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CON
imerne, 00
eJt~rne.
S'jI .n in,erne,
ji
(e eonfond svec
notre idée meme,
&
por cooCéqoent ooos aVODS de loi
la OIérne pereep,ioD inlime qoe eelle que ooos avoos de
notro idée. S 'jI en euerne, la
, om,oijfa""
qoe J'en ai
par I'idée qJl i
le
repréCeme, en aolli réelle qoe lui, por–
ce qoe cene idée I\\i en nécell".irement coniorme . l\1ais
pour cooooitre Ci I'idée en vraie,
ji
fau droil que Je eon–
nurTe déj i I'objet. Poinl du 10UI ; car J'idée porte avee
elle Ca vc!rité, Ca vérité coofitl.m :i repréCemer ce qu'el–
le repréCeme,
&
a nll pOllvoir pas nc poiO! reprc!Tco,,,
ce qu'elle repréCeote. L'objeaioo CuppoCe f,uI, en di–
(aol qu'une des deu
~
ehoCes ,
Coit
l'idée , (oit I'objel,
précede la
,
0ulIoi.Da""
de I'autre . Ce Com deux coro1-
laires qui Ce coonoill"eol eo mc:me tem•. M.i. pendant
que je m'imagine avoir I'idée d'un ..bre, ne peur-il pas
fe faire que I'aye I'idée de tOur aUlre objel? Cela n'en
pas plus p IIible qu'il le Ceroir de voir du noir quand
on croil voir du blane, de Cemir de la douleur quand
on eroil n'avoir qoe de Cemimens de plaiCir. La rai–
fon de cela
di
que
P.meayant une perecplion intime
de 10UI ce qui fe parre ehez elle, elle oe peul jamai.
preodre une idé. pour I'aulle ;
&
par eonCéquenl,
Ii
elle eroit
voir
un arbre, e'cl1 que réellemenl elle en
a
I'idée .
Quant
~
ce qu'on ajoOle, que I'idée que nous avon>
d'un arbre ne doit pas etre plus cooforme a ce qui en
hors de nous , que J'idée qlle nOlls nvons de la dooceur
ou de I'amertume , de la chaleur ou du froid, des Con
5
&
d<s
eoulcur~ ,
Cenfalioos qui n'clineot pas certaille–
m eO! hors de nous, cela l1e Couffrc aucuoe diffieulré.
La oOlion d'un arbre MpouiJl¿ de roUleS les qualilés
fenliblos que lui donne un Jugement précipilé,
&:
eonCi–
déré du
e6,é
de fon ¿tendue,
de
Ca grandeur,
&
de Ca
ti~urc,
n'ell que I'idéc de plufieur
~rres
qui nous pa–
roilfellt les uns ho rs des «Ulres : e'ell pourquoi en Cup–
POla11l au-dchors queJque chofe de conforme a eetle idée,
nOllS nous le repréTentons tmiJours d'une maniere
aum
claire, que 11 nnos
lIe
le confidériolls qu'en I'jdée mG–
me .
11
en
en
[OUt
3utremc:nt
des couleurs , des odcurs ,
des gu¡us ,
ES•.
TaO! qu'cn rélléchilfaO! Cur ces CenC,–
tions, oous les regardons eomme
~
oous , comme nous
élant
pro~rec;,
nous en
:1
~0f!s ~~S
idéc:s fon
elair es: In:lis
fi
ous \'OuI0115, pour
:111111
dlre,
les
détacher de
nOEce
élre ,
&
"n cllrk hir les oblClS, nous faiCons uoc chofe
dotll 1I0US n'avon plus d'i ée ; nous nc Commes ponés
a
les leur altriboer , que paree " ue d'un cblé nous COIU–
m es o bligc!'s d' y Cuppoler que/que chofe qui les oecalioo–
De ,
&:
que de I'aulre celle caufc opus en
loO,-~-f3it
cnchéc.
V ny.
L
o.ke, le
P . Bujfiu,
Cbambers ,
M .
For-
¡'''6 ~ S NOI S~AS C E S,
(Vcu.)
indiees de I'lge
&:
de la lorm. du cerf , par la lele , le pié , les fum¿es,
& ,.
C ONNOIS S EMENT, rubo m.
(Commeree
tle mer
)
c'en une eCpeee d'aae OU de reeooooillanc.
fous figna rure privée , que le maltre ou cap.ilaine ?:uo
navire doone
a
un marchalld des marchand,fes qu 11 a
fair charg«, nvee CoOmillion de les porter
:i
leur deni–
nation muycnuan( un ct:rtllin pril.
Le mo' de
,o/fnoijJemelfl
u'en guere eo uCage que Cur
¡'O céan : (ur la M¿dilerranée 00 dit
polia áe , harg<–
me"l,
qui a In
O1~tne
Cigniñea,ioo .
uivoll! l'ordollnonce d. lo Marine du mois d' Aout
J68 "
Ics
' OIflloijJemws
doivcm élre fignés par le mai–
tre ou I'
éeriv.indu vairreau, faire meolioo de la qoan–
tilé , qualie¿ des morehandifes,
de
leur dellioation,
~u
pri eOllvenu pour
!e
pon ou frel,
& ..
C hoque
con!"i!:
femmt
doil erre ,"ple; I'un pour le marchal'd qUl tJ11
le chargemem, I'aulre pour celui
a
qui les marchandi–
fes Cont deniotes , le troifiemc pour le mair,. o u ea–
pilaioe auque! les
marc~
nds loot ICUUS de
le~
préCeDl.,
v iogl·qualre heure .pres le eharllcmcOl du va,treau pour
les figner ,
&
dI! lui foomír les acquilS nécell".ires, fous
peine de payer le frais do réurdemem.
V.ya:.
da" , Ir
"¡iei."naire átl Comm.
Jt
Sav", ,
lOme
JI.
pago
j"lh
&
["i'l1.
le relle des dél,ils qui eoncemen¡ les
, o.".i[–
¡,meNs
&
le modele qu'jJ doooe de ces Cortes d'aa
S.
(C¿
O '
O I S S E U R ,
f.
m. (
Lit/ir. Pe;',t.
/tl-fi'f'
&e.) n'en pos la meme chofe
qu'amale"r.
E x–
('mple,
C."".iffiur,
eo fail d' 00
v
rages de PeiOlure,
o aotres qui Olll le
d.lI"cio pour b:lfe, reoferme moins
l'idée d'un 1l0uI d cíd¿ poor cel
3rt,
qu'on .diCeeme–
mem cerl in poor en Joger. L 'OD o' n J1malS pufa;t
..".oi{ftllr
eo P imur., ,faos tere peiotre ; il
en fau l
m ¿me
~ueoup
que 10US les Peintres Coient
os
(011-
oi urs.
IJ
Y en:¡
'aún
igu raos pour voir
la
D:¡rure
CON
«'tT
nle
il,
la (ont,
00
poor eroire qu'il De (aue pas la
relldre
~omme
il. la v0'J.ent .
O~
dil :
VouS
pOllrrit~
.¡–
tr.- flato des l. tia"f,0 e t.l ;
<
ejl
"ti
gr."tI
COIIIIOIC-
r.
ur .
l/o
Il'~ I~
D,él,01lll.
J~
P,.;II,"re.
II n'y a poi
01
d'an qu'on ne poiae fubíliluet daos .:el
anicle
a
la Peimure, que nou
a
voos pril. pour CIern–
pie; l'sppliealion
Ctra
c!galemeot June .
(R)
C O N N O l T RE, v. aa . qui déligne I'opéralion
de l'e,nendemeDI qu'oo oppe lle
'OIl".
ijJ.tI<t.
1/,
C
O N-
NOI
ANCE .
C
O " "
o
i
T R E
lo Iperolt/, les lol."s, l. &ritl"
&c. m
l Vlor/,b"lItri"
c'ell de la par! du eheval Cemir
avec luflell"e ce que le cavalicr demonde, 10rCqu'jI
ae–
proehe les éperons, les Jambes, ou le, lalon. ,
&
qu il
tire ou ..nd la brid•.
(1/)
C O N N O
R,
(Cíol-)
ville d'lrlallde dlllÍs la pro–
vine. d' Ulller, au eomt.! d'Amrim .
C O N O
D 1
S,
f.
m.
(C.mm,)
pelile monnoie de
billon trcs-eommuu fabtiqute,
&
qui o cours
a
Goa
&
dans le rOYlume de Cochin: elle vau! fept deoiers ar–
gent
d~
Franco .
P.~. I,s
"le. J,
Trh .
es
JtI Comm.
C
o
N 01 D E
r.
m.
(GI.",. )
nom que 1'011 don–
ne
:l
uo corps Colide formé par ·Ia rtvolution d'une eour–
be queJconque aulour d. fon ase,
&
qu'on donoe queJ–
quefois aulli
a
d'aulla foJides qui au Iieu d'l!trc como
poCés , eomme celui-ci, de tranches circulai..s p rpendi–
eul.ires
3
I'axe, Cont compoCés d'autrcs cfpeees dc It.O–
ches .
Vo
'a,
A
x
E .
Le
<o".,Je
pread le nom de la eourbe qui I'a pro–
doil pu fa révolulioo. Uo
<01l0,J.
parnbulique, qu'on
3ppel le aolli
unpllraboloitlr,en
le 'olide produil par la ré–
"olmion de la parabole autour de Con axe .
&,.
Arehimede a Cail un Jivre des
<o"o/tla
&:
des fphc!.
ro"ld. s , daos lequel ce grand géometre
a
.donné
Ic~
d!.
menCions des CoJides ou
unoiJu
parabohqucl, elhpt'-
ques, hyperboliques,
ES,.
.
Comm. l'clJ(pCe. deuI
axe~,
clle prodult aulli deu l
(o"o,da
Celon qu'oo la faie lOuroer .olour de l'ulI ou
l'aurre
d~ c~s
a.es.Chaeun de ces
co"o,á,s
s'.ppclle
fehlrolde .
L'hyperbole produil aulli deux
<ollo,Jes
par
la
rúolution aUlour de I'uo
ou d.
" nutre de ces ares .
Maio
A
rchimed. u'a examiné que le
, ollo,de
produit p:lt
la révolulion de I'hyperbolc autour de IOn
ale
tranCverr.
ou premier ;
&
M.
Par.m
(V.ye>. hip.•
,"J.
17°9. )
S
'en .ppliquc!
3
cooCidc!rer le
<o" . ,d,
lormé lat la ré–
volulioo de l 'hyperbole aucour de
Con
Ceeon ale . Ce
rono,áe
s'oppeJ le
t),lináro,dt
,
a
eaufe _qu'
il
~ell"emble
riu
3
un cylindre qu'a un eooe, ne le (etmlOatU
pa.
en poinre comme. les lutres
, 0no,Ja .
C.r quoique le
0101 de
<o"o,de
s'.pplique
.lfel
génétalemeQI
:l
100S
les Colides formt. par la révotu,ioo de. eourbcs aUloor
de leor
al
e , cependant ce
mOl,
qui en déri, é de
<one,
eouviclII encore d'uoe maniere plus partieuJicre 3 ecul,
qui fe lerminent e.n poime , ou qui, comme le con
e
I
00[
un fommel .
Nou~
donnerons
a
eelle oecaCion uoe mérilOde par–
tieulier• • poor meCurer la Curfaee courbc d'uo
,.".,d. ;
eeHe mé,hode en all"oz limpie; nOU5
la
cro yon. Douvel–
le
&
clle peut erre ulile en quelque cas .
b'un poiO! queJconque de la courbe qui m¡¡eDdre le
conoide,
foi l ment e une
ordonn~e
perpendicularre
a
I'axe
de ro,alion,
&:
uoe p rpendieulaire • l. eourbe qui .bou–
tille a I'axc: Coil prolougé. I'ordoonée han de la eour–
be, juCqu'a ce que le
proloogen.emCoil égal
i
I'exe
I
de la perpcodicol.ire fur I'ordonnéc ;
Im3~io.1I1
que
1'00 f.lle la meme chofe
a
chnque poiO! de
I~
cour ,
Coil
CuppoCéc une oouvelle euurbe qui parre par les
:1-
Irémirés de ordonnécs 3inCi prolongécs: Je d:s que l.
lu,l!lee cuurbe du
r."o,Je
Cera
I'aire de CCHe nou\'elle
combe , eumme
la
cjreonli!rcnee du crreJe
. 11
. u ra–
yon. Celle propofi,ion
n
food e fu r ces deu
-c;:
I .
l'élémelll de la Curl3ce du
r.".,d<
efl le p'odui, du e–
lil e{¡le dé la eourbe par la circooférence du eercle dOn!
J'ordoooée en le ra}'on :
2 .
la perpendíeulo;re en I'or–
doonée, comme l'élémeOl de
la
eourbe
11
¡¡
I'él¿menr
de 1'3bCcilfe; deul propofilions donl la démonllratioll
ell tre.-facile.
Por le mo en de cene propo/ilioo on peal Itouver
.ifen,elll la urface eourbe du
..
".,d,
qu' une Ceélioo
conique quelcooque eogendre eo tournant 3010ur de fOD
ale. C.. 00 trouvera qoe la coo,be for mee
par
le> or–
doooées proloogées en 100Joon uoe Ceaioo conique,
&
par cooC¿quent la mefure de l. fornee eourbe fe ré–
duira
la qUldraltlte de quelque Ceaion con 'que , e'ell-
2-dire a l. quadrature de la
pa..
bole, qor cll connu"
dopuis loog-Icm., 00
la qUld'31ure da cercle,
00
eelle d I'byp rbole.
V") tz.
C y
L
I
H
JI
a o í
11
E .
( O )
c-