CON
e
o
N
o 'in
I!
ou
C ON.A'1\..IV M,
voye7,
C ON A '1\..lV M
&
PI ln -'ALE.
C
o
N
o
N 1T E S,
r.
m. pI.
(Hij!. f.'cclfjiajli'{.)
hé–
rétiqucs da vJ . fiecle qui
fuivokoc
les
revcries
d'un cer–
tain Canon d'A lexandrie : ccs reveries fervirent de fon–
dement
á
celies des Séveriens , Théodolicns,
&
T rithéi–
tes, dom on trou vera le< dogmes en leur place .
1/0-
yez
SE'VE RIENS, THE'OD OS I ENS, TRITHE' I–
r
E
s,
Diaionn. de 1I1orlri,
&
Ch"mbcrs.
CONQU E-ANA TI FERE,
'Voyez
B E
RNA–
C
LE .
• C
O N
Q
U E S P
HE'
R I
Q
U E
011
G
L O D O S I
TE,
gJobojiei,
efpece de coquille foffik; elle en globuleu-
1e, grolTe au milieu, prefque point en volme,
&
or–
dinairement fphérique comme des noix: la bouche en
en grande
&
large; elle a communément un nCleud ou
bouton au fommet ou
ii
I'endroit oll fe terminent les
fpirales . 00
l'appelle
3Um
connite ,
tonnit;;
t ;111IJ Ydfl–
ris lapide",; buJ/.. lapid.... Min<r"
l.
de
Wallerills.
e
o
N
Q.
u
E.,
~n
ternte
d'Anatomi~
1
eO le
nOln
qu'on
donne
a
la feconde cavité on cavité interne de I'oreille
externe , qui en au-devant du eonduit auditif.
I/oyez
OR E ILLE .
Ce nom lui vieot de la reLTemblanee qu'¡¡ a avee
une coquille de mer qui fe nomme en La:in
concha.
Quelques-uns donnent le meme nom a la premiere
cavité de I'oreille imerne, que d'.utres appellent
1"
caiJl'
áu
tambOltY:
d'autres le donnent encore au venibule du
labyrinthe , qui en dans la feconde cavité de I'oreil le
¡merne,
Voy.
TAMBOUR
&
VES T I BULE.
Cham –
btrs.
00 donué auffi ce nom aux cornets du nez.
I/oyez
NEZ
&
CORNET.
(L)
• C o
N
Q
u
E,
(Hijl. ane.)
mefure de liquide; elle
tenoit la moitié du eiathus, ou deux minra , ou pefoit
cinq drachmes
&
un ferupule
&
vingt grains d'huile.
C'étoit eneore un vafe
a
boire,
&
a
menre des feves
appretées avee de I'huile fans etre éco(fées, nOl1rriture.
des pauvres. Dans les églifes, la
(un'{",
en étoit la
partie ou le maltre-autel en
pl.cé.
. C o
N
Q
U E,
(eomm.)
mefure de grains dom on fe
fert
a
Bayonne
&
a
Sail1l-] ean-de-Lu2 .
Trente
con
'l.uu.font
le
to~n~au
de .NaOles,
ce
q~i
revient • neut fepllers
&
dom. de Pans. 11 fau t e'lV.-,
ron
38
(on'{ua
pour le tonoeau de Vanl1es
&
de Bor–
deaux, c'ell-a-dire environ
di~
pour eem plus que pour
celui de Naotes.
On fe fert aulli de la
con'l"e
a
Boyonne pour me–
furer les fels,
&
deux
(on'{ues
y eompofent un fae me–
fure de Dax.
Voycz
I.s
difl. d.
Tr¿v.
d" Cumm.
ti
lie
Chambo
_ C O N QUE T,
r.
m.
(JllriJp,)
dans la figni6ea–
tion la plus étendu'e, en un bieo aequis eo eommun par
pluaeurs perfoones .
Daos quelques pays 00 eonfood le terme d'
ae'{Hét
avee eelui de
(onf"ée;
mais dans I'ufage le plus gé–
lJéral les .equéts lont les biens non propres
aequi~
a–
vaot la eommuoauté, au \ieu que par le terme de
con-
. guées
on entend ordinairement ceux qui ont éré aequis
pendant la eornmunauté par eeux qui font eommuns,
ou par I'uo d'c:ux pour
toUS
les autres.
. Comme e'en priueipalement entre conjoints par rna–
fiage que
la
eomrnuoauté de biens a lieu, e'en auffi le
plus fouvent par rapport
i
eux que 1'0n parle des (.,.–
'fllées.
11
Y a cependam auffi des
(on'luéts
entre d'au–
!fes perfonoes qui fo nt e.i eornmunauté ou foeiété ta–
cite, dans eertaines eoaturnes ou ces fortes de commu–
ll.utés oot lieu , telles que eelles de N ivernois, Poitou,
& (.
11 Y • meme des
eonquies
en N ormandie, ou
la
comrnun. uté de biens n'a point lieu: ces
eon'fllées
fom
les biens .equis pendant le maringe . L '
arto
329.
de eet–
te eoatume donne
a
la veuve la moitié des
eon'{lIies
faits hors bourgage ,
&
la moitié de cellX faits en bour–
gage; eo propriété dans le bailliage de.Gifors, en ufu–
fruit au
baillia~e
de Caux,
&
le tiers .uffi en ufufruit
.
~ans
les autres baill iages
&
vicomtés, le tout
ii
titre.
de fueeeffion .
00 diniogue par rapport
¡¡
la eommunauté de biens
deux fortes de
eO"'¡lIies;
favoir les
(o/l'l,dts
meubles ,
&
les
eon'f"éts
immeubles .
. Daos les pays.
()U
la eommuoauté de biens a Iieu,
iDus les rneubles y en.tre'1t de plein droit, meme eeux·
que les conJoints poíTédoiem avam le mariage; mais il
n'y a de
(Ollq",ts
meubles p(opr.ement dits que les mcu–
bies aequis peodant le mariage.
Les
( On'f""1
.il'\)m~ubles
fOllt toutes les, rures, tIlai·
_ To",.
IIl,
..
·CON
745
fons,
&
'autres héritages; les rentes foneicres
&
con~
nituées , les olliees ,
Ó[
'utres biens répotés immeubl.s .
aequis, non pas depuis le comrat de marlage, mais feu:
lemeot depnis le moment de la béoédiélion nuptiale Juf–
qn'" la di(follllion de la communauté.
Quoud on dit que les
(on'l,,<es
immeubles font
le~
b:etls acquis en cornmun
penaant
la
commun3l1té, 00
entcnd tout immeuble advenu aus eonjoims depuis le ma–
r,age , non-feuloment par aequifition proprement dite ou'
eontrat de vente, mais auffi par éehange ou nutre néle
eontenant alién:u ion
¡¡
leur protit, par donation legs
ou 3utrement,
a
I'exception des immeubles éehus po;'
fucccffion, foit direéle ou eollatérale ,
&
de ceux ,,–
"has par donation en ligne direéle, lefquels fout répu-'
tés propres.
L'héritage
du
cÓté
&
ligne de la femme que les con–
joillts onr retiré pendant le
rnari.ge, en répu té
(o",,,,ét
jufqu'a la di(folUlioo de la communaot¿, tcJlement 'q ue'
• le mori en peut d¡fpofer eomme d'un
con'fltét;
mais la
dilTolution de la eommunaUlé arrivant, la femme peur
retenir ce bien comme propre,
ii
la charge par elle de'
rembou r[er le mi-denicr .
Tous
e.n'{tléts
aequis
ali'l"o dalo,
font préfumés faits'
des deniers de la communaUlé.
S'il
Y
a des
eo»'{uéIS
faits en différentes coíltumes,
ils fe reglent tous par le eontrat de, maringe, ou par la·
loi
qlli
en ticnt Iieu, relativcment
a
I~
communauté ;.
du rene ils fe reglent ehaeun par la lOI de leur fitua–
tion.
L es
(o"'{fiéts
f.~its
en N ormandie Otl la communau-'
té de biens n'a pos Iieu, ne laiíTem pus d'entrer daos
une eommunauté nipulée
a
Poris ou
autr~
cOatume fem-
l
blable; ce qui a lieu en vertu de la convencion expre(fé'
óu 'tacite , qui ne permet que I'on donne aneinte
a
la
eommunauté en faifant des aequifitions dans une toatu->
me qui ne l'admet pas .
A
nciennement la femmc n'ilvoit qu'un tiers des
C01;–
'1UéIS ,
e'en-a-dire de la commtinauté en géniral: fou5"
la troifieme mee de nos rois
0 1\
luí en a 3ccordé la"
moicié,
&
tel en l'llfage qui s'obferve .encoro préfen-
tcment .
.
. Le mari
&
la femme n'ont ch:tcun pas
plus
de droit'
fur les
COí1t/uéeJ
prapremcm dirs, que
fUf
taus les biens'
meubles
&
immeubles de la eommunaUlé en gélléral .'
Voyez ce
'{I';
'fl
dit (i-de'Vant au mol
C
O M M U N A U-
r ~ . (~
.
C
O N
~
U E T,
(le)
GI.g.
modo
petite ville maritime'
de F ran'ce en balTe Bretagne, au pays de Cornouailles,.
avee un bon por!.
CONQUETE,
f.
f.
(Droie desgms)
aequia-·
tion de la fouveraineté par la fupériorité des armes d'ull
prinee étranger, qui réduit enfin les vaiocus
ii
fe foa–
menre
a
fou empire .
'
. 11
en tres-importaot d'érablir le june pouvoir du droit'
d'e
eon'fuét.,
fes lois, fon efprit, les efiets,
&
les fono'
demens de la fouveraineté aequife de cene maniere. Mais
pour ne .point m'égarer faote de lumieres dans des che-'
mins obfcurs
&
peu banus, je prendrai des guides
é-'
c1airés, eonnus de tOut le monJe, qui ont nou velle-'
ment
&
3ttentivcment
p~rcouru
ces toutes épineufes ;
&
qui me
t~nant
pa\' la main m'cmpeeheront de tom–
ber .
On .peut déti nir le droit de
eon'{,tét.,
un droit né-'
ce(Jaire, légitime,
&
malheureux, 'lui lai(Je tolljOurs a
payer une dene immeofe pour s'acquitter envers la na...!
ture humainc .
Du droit de
la
guerre dérive eelui de
( on'{'''te,
qui'
eo eft la conriquence. Lorfqu' un peuple ea eonquis,
le droit que le eonquéram a fur lui fuit quatre Cortes
de lois: la
Iqi
de la nature, qui fait que tout tend
a
la eonfervarion des efpeces; la' loi de la . lumiere natu–
relle, qui veut que nous
f.~llions
;\ "utrUl ce que nous'
voudrions qu'on nous fit; la loi qui forme
le~
focié-'
tés politiques , qui font telles que la nature n'eo a poinc
borné la durée; entin la loi .irél! de la chofe meme :.
Ainfi un érat qui en a conquis un autre, le traite- d'une
des quatre
m3ni~"'es
fujvantes ; ou il continue 3 le gou–
verner felon fes ois,
&
ne pread pour lui que I'eser–
cíce du gouvernement politique
&
civil; ou
iI
lui don–
nc un nouve:ll1 gOl1vernemen t politique
&
civil ; ou
ir
M troit la fociéré
&
la difperfe dans d'autres ; ou .entin
i
1 extermioe rous les citoycns .
Les deux premieres manieres font conformes au droir
des gens que nous fuivoos aujourd'hui . J 'obferverai feu–
lemem fur la feconde, que e'en une entreprife har..-
dée dans le conquéra11t de vouloir donner fes lois
&
les
coinumcs
:lU
peuple eonqui¡ : ce la n'en bon
a
rieo, par-:
Bbbbb
ce