DOM
ce qoi te fixe nécelJairemem dans un tieu . Ainfi te
do–
mici/, d. dignil'
el! un
domieil,
de droie; mais tout
domieile
de droie n'el! pas
d.micil, de dignitl;
car,
par exemple, le mineur a un
domieile
de droie, qui el!
le dernier
domieile
de fes pere
&
mere .
(A)
D o
M I C
t
r,
f
E 'L U,
el! celui qui el! enoia par un
comrae ou par UD cxploie,
a
I'etlee que I'on y puiO'e f.1i–
re quelque aae. Ce
domíeil,
el! fouvent diflerene du
v'éritab\e
domicile:
celui qui el! élu par comrnt el!
perpéeuel; mais celui qui el! élu par un esploie n' el!
quelquefois que pour vinge-quaere heures feulemen!,
&
Cnns attribueioll de juriCdiaioo. Toue faifilJane
&
op–
poCnne el! tenu d'élire
domiril,
pour viDge-quaere heu–
res daos le lieu de I'elploie, afio qu'oo puilJe lui faire
des offres.
Les dévolutaires Cont 3uffi eenm d'élire
domieile
dans
le rcífon du parlement on el! le proces,
&
cela atin
qu'Q/I puilTe les ducuecr plus f.1cilement) s'ils viennem
a
fuccomber.
Ceux qui demeurent dans des ch¡'Jteaqx ou maifoos
fones, fone pareillemeot teMs d'élire
domieile
daos la
ville la plus procnaine,
&
d'en faire enregil!rer I'a&e nu
grefle du lieu, fin oo les exploies qui leur ferone faies
au
domieile,
on aux perfonnes de leurs fermiers, juges,
prócureurs d'otlices,
&
gretliers, valem oomme s'ils é–
teiem faies
a
leur perfonne .
Ordon,.ance de
1667)
tit.
des !Zjot/rn. arto
IS.
(A)
D
O M I C
I
LE DE
F
a
I
T,
en le lieu 011 on demeu–
re réelIement
&
aéluellement; mais Gene demeure el!
impropremell! nommée
domicile,
(j
elle n'el! accompa–
gnée de la volonré d'y demeurer
¡
il faue que le
domi–
fil,
Coir de faie
&
de droir: ainli un mineur el! demeu–
ram de fair chez fon eureur,
&
de droie réputé domi–
cilié aU lieu du dernier
domieil,
de res 'pere
&
mere.
(A)
.
D o
M
re I
LE DE
FA
r
T E T
DE
D
R
o r
T,
el! le
véritable
¿omicil,
qui en érabli par la demeure de faie,
&
par la volonré de .demeurer dans le meme 'lieu , ou
par I'autorieé de la loi qui le
fi~e
dans ce lie u .
(A)
D o
M I
e r
L E
r.
E'G AL,
en celui que la loi attribue
a
quelqu'un : c'el! la meme
choCe
que
domíeile
civil ou
domiril.
de droil .
(A)
D o
MI C I L E M A T R / M
o
N
r
AL,
el! celui donl la
loi doie régler les conventions des conjoims, fo il qu'il
aie éeé élu 3 cer etree par le conlrar, ou qu'il ail élé
élu par le mari avanr le mariage qu irnmédillremem a–
pres :
de maniere que l'intention des
conjoinls ,p:lfoiífc'
avoir éeé, en fe mariao!, de fe ti xer dans ce Ileu; ear
, leurs conventions exprelfes ou tacires r\e peuvene rece-
voir d'arrein ee par aucun changement de
damieil,. I/oy.
D umolin, Cur la loi
mnélos popa/os.
(/1)
D
O M
I e r
LE"
o
~(E
T A N E',
el! celui qui doir du–
rer peu, comme uo
domici/e
élu pour vingl-quaere heu–
res {eulemenr; 011 appelk auffi
domicil, mommtané,
celui qui n'en qu'une demeure paífagere, fíle-elle de
3
Q
ou
40
ans, de fone. que c'el! plOtÓe une (iluple de!lleu–
re de fair, qu'un vrai
domieile.
(¿)
D o
M I C
I
L E N A I S S A N T ,
en ce\ui que I'on com–
mence
a
aequéri,:
il
en oppoCé au
domirilc
ancieo,
(L1 )
D o
M I
e r
1.
E N
a
1
u
R EL;
on donoe en quelques
codroits ce 110m au lieu 011 quelqu'un faie aaucIlemene
fa
demeure , faos avoir néanmoins imention d'y derneu–
rer !Oújours . Ainfi dans ce Cens le
domi,,7e natt/rel
en
la meme chofe que la fimple demeure de faie.
I/oyez
Perehambnut Cur
la
coü tume de Bretagne ,
arto
4.7 ~.
Quelquefois par
domiril. nattlrtl
on ' emend celui d'o–
rigine, le lieu on I'on
el!
né: ce que les lois appellem
m""icipillm,
a
la diflérence du
domieil.
nauel, qui ·en
nppeIlé
imola~lIs.
e
A )
D o
M
le
I
LE
D'O F F /
CE,
~l!
celui que I'offider a
de droir dans le lieu oii fe fair
I'exerci~e
de Con ofli–
ce 00. comroiffion . Ce
domir~"
ne fere que pour les
naes qui om rappore
3
l'otliee ou eommiffiou.
O"don–
nance d.
1667,
tito
2 .
arto
3. CA)
D
O M
le r
LE
D'o
R
r
G I NI!)
e!,l celui des pere
&
me–
re que conCervem ceux qui l1'en acquierenr poim de
nouveau , comme les offiders
&
fOldars, fo ie
i\
I'arm¿e,
en quartier, ou garniCon, les employés dans le lieu de
Icor \:ommiffion.
(A)
D
e M
I e r
L E S T A T o Tal RE,
el! la meme chofe
que le
domiúl,
de droit ou légal.
Voy'..
Tron~on
fur
¡'.,thl,
360
d, la eotlttlm. d. Paris .
(A)
Sur la malicre des
d. mieilu
en géoéral,
voy'z
au
digefie la loi
20)
d, vubor. fignifieal.
&
le rirre
ad
mJi"ieipalnn;
au cnde les rieres
d, mtmicipib,u
&
d,
¡"eolis ;
Domar)
liv.
l.
tito x vij. fdl.
3.
D eCmaifons,
(rtt .
D
n.
10. FraD\. Marc,
tom,
l .
qurft.
634. de
rom,
f/.
.
DOM
27
Ferrieres fur Paris,
arto
173.
les arritésd,
M . de La–
moigooD; Cuias,
lib. l . ob[ervat.
Dumolin Cur Paris,
artíe/,
166 ; Bradeau fur Loüer,
Itlt.
C.
Jomm.
17.
Soefl'C,
tome l. eml.
3.
ehap . xej.
&
(mt.
4.
ch. Iv iij.
tome
1I.
<ent.
3.
chap. x <ij.
André Gaille '.
ti'/)..
lI.
ob!
3S
Taifard fur la cour. de Bourgogne,
lIt.
'lJ'1.
arto
8.
note
7.
&
til. jx. arto
10.
n.
4.
Mornnc,
l. " It.
§.
ftlzatores,
fl:
d'fenat. Arret du
6
S'ptemó,.,
/ 670 , nu
journal du palals ; Bouehel au mor
dom","; dle lar"l.
des
9.
Avril
1707
&
7
Dü.mbre
1:¡12,
pour le
do–
",icile
des ofliciers .
(A)
D O
MI
C,rL
I E',
adj.
e
'JlIri[p.)
ce
eerme) pris
lit.–
léralement, figoifie celui qui a
Utl
domieile. 11 n'.)' a
perfonne qui n'ait uo domicile , foie de droie ou de lail,
&
aauel 00 d'origioe; mais quand
00
die, un
!;omm.
domicilié,
on enrend par"li\ un homme qui a un éea–
blilfemene tixe
&
UD
domid~
connu.
I/o)'n
<Í-d.Vt/lltDOMIC I r.E .
CA)
• D O M
1
C
I U
S, f.
m.
e
M)'Ih . )
dieu qu'on in·
voquoie dans les noees ) pour que la femme fOe nffi–
due dans Ca maiCon,
&
oomplaiCame pour fon mari;
&
l'on éeoie ordinairement exaueé, 10rCque le mari étoie
complaiCanr podr fa femme,
&
que la femme avoie eu
de I'éducaeioo.
• D
O M I-D U C
l\
&
DOMI-DUCUS,
e
Myeb.)
Junon
Domi·Drua
éroi[ invoquée dans les
noees, pour que k s nouveaux époux arri\'alfe m Cains
&
faufs daos la maifon qu'ils dcv oiem habieer;
'&
le
dieu
Domi-Du<1/s,
pour qu'ils y \'éeuOent en
pai.~
.
DOMIFI CAT ION,
í.
f.
en
zarme d'lijlrolo –
gie)
,en f'nétioo de parrager le del en res done mai–
fons; afin de drelrer le theme ou l'horoCco"e de que l–
qu.'un.
I/o)'ez
H
O R O S O O PE,
Do
D E'e A T E M O,
R I E,
{ie.
II
Y
a différentes manieres de
domifier ,
fdon les dif,
férens auceurs. Ces chimeres ne mérirent pas que nons
nou s y arretions plus long-tcms: elles fone qujourd'hui
proferires,
&
l'Eneyclopédie n'en faie mention que com–
me
d'une des plus groílieres, des plus aneiennes,
&
des
plus loogues erreurs de l'eCprie humain .
(O)
D O
M
1N A
N
T, adj.
(Jllri[p.)
on "ppelle
fiel
dominant,
celui
do.orreleve un autre fief; 6<
feigncr,~
d.minant,
celui qui poífeac ce tief fupérieur
ií
I'autre .
Ce rerme el! oppofé
it
celui de
fi.f fervant. l/oyc!G
F
I E F
&
S
E / G N
F:
U R V A S S AL.
(A)
D o
M [ N A N T
ti ,
ad. pris Cubl!.
en Mllfirtle,
el! des
trois cardes eCTentielles do {o n, ceHe 'lui
cr
une
qllil1lC
au-delfus de la tonique. La
don,i"an~e
&
la IOlliqlle
fooe les deux cordes qui connieueot le
[0 11 ;
elles y Con.t
chacune la fondamentale d'u" aceord particulicr : au lieu
que la médiante qui confJitue le mode, n'a poio[ d'ac–
card
a
elle ,
&
faie feulemenr partie de celui de la [Q_
nique.
A«ord
de
I~
dO'!finant,
,
appellé 3uffi
domin"n~;
fen –
fible ,
el! cclUl qUI aonOOee la eadenc/.;
parf3i~c..
T OU I
aecord parfaie majeur -devienr
domina'lt ,
des qu'on lui
ajo([ee
la
fcptieme millellre .
D ominante ,
dans le plainchan i, en la :JOle qu'on re–
bar
le
plus fouvem,
a
qllelque degré
de
la [Qnique, qu'
elle foie.
II Y
3
bien dans le plaincham
do,.,inante
&
ronique, mais poinr de m¿di:l.lHe .
(S)
On trouVera
11
I¡I.
fin
de I'anicle D r
s
S
°
N N A N
e
E
la
raiCon de la
~iífonnance
qu'on "Jou[e
11
I'aeeord
d~
dominante,
daos les diflere LHes I,o[es (¡ui porteLH ce
nom .. Car on appelle en gélléral
dominante
toute no–
le qUI porte accord de feptieme;
&
dominante 1017ir¡ue,
celle qui poree une rierce majeur'; fu ivie de deux mi–
neures. Les autres Com des
dominantes fimpl<J
ou
;n~parfaites. I/oyez
D
O U B L E
E
M P LO I .
L 'aureur d'uo ouvrage nouveau, q'li a pOGr riere,
Expofition de la th/orie
&
de la pratir¡ftt de la Mil'
fiqlle.,
prétencj que dans ecue balf" fonJamenrale , "; ,
la , r') fo l) 1<t , fa,
fi,
mi, la, ré , fo l ,
"1 ,
dan
s
laquel–
le rOUles les noees , excepré les deux
ul
extremes) COnt
des
domintmtes,
c'en-a-dire ?on ent I'aeeord de feptieme–
les noees
la.,
lit,
fa.)
fi, mi , la ,
n'appartiel1llem point
au mode d'
lit ,
&
nc Conr propremenr d'aucun mode.
Pour moi je penCe qu
'on
peur regarder cene Cujte de
dominantes
comme appartenane eome enriere au moce
d'yt;
par les raifons que j'aj apponées
p.
16/
d. mes
IIlmens,
&
par cellcs que j'.i joinres dans la réponCe
que
j;ai
faiee fur cee anicle aUl( objeé1ions de I'aurellr
dans un des journaux' ceconomiq ue, de I'anné. r
jP
~
1I me paro;r que le 1110de d'une baífe fondamelHaI.e
ainfi que celui du chane qui en dérive, e{j. !OuJour'
dé[ermlné, ou au moins peur etre f<lppoCé eel ou ed .
D ire qu' uoe balfe o'en daos aueun mode , ce Ceroit
1;>
1,
di-