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eRA

un bUUlon

olivc; ces d.u! peles, yonl fe c2cher

doos un

<1.:,

montan .

00

peUl auffi remJrquer

au-del~

fus de la ceimurc, dans le

m ont:UH

de d vao[, contre

lequel la pone s'opplique eo fe

fam.nt

, une poiguée

.!'tI,

que celui qui veut entrer dans la

ebaife

foitit,

&

qui l'oi.1c á s'élever fur le brancard.

Le delfus de I'impériale, outre les c10us don!'s doO!

i1

ea enrichi ,

&

qui .ttacheot fur la c.rcalfe de meoui–

ferie dollt nous avoos parlé , le cuir qui la couvre, ell

cucare arné de

quatre

ou (jx pornmt:ttes 30, 30

I

30 ,

óe euivre eifclées

&

dorées _ Ces pommettes foO! fi–

lé.s

:i

plomb au-delTus des montans des anglcs , quand

iJ n'y en a que qua,re. Q l10nd il y eo o fix, les dcux

autre font au-delfus des montaos qui féparent les gl.–

ces des cÓtés, des cuaodes: mois dans ce cas

b

cor–

niche de I'impériole en cintrée ou-de(!i1S des glaces.

L e fond ou le delfous de la

eba;f.

ell occupé par

un cori-r. qu'oo oppelle

cave.

Ce cotfre

3

t a environ

lix pouees de profo ndeur;

i1

ea

fortement uoi au chaC–

us

de la

e/;.1if.

par pl ulieurs baodes de fer; il en re–

,,~~U

c'Héric:un;m.:ot de cuir cloué avec des

clOllS

do·

rés,

&

intérieun:mcnc d'une penu blan:hc! ; il

'ouv re

en-dedan de la

ebaif.;

&

c'en fur fon couvercle pa–

rejlkmeot reve tU de cuir que fom porés les p:eds du

voyageur .

11

ne

1I0U~

reCle plus m!lintcnant

qu'a

expliquer

cant–

ment la

ebaife

en fufpendue dan, le brancard du traine ,

commem elle y

d i

teoue daos une liberté telle qu'

elle oe fe relfem prefque pas des chocs ou. cahos que

les ' roues peuvem é prouver dans les chemins pierreux.

On eommenee par placer dcux relforts Cous le devaot .

de la

,haife;

il~

Y

foO! rixés par c!es bonlons qui traver–

reO! le braoeard

de

ebaif.;

ces relforts ont 3uffi t

2,

'3,

14

feuilles; il s'appelleO!

r~Oort'

de devant;

ils oot

lencs bohcs. N ms

pOllvons

rctnarquer id,

a

propos

de

ces r<lfuns

&

des relfons de d<rriere , qu'il y o d'au–

iam plus de feuilles, que chaque feuillc a été forgée

m inee,

&

qu'ils

G,llt

d'autant m ,illcurs

&

plus doux,

tout ¿tam égal d'ailleurs, qu'il y a plus eje feutlles.

- Ces boololls doO! la queue en applatie foO!

arr~tés

par pll!!icurs cloQs-a-vis fur la face extérieure des moo–

taos de ejevant, eoforte qu'i!s foienr bien affermis de ce'

cÓté; I'alllre ex trétllit¿ 'en en terminée par une fourchet–

te appell((e

menotte.,

qui contient

UII

raulean. Les cour–

roie, la"s rin

app~llées

{o"pent",

paOcót fur ce

roulea~

&

fur la traverfe de foupente.

A I'arriere de la

ehaif.,

depuis les cxtré mités des ref–

fon s dont naus

VcnOns

de

parler,

jufquJi

ellviron trois

picds .u-delá de la

ehaife,

f01l1 des pieces de bois for–

tel'.:! ellt

arr~tées

au-ddfous du brancard de

ehai{c

par plu–

neurs

boulons-a-vis

&

écrous. Ces

pieces

de bois qu'

011

nomme

aprem.ontJ

1

fom au ffi tcrminées par des mc–

ilocres qui cOlHit:onent Ull rouleau un peu conique .

C'en

fous ces

roule.ux

que palfe" t les eourroies ou fo upen–

tes de derriere, qui Vont s'accrocher anx

e~tr¿mités

Cu–

péricures des relfons de derriere, que nons avons dé–

eri" ci·delrUS ; elles s'y accrocheO! toUt fi mplement par

UII

trOll qu'u,' o pr:u iqué tur la largeur de 'la Coupeme ;

le crochet du reir 1ft ell

re~

Q

dans ce trOl!.

11

ell

3

prupos de iem "quer que les foupent.' font

de dcux pieces réunks par une forre bOllcle vis-á:vis du

pallne.u de ' derriere de la

ehaife,

&

qu'elles enbralfent

la planche

<l.,

rclforts , a60 que I'effon qu'ils

foo~

Coit

perpendiculaire' leur poin't d'appui; e'ell au m par la

meme railon que la plaoche des relfJrtS en incÍioée,

éol~)f(e

que fi,o plan COil

p~rpendieul.ire

.ux courroies.

JI cn évident p." Cetrc dilpolition que la

ehaife

en

luC–

pendne par les quatre coins: mais comme les poiots de

flllpetl lion, loio d'ctre Colide,

&

immobiles, foot au con–

traire foup es , liatls, élal\iql!es,

&

rendenr la

eh-tife

ca–

pable d'un mouvemeO! d'ofcillatinn fort doux dans la

diru:c;on de f'itlHerion des relforrs , c'ea-o-dire de l1aut

en-ba,

&

de bas en-ham,

&

en meme tems d'un nutre

m .lUI'ement d'ofcill.tion non qloins doux, fe lo" la

100-

goeur d. la 1'0itllre, daos la direélion des brancards, ou

de 1':\\'3om

3.

l'arrÍt:re

&

de I'arricrc

a

l'avaot, les

chocs

q ue les roües éprouvent fu. les el(emin fonr amonis par

déf,lU t de réfill3t1Ce ,

&

ne re foO! prefque poim femir

a

eelui qui ell

d.ns

la

ebaife.

Mais comme le ceOlre de gravité de toutes les par–

ties de la

eha;f.

ea au-delfus des bandes ou licns qui

l'embralTem par-delfous,

&

qui la tiennem (Ufpelldue ,

il

p~ulfoit

arriver

p.ar

inégalité perpétuelle des chatis qui

fe

tont taO!

a

denue 9u', gauche, qu'elle m t reoverfée

de I'un O" de I'amre

dité.

C'ea

pour remédier a cet

inconvétlient, qu'on a placé de parr

&

d'autre

le~ d~u,

courroie$

d~

guindage,

9,

14,

fixées d'un boU! fu r les

eRA

brancards vers le marche· pié , paGanl dans les c.rat;llai!–

leres dé la

ebatJ. ,

ou guides de fer placés fur les ta–

ces 13térales des monta"s de derrkre,

:l

la hauteur de

la ceimure

&

fe reodanr de I'autre bout fur les rou–

lcaux de la'

tete

des canColes

d'on

ell es veO(

s'enYe~

lopper lur les axes on

rouh;au~

des eries

19,_

q~'oo

I'oit

aux extrém:tés en-deiros de la traverre de ternere

18.

&

qui fervetlt'. banda ou

a

relacher

a

difcrétioo ces

courroies.

.

L .

ebaif.

aiofo alTOrée contre les renverfemeos, fOlt

cn-dev30t , foir en-neriere, foir

a

droitc, foir agauche,

n'émjt pas encare

:l

COllVen d'llll cc:rtain

balotage

~

dans

lequel les faces extérieures des braneards du IralO au–

roient été frappées par les eOtés du broneard de la

ehaif•.

00 " remédié

:l

cet incon_énicm par le ma–

yeo d'uoe courroie de euir

an~ehée

aux faces latér.a!es

i",ériemes des braneards de tralO

32., 32,

&

~u

nulteu

de l. planche de malle, a laquelle on a mi,' pour eet

elfet deux rouleaux Cur lefquels celle

courr~,e

va

p~f­

fer: cette courroie

3~,

31., s'appel1c

cOlln:olt de ctln·

1¡lre.

1..a

ehaife

ainfi conOruite.

il

ne relle plus pour en

fuire ucage. que d'y aneler un ou pluneurs c.hevaux .

Le chel'al de brancard fe place devanl la

eh"ife

entre

les br;ncards

~omn)e

le limonier entre los limoos d'u–

ne charrén e. '

{7qj~:;.

C

H A R RE T T E .

Les extrét.llitd'S

des brancards ou limons f.)tlt pour cet effe¡ garms de

fcrcmes

ou

Pon

alTlljeh~t

lc:s harnois du

cheval, 32., 3 2 :

comme par excmple d' un

~nneau

de reculemt!nt , 34,

34;

d'uo crampon pour p:ilTer

,~

doffier,

3f , 3'f;

d'un

~rochet, ~7,

37,

pour un troifieme oheval qu'on

ell:

quelquefplS forcé de merrre

:l

la

ebaif' ,

foit pour la

tirer des mauvais pas, Coir pour

I'emp~cher

d'y reller

.rr€tée. Mais

i1

y o cene diflerence eUfre les Iraits

"u

cheval de pone

&

du cheva l de charrene, que pour les

Rcemiers, les traits de tirag'e

r,

J,

1,

q,

font attachés

a

uo :aooeau pr"tiqué

a

un des boulons qui olfu)ettif–

CeO! I'óchantignole au braocard le long de ' Ia face io–

férieure duque! les traits. s'éteodem,

&

vom failir par

uoe forre bO'lc1e

r,

le harnois du eheval vers le m i–

lieu, a-ReO-pres on correfpood la cuilfe ; au lieu que

pour l'ordillaire les troirs des limooniers foot

att~chés

nux limons memes"

&

fOn! Par conféquent beaucoup

plus couns que eeux des chevaux de pofle. L es truirs

de drage

r,

'.

t,

'1,

fOllt tenus appliqués

3

la faee in–

ftrieure

<jq

bros de braocard par des moreeaux de' cuir

i,

au :lOmbre de dell; ou trois,

ap~ellés

de leurs fon–

Clions

trouffe·traitJ. .

Au cÓté gauche du cheval de braocard, on eo

attet~

le un alltre qu'on naro me

palonnier,

paree ·qu'il en at–

tclé

a

ún palonnier

34, femb Jabtc

a ceux

des carroífcs , .

avee ceu e différeoce qu'il ell de deux pouees plus long

du eÓté de la courroie qui I'embralfe, que de "autre eÓ–

té; le cÓté long du palonuier, efl en-denórs du brancard.

Cet excf:s en ocea(¡onné p.r la f.1cilité 'qu'il donoe au

chel'al pour tirer _ L e palonnier en, eomme on voit daos

10

figure,

fi xé au brancard

<lq

CÓlé du mont oir par une

courro;e qui prend le palonnier ;\-peu-prcs daos le mi–

lieu.

&

palTe daos uoe menO!!e

3f

6,~e

á

lá race in–

férieure dl!

br~ocard;

ou

bi~n

iI

y o deux conrroics

qui voo t fe rendre aux échantignoles de chaque cÓté de

10 '

voiture, on elles Con! arrctées de la tlIéme maoie–

re ql1e les trai" du cheval de br:iocard. On dOÍl pré–

férer eetre derniere conOruélioo, paree que le paloouier

tire t galemeO! fllr les deux braocards_

A u derriere de la

ebaif. ,

;\

la der'niere des quatre tra–

verfes \1\1'00 appelle la

gltwl, d.

IOllp,

i1

Y

a uo mar–

cJ>e~pié.

de euir

pl~cé

fur le <Óté de e.elte traverfe;

il

fert au domen ique

:l

monter derriere la

ebaif'

;

&

les

extrémités amérieures des bras des braoc.rds fom garnis

de cOté d' un mOrceau de cuir rembourré' de erio,

&

"ttachés avec des elous dorés. Celte efpece de petit ma–

telas s'appelle

fmtr", de brancard,

&

fe(i

f '

garantir

la

jarribe du .poailloll· d'un choc eootre ' le bus du bran–

card doot il feroit blelfé . fi l'endroit de ce bus ou

il choqneroit étoit nud.

Ceue

ehaif. de poJI.,

qUe no,us veooos de décrire,

s'appelle

ehaif.

.i

rejJorts en

ler.vi

.!!.,

pour la 'diain–

guer d'une autre efpece de

ebaife d. eoJl.

appellée

ebai ·

fe

a

la Dalain.; la cbaife d, poJl.

ti

r,([oru en ¡ere–

vi.!!.

cn la plUi ordioair. : les reOorts appellés

a

la Da–

lain~,

apparemment du

nom de

leur

ioventeur,

s'ap–

pliqueO! plus fOllveot aux e¡¡rrolfes qu'aux

ebaif" df

poJle.

,

Quoique cioos ayons djt que la

ebaiJ. d, poft'

é¡oit

uoe voiture

1

ég,ere , e'ell relotiveroenr aUI aUlres voitu–

, res; car,

en

elle-meme , elle ne peUt ttre que tres-pe-

.. fan-