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CRA

on

&

d. Tours de faire ourdir lcurs

ebaintl

ailleurs

que

chez. eme, ou che'Z. les maítrcs ou veuves de leu{

eommunaueé.

Voya. lel "'glemem pOllr

"1

matmfi.llu–

rtl de

1667.

Voil~

ce qu'il y a de plus général Cur les

ehaintJ :

on erouvera les particularieés aux ditférens anicles dcs é–

tolfes.

*

e

H

A

1N

E T I E R,

f.

m. ouvrier qui Gie faire des

ehaines,

&

qui a acquis le droie de les vendre. Les

ehl/i–

ner

ne

Co",

pas les Ceuls ouvroges des

Cbl/z'neeierJ;

ils

fa", encore en concurrenec avee les Epingliers, des ha–

me~ons,

des eouvre·poeles, des Courrideres, des inflru–

mens de pénieenee ,

&

toutes Cortes de eiffus de til-de'

fer

&

oe laicon. L our eommuuauté, auerefois nombreu–

fe , n'efl preCque plus ríen. Elle avoie des flatuts avant

Charles IX . lis s'appelloient Cous le regnc de ce prínce,

H,,,,~erg.,'¡crJ

,

du hauben ou de la COHe de mni lle;

'l'riflierl,

d'un oroemenr en trefile

pl~cé

au bas des

de–

mi·ceínrs;

&

demi-C t;ntierJ,

de demi-ceims. 11 n'y a

plus d'un chef-d'reuvre pnrmi eux ; le conCentemelH des

m aicre, Cuffit

¡,

un a

[pir.ne

pour eere

re~u,

préCenté au

procureur du Roi du chatelet,

&

mUlli de' leures . II ne

Jeur relle de leur diCdpline anaienne, qui confifloie en

une éleétion annuelle de quatre Jurés , un appremiff\lge

de quatre années , un chef·d'ceuvr. le droie de 10 ttiC–

fa~e

dans Ics affaire, eOrnmunes

av~c

les ma7eres épin–

gllers,

&

celui de quinze Cous par bolte de

ti

I

de

fur

eotrant dans

París;

que I'éleétion d'un juré de deux en

deux ans, qui prélente l'aCplfant au procureur du R oi

du choeelet, quand il s'agie d'obtenir des leures de ma7-

eriC~ .

Voy.

la

anciem re¡J. de

1"

eommlmaueé deJ

Chal–

netlers .

• e

HA 1N

E T TE,

C.

f. diminutif de chalne,

'Vo–

ye:t

e

H A

i

N E.

Voye:t auJli d"m

1"

l/rúe/es fuivan f

lu différentc.J

aecepeiOIJJ 'flle

ce terme

ti

dmn

les S,ieN–

&el

&

d/lflJ

leJ Arel .

eH

11.

i

N E T TE,

f. f.

danJ la Glom<tr;e trafcendan-

1e,

Iiglle courbe, done une ehaine ou une corde prend

la fig ure par Con propre poids 10rCqu'elle efl furpendue

librement par Ces deu, exerémités, Coie que ces deux .ex–

trémieés Coiene de uiveau dans uoe meme lign. horíCon–

tale, ou qu'elles

Coi.m

plaeées daus

UUe

ligne oblique

a

l'horíCou .

Pour eoncevoir la nature de eette eourbe, fuppoCons

une ligne peCante

&

Bexible

(Voy . PI. de Giom. fig .

25'.

nO.

2.)

done les deux extrémités Coiem tixées au' poines

G, H,

elJe

Ce

néchira par [on propre poids en uue

courbe

G AH,

qu'on

IlOlllme

la

chaínette,

0\1

catena–

ria.

. Void comment le pere Reyneau,

da"J

jon

A nl/lyf i

J lmonerle

,

trou ve l'équ3tion

de

cette courbe : foi(

/1

le Commet de la eourbe ou Con poine le plus bas ; que

B D

&

bd

Coiem paraJleles

¡¡

l'horiCon,

fD

perpendi·

culaire

ii

B D, B D

perpendículaire

a

A B

;

&

Coiene les

poines

B, b,

&

les ligues

B D, b d

,

intiniment pres

l'un de I'autre ; les lois de la méchanique nous appren–

nellt que trois puiffances q'li Ce

font

mlltuellemem équi–

libre fone emre elJes comme des parallcles aux liglles de

leurs direétions, terminées par leur eoncours mueue!;

par

conCéqueu~

les lignes

D f

&

df,

Cerone emre elJes

eomme les forces verticales

&

horiConeales qui tendent

a

meme la particule

D d

dans la ficuatiou

D d:

or la

premiero de ces forces efl le poids de la portion

A D

de la chaioe,

&

elle efl repréCeneée par

A D :

I'autre for–

ce ell une force conflanee, n'éeam autre choCe que la

réfi ll~nee

du point

A :

nommant done

¡f

B,

x,

B D,

y,

I'are

¡f

D

ou fon poids . ,

&

la force eouflame " ,

onaura <f,x,dy::e.a,

&dy=~.

D one

::=

J't?

( d.t+

óy»'

&

V

(dx'

+

d

y')

~ad ( ~:J.

11 Cemole que cetce Colution, quoiqu'alJez fimple, laiC–

fe encore de l' ObCCllríté dans l' eCprie; mais ce meme

probl~me

a éeé réColu de difréremes manieres : les plus

élégames Cout eeJles que I'on erouve dans l'eIJai de

M.

Bernoulli Cur la manreuvre des vaiffeaux,.

im~rimé

a Ba·

le e714;

&

d~ns

un

écm

de

M.

D aniel Bernoulli le

tils

tomo

l/l.

deJ

M l m,

de t'Acl/dém. d. P eterlbo llrg .

Pour parvetii• .

a

I'équaeion de la

ehainette,

iJ

faue

d'abord déeompoCer touees les puiffanecs qui agi(fent Cur

un poJnt quelconque en deux autres, [Out au plus, done

J'une Coie parallele

i

I'axe,

&

I'auere perpendieulaire

a

cet axc, ce qul efl toujours poffible, puiCqu'jJ n' y a point

de puiffance qui ne puiffe Ce réduire en deux autres

de poueion donnéc: enCuite on regardera la

ehaí,,<tee

comme un polygol1e d'uoe in6nité de eÓeés;

&

Cuppo-

CRA

faut ehaque puiffance appliquée

nU

poiot de COl1Cours

de deu, cÓeés , on décomporera , ce qui efl

t~aJours

poflible, chaque puilTance en deu, ?utres , qUl 101<111

daos la direétion de deux eÓeés eonllgu>: de cene m:¡–

niere on trouvera que ehaque eÓlé de la eourbe ell

ti–

a

ehaeune de tes eurémités en Cens eontraires par

denx puiffances qui agi(fent Cuivant la direélion de ee

cóe6. Or pour qu'iJ y ait équilibre, il faut que les .deux

puiffunces foiem égales:

égal.nt

done ces deu,. pUlffan–

ces euCemble 00 aura I'équneion de la

chaí"ettc. (/o–

ycz

11n

plus

I~ng

dlta;1 dmu leJ

oll'Vrlí~es

cieh.

11

naus

fllffit ici d'avoir expoCé le príncipe. Si une courbe cft

preffée en ehaque point par lIne puilTance qui

Coi~ r~r­

pendiculaire

a

la courbe

1

on tron vern par ce prlnel?!:

que pOllr qu'iJ y ait équilibre,

iI

faue que chaque pUlC–

Canee Coie en raiCon inverCe du rayon de la dévoloppée

de la combe au point 00. la puiíf.,nce agit .

PluGeurs auteurs one trouvé qu'une vo uee pour

~lre

en équilibre, devoie avoir la meme

fi~ure

que la

.'.bai–

neUe.

En elfee , imaginons cene vouce en éqUllibre,

eomllle compoCée de pedtes Cpheres Colides qui Ce cou–

chom

&

joignons les centres de ces Cpheres par des

lignes 'droiees; imoginons enCuiee que la dim9:ion de la

pe(.,neeur de ces Cpheros change tout·a-coup,

&

fe

faC–

Ce en Cens contraire,

&

qlle les fpheres Coicn< liées en–

Cemble par des

til~

ou autremene , de inaniere qu'elles

ne puiffent pas obéir

a

l'impuJ(ion venicale de la pe Can–

leur; it

dI

vilible que I'éqnilibre l1e Cera poine eroublé ,

puifqtlc des puiOances

qUl

fotlt en équilibre

contillucnt

d'y

etre, lorfque fans chal1ger ces pniOances, on ne fai t

que leur donner

a

tOutes des direétions contraire,. II efl

vifible de plus que dans ce cas la voilee devieudrn une

ehaí"ette

,done les piés droits de la voale feront les

poines tixes,

&

qu'il n'y aura d'auere

diff~rence

que dans

le renverfement de l. figure. D OllC

la

courbe de la

eha;nete.

ell la meme que

celle

de

la

1'0:1le.

Vo)'ez.

VOUfE.(O)

• e

H A

i

N E'T TE,

fe die

chez

lel B OHrrdierJ,

d'u–

ne partie du harnois des chevaux de carrofÍe , qui con–

lifle en une bande de cuir double affe7. étroile, dollt on

joint les deux exerémieés enCemble par une bouclc.

La

.hainette

Ce

palTe dans le poitrail ,

&

efl alluJeede au

timon . Elle a erois uf.'ges: le premier efl de Cervir

3

rc–

euler le c.rroffe; le Cecund,

dI

d'empecher les eh<"au x

de s'écarcer du eimon ;

&

le eroWeme el\ de !oulenir

le timon.

V oy. A,

fig11ye premiere

dle

BQurrdier .

J/u–

yez

HA R N

o

1

s,

POI T R A

J

L,

T'

1 M

o

N

.

.. e

H A

i

N E T TE,

(poine d.)

."

urme d. Brodet<r,

foit

a

I'aigui/le foit au méei. r,

efl une elpee< d'orlle–

ment courant , qui forme une

to rte

de lae contillu,

&

s'exécute de la

IDlnierc

fu ivante :

l ·.

au métier .

(1/0-

)'ez. PI. d" Chain. )

Fyche7. votrc aiguil1e de la maio

droiee de de(fous en-de(fus en "'; arrctez cn·deffus avee

les doiges de la maio gauche une longueur queJconque

a

b

du

ti

1;

refichel votre aijluille daos le meme poin<

a

de

deffus en-deffous,

&

ramenez-Ia de dellous en-dellus au

point

c,

enere les deux eótés

&

en-dedans de la bOllcle

b

a

b,

&

vous aurez fajt uo premier

point de chai1"/(!tte

au méeier . Vou, ferez le Cecond précílemem de la

me–

me maniere . Arrete7. eu - del1us avee les duiges de la

main gaucne une portian

b d

du

ti

I égale

a

la

p OI

tion

ab;

fiehez votre aiguille de deffus ell·dellous nu point

e;

ramenez-Ia de dellous en-deffus nu poinc

e,

de manie–

re que la diflance

e.

Coie égale

i\

la dillance

1/.,

&

que

le point. Coit entre les deu. cÓeés

&

en-dedans de la

boucl.

do

d,

&

vous aurez un Ceeond

poi>Jt de chaz'"et–

te'.

Arretel ,vee les doigts de la main gauehe une por–

eion

df

du til égale

ii

la porcion

b d;

fichez votre ai–

g uille de deffus en-deffous nu point • ; ramenel·la de

deffous en-deffus au puine

g,

de maniere que la dillan–

ce

eg

Coit égale

a

la diflance

c<,

&

que le poine

g

Coie

entre les deux c6tés

&

en-dedans de la bouele

f

eJ,

&

vous aurez un troifieme

poin: de ehl/¡n,tle;

&

aiulí de

Cuite.

.

2°.

A l'a;g1l;/Ie.

L e

point de ehl/i,,,tee

ne fe fait g ue–

re autrement

a

I'aiguille·. Tenez vOlre éeof!e ou toile de

la main gauche; fiehez de la droite voere aiguille en

a,

de deffous en·deffus; arretez avee le pouce de la maia

gauche une portian

1/

b

du

ti

1,

&

la

tene~

Cerré. eontre

I'étoffe; fi chez VOtre aiguille de deffus en-deITuus au me–

me poine

1/,

ramenel-Ia de delTous en-de!rus au ,point

e,

entre les c6tés

&

en·dedaus de la boucle

ab.de

,

&

vous aurel un premier poine . Arreeez avee

lo

pouce

eontre votre étOtfe une portian

e.

du ti 1; fi chez \'otre

aiguille de deffus en-deffous,

Coie

au poim

e, Coit

au poilJt

d ,

un peu au-deffus du poine

e,

mais pareilJement entre

les cóeés

&

en-dedam de la boucle

abed n,

&

ramene,-

1

~