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CRA

lieures font des doubles crochets

H H,

quí re,o¡vent

les anneaut dODl font garnis les foupentes de d<rriere.

Les eItrémités iuférieures des re(Jons entrent dans des

b07tes dormantes, quí font ti xées fut les extrémités de

la

planche des retrorts,

&

daos lefquelles ils peuveot

fe mouvoir pour fe preter

a

I'aétion du poids de la

¿h"ife

qui les fait Béchir. L eur ¿Iafiicité naturelle les

Tétablit aulJit6t. Cene deroiere bohe , aiofi que tOutes

les parties DO

iI

Y a frottemenr, doivent €tre eoduites

de vieux-oing .

11

efi

ii

propos de remarquer que le plan de la plan–

che des relfons

P P P P

n'efi point parallele a celuí

d.u braocard; mais qu'i1 efi au conttaire paoché eo-ar–

riere, afin que les relJorts ayeot la meme inclinaiCon

que les foupentes <te derriere,

&

qu'ainfi elles ne puiC–

feut frapper contre la planene des relfor!S , quand la

roue de la

cha.ife

venant

a

rencontrer quelqúes pierres,

elle el1 cOntrslOte de balancer . C'efi par la meme rai–

fon que la planche efi plus étroite par fes exrrémités

que da,!s le milieu 011 les relfortS Com avachés,

&

que

ces reOons porteot eo haut un double crochet

H H

long

d'uo pié, qui tiem les courroies de la Coupente écartées

l'une de l'autre de la meme difiance .

Pour empeeher toute cette ferrure de

Ce

rouiller a la

pluie

&

autres rigueurs du rems, on la eouvre de faes

de cuir. Ceux des relforts s'appellent

11,,;1;

eeux des

croehets

&

des extrémités fupérieures des Coupemes s'ap–

pelleot

calottel.

170yez.

(m,me

PI.

en 17, 17) les ca–

lottes.

&

les éruis des courroies de guindage

&

de eein–

ture, appellés

[o",rea"", .

Au-de-Ia de la rraverfe des relTom

&

vers I'extcc!mi–

té du braneord, efi la derniere rraverr. qu'on .ppelle

tr

~ver.fe

de

ferr;"e.

La ferriere 18 dt une cCpece de

m'lle dans laquelle le pofiillon met les divecs inrtro–

mens propres

a

réparer les aecidens legers qui peuvent

:lrriver

ii

la voirure pendant la roure. Aiofi il doir

y

avoir du vieux-oiog, un maneau

a

ferrer, uoe e1ef

:i

cric,

&c.

La traverCe de ferríere efi affennie fous le

brancard par des boulons qui la traverCen!

&

le bt3n–

card. L'exrrémiré fupérieure dé ces boulons efi termi–

née par un cric 19, dom la fonétion el1 de bander

a

diCcrérion la courroie de guindage, ainfi qu'il feca dir

2illeurs. Les crics Can! emieremem femblables

ii

eeux

qui fervem pour les foupemes des carrolTe,.

Voye<.

/'art.

VOITURE .

Le derriere du brancarcl efi terminé par un cerceau

de f<t door l'uCage efi de garalllir les re(JortS du ehoc

des murs, daos les reculs qu'on

f.ir

faire ;\ la voitore,

&

ce cereeau s'appelle

cercea,. de T<enlemmt.

Toutes les parties dom nous venons de parler Cont

. enrichies d'ornemens de

rculpturc.,

qui donnenc

:l

la

éhaife emiere nn air d'éléganee

&

de magniDceoee, qui

dépend beaueoup do gllut du Sculptcur

&

de I'opulen–

ce de celui qui mer les ouvriers en reuvre.

I/oye<.

uoe

pareillc voirure dans la planche que nous .vons citée.

Tour ce que nous avons dir de

la

da;!,

de

pojle

jufqu'a préCem, ert .. propremem parler I'ouvrage du

. Charroo ; palfons maintenant

a

celui du Sellier, quoi–

qu'i1 roir aidé par diflerens autres . rtifans , comme

M e–

núifiers

1

Serruricr¡, Peií1treJ , D ore/lrI, /7erniffeurJ.

_ D"

corPI

de la chaife.

Le corps de la

chai!e

elt cur–

pendu dans le vuide des barres du braneard. II efi com–

pafé d'ulI food qui conlirle eo un ch.ffis l a de bois

d'orme, qu'on appelle

brancard de chaife.

Aus angléS

de ce chaffis Cont élevés des montans de méme bois

d'environ quarre piés

&

demi de

h.uL

J..'impériale

1

r

eH poCée Cur ces montans. L'impériale efi une eCpeee

de roit ou caccalfe de menuiferie couverte de cuir ,

&

omée de clous

&

de pomeues dorécs, felou le goar de

l'ouvrier. Elle efi uo peu convexe pour rejetter les

eaUI

de la pluie. Elle ert comporée d'un cha(!js qoi alfem–

ble rous ks montans ,

&

de plulieurs barreaux eourbes

de bois de herre, 'lui re

réunitfeo~

a Coo centre, 00 ils

foO! alfemblés rur un diCque de bois qui eo occupe le

milicu

&

qu'on appelle

I" vale.

Ces barreaox COOl re–

couverts de voliches fort menues

&

bien collées de 001-

le-forte; ellCorte 'lu le rour ue forme , pour ainfi dire.

<ju'une feule piece .

'e(l fur cer appareil que le cuir

ert rendu.

La hauteur de ce coffre efi comme divifée en dcux

par des rraverf.s

12, ll,

p,

qui en fom rout le rour,

excepré par-devant.

00

appelle ces rraverfes,

reíntu–

>'<1 .

Elles fom arIemblées avec les mamans a tenons

&

:l

mortoifes,

&

fom omées de diverlt:s moul ures.

La partie inférieure de la

<ha;!e

efi fermée par des pan–

neaux

23. 13,

entichis de peilltures ou chargés des ar–

DleS

du

propriétair~.

Ces panneaux 'fonr de bois de

l\Q-

CHA

13

yer ,

&

ont deul:

IigDc~

d'épailleur

aD

I'lu~.

11

t:,ut qu'

ils Coienr d'une feu le plcce poor éue toltde,.

UII

les

garnit intérieurtmem Qc ncrts uu ligamen; de breuo"

b5ttus, peignés.

&

appliqués avec oe la bOllnc colle–

forre, de maniere que les -/Jlets de ligamen, traverlent

le fil du

bo~.

On

unir'

cel apprér par

le

moyen d'u–

ne

I;jette.

I/oy<"

rareo

LIS S" T T E .

On

le

rert de

la litlcue pendanr quc

i3

colle en eucore ehaude; le

rour en enruite couve¡r avec de bonn< roil< forte . neu–

ve.

&

pareillemenr Iilfée

&

collée . Le bandes de lOi–

le qu'on employe

a

cer uCage, ont quatre it cinq pou–

ces de large; 00 les rrempe daos la calle chaude,

&

on les applique fur les panllcaux , de maniere que les

f.ls

de la ehalne Coicnt perpendieulaires aux ti /s du bois.

Ces bandes fom éearrées les unes

dc~

autres de dCUI

pOllces ou enviran. Mais les panneaux ne fOil! pas les

feuks porties

qu~on

fortilie de eerte maniere. On cou–

vre de pareillts bandes tOllS les aDemblages en général ,

&

on en éteod dans rous les endroirs qui doivem erre

gaenis de clous. Certe opération faite,

&

la calle fé–

chée, on fair imprimer la cailfe de la

,ha;!e

d'uoe cou–

leur á I'huile; enCuite on la fair ferrer; c'elt-it -dire gar–

nir de plaques de tanlc, fortes

&

capab/es ,t'affermir les

alfembiages. On

y

place encore différenres pieccs de tc r

doO! nous parlerons dans la fuire.

Le delfus des panoeaux de cllrés en 'luelquefois lOur

d'une piece,

&

d'autres fois

iI

efi divifé eu deu, p:.r–

ries par un montam qui s'alfemble dans la ceimure

&

cans le chaffis de (,impériale: fi le cllté n'el! pas divi–

fé en deux panneoux, ia

chaife

en fera plus Colide. La

p5.rrie du c6té de devpnr qu'on :lppelle

ftnétr~

24, ell:

oecupée par une

gl.ee

qui re leve

&

fe bai(J. dnns des

couli(]es pratiquées au momans; eoforte que quand la

glaee efi baitfée, elle en ontierement renfermée dans un

etpace pratiqué derriere le paoneau qu'on appelle la

COl<–

I;jé.

JI Y a a ces glaees • ainli qu'á eell e de devanr,

eo-dedans de la

cha;!e,

un flore de ca_tietas,

&

eil-de–

hors uo fiare de roile cirée lf, lí placés Cous la goU[–

riere de la corniehe de l'impérfale. Le ílore du dedans

garantir du (oleil ; celui de dehors, de la pluie, de In

.gci'k,

&

autres iojures du tems. La partie

16

de la

cha;fe

au-delfus de la ceimuce

&

á cÓté de la fenetre

s'.ppelle

cll(lode.

Elle efi fermée

:l

demeure; ainl; que

le domer,

&

COl1verte de cuir tendu. fur les momans

&

enrouré de clous de cui"re doré; il n'y a poim lit de

panneaux. L e euir bien tendu elt Ceulemem matelalfé

de crin ,

&

Ic:s ffi{uel:1s fOlHenus par

des

f3ugles qui cm..

pechent 'lue le cuir ne foit enfoncé _ Les Cangles fon t

placées en tra vees

&

fi

xées Cur les montans.

L e liége en appuyé au doffier, un peu au-delfous de

la ceinrure.

C'ea

un vérim.ble cotfret d0nt le

COllVCr–

ele fe leve

a

charnierc,

&

el1 recouvert d'un couffin

'1

fur lequel on s'alJied . T our I'intérieur de la

chaif.

en

marelalfé de crin,

&

rendu de quelque éroffe précieu..l

fe, mais de. rélifiance, comme velours, damas ,

&<.

La porte

17

efi fur le dcv.m. Certe porte qu'on "p–

pelle

porte

1"

'Ío"lott["

a fes eouplets á charniere

~

dans une Iigne horifomale,

&

s'ouvre par le haur .en Ce

renverCant du cllté du eheval de braneard Cur la cour–

roie qu'on appelle

!"pport

de

porte,

&

ql1i efi tendue

au travees du braneacd,

ii

un pié enviran au-de(],1S de

la traverCe des Coupemes. Ccrte porte diflere principale–

ment dts purtes ordinaires, en ce que celles-ci om leues

gonds

&

font mobiles dans une ligne vertiea le.

Les panneaux 28 'du eÓté de cetre porte Com des e–

.fpeces de triangles féparés en lleux parties par un joinr.

La partie inférieure qui efi adhéreme au braocard de

chaife

s'appelle

[."!Tu.

'C'efi vis-a-vis' un de _ces gouC–

fets que le braneacd dérobe dans natre figure , que doit

érre le marche-pié 29. Ce marche-pié elt de cuir ;

iI

dI tixé fm le branc3td qu'i1 eatoure. e'en la, ainli

que le mor l'indique a(fez , que le propriótaire met le

pié pour entrer dans fa

,haif'.

La porte

a

la Touloufe ne monte guere plus haut

que la eeioruce de la

chaife .

Elle s'appliqlle eontre les

montans de devanr. Ces montans fOn! renfQrcés au-dcf–

fus de la porte, d'une pieee de bois 00 1'011 a pratiql1é

une rainure -appellée

apfichl,

daos laquelle la glaee du

devant peut glitrer : 10rCque cctte glaee e11 bailfée . elle

en emierement renfermée dans In porte . . La porte elt

compofée exrérieurement d'110 panneau femblable it ceux

de cllté

&

de derriere,

&

imérieuremem d'une planche

matel!¡ffée de crin

&

reeouverre de la m.!me ':roffe qu.

le refie du dedans de la

,haife.

O n voit évidammcnr

qu'iI n'efi pas pollible d'entrer dans la

cha)!"

f3m a–

voir abai(]e la glaee dans la pórtiere. II Y a eneoce

~

la portiere fur le miiieu, une [errure

a

dcux p':les. avel:

111\