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332
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NT 1
~ ,
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édi!
qui
(U~
{ai! daos cetre viIle
~a: Fra.n~ols
11.
au mOls de Mal
60
au fuje! des rebglonnalre. , par le'juel la
con~olf
l,í , d crime d'hérélie fu! 61ée aux Juges fécubers,
&
ance u J'''rifd iétion
a
cet égard attribuée aux ecdé-
toute
u
é
' h
1"
liaOiques. Ce!
¡die
fut. dOlln pour empec cr que
I~-
qu ilhion oe fUt
inlrodulI~
en Fraoce., comme les GUI–
fes
s'effor~oient
de le fal re .
C~t
¡d,e
fu t révoqué blen–
tÓt
es par un autre de la melle année, par leque!
la
r:~herche
&
pUllitioo de ce,ux qui faifoie.h t de.s. af–
femblées CODtre le repos de .l Etat, On qUl
publ.I~lent
par prédications ou par écflt de nouv elles opllllons
contre la doétrine catholique, fu t renouvellée , a–
vee attributioo de jurird iEt ioll aux juges préfid iaux. pour
en coono¡tre eo derlller reiTort. au
nom~re
de .dl! ;
&
s'ils n'éloient pas ce nombl
e,
11
leur éWlt permls de le
rempl ir des avocats ,les,
pl~s
fame ux de
le~r
fiége; ce
quj étoit conforme a
lldlt
de Chateau-bnant, du 27
Jujn
1
íí
1.
JI
Y
eut enCuite des
Iditr
de pacitication, dont ji efl
parlé ci-devant .
(11)
EOH
DE S, MAUR, eflla memechof<! que!"–
die
des meres du mnis deMai l í67, auquel 011 don–
ne auffi ce num, parce qu'i'l fut donné
¡j
S. M aur–
dcs-F'oiTés, pres Paris.
Y oye<. .i-devllnt,
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1
T
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s.
(/1)
EDIT DES SECONDES NOCES, efl un rég le–
ment fa it par
Fran~ois
11.
au mois de JlliIlet l í60 ,
louchant les femmes veo ves qui fe remarient, PQur les
empecher de faire des donations exceffi ves
a
leurs nou-
'. veaux maris ,
&
les obliger de réferver aUl eofans de
leur premier mariage, les biens
¡¡
elles acquis par la
libéralité de leur premier mari,
Cet
/die
fut fait par le confeil dll chaoeelier de I'Hu–
pita;,
ii
l'occa(ion du fecolld muriage de dame Ann e
d'A legre,
laq u~lle
étallt veuve
&
chargée de fept ent'\Ils ,
époufa
M,e
Georges de ClermoDt,
&
lui ti t une dooa–
lion immeo!e.
J
En effet , le préambule
&
le premier chef .de cet ¿–
die
ne parlent que des femmes qui fe remarb nt . L e
motif exprimé daos le préam bule, efl que les femmes
veuves ayant enf3lls , roO! ¡ouvent inv itées
&
follicitées
a
de nouvelles noces; qu'el les abandonnent Icor bien
:l
leur nouvcaux maris,
&
lcur fon t des donations im–
menfes metrant en oubli le devoir de nature envers
leurs enfans ; defquelles donations, ou tre les querelles
&. divifiolls d'entre les m..res
&
l~
enfans ,
s'~nfuit
la
derolation des bonnes fam illes ,
&
conréquemment la di–
miuution de la force de l'état public ; que les anciens
empereurs y avoieot pourvu par plufi eurs bonnes lois:
&
le roi , pour la meme coo fid ératioo,
&
enteodaill
I'infi rmité du rexe , loue
&
approuve
ces
lois,
&
ado–
pte leors dirpoli tioos par deux an id es que ron. appelle
les prtmier
&
(aond chefr d. l'édie d" fuonder no-
cer .
.
Le premier pon e que les femmes vcuves ayant en–
fan~,
ou enfans de leurs enfans fi elles pa(fent
a
de
nouve!les noces,
tle
pourront, en quelque
fa~nn
que
ce fOl t, donner de leurs biens - meuble acquets, ou
a~quis
. par elles d' ailleu rs par leur pre:nier mariage;
ni molOs leurs proprcs
3
leurs nouvt'aux maris, pe–
re, mere , ou enfan s defd its maris ou autres perroo–
nes qu'on puiae préfumer etre par dol ou fraud e inter–
porées , plus qu'iI un de leurs enfans, ou en fans de
leurs eofans;
&
que s'il re trouve divilioo inégale de
lems bien>, faite entre leurs enfans ou enfans de leurs
enfans , les dooations par elles faites
a
leurs nouveau x
maris , feront léduites
&
mefurées
a
railon de celui qui
en aura le moins.
Quoique ce premier chef de
l'¡die
ne parle que des
femmes, la jluiCprudence l'a éteo du aux hommes com-
¡
me
il
paroit par les árrers rappon és par
M .
L oüet,
ett .
N.
n.
I.
2
&
3.
, \i
en
di! par l. (econd chef, qu'au regud des biens
ñ
l~e
e,
veuves acquis par dons
&
libéralilés de leurs dé-
llnts maris, elles n'eo pourrn"t faire aucune pal t
it
leurs
nouveaux rna ·.
.
fer ver
é
lS ,
mats qu'elles CeroO! teoues de les ré-
de la
li~~~
t I
' ns cnmmuo d'entr'elles
&
leurs maris ,
la meme a
I~é
¿ef(!uels ces biens leur feroO! a,venus : que
aux maris caro
~
era
~bfervée
pour les bieos alteous
m es telleinellt
00~ '1&
libérabtés de leurs défulltes fem–
feco~des
femmc;u I s .I\'eo pourront faire don
a
leurs
eofans q¡¡'ils Ont' mats
d
(eroO! tenus les réferver aux
eus e leurs
.
C ·
'
anicle aJ'otue que )'
'd 't '
premieres .
e
mem~
t
,
o elltcod .1
r
~~s
r1,ui de pouvoi¡ de d'r, '¡¡ pas uonoer . aUI
Je~. I po.cr de
leu~s
blens., qU'll,
ED I
fle leue efl permis par les eOlltUmeS du
p~y;.
Y oy.::.
SECONDES N o cE s.
( /1)
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J)
J
T DEL
A
S
U
B \'
t
N
l'
ION
D
E S PRO CE'S,
on donoa ce nom
:l
un
¡d,e
du mois de N o vembre
1
f63 , ponant que ceux qui voudroieut intenter quelqul!
3él ion, {eroi<,nt tenus préalablemeut de con fig ner une cer–
taine fomme, (eloo la nature .de l' atraire . Cet
¡die
fut révoqué par une déclaratioll du premier A vril
I
í 68 :
il fm eofuite. rétabli par un autre
édie
du mois de J uíl–
'let
I
í 80 ; mais celui-ci fut
ii
fon
t~ur
révoqué par un
autre
édie
du mois de
F
évrier
1583,
portant établiífe –
menr d'un denier parifis . durant neuf
aos ,
pour les é–
pices des ¡ugemens' des proccs .
Il - Y
eut
de
lettre. pa–
tentes pour l'cx écution de cet
édie,
le 26 M ai lí83.
Yoyez
Fontanon,
tome 117. p.
706. Corbin,
ra, d. la
<OtIr det aid"
,
pago
f4.
( 11)
E
U I
T D' UN
ION:
OD donna
ce
nom
ii
un
¿dit
du
11
F év rier 40í, que l'empereur H onorius donna con–
tre les Manichéens
&
les D onatilles, parce qu'il tcn–
doit 3 réunir touS les peuples
ti
la ré ligion catholiqu e.
11
procura ' en effet la réun ion de la plus gra nde par–
tie des D onatifles.
Poyez
I'Hift.
ueli!
a
l'annéc 405'.
(11)
,
*
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D
I
T
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U R ,
f. m.
(B.ller-Lett. )
on donne ce
nom
a
uo hommc ,de L ettres qui veu t bien prendre '
le (oin de publier les ou vrages d'un autre.
L es Bénédiélins oot été
édilel/Ys de
prefque tOU\ les
peres de l'églife . L es PP. Labbe
&
Hardoüin Ont don–
né des éditiolls des conciles.
Oll
eompte parmi les
i –
dittllrs
du premier ordre, les doéteurs de L ouvain ,
Scaliger, Petau, Sirmond,
&c. \
11 Y
a deo
x
qualit6 eiTenlielles
ii
un
édieeur;
c'efl
de bien eOlendre la langue dans laq uelle l'ouHage efl
écrit,
&
d'ctre fuffi ramment inflruit d<! la matiere qll'on
y traite.
, Ceux qui nous ont donné les premieres éd itions des
anciens ameUrs grecs
&
latins, om ,été des hUlOllIes ra–
vans , labolÍeux
&
utiles .
l7.ye<.
I'arl.
C
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T
I
Q
u
E ,
V
IIufo
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UD
1
T o N,
T
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X
TE, M
A
NUS CR
1
T ,
CO~t M
EN TATEU
R
S,
&c.
II
y
a tel ouvrage dont l' éd itioo fuppo[e plus de
cOllooiaances qu'il u'efl donné
a
un feul homme d'en
pofl éder. L 'Encyclopédie
e(l
fi ngulierement de ce nom–
ble .
II
fcmb le qu'il fau droit. pour fa perfea ion , que
chacun ro t
¡dieeztr
de fes anides; mais ce moytn en-
tra¡neroit trop de dépeofes
&
de lenteur.
I
Comme les
¿diteurr
de l' Encyclopédie ne s'arrogent
aucu ne fone d' autoriré fur les produétions de Iturs
collegues , il feroit auffi mal de les bl h ner de ce qo"
on
y
pourra remarquer de roible, que de les lotier de co
qu'on
y
trouvera d'e! cellent .
N ous ne diffi mu lerons poiot qu' il ne nous arrive
quelqlldois d'appercevoir dalls les anicles de nos col–
legues, des cho(es que nous oe pouvons' 110US empe–
cher
de:
defapprouver intérieurement, de meme qu'íl
arri ve, felon toute apparence,
a
nos co lleg ues d'en
appercev oir dans les notres, dont ils ne peuvem s'em–
pecher d'et re mécontens .
J\1ais chaculI a une maniere de pellfer
.&
de dire
qui lui efl propre ,
&
dont on ne peu t ex iger le facrifice
dans une aaociation ou l'on n'efl entré que fu r la con–
vClI lioo tacite qu'on
y
con[erveroit tOlIle fa liberté.
C ettc obfervation tombe part iculierement fur les é–
loges
&
fur les critiques . N ous nous regarderions C.OIl1-
me coupables d'une infidéliré tres - repréhenfible envera
un auteur, fi uous nous étions jamais ferv is de fon
nom pour faire paiTer
Ull
jllgement favorable ou défa–
vorable;
&
le lcéteur f.roit tres-injufle
11
notre égard,
s'il n011S eo
foup~onnoit.
S'il y a quelque chofe de nous dans cet
ouvra~e
que
nous faffi ons Ic rupule u' amibuer
a
d'autres, e efl le
bien
&
le mal que naus pOUVOIlS y dire
des
o.uvrages .
'I7.y.
z
E
L
o
G E .
E
DI T ION,
f.
f.
(B elles-L ett. )
ce mot efl re–
latir au nombre de fois que l'on a imprimé uo Ouvra–
ge, ou
a
la maniere dOlH il
efl
imprimé .
0 11
dit dans
le premier fem ,
la premiere, la feco nde Idition'
&
dans le fecond ,
." ne bell.
Idi~ion,
Ime
/dition ¡a'" ei –
v e .
Les gens de Lettres dOl vem rechercher les
¿di–
tiom
eorreétes . La recherche des belles
¿di, iom
n'd i
qu'une efpece de luxe;
&
quaod elle efl poufTée
a
l'exces , elle n'efl plus qu'une bran¡:he de la biblioma–
nie.
Poyez
B
1 B L 10M
A N
1
E .
Souvent on a la fureur d'inférer daos les
Idieions
qu'on publie des oUI'roges d'un auteur apr es fa mOr!
q~antité ~e
p.roduélions qu'il . avoit jllgécs in'dignes d~lul,
&
qUI
hu
Óten! une partte de
fa
réputation. Ceux
qui . '