CRA
nombre de qu!tre, fur IeCquels le Ii.!ge t!toit fo(\teno;
le
ji/g<,
UD a([emblage
.r"
planches , ou une Ccule plan–
che emmortoiCée par-derriere avec les moman, ou cÓ–
tés du dofficr,
&
par-devam .vce les
deu~
piés de de–
vam. D es quatre piés, dcux fo(\tcnoient en dev:¡nt l.
partie amérieure du liége, comme nous veDons de di–
re,
&
Ca panie poOérieure étoi, Coiltcnue par les deux
piés de derriere, qui n'¿toiem qu'un proloo¡¡emcnt des
momaos ou e6tés du dofficr. Ces quatre p,és étoient
eneore tenus dans leur lituation perpendiculair" , par des
travcrres cl]lmortoirc!es en Cautoir
3vec eU1\:
par en-bas
j
&
par en-haut, par des mOrceaux de planches emmor–
toiCés de champ, I'uo avcc les deux piés de devam
&
p lacé immédiotemcnt Cous I'arremblage du tiége; les deux
>tutrcS places de e6té
&
emmortoifés chacun avec un
des montaos du doffier
&
avee un des piés ,
&
tOu, trois
formam avee une pareille travctCe emmortoiCée
a
la m¿–
me hauteur avee les deux montans, eomme une efpe–
ce de botle Cans fond, dom I'allemblage du fitge au–
roit formé le de([us. Le bati co bois des plus belles
d aifa
d'aujourd'hui ditrere peu de cclui
~c
ces
rhaif<I
en bois. L e luxe a varié ces meubles
a
I'infini . La
charpente en eU maintenam cintrée au doffier , bombée
par devant, Cculptée, peinte, vernie, dorée ; a moul u–
res, dorure, canuc1ures , filets; les piés tournés en piés
de biche; les doffiers
&
li~gcs ,
r<mbourrés de crin
&
couven, de velours , de damas,
&
' utres étolfes pré–
cieuCes, broMes, brochées, ou en tapineries les plus ri–
ches en detrd n : les bras atremblés d'un bout avec les
montans de derrierc ou cOtés du doffier ,
&
I"Otonus
de
l'aulre
bout fur des
pieces
qui
Vont
s'ernmurtoiCt:r
avec les parties de I'alfelllb lage , qui forme .Ie quarré
du fiégc,
{(HU :lUffi
eu
part.Jcrcnlbourrés
de crin
&
cou–
verts. L 'étotfe
efi
n!tachéc Cur le bois avec des c\ous
doréS .
/1
Y •
d~;
rhaifes
plus firpples, dollt le doffier
b
le liége Coot rcmplis
~e
cao!,c nattéc
a
jour,
&
re–
te\lue dans des trouS pratlqués lur les cOOlQurs du
II¿·
ge
&
du doffier.
iI
Y
en a de p.ille:
eje
la pailk nar–
t~e
forme le fiége; le doffier cU compoCé de deu, mon–
tans
&
de voliches cimrées
&
alremblées de ch3mp,
par imervalles , entre ces deux momans.
II Y
a
Jcs
ehai·
lel
couVertes de maroquin,
i\
I'ulage des perConoes de
cabine!. L es Tpurneurs font les bois des
rhalfel
de pail–
le , aUlr<JTlcnt appellées
,¡ 1"
eapllrim;
&
les M enui–
flers, ceu. des
ehaifu
plus précicufes;
&
ce foot les
Tapiffiers qui rembourrent
&
COUYrcnt
ces dcrnieres.
La dénomio..tioll du mot
ehaife
s'el\ lranfportée :\ un
grand nombre d',utres ouv rages , par an"logie avec l'u-
13~e
de la
ehaife
des appartemeos. Ainli,
en M leh,,–
"''flle,
on dit la
ehaire
d'"ne machinc, de l'afremblage
fur lequel elle
dl
portée ou affil,,;
1"
chaifo
q'ulJe roqe
de <-outelier ou
eje
-l' aillnlldier, du bftti de bois qui p'or–
te cette roue; la
ehai[e
d'un muulin-a- venr, des
q'\,~,re pieces de bois qui 100lieonelll la cage d'un mou llO,
d'un ducher,
&
Cur lef<¡uelles elle Ce meur .
V .
R O
U E ;
~oyez
M
O U L
I N .
e
H A
I
S E ,
(la) cathedra,
des R omains, étoit· un
flége fur lequel les femmes s'alJeyoient
&
fe
fajroient
porter:
il
étoit rembourré
&
mou eomme les nÓtres .
Les valets deHinés a porter ces
chai(el
s'appelloi~nt
ra–
t hedrllrii:
on donnoit encore
a
R ome le no,m de
04-
thcdrll,
ehaiCe, aux liéges qui ferv oient anx maltres d'c!·
cole. C'eH de
1:\
qu'a palie daos l'Eglife '" mot
ea–
thedra
qui Ce dit du fiége de l'Evéque
&
le
I~Ot
ra-
J
t hldrale
qui défigne uoe puitrauce ou Jurifdiétiotl.
Voy<z
CATHEIlRALE.
C
H A
I S
e
P
E
Ro
e
E·E . (
Archit~l1l/Y<
)
V oye>:.
A
¡–
S A N e E.
C
H A I S
e
P E
Ro
e
E'E,
( H ift. '!fod.. ) chai(.
Cur la–
quelle on éleve le pape nouvellement élu. L es. I'rotc–
(lans Ont fait Cur cette c':;ré'nonie beaueoup
d~
froides
rai\leries
&
de Catyres pitoyables, tOUles
fon9é~s
fur
!'hifloire prétendue de la papclre Jeanne. M ais depuis
que D avid Blondel, un de leurs plus fameu!
éc~i
vaius,
Bayle,
&
meme Juricu, Ont fait voir eux· m4mes
a
leurs
eonfrere~
la vanité
&
I' inutilité de celte hifloriet–
te, qui n'avoi\ pris naitrance que dans des tcms d'i8no–
ranee , ou I'on n'examin ' pas
le~
faits avee la lcru-
'rome
UI.
.
.
(1)
Otl
ne
place te nouveau Pape (ur ce Ciége.
1':<
l'on s'c!ptrgnt; p:u.
la
tomes t:'lillerics.
8c.
tOHItJ
ra,1.'1I
m; fttri(HJtI.
JI
Y
a
appu1!lIce
que dc:puiJ Oonif:tce VIII. qui (uivlt cene céréroonie, comme en
faie (oi
h:
Cardinal
SU!4nt[,IJj.
dJ.n. la rl!l:uion cn
ven
l:u.i!l'
de
CRA
11
puleufe cxaélimde que l'on a employlc dcpuis pres de
deux ¡¡cclc. dan,
la
d;rcuffion de I hilloirc, il;
COllt
plUS
relt:rv~)
hu la
,baif~ p~r,'e
doot
il
.!.
~ag.it.
Le 1 .....
~
.,¡a–
billon
a
donné d" ceHe
c~ré l11ooie
uoe raiCon
m )'lIé·
rioufe ,
&
qui n'<,l pas délluée de vrairremblance. On
p:nce , dit·il, le
nou\'e~u
pape fur ce liége, ptlur le
(aire fOllvcnir
du
né:uu
des grandeurs ,
en
lu1
:lppliqu~nt
ces p3roles
du pC exijo
Su(citnllJ
...;
l t!YI'á
inopem ,
C5
l/e
flc,.corc t rigens plll'tper-cm;
lit
co/locct t I/m
Otm
pri,;–
úplbltl , r"m prj>Jripibll1 p'1'"li (ui.
Ce qui efl
foft aif–
(ércn t de I'origine burlel'lue
&
indéccnle que lui don–
,)oiem les Pro,eflans.
( G)
(a)
(l)
• C
H A
I
S E,
termc de 'J",.iJprude¡]re flodale,
fe dit
dans
le
partag~
d'un tief noble , de quorre arp"ns en–
vironn~nt
en chateau pris hors les fotrés,
6:
apparte–
nam
a
I'alné par préciput ; erpace qu'on appel le dans la
coOtlune de París,
Ic vol dI! rhapo" . V oyez
V
o
L D U
CH<,PON.
• e
HA ' S E D E
S"
N
e
T ()
Ro
I U S,
( iWl d. Statiq . )
machine invcntée par S3n8:orills pour connultrc
la
quall–
rité d'alimens qu'on
'1
p' is daos un repas ,
&
indiquer
le momellt ou il convient de mem e des borne
:l
fOil
. ppétit.
Cet ameur ayant obCervé !loee plufieurs nutres
M e–
decins, qu'une ¡¡rande partie de nos mal.dies venoi l plil–
tÓt de la quanmé des chofes que l'on mango,
que
d~
leurs
qualit~s ,
&
s'étam pcr!üadé qu'il é!(lit Ilnporlnnt
pour la Canté de prendrc régulieremtm la
m~mc
quantité
Qe nourriture, conHruilil une m:lchinc ou
cIJaiji:
:1(1:1-
ehée au bras J'une balance, dont I'etlct étoit tel qu'
3uffi- t"6t que la perfonnc qui
y
étoi( pl:lcée avoh
1'l1un–
gé
la
qu:ultité preCc rite, la
,bnife
rOlnpoit l'éc:uiJibl'c
&
en defcendant, ne pcrmeuoit
plus d',Hteindrc
:l
c~
qui étoit Cur la table.
V.ya.T
lt
A N S P , " A T
I ON.
S'i1 m'efl pcrmis de dire ce qul me femble de CetétC
invemion de Sanaorius, f oCera, annrer que cel ni qui
S'en telloit
3
fa décilion, plOtÓt qu' , Con boCoin
& :i
fon appétit, Cur la qUal1ti'é d'alimeos qu'il devoit pren ·
dre, étoit trCs·C
ü
uvel1t
e~pofé
3
mat~ger
trop on trop
peu; la température de ('alr, les excrc,ces, la d,Cpofition
de I'atjimal,
&
une intillité d'autres cao le. étallt
aut.m
de
'1uan,it~s
variables dOIll
iI
n'el! guere pOIl,ble g'np–
préticr le {apport avee la quumité néecOaire des . Iimens,
!llltrCmelV que par I'infligation de la nalure , 'lu i 110US
trompe
:i
la véri té quelquefois, mais qui en encore plu.
rare qu'un inUrulTlent de M échanique.
eH ....
t
S.E,
( C búttrgie)
pQ.url'opér.tion de la t"il–
le.
Vo)'ez la jig .
1.
1"1.
X II .
~I
Y a
.u-derricre dcux
tringles de fer en for me d'arc·boutans . Elles COIll cro–
chu. s pour entrer dans les anneaux de la
rhaife,
&
p'oiu,–
tlleS par
les
:lurres
boms
pour tcnir
plus termc
Cotltrc
le plancher. On doit fituer la
ehaif<
un peu oblique–
lTIent au jour, . tin qu'il frappe Cur la m"in droitc dll
Chirurgiell,
&
qu'il en Coit bien. éc\aité 10rCqu'il o–
pere.
A
u lieu de
ehaife,
on peOl Ce Ccrvir q'une table Cur
laquelle
0 0
altache le doffier.
Fig.
~.
D.nsl'ut;!
&,
I'autre cas il faut aIThjettir le
mal~de
.vee des liens.
Vo)'e>:.
L I
E N S.
(Y)
• C
H A
t
S E DE
P
O
S T E
(~lIie~)
c'efl une vol–
ture eommode , légerc ,
&
difficile
a
ren,verf".. , dans la–
qnell~
011 peut faire en diligcnce de tres-grands voya–
ges. On l':íppclle
,haife ,
parce que le voyageur
y
efl;
affis,
&
que 'd'ailleurs e\le n'a guere plo, de largeur
qu'un fauteuil ordillaire. Elle eU montée Cur dcux
rou~s
Ceulement,
&
n'efl eom1l1unén,ent liréc que par dCUl(
chevaux qu'un pollillon gouveroe.. La
<haife
de polle
contidérée cornmc une machiu!!,
en
ccrtainemenc
une
des plus tltiles
&
des plus comporécs '!rue nOtl ayons .
L e lems
&
l'indollrie des onvricrs l'om portée
a
un de–
gré de perfeétioll auqnel il n'cU preCque plus poffiblc
a 'a jollter .
L es premieres
rhai(cI
de poíle parurent en
, 664;
c'é–
toit un fau teuil foilrenu Cur le In ilieu d'un chaffis , por–
té par·derriere fur deux roues ,
&
appuy ~
par·devant fu r
le cheval . 011 en a!tribue l'invcll, ion
ií
un nOllll11é de
la Grugere. L e privilege exclufif en fut accordé nu mar–
qnis de C renall, ce qui les tit 3p'peller
rhaif<J de CrB-
. l?
>.,'
nan .
(on, couronnemcnt elle a
cené
entiercment.
tu
d:.ns le cérémonial
de
1t1arcclllll,
écrit
:1U
commcnccmcnt du XVI. fiecle .
il
n'ca cg:
poin, fait mentian .
t
Id)