Table of Contents Table of Contents
Previous Page  782 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 782 / 796 Next Page
Page Background

74+

CON

imerne, 00

eJt~rne.

S'jI .n in,erne,

ji

(e eonfond svec

notre idée meme,

&

por cooCéqoent ooos aVODS de loi

la OIérne pereep,ioD inlime qoe eelle que ooos avoos de

notro idée. S 'jI en euerne, la

, om,oijfa""

qoe J'en ai

par I'idée qJl i

le

repréCeme, en aolli réelle qoe lui, por–

ce qoe cene idée I\\i en nécell".irement coniorme . l\1ais

pour cooooitre Ci I'idée en vraie,

ji

fau droil que Je eon–

nurTe déj i I'objet. Poinl du 10UI ; car J'idée porte avee

elle Ca vc!rité, Ca vérité coofitl.m :i repréCemer ce qu'el–

le repréCeme,

&

a nll pOllvoir pas nc poiO! reprc!Tco,,,

ce qu'elle repréCeote. L'objeaioo CuppoCe f,uI, en di–

(aol qu'une des deu

~

ehoCes ,

Coit

l'idée , (oit I'objel,

précede la

,

0ulIoi.Da

""

de I'autre . Ce Com deux coro1-

laires qui Ce coonoill"eol eo mc:me tem•. M.i. pendant

que je m'imagine avoir I'idée d'un ..bre, ne peur-il pas

fe faire que I'aye I'idée de tOur aUlre objel? Cela n'en

pas plus p IIible qu'il le Ceroir de voir du noir quand

on croil voir du blane, de Cemir de la douleur quand

on eroil n'avoir qoe de Cemimens de plaiCir. La rai–

fon de cela

di

que

P.me

ayant une perecplion intime

de 10UI ce qui fe parre ehez elle, elle oe peul jamai.

preodre une idé. pour I'aulle ;

&

par eonCéquenl,

Ii

elle eroit

voir

un arbre, e'cl1 que réellemenl elle en

a

I'idée .

Quant

~

ce qu'on ajoOle, que I'idée que nous avon>

d'un arbre ne doit pas etre plus cooforme a ce qui en

hors de nous , que J'idée qlle nOlls nvons de la dooceur

ou de I'amertume , de la chaleur ou du froid, des Con

5

&

d<s

eoulcur~ ,

Cenfalioos qui n'clineot pas certaille–

m eO! hors de nous, cela l1e Couffrc aucuoe diffieulré.

La oOlion d'un arbre MpouiJl¿ de roUleS les qualilés

fenliblos que lui donne un Jugement précipilé,

&:

eonCi–

déré du

e6,é

de fon ¿tendue,

de

Ca grandeur,

&

de Ca

ti~urc,

n'ell que I'idéc de plufieur

~rres

qui nous pa–

roilfellt les uns ho rs des «Ulres : e'ell pourquoi en Cup–

POla11l au-dchors queJque chofe de conforme a eetle idée,

nOllS nous le repréTentons tmiJours d'une maniere

aum

claire, que 11 nnos

lIe

le confidériolls qu'en I'jdée mG–

me .

11

en

en

[OUt

3utremc:nt

des couleurs , des odcurs ,

des gu¡us ,

ES•.

TaO! qu'cn rélléchilfaO! Cur ces CenC,–

tions, oous les regardons eomme

~

oous , comme nous

élant

pro~rec;,

nous en

:1

~0f!s ~~S

idéc:s fon

elair es: In:lis

fi

ous \'OuI0115, pour

:111111

dlre,

les

détacher de

nOEce

élre ,

&

"n cllrk hir les oblClS, nous faiCons uoc chofe

dotll 1I0US n'avon plus d'i ée ; nous nc Commes ponés

a

les leur altriboer , que paree " ue d'un cblé nous COIU–

m es o bligc!'s d' y Cuppoler que/que chofe qui les oecalioo–

De ,

&:

que de I'aulre celle caufc opus en

loO,-~-f3it

cnchéc.

V ny.

L

o.ke

, le

P . Bujfiu,

Cbambers ,

M .

For-

¡'''6 ~ S NOI S~AS C E S,

(Vcu.)

indiees de I'lge

&:

de la lorm. du cerf , par la lele , le pié , les fum¿es,

& ,.

C ONNOIS S EMENT, rubo m.

(Commeree

tle mer

)

c'en une eCpeee d'aae OU de reeooooillanc.

fous figna rure privée , que le maltre ou cap.ilaine ?:uo

navire doone

a

un marchalld des marchand,fes qu 11 a

fair charg«, nvee CoOmillion de les porter

:i

leur deni–

nation muycnuan( un ct:rtllin pril.

Le mo' de

,o/fnoijJemelfl

u'en guere eo uCage que Cur

¡'O céan : (ur la M¿dilerranée 00 dit

polia áe , harg<–

me"l,

qui a In

O1~tne

Cigniñea,ioo .

uivoll! l'ordollnonce d. lo Marine du mois d' Aout

J68 "

Ics

' OIflloijJemws

doivcm élre fignés par le mai–

tre ou I'

éeriv.in

du vairreau, faire meolioo de la qoan–

tilé , qualie¿ des morehandifes,

de

leur dellioation,

~u

pri eOllvenu pour

!e

pon ou frel,

& ..

C hoque

con!"i!:

femmt

doil erre ,"ple; I'un pour le marchal'd qUl tJ11

le chargemem, I'aulre pour celui

a

qui les marchandi–

fes Cont deniotes , le troifiemc pour le mair,. o u ea–

pilaioe auque! les

marc~

nds loot ICUUS de

le~

préCeDl.,

v iogl·qualre heure .pres le eharllcmcOl du va,treau pour

les figner ,

&

dI! lui foomír les acquilS nécell".ires, fous

peine de payer le frais do réurdemem.

V.ya:

.

da" , Ir

"¡iei."naire átl Comm.

Jt

Sav", ,

lOme

JI.

pago

j"lh

&

["i'l1.

le relle des dél,ils qui eoncemen¡ les

, o.".i[–

¡,meNs

&

le modele qu'jJ doooe de ces Cortes d'aa

S.

(C¿

O '

O I S S E U R ,

f.

m. (

Lit/ir. Pe;',t.

/tl-fi'f'

&e.) n'en pos la meme chofe

qu'amale"r.

E x–

('mple,

C."".iffiur,

eo fail d' 00

v

rages de PeiOlure,

o aotres qui Olll le

d.lI

"cio pour b:lfe, reoferme moins

l'idée d'un 1l0uI d cíd¿ poor cel

3rt,

qu'on .diCeeme–

mem cerl in poor en Joger. L 'OD o' n J1malS pufa;t

..".oi{ftllr

eo P imur., ,faos tere peiotre ; il

en fau l

m ¿me

~ueoup

que 10US les Peintres Coient

os

(011-

oi urs.

IJ

Y en:¡

'aún

igu raos pour voir

la

D:¡rure

CON

«'tT

nle

il,

la (ont,

00

poor eroire qu'il De (aue pas la

relldre

~omme

il. la v0'J.ent .

O~

dil :

VouS

pOllrrit~

.¡–

tr.- flato des l. tia"f,0 e t.l ;

<

ejl

"ti

gr."tI

COIIIIOIC-

r.

ur .

l/o

Il'~ I~

D,él,01lll.

J~

P,.;II,"re.

II n'y a poi

01

d'an qu'on ne poiae fubíliluet daos .:el

anicle

a

la Peimure, que nou

a

voos pril. pour CIern–

pie; l'sppliealion

Ctra

c!galemeot June .

(R)

C O N N O l T RE, v. aa . qui déligne I'opéralion

de l'e,nendemeDI qu'oo oppe lle

'OIl".

ijJ.tI

<t.

1/,

C

O N-

NOI

ANCE .

C

O " "

o

i

T R E

lo Iperolt/, les lol."s, l. &ritl"

&c. m

l Vlor/,b"lItri"

c'ell de la par! du eheval Cemir

avec luflell"e ce que le cavalicr demonde, 10rCqu'jI

ae–

proehe les éperons, les Jambes, ou le, lalon. ,

&

qu il

tire ou ..nd la brid•.

(1/)

C O N N O

R,

(Cíol-)

ville d'lrlallde dlllÍs la pro–

vine. d' Ulller, au eomt.! d'Amrim .

C O N O

D 1

S,

f.

m.

(C.mm,

)

pelile monnoie de

billon trcs-eommuu fabtiqute,

&

qui o cours

a

Goa

&

dans le rOYlume de Cochin: elle vau! fept deoiers ar–

gent

d~

Franco .

P.~. I,s

"le. J,

Trh .

es

JtI Comm.

C

o

N 01 D E

r.

m.

(GI.",. )

nom que 1'011 don–

ne

:l

uo corps Colide formé par ·Ia rtvolution d'une eour–

be queJconque aulour d. fon ase,

&

qu'on donoe queJ–

quefois aulli

a

d'aulla foJides qui au Iieu d'l!trc como

poCés , eomme celui-ci, de tranches circulai..s p rpendi–

eul.ires

3

I'axe, Cont compoCés d'autrcs cfpeees dc It.O–

ches .

Vo

'a,

A

x

E .

Le

<o".,Je

pread le nom de la eourbe qui I'a pro–

doil pu fa révolulioo. Uo

<01l0,J.

parnbulique, qu'on

3ppel le aolli

unpllraboloitlr,en

le 'olide produil par la ré–

"olmion de la parabole autour de Con axe .

&,.

Arehimede a Cail un Jivre des

<o"o/tla

&:

des fphc!.

ro"ld. s , daos lequel ce grand géometre

a

.donné

Ic~

d!.

menCions des CoJides ou

unoiJu

parabohqucl, elhpt'-

ques, hyperboliques,

ES,.

.

Comm. l'clJ(pCe. deuI

axe~,

clle prodult aulli deu l

(o"o,da

Celon qu'oo la faie lOuroer .olour de l'ulI ou

l'aurre

d~ c~s

a.es.

Chaeun de ces

co"o,á,s

s'.ppclle

fehlrolde .

L'hyperbole produil aulli deux

<ollo,Jes

par

la

rúolution aUlour de I'uo

ou d.

" nutre de ces ares .

Maio

A

rchimed. u'a examiné que le

, ollo,de

produit p:lt

la révolulion de I'hyperbolc autour de IOn

ale

tranCverr.

ou premier ;

&

M.

Par.m

(V.ye

>. hip.•

,"J.

17°9. )

S

'en .ppliquc!

3

cooCidc!rer le

<o" . ,d,

lormé lat la ré–

volulioo de l 'hyperbole aucour de

Con

Ceeon ale . Ce

rono,áe

s'oppeJ le

t),lináro,dt

,

a

eaufe _qu'

il

~ell"emble

riu

3

un cylindre qu'a un eooe, ne le (etmlOatU

pa.

en poinre comme. les lutres

, 0no,Ja .

C.r quoique le

0101 de

<o"o,de

s'.pplique

.lfel

génétalemeQI

:l

100S

les Colides formt. par la révotu,ioo de. eourbcs aUloor

de leor

al

e , cependant ce

mOl,

qui en déri, é de

<one,

eouviclII encore d'uoe maniere plus partieuJicre 3 ecul,

qui fe lerminent e.n poime , ou qui, comme le con

e

I

00[

un fommel .

Nou~

donnerons

a

eelle oecaCion uoe mérilOde par–

tieulier• • poor meCurer la Curfaee courbc d'uo

,.".,d. ;

eeHe mé,hode en all"oz limpie; nOU5

la

cro yon. Douvel–

le

&

clle peut erre ulile en quelque cas .

b'un poiO! queJconque de la courbe qui m¡¡eDdre le

conoide,

foi l ment e une

ordonn~e

perpendicularre

a

I'axe

de ro,alion,

&:

uoe p rpendieulaire • l. eourbe qui .bou–

tille a I'axc: Coil prolougé. I'ordoonée han de la eour–

be, juCqu'a ce que le

proloogen.em

Coil égal

i

I'exe

I

de la perpcodicol.ire fur I'ordonnéc ;

Im3~io.1I1

que

1'00 f.lle la meme chofe

a

chnque poiO! de

I~

cour ,

Coil

CuppoCéc une oouvelle euurbe qui parre par les

:1-

Irémirés de ordonnécs 3inCi prolongécs: Je d:s que l.

lu,l!lee cuurbe du

r."o,Je

Cera

I'aire de CCHe nou\'elle

combe , eumme

la

cjreonli!rcnee du crreJe

. 11

. u ra–

yon. Celle propofi,ion

n

food e fu r ces deu

-c;:

I .

l'élémelll de la Curl3ce du

r.".,d<

efl le p'odui, du e–

lil e{¡le dé la eourbe par la circooférence du eercle dOn!

J'ordoooée en le ra}'on :

2 .

la perpendíeulo;re en I'or–

doonée, comme l'élémeOl de

la

eourbe

11

¡¡

I'él¿menr

de 1'3bCcilfe; deul propofilions donl la démonllratioll

ell tre.-facile.

Por le mo en de cene propo/ilioo on peal Itouver

.ifen,elll la urface eourbe du

..

".,d,

qu' une Ceélioo

conique quelcooque eogendre eo tournant 3010ur de fOD

ale. C.. 00 trouvera qoe la coo,be for mee

par

le> or–

doooées proloogées en 100Joon uoe Ceaioo conique,

&

par cooC¿quent la mefure de l. fornee eourbe fe ré–

duira

la qUldraltlte de quelque Ceaion con 'que , e'ell-

2-dire a l. quadrature de la

pa..

bole, qor cll connu"

dopuis loog-Icm., 00

la qUld'31ure da cercle,

00

eelle d I'byp rbole.

V") tz.

C y

L

I

H

JI

a o í

11

E .

( O )

c-