é

reformée~

pa~ ~. Cather~ne

de

~Ienne.

qui ne vivoit poine en Commun::lUté

rchgll!ure . mau ponoa

6mpl~ment

J'habit de 'Feniairc de cet Orw

drc.

(MI

'".

'1)

l e

Co~n~ile d'Au~er~e d~ns

le Canon

XLI[

parle s:ertainemem

du

DomInIcal:

c~·ltll-CI

é tOH

en

ufJgc

dan

s

l' ancicnne Egli(e non

pour.

y,

melHC.

8c

cO l(c:rVer

la S.

Euchariltie .

mais

ponr

la

re–

~volr

avec plus dI! dccc:nce: Be comOle

il

n'étoit

p:u

permis

3U~

DOM

S. Dominique. de Guzman, gentilhomme Efpagnol, né

en

II 70

a

Ca\arvega, bourg du diocefe d'Orma, dans

la vie-iIlc CaClille.

11

fUI' d'abord chanoi"e

&

archidia–

ete d'Ofma,

&

pr~el1a

enfuite avee beaucoup de zele

&

de (ucces conlre les Albigeois en Laoguedoc, ou il

l

jerta les premiers fondemens de Con ordre qui fut ap–

prouvé en

12 1í

par lnnoeenl

JI!.

&

confirmé l'aonée

I"ivantc par une bulle ¡j'Honorius

II!.

Cous la regle de

'S. Augullin,

&

Cous des conClitutions parritulieres: ce

pnntife lui donoa le litre de l' ordre

pes

Freres Pri–

fhel/r¡ .

Le p,emier eouvent des

Dominicain/

en Franee fut

fondé

a

Touloufe par l'évéque de certe ,'i lle,

&

par le

camte Simoo de Montfort, doO! S. Dominique avoit

par

Con ¿Ioquence fecondé les exploits contre les Al–

bigcois . Deu ,,· ans

~pr¡'s ,

ces religieux eurent une mai–

fon

a

Paris, proche

de

celle de reveque;

&

quelque

tcms

a-p(~s ,

lem cou v,ent de la rue

S.

Jacques dont

nous avoos parlé. lis fu rent

re~Os

de bonne-heure dans

l' univerfité

de

PariS" .

S,

Dominique ne doona d'abord

a

fes religieux que

I'habit de chanaines régu liers; favoir, une CoUtane noi–

re

&

un rochet: mais cn

1219,

il

le

ehangea en cclni

que les Jacobin, portent au)ourd'hui,

&

qui fut, dit–

on, montré en révélation par la Caiote Vierge au bien–

h6ureux Rienaud d'Orléans , Cet habit confi lle en une

robe, un f..pulairc,

&

un capuce blanc" pour l' in ré–

rienr de la maifon ;

&

une chape noire, avec un

C113-

peron de m.!me conleur, pour ronir

au-dehor~

.

Cet ordre eCl répand u par lOute la terre ..

11

a

,qua-

. ramc-cinq provinccs fou s UII général qui rélide

ii

Ro–

me,

&

douz.e congrégations particulieres ou réformes,

gouvernées par dés vicaires-généraux.

11

a donné

a

l'E–

glife un grand nombre de laint5, trois papes, plus de

foix ante ca.rdintlUx, pluljeurs palriarches ,

(ix

' cents 3r–

cheveques , plus de mille

év~q(l6S,

des légats , des non–

ces, des mallrcs dn faeré palais,

a

compter depuis

S. Dominique , qui le premier

3

excrc~

cene fonélion.

La th éologie, In chaire, les miffions, la direél,ion de.i

confciences,

&

la 'Iittérature, ont a(fez fait oonnoltre

leurs talens. lis ticnnent pour la dGéhine de

S.

'rho–

mas , oppoféc " celle de Scot

&

de quelques

aUlr~s'

théol(1¡;iens J>lus mod"rnes: ce qui Icor a fai¡ donller

dans I'école lo 110m de

'J'hom ifleJ . Voyez

T

H

o

~I

, –

S T 'E

s.

l is on r

étG

autrefois inquiliteurs en Franee,

&

¡¡ Y a toOj ours 11 Toulol1fe un de leurs rdigicux reve–

tu de ce ,i,re, mais Cans fooélion. lis l' e"erccm ce–

pendant dans ditl"érens pay'

011

ell é,abli lo tribunal de

1'lnquifition.

17°1'<'

1

N

Q

u

I S I TI

o

N .

(G)

DOMINI CA INES , re\igirufes de l'ordre de–

í.ún

p ominique. 00 les croit prus aocien nes de quel–

ques années que les Dominicains; _car

S.

Dominiq ue a–

voit fondé

a

Prouilles eo

1206 ,

une congrégarion de

religieufes. L es

D ominicai-nes

om éré reformées par

Caime Catherine de Siellne.

(1)

11 Y

a

au ffi un liers-ordre de

Dominicaim

&

de

D o–

minicaines ,

qui forme en plulieurs endroits des congre–

galíons foO rniCes

?t

eertaines rogles de dév,otion .

Voyez

T

J

E R S - O R ]) RE ,

170yez )e Diét. de 'J'rév. Morrry

&

CIJambersi.

(G)

,

DO MI'N I CA L,

r.

m.

( Hifl. mod.)

terme qui

fe [(aUve dans

'1'

hiíloire eccléliafliqu c . Un coneilc

d' Auxerre, ténu en

n8,

ordon ne que les femmes

COI11-

munient ave c leur

dominical .

Quelqúes auteurs préten–

dent qoe ce

dominical

étoit un linge .dans lequel elleS

recevoiem le corps de

J

efus-Chrilf, pour ne )las toucher

les erpeces euellariCliques aver la main nue. D ' autres

di feO( que c'étoit un voile dOn! elles

Ce

couvroien~

la

téte , ql1und elles approchoient de la Cainte lable . Ce–

qu'¡¡ y a de plus vraiaemblable, c'eCl que le

d.;''¡nica l

<'roit un lillge ou mouchoir dans lequel on rece"voit le

'corps de Norre-Seigneur ,

&

on le confervoit dans le

tcms des perfécuti"ns , pour pouvoir cornmunier dans

f.1 mailon; comme ¡¡ paro' t par l'

l1C~ge

des premiers

Chrétiens ,

&

par le ¡¡vre de Tertullien

(id "","orem .

(C )

(2)

,

DO-

fcmmes

de toucher les

V.1.rCS

faGrés

avcc

la main nue.

~

plu$

forte

r~ifon

elle ne pouvoient pas touchet avec Ja

main

nLtc les efpeces

Encharifiiques.:

Ce qui Icur ell c.léfcndu

pi

as

cxprecrcment par le

C.mon

XXXV[ du méme

COl1cile:

N IJn

lictt

mtllitri "ud"

"'tJ!1U

.Eu~

,IJarifliam Ar&iptu .

On

voir

de-I:' (Ju'jl

n'étoit

p:u d'uf3ge dans ce

te~s

..

13.

de pré,centcr Ja S: Euch.lriftie .

(Uf

la la.ngu!

t

mais que ce_

JUl. qUl voulolt comraumer .

la

prenoH eo malO

~

&

la

portoit

i

fa bouche.

(M)

'"