1000000034

C 'HA

.,4n,

Les

ehaífo de C""""

ne furent

,p~s

long-tems

en uCage; O" les trouva Ir0P pefantes;

01) leur pré–

[éro une autre

eCpece

de voiture roulame qu'on fi t

Cur

le modele de celles dOill on fe Cetvo;t en A llemagne

.Jan;;, tems .uparav3m ,

qui fubr.l!ent eoeore aUJourd'

hui parmi \lous Cous Ic nom de

JO#Jf/ets,

II F–

E T

S ' Ce fut, (elon (Oute apparence , I'invemion des

JM/jltts

qui conduir.t

celle des

eb"ífes de pofte ,

C ol–

les-ei furelft d'abord fa ites pour une' perfooDe Ceule;

0 0

penCa dans 1a Cuite a ajoOter á la eommodité, elf cooílrui–

f."mt des

eboífel

d(/Jx;

mais ces voitures occaCiolloant la

dellruélion des ehevaux

la r,uine des poíles, on les Cup–

prima en

1680<

L'a,rr"t qui les Cupprime fixe eo

tcms

cen! livres le poids des

b~rdes

dont

Cera pcrmis

de ch"ger uoe

ehai{e,

défend de placer des m:llles ou

v.liCes lur le devam, Mais la défeofe de courir en

ehai–

¡ti

dellx

fut revoquée en

1726 ,

a conditiou que les

voyageurs payeroien! le'poCles Cur le pied de trois

c~e

va""

V oy,

P o

T E

S, L es

,haiJes de pofte

fom mam–

tenam uoe partie conlidérable, 1I0n- Ceulemeot de la eom–

modité, comm.e oous )'avons dit plus haut, rnais .cn–

core du luxe, comme 00 va le voir

p~r

la deCeription

fu ivante .

Quoiquc la

ehaife ¿e' pofte

Coit,

ªior. que le carro(fe ,

b.erl ine

les

aUIrcs voitures

d'appareil ,

l'o~Yrage

Sellle,r;

plulicurs nutres ar,rilles

concoureot

cependan.t

fa conilruélioo, il faut diClinguer dans la

eh"ift de'po–

ft~

deuJ

parties principales; le

train

01t

brancard

qui ea:

J'ouvrage du Charron ,

eorpi,

<offre

ou la

caiff!

dans laquelle le voyageur Ce place, Ces deux parties Com

elles-mé mes comporées d'un grand oOmbre d'autres dont

nous allons parler,

Voy , la pl"nche

11,

jjg,

JI JI

B 8

eíl le traio,

e e

D D

eCl la cai(fe,

P II brm"ard .

brancard

en,

cornme

on voit,

uo charIis de bois

dao~

le vuide dUlluel le eorps ou la

cailfe' el! ,furpendue , co¡:nme

Cera expliqué plus bas,

11 eCl compa ré de deux longues barres de beis de

fr~.

B ,

de dix-llUit a vingt piés 4e loogueur.

a(fujetties paranélet¡1enr I'une

I'autre par quatre tra–

l/erles,

cnCorte que la diClance d'emre les bras du

bran–

eard

eJl d'environ trois piés

delOi, Ces t raverCes

ce, bras de

brantard

formeo¡ un chaflis

Cou–

lenu par deux roues

E, E,

fa ites comme celles des car–

roOes;

mais les rouei de

¡~

ehaiJe

du carrolfe Coot

dalis la proportion de la grandeur

de la peC.nteur de

ces

\loirures .

L'aiffi eu qui les

Join t

traverfe le

bran;ard

cll-deffilus , C011lme

voir

mime

jig.

en 1,

1 ,

e,i!

a!TlIJetti par deux pieces de bois enraill ées pour le re–

covoir , C es pieces de bois s'appellel1l

Ichantignoles,

L a

piece

<11 uoe

échnntig"o/< ,

L es échantignoles Com

3U3Chét:'s

aux

barres du

brancard

par plurieurs

chevilles

tú

g.rnies de leurs

~crous ,

4'aiflieu eCl imrTJobile

FllIre les échamigooles , (je Com les roues

Ceules

qui

tournen¡ lur les eHrémités de

I'ailli~u ,

L'aillieu eCl é–

levé. environ deux

pi4~

(ept á I¡uit pouees de terre,

\es rOues ont enviroo clnq piés ¡rois pouees eje dia–

¡nelre ,

L a 'premiere t•.verCe do coté du cheval eCl une bar–

re de bois plate , 3, 3, qui Cert de CoGtien au

"~r"a1t

/t,

4ui eCl quarré du cOté ¡ju palonnier eo

ar–

ropdi de l'aulI'e en

L e

&ere"",

4 eCl encore Coute–

nu' par une piece qu'on appclle le

tapeau ,

éCl, gar–

ni d'une " leron de cuir

Ií

du cOté du palonoier, pour

empécher que le c/leval ne jene de la terre ou des boues

fur le devant de la

chaife,

L e

cercea

Con fol1d

qui eCl de cuir lendu Cur des courroies depnis la traver–

fe du ' cereeau j urqu'á cello des Coupentes, Cert au

me–

me uCage pour le eheval de braoc,lrd,

c'eCl aulli

qu'on dépore une partic des équipages que I'on empor–

te en voyage, Les courroies 37, 37 , qui vQm, apres

ayoir pa)Ié

d~ns

des aoneaux fixés Cur les bral1Ga:ds,

rendre q,u haut du cerc\:au

s'appe(Jenr

(ourroi~J d~

cer–

cea" ,

Com dellinées':\ le contcnir,

voít eoeore

uo graod cuir de vache allaché

la trayerCe de

la Coupeme; il s'appellc

tablier , gardecrote ,

oom qui

déli¡¡l1~

alle2

Con

uta~e ,

Jilr

I,e cerceau

au-

tre CUIr de vache qUI' CDuvre les éqmpages,

La Cecoode travcrCe etl celle <les Coupemes 7

7, de

d¡:vant, Elle <loit ctre bieo atfermie Cur les braocards

par das boulons ou

chevilles.de

rer terminérs en vis ,

pour recevair uo éerou, apres avoir lraverCé I'épai(feur

de la ¡raverCe

du brancard, La partie Cupérieure de

ces bouloos

~u-de(fus

de la tete eCl proloogáe d'env i–

roo

pié ,

termioée par uoe \loucle qui re,oit uoe

courrOle , allachée par I'autre extrémité a la pareille pie–

ce qui eCl Cur I'au tre braocord; c'eCl Cur celle courroie

~ ,

qU'OD appell.

fOllrroie

porte,

qqe viem

tDlfI-

eRA

ber la

pa.le

ehaiJ.,

Dopuis la t,"verCe de Coupell–

te juCqu'a I'aillieu , on ne truave Cur le br:\Ocard que

deu. anneaux de fer qui re.,-ojvt:.1ll des courroies dan!

!'uCage etl d'.mpeeher le corps de la

,hai{_

de renver–

fer .

J7oy~z

ceJ anntalt;C .

Au-de-l:i de I".illieu eH placée, comOle UDe traver–

fe la plaoche des malles

JO,

Cette planche

aiur. Dnm–

mée "paree que c'ell 13 qu'on pole , les malles ou cof–

fre s du veyageur, Celle planche eCl portée

Cur

deux laf–

fe.u,

12.

[2,

qui s'éleveOl au-deJfus des braocards d'en–

viro.n

qu~tre

cioq pouces , Elle

eCl alfermie par des

bouloos

vis qui traver[em

la planche ,

les taC–

feaux,

\es barres de praDc;ud ,

les échamigooles ,

Au-d~-I

de celle plaoche Com les cooColes

3, t 3.

13 13

au nombre de deuI Cur chaque btaocard; ce

fon'r de; barres de fer qui

réunilfem par le hau t

13-1

13,

pour former uoe eCpece de téte, daos la,quelle elt

un rouleau

Cur

lequ~1

Pa(fe la C(jUlrOle de gUlodage

14,

'4 aior. qu'il Cera

expliqu~'

ces deux conColes

Cur

cha–

.qu~

barre.de

brancard l.e lraverCeol

;l.

eoviruo uo pié de

.diflance I'une de I'aurre,

Y [om a(fujenics par des

crous qoi prcooelll la partie taraudéc de ces cooCol<s qUl

débórde la 'fac!! inférieure du braocard,

noye quel–

quefois ces écrous dans le bois

Ol)

les y af/leore.

~es

con[oles COOl aUujetrits par le haut :\ une

dillanc~

J'uoe de !'autre toujours moindre que la largeur du br;ll1-

C<lrd,

meme que celle de la

chaiJe ,

par uoe piece

,de bois qu'on appell e

mtr,eoiJe,

doOl le milieu eCl gar–

d'un

couffin 15' de cuir

n:mbourré

de crin

poor

fer–

vir de fiége au domefliqne , quaod

en fait monter un

derriere la',

,haiJe,

ce qui oe le protique pas ordillaire–

ment , Grite

en!r~lóire

13,

31,

eCl fourchue par Ces

extrémirés

pa([ent

les

conlolt:s

réunies

qai formeut

en cet eDdroil une eCpece de collier qui

re,u par la

foorrhelle de l'emreloiCe ,

Emre les piés des con

Coles

paae uoe forte Iraverfe

3, . 6 , qae I'on appdle la plaoehe des reaorrs, Le

milieu en eCl plus large que les cxtrémilés,

forme

uo difque ou rood d'environ uo pié de diametre , C'en

fur celle partie de la planche qoe rom tixés les re(forts

par des pivots qui en traverCem toute l'épaiCreur , Ces

reaOrts,. au oombre de deux, formem chacun a-peu–

pres avee la baile qui les comiel1l uo

conCoDoe;

ils Com diCpoCés de maniere que les Commets des an–

gles qu'ils formeot foo l appoCés I'uo

I',utre , C h.que

relTOrl ell <ompoCé de deux parties.

chaque partie

eCl compoCée de plufieurs autres, L a p1trtie

A/!.

(

'/Joy.

meme

PI,

la fig;¡re de ces re.!!orts)

eCl uo a(femblage

de dix-huit

vingt re(forlS faits d'acíer de H ongrie; In

partie inférieure

a le meme nombre de f<uilles ,

Tomes

ces

feufJl~s

appliquées

les unes

fUf les

autres

fekm leur loogueur, font renfermées dan, des bOltes

traverCées par des chevllles ou bouloos terminés en

<vis

~ ret~nus

par des écrous qui a(fujellillelll toutes les

feuilles dans chaque bolte; Gar choque re(fort a la (jen–

ne ,

E, B E

aOemblage de feuillets plm,

bOlte ,

cardan de la boete,

H H

crochets pour les CoupeOles ,

pivDls a GraDe, Choque boite eCl a(fuJellie rur "e c1i–

fque de la planche des re(forrs

P P

P P

par deo

pi–

vo~s

que I'on !lomllle

pivo,s

<ro.!!e,

Ces pivols tien–

nem a la bOlte par des boulons qui la traverrent h" ri–

fontalemeOl,

qui pa(fenr auffi par l'es anoeau" des

croaes des piVOlS, Ces deroiers [om a(fujellis Cur 11>

plaoche par des écrous, apres qu'ils I'Qm entieremeor

IraverCée, L es feuilles qui compoCem UD re(fort oe 1'001

pas toutes ¡le meme loogueo r ; les eXlérieures COlll I<s'

plus longues; les autres vpnt eo diminuam jufqu'3

'\a

d~rniere ,

Elles

[0 01

toutes UII peu repl ites Cur les cO–

tés "

I~urs

extrémités, afin qu'ell s'embra(faot elles oc

pu}(fem s'éeaner les unes de delTus les autres, mals

glt(fer toUJOUfS parallélement

Ce reClituer de meme ,

eCl évident que li elles avoieot été toules de mé–

me longueur; el les n' auroiel1l preCque pas pq plier,

Chaque re(f0rl doit étre coofidéré comme divile en

deux

12, 12,

daos toute fa largeur , Chacune de ces

parties eCl parfaitemenr Cemblable a I'sutre, lui eCl ap–

pliquée cOte

cOte , eCl reofermée daol la meme boi–

te, ell compoCóe de meme nombre de feulllets ,

cha–

que reuillet

Coit

daos la partie Cupérieuró, Coit

d~qs

partie inférieure, eCl précílemem Cemblable dalls

u~e

des

moitiés qu'on appelle

CO;/Ji ,

a Ca correCpondanre dan¡

!'autre coio , Les deux coins Céparés COn! comme deux

reO'orts diClioas; mais appliqués dans la

<haife de po–

fte ,

ou plutllt daos les boltes

có té I'un de 1'3utre;

i1s ue fom qU'Ull rc(fort, eoCorre qu'il faut quatre

eoinr

pour UDe

chai(, de pofte,

deux dans chaque bOlte, quoi–

~u'il

u'y ai!

qu~ ~cux

fe(fom, Aux extrémités, Cupé-

l ICU-