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CON

Que

ti

2U

contraire le prioee qui s'cn rendu ma;rre du

g;,:,uvcrncm.CIlI

d'un~

république

l'eXtr~e

lyranniquement;

SIl ma l" olle les elloyens

&

les opprllne, on n'ell POill1

alors obligé de lui obéir ; daos ces cireonfi3nces l. pof–

femon la plus longue lI'cmporte 3Ulre chofe, qu'uoe

loogue cnlllinuation d'injuniee,

Au eelle, rien ne doil mieur corriller tes pdnces de

la folie des ufurpadon.

&

des

cO"'I"él<J

loimaines, que

I'txemple des Efpagnol.

&

de. Porlogsis ,

&

de lOUles

.ulees

COII,!uét~l

moins éloignecs, que leur inulililt, leur

incertilude

&

leur. revors. Mille cxemples nous op–

prennen! combien peu

il

fsul compler fur ces fortes

d'acquifitions.

11

orrive tÓI ou lard qu'une

forc~

ma–

jeure fe f..1 des mames moyens pour les eolever

a

ee–

lui qui les

a

failes, ou • fes enfans. C 'en ainr. que

13

Funee perdit fous le reglle

de

Jean, ce que Philippc

Augune

&

S. Louis avoieot eooqui. fur les

An~lois

,

&

qu'Edouoed

JlI.

perdil les

'Oll,!utl"

qu'¡¡

avOl<

lui–

mc!me f.ires en Franco. On vil enfuite un des fuecef–

feur. d'Edouard ( Heori

V .)

eépar.r avaotageufemem

10Ules les perte. de fes prédé'eeffeues,

&

eofin les Feoo-'

~ois

• leur lour, reeouvrer peu de lem. apres tOUI ce

que ce prioee leue avoil enlevé .

Le.

cOll9Hil<l

fe foOl aif6meot, paree qu'on les fait

3,vee toutes fes forees

&

qu'oo protile de I'oecafioo;

elles fOnl ditRciles

a

eonfervee, parce qu'on ne les dé–

fend qu'avec une partie de ces force. .

L'ng~C3l1dilre­

menl des élals d'un priocc eonquéranl, mOIl:rc de 1I0U–

veaux c6tés pae on 00 peUI l. preodre,

&

on ehoilit

aum pour cet afiot des coojooélures favorables . C'el! le

denio des héros de fe ruioer

a

conquérir des pays qu'i1s

perdeo! enfuile. La r6putalioo de leurs armeS peut

é–

tendre Icurs

érat~;

mais la répuladon dQ leur junice en

augmenteroit la foece plus folidemem . A infi comme les

monaeques doivCOl avoir de la fageffe pour augmemer

It'gitimemelll leue puiffanee, il. ne doi.cnl pas avoir

moilu de peudenee afio de ttl borner .

Art.

tI.

M .

l.

e/,..

DI!

J

1\

U

e o u

R T •

• C O N

Q

U 1S J

TE

U

R,

coll9"ijito

r ,

(Hifl·

allf·)

gens

:l

Rome qu'on envoyoir pour raflemblcr les 101-

cMlS qui fe cachoient ou que les parens r.tenoicm; on

employoir quelquefois

3.

celle

fon~ioll d.~

C¿"areur, o.u

des députés ,

leg4Ji,

ou quelquef01s des t""m.",es , mOls

10GjoUr$ des homllla$ fun. reproches

&

nél libre,.

e

O N S

ANiG U J

N,

('JuriJp~ud.)

fe dit de eelui

qui el! du m6me fang qu'uo autre . On appelle

¡r"el

&'

I"'u" eOllla"gllinJ,

ceUK qui fone eofans d'u1\ mS–

me pere, • la difrércoee des

[r"tI

&

(lrNrl U!lrllll ,

qui fOOl cCUJe iffus d'uoe mame mere. Lorlqu'lls font

10US proerlés des me mes pere

&

mere, 00 les appe lIe

¡rera

&

f"'''''

gtr>ll"illl

Che'/. les Romains

00

appel–

loit

l Oll[allg";II1

en géoéral 10U' les parcns du ctné

pa–

lernel . Les

<o"I""K"illl

ou

ag"atl

formoient le premier

ordre d'héritiers

a" ill,ejlat,

8U

défaut d'enfan. héririers

de

leur pere

&

meee ; parmi oOus on ne donoe l. qua–

lile de

cOllfallgNi/U

qU'3UX freees

&

frEurs qui foot eo–

ñns d'un meme pere .

( A)

e

O N S A N

G U

IN 1T E' ,

f.

f.

('JllriffrNd. )

el!

la

parenu!

&

la Iinilon qui en eotre plulieurs peefoooes

fonies d'un mEme Cang .

Cha les Romaios le lien de

eo,'¡"»gflillit'

avoit Iieu,

fui.sOl la loi des dou..e table., entre toUS les d.efcen–

dans d'un meme pere, foil males ou femelles.

Dans la fu ire p.r la loi

Voronia

les femrnC5 fureol

nclufes des privil6ges de I'agnalion,

&

cooféquem–

meot de fuceédee avec les

m~les ,

:1

moios qu'elles ne

fu/feol dan. le degr6 de

conl""gui,,¡t',

c'en-a-dire ex–

ceptl!' la

f~or

de celui qui étoil mon

ah ¡IIt./lat.

Juni–

nien eelablit les femmes dons les droirs de l'agnalion.

Mais le droil de

,ufallguin¡'¡

n'610it pas précif¿–

meOl la méme chofe que fe droil d'agoation en géné–

",.1 ,

c'étoit feul.mem une des .fpeces d'agnalioo; car il

y

2voit.deux fortes d'agnars ou porens du c6té palemol ,

les uns natueels

&

tes autres adopúfs ,

&

poue pouvoir

quali6er les agnals de

cOllp"'guilll

,

iI

fultoil qu'i1s fuC–

fcm freees l1atu",ls

&

non adoprifi; qu'ils fuffent pro–

cré6s d'uo meme !",re ,

iI

imporroit pro qu'i1s /UOent de

la

meme meee ou oon .

On o. connoil point parmi nous ces différences d'3-

gnalioo ni de eog03tion,

&

t'on enlend ordinairement

par le lermc de

t."f""!,,illi,l,

la parenlé qui en entre

CCUI qui Cont focl i d'un

m~me fao~

.

L orCque le terme de

,••

(",,(.";n,,1

en oppofé

a

la

qualiré de freres

&

freul$ germ310s ou de freres

&

freurs

orérios, it s'eolend de la puco", qui el! eOICe freeC5

&

ferurs procrlés d'un meme pere mais noo p3S d'une

mlme

mer~ .

7'.""

lI/.

CO N

747

Le privilége du double Iien , c'en-a -diee des freces

&

frEurs germains , dqns les coutumes ou il a Iieu eH

plus fort que le droit de

ro"¡allg,,initl

propremeo; di–

te, 3U moyen de quoi

d.ns

ces eoOtumes les freres

&

fre urs ger,mains exclueDt les freres

&

freues.

c.oo

f.oguio •.

Lorfqu. O'! parle des cegré de

con¡"ngu''''ti,

on en–

tead ord1ll3tremem le. degrés de pare1ll6 en général'

&

.eomme le terme de

rOll¡a"/!,~,¡,,itl

en yréfrmemen;

molOs ufilé en

re

fen s que celu. de

paun,t

qui ell plus

générique, nous expliqueroos

au

1110'

P

1\

R I! " T

~' ,

la

maniere d'.o compr« les degrés de

rD1l¡anguini'i

ou

d.

pa""'II ,

ce qui en la meme ehofo .

( A)

e o

N S

B A

C

H , (

Gi.g. mod.)

villc du royoumc

de Snede, dan, la provioce de Halland.

CO SCIENCE,

f.

f.

(Phil. L og. M ' tap/'. )

L'opinion ou le femimeOl iOlérieur que nous avollS nouS–

mémes de ce que oous f.ifotls; c'en ce que les An–

glois expriment par le mot de

confrio'lIna(,

qu'on ne

peut rendre en

Fr3n~ois

qu'en

le

périphrafatll.

PuiCque, de I'aven de rout le moode, il

Y

a dans I'a–

me des percepdons qui' o'y foOl pas

foo

inf~u

; ce

fentÍmeot qui lui en donoe la conooiffance

,&

qui I'a–

vertÍl du moins d'une panie de ce qui fe paffe eo el–

le , M , I'obbé de Coodillac t'appelle avee eaifon

C.II

(i,,,,,.

Si , comme le

ve~1

L ocke , 1'3me n'a point de

perccpdons, doO! elle ne prenoe coonoifTaoce, enforte

qu'i1

y

ait contradiaiotl qu'ullc pereeplioa nc lui foit

pos coooue,

la

pecceplioo

&

la

confeim"

duivent

litre

prifcs pour une fcule

&

m~me

opéralion . Si ou con–

rr3ire il

y

a dans I'omc des pere.plioos donl elle nc

prt nd jamnis connoiQ'once ainlí que le, Cartéfieos, les

Mnllebeanehifles

&

\es Leibniliens le pr6rendcot , la

eDil–

jri<n«

&

la perception foOl deux opératioos tres-diltin–

Aes. Le fentim'l1I de Loeke femble le mieur

fondé;

car il ne paroil pos qu'i1

y

ait de. pereeprions donr I'a–

me ne prenne quelquc eooooiffanee plus ou moins for–

le, d'ou ¡¡ eefulte que In pereeptioo

&

la

co"¡rien,,

lIe

Cont réellemcOI qu'une meme opérolioo fous deUI lIoms .

Emant qu'on ne confidere ccne opération que comme

une

impr~mon

dans I'ame, on peut lui cooCeever le oom

de

pcruption,

&

entaot qu'elle .vertit I'ame d. fa pre–

fCllcc , on peut

lui 'donner celui de

(onf(i~,,((.

Artid(

d.

M.

l.

Chevali"

DE

J

A U

e o u

R T .

C o ,.

S C I E N

e

f,

( Cal de) VOY'"

C

1\

S D E

e o ,.–

SCIENCE

&

CASUIS TE .

O,. s e rE,. e E,

(Droil. IIat. Mor. )

nAe de l'eo–

tendement, qui indique ce qui eCl bon ou manvais don.

I('s

~aions

momles,

&

qui peooonce fue les cha fes qu'

00 3 faites Ol! omifes, d'ou il oall en

nous-m~mes

une

douce trnnquillité ou uoe ioquiélude importuoe, 13 joie

&

In f«eoité , ou ces eemords crucis fi bien figurés par

le \'aUIOur de la fable, qui déehiroit ['os ceffe le creur

de Promclhée.

Ainfi In

CO"fei,"",

certe eegle immediate de nos .–

a ioos, ce for -intérieur qui uous juge, a fcs dj,'erfes

modificalioos f"ivant les divers étals de I'ame. Elle

peur etee décifive, douleufe, droite, mauvoife, proba–

ble, erronoée, irréfolue. ferupuleufa,

&c,

D éfiniffon'

enaemenr toos ces mOls d'apres M . Barbe)'rac . Ce

fera remplie les vltes ausquelle. cet ouvr3ge el! principa–

lement deniné, je veu" diee, de fixer les priocipes

le. plus importaos fur chaque maliere . Par rapport au>:

dérails des di.erfes qaeflions qui foOl agilées fur ce fu–

jet, le leAeur pourra eoofulter, s'iI le juge A-propos •

les éerits de Cumberlaod. de Pufeodorf, áe T itius, de

Budd:eus,

&

de Thomafius_

La

confcitn«

(

pour la définir avec claaitude

1,

en

le jugement que chacoo porte de fes propres 3&lon.,

compaeées avec les idées qu'i1 3 d'une certaine regle

nommée

loi ;

eoforte qu'¡¡ cooclud eo lui-meme que

les premieees fom ou oe foOl pos conformes 3UI dee–

nieres .

N ou. difon.

romparE" -:flCC , lo id,u 9"'il a

d~

1,.

ID;,

&

000 pas avee la 101

me~e, par~e

que lo ,lo, ne

f.uroir é"e la regle de nOS "a.ons qu aotant qu on la

conooir . 11

De

r.,fulre pou"am pas de-la, que chacoo

puitre fe déleemioee • fuire uoe chofe, du momeO! qu'

il s'imagioe qu'elle dI ,permiee ou

.pre~crilc

pu ,lo

I~i .

de quelque maoiere qu 11 , fe

I~

fou mIS daos 1

efp~u

.

Mai. voici deUI regles Ires-faclles .

&

que les plus l.m–

pies peuveot

&

doiveot fuivre d311s choque occalioo por–

[ieuliere.

1.

A.,aM

9'"

d. fe Jit"mille,.

INi.,,, lu

mo,n,.–

muu

,~

la confriente,

iI

falll biell examilur

ji

r,n

a

ltl

III_m;~rn

&

Itl ¡tClfllrs II1uff4iru

pour jugtr de

.fa

cb.fe

J••

t

il l'aKit;

cae fi 1'00 manque de ce< lamle–

ees - de ces fecours (

&

en ce

cas:

la

De fiIIlt que

b

bon-

B bb bb

1

ne

,