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eRA

1l1ll!~,

(ur-teut

ti

on la c,\rnpare 2vee la vitelre qu'on

fe propafe , quand on voyagc en porle . Ce qui la rend

fur·lOu t pefame, ce font ces éoormes relforts appliqués

tam au-derriere de la

(hAif.

qu'au-devam. Cette ferru–

re e(l tres-Iourde. Pour avoir de I'élailieité,

&

par COI1-

féqucnt de la eornmodité daos la vnimre, qu'a o erl par–

venu

a

rendre

tri:s-dou~e,

malgré les eahos

IX

la cé–

lérité de la marche, il a f311 u multiplier les fetlillets

aux reITorts: m,i¡

00

n'a pil multiplier ces panies en

fer,

(,111S

al1gmellter le paid ; enfone qu'on a néccITai–

remetlt pcrdu du cÓté de la légereté, ce qu'oo s'erl pro–

euré du c()té de la commodilé.

11

s'erl apparemmem trouvé un ouvrier qui a femi

cerre .fpece de compenfatiol1 ;

&

qui, fonge,nt

a

eon–

ferver u" des a vamages faos rellonc;er a

I'~utre,

a ima–

t¡iné les reITorts

app~llés

111,

D"ft,¡",.

Que les reiTom

" la Dolah"

folent plus légers quc les reiTorts en

1-

crevij}c,

c'en, jc crois,

un

paint

qu'on

De peut guere

conteller, n'élant

a-pell·pr~s

qlle

la

moitié des autres;

quant

a

leur élaaicité,

iI

u'e!l pas de la m eme évi–

dence qu'ils eu

ayene

am:mt que les relforts en

Icre-

7Jiff.,

&

que par cooféquent ils foiem

auf.li

doux. Ces

reITorts fom "peu-pres en

S

rellverfée , cOlnme

00

yoit,

P lanch. d/l Selli,,:

ils Oll! atlffi

17, 18.

feuille~,

doot

les '[l lérieures rOIl! plus cOlines que les aul«s. ·lis fe

placell! droits au-derriere de la

,hqife;

il

Y

eo a deux

A B ;

ils fom ehaeuo

fi ~¿s

fur uue

trav~rfe

D D,

qu¡

s'emmortoife avee les deux bral\eards de train: eetre

traverCe s'appel le une

li(o;re;

fur la ¡¡roire s'élevent deux

monlans C C Ceulptés, .u-travers derquels paITeot les

,.C–

fans; ces

montaos. s'appellent

m(Jut01'Jl.

Les

mourons

fom f0\1tenus eh,cun par des are-boutaos de fer

E E .

Ces ore-boutaos fuor tixés fur le> braoe.rds. 1I

Y

a

a

chaque re(fort vers le milieu un collier

FF

1

qui embraC–

fe le reiTon,

&

qui

I'emp~ehe

de vaeiller .

C~

eollier

erl de fer

&

doubl é de cuir. L es faupemes fe rondem en

A,

&

s'y fi xent .

JI

n'y

3,

comme on

yoic,

q~'un

prin–

cipe d'élallicilé dans les relTorts

la Dalai".

qui Cont

en

S;

au lieu qll'il

y

en a deux dans les reITortS en ,–

~r.viff.,

qui lont en

<:

couehé; ear la panie inférieu–

re repréfeotée par une des jambes de I'V

ea

compo fée

de re!fons pr.!cifément eomme la partie fupérieure,

IX

elles réagirTent également toutes

deu~

..

Ii

Y

a

quelqlle dilférenee dan, la. eoorlruétion des

,hai–

fa

,l

la Dala;n.,

imroduite par I'application dilfér<nte

des reITorts: la partie inférieure du dcrriere de la

chai(.

s'arrondi[ , afio que les foupentcs qui partent

de-l a ,

oe

portent p:IS fur

I'~ffieu,

avam que de fe rendre á I'extré–

m ité des relíurts .

11 Y

a

á-peu-pres

a

la hauteur dc I'ef–

fieu, all-derriere arrondi de la

,hai}e

la Dalaint

deux

nlenottes

une

de chaque

cÓ[é

de

la

~hai.r~,

dan5

ler–

quelles p;lfeot les foupemes qui vont fe reodre

a

I'cx–

trémité rupéricuee des relrorts. Ces

,haifes

fOil! arron–

dies , difem les ouvriers, en cul de fi n)!;e . Les reOorts

de devaot de la

,haif.

a

/a D a/aine

oe dilferent pas des

reITorts de devaot de la

,haife

ordinaire.

D'ou

il

úufuit, qu'eo fuppofant que la

,haife

/a

Dalai".

foit moins peCal\te que la

,haife

."

/,rwiffe,

&

meme qu'elle foit. a.uffi douce; peut-etre pourroit-oo

eoeore aj06ter

a

la perfeétion de eetre voiture, en eo

baooilía.or

tout re{{orl.,

&

en fubil i\uant les eo\des.

ej.es

anciens. faites avec des

Iigamens

d'animaux vigoureul',

;\ toute ceue ferrure _

00

a fait lOut r¿ee mment des ef·

fais de ces cardes que les aucieos emplo)'oient

a

leur

catapulte,

a

leurs baliaes ,

&

qui

y

produifoicnt par leur

graod reflort

&

pa~

leur force des elfets

{j

furprenans.

C'ea

:.

M . le Comte d'Erouville qu'on en doi, la re–

cherehe

&

13 déeouverte ; nous eo parlerons.

it

l'are"l.

C

o

R DE.

Voyrz "t arti,I•.

• C nA t S

E ,

c'cl1 ainl; que les Charpemiers,

&

.u–

tres ouvriers qui

le

fervene de la grue

&

des autres ma–

chines deaioées

a

élever des fardcaux pefaos, appelleot

\'élévation ou bi!ti en bois, qu'i1s eonaruifem fuus ces

m achines,

&

fur lequel ils les exhauífent, lorfqu'elles

ne font pas aOe? hautes par eJles-mc!n;¡es pour porter les

poutres , les pierres

&

autres fardeaux, aux endroirs qui

leur

(Ollt

marqués.

.

CHA1SE-DI E~

(LA)

G/og.mod.

petite ville

de F rance en

Auv~rgl~,

.vee une abbaye .

L o"g.

21 •.

22.

lato

4f.

1).

CHAKTOW.S, (LES)

G/og. modo

nation fau–

vage de l'Amérique feptcmrionale, daOS la Caroline mé–

ridlonale .

C H A LA B RE, (

G/og. modo

)

petite·ville de Frao–

~e

au pays de Foix, fur la tiviere de L ers.

C HALAN«ON,

( G/og.mod.)

petite ville

de

franee au bas L anguedoc, pres de Viviers.

eRA

15

• CHA LA ND,

f.

m .

( Comm.)

celui qui fe fert

d'h abitude dans uoe boutique; ou

pl~s

généralement uo

.chetour . Qn a fait de-J3 I'adjtétif

a<halandl.

L e mor–

ehand a fes

,balandJ;

I~ouvrier

a

fes

pratiq/l'J.

00

a fait

auffi de

ehaland, ,halandif.,

qui n'ea plus guere d'u–

fage; il fe prenoi! pour un concours de

,hafandJ

daos

la

m~me Qouti..¡u~,

ou pour I'habitude de fe fe rvir chelo

un

m~m.e

marehand .

.

e

ti

A

L

A

N:P,

f,

m.

terme

¿.

Ri7Ji. r<,

baleau plal d.

grandeur médioere, dom on fe fert pour amener

il

Pa–

ris les marehandifes qui dcfecndent par la riviere. 11

Y

en a fu r l. M atlle; il

Y

eo a fur la L oire . Ceux qul

(0 01

fur eette riviere vieonent par le

qn~ 1

de Briarre.

Plu fieurs dc ces bateaux om dou?e toi fe, de long fu!

dix piés de large,

Il¡

quatre pié, de bord, fu ivam le

D iétionnalre du Commeree . Comme leur conllruéliol1

n'cfl pas fo Jide, i1s ne ·remoment jamal' eelle riv iere;

00

les dépeee

a

Paris.

&

00

·en " cnd les malér:. ux ,

C

H A L

A

N T,

(GloX. mod. )

ville

&

eomlé d'¡t'–

lie en Piémoot, eOlre Aolle

&

BarQo ,

C H A L ,\ O

U R,

(Glog. l.

yill

e

d'A fie daos ¡'Indo ,

flan, fur la toute de Surate a Agra .

C

H

A L

A.

S TI Q

U E,

adj .

(M edain.)

épithete par

laquelle on déligoe les médieamens qui

0 1>1

la v«tu

d~

ramollir

&

de relacher les parties, lorfq u'elles fOil! de,'e–

oues doulotlreuf.s par leur lenlion ou leur enfl ure ex–

trao~dioaire

.

C~

nlot vient du gree

Xd>'~,

j.

relá(h•. Voy'z

MOt.t.IENT .

C

l-I

A L

A X

1A ,

O"

C

H

A L A

Z

1 A S ,(

HiJI.

nato

Litoh~g.)

c'cfl le 110m "que

Plioe

dOllllC

?&

une pierre qu·

il dir avoir la couleur

&

la fOrme de la grele

&

la du–

retó du din.m::mr :

011 croyoit ,1nciennemem

que quand on

la mettoit dans le feu, elle y eonfervoit fa fr.leheur

naturelJe.

00

1'.ppelJoit aufli

gelojia. Voy .

Pline,

H ift.

"at. lib.

XXXV II.

,ap.

j.

Wallerius ne regarde cene

pie~re

,\ue eOOlt;l\c un eaillou blanc,

&

demi-tranlparent ,

( - )

C

H A

LA

Z 1A,

r.

f.

( Chirurgie)

di

une pelite tu–

meu~

dam les patlpieres, qui reJli:mbi"e

a

un petit grain

de grele

01\

I'appelle en latio

grando

,

&

grél.

en fra n–

~ois.

Cetre tumeur

d}

ronde, mobile, dure, blauehe,

&

eo quelque

fa~oo

Iranfparente.

00

a propof"

d~s.

remedes pour fondre

&

.mollir la

gré'lc ; mais ils fom illUlilc!lo: on a

recours

a

l'op~nltion,

qui coufille

a

faire une

ouvqture

fUf

la tumeur

3,Vt!C

la pointe d\\nc lanecue, & 3 faire lortir le graio avcc

une

petite

cu~c:tte

faite comme un

cllrc·oreille:

on Inet

dans

J'ouvenure

nn peu de miel

rolar,

&

on couvre

¡'reil avec uo eollyre aoodio.

(Yi

C H A L A ZZOPl-I YLACES,

7Joy.

CALAZ–

ZO PH

y

\.o

A

<;E ~ .

C H A L C A N T H A M,

(H~'fr.

nato lI'linlral.g. )

e'efi le

nOm

que les

311C!enS

3utlurs

donnoient

au vi–

triol,

foil paree que [Out

vitriol

comienr

du cuivrc

qui

fe nomme en

grec

,7(tA.A",s:,6n,

foil

paree que c'eH

le

cuí–

vre qui

en

ea la

par~ie

la plus remarquable, ou la plu¡

aifée

a

di!linguer ..

V oye'G I'aytid"

V ,

TRIO L . (-)

C

H

A L C E·D O

1N E,

7JO)" z

CAL

e

f'D

O.

1 N E •

e

n

A,

Le

E'D

o

I

N.E,

(G/og.

an~ .

&

mot!o

)

ville

d' Afie, d3ns la. !3Ylhiuie, fur le B" fphore. Elle tire foo

nom d' uoe riviere appellél!

Chalcj¡ ,

qui eoule aupres.

On dit que les Chaleédooiens ayaot

o~gJig¿

le eulte de

Venus , eetle déeífc les affligea d'une maladi. qui a qud–

que rappon avec eelle

:i

laquelle

00

s'espofe allJourd'

hui, non

par

le'

culte

qU'OIl

lui refure,

mais par

celui

qu'on lui reud. Arieo ajoute que les Cha ,eédoniens oe

trouvant poi

m

de remede

:i

leur mal, crurent que 14

plus

eour~

ét."it de

relrane~er

la partie malade, quel–

qtle importante

qu'~lIe

pflt etre pour la coofervatio,n du

tout.

Amre fait merve(lIeux. L es Perfes ayanr ruil1é

Chale/doin"

Cootlamio

entr~pril

de la

reba.li

\,

&

I'eu t

faos doule préférée

a

Byfaoce : mais des aigles ViOr<llt

enlever avcc lellrs

rerres

les

pi

erres

d'clltre I

s

O1:lin¡

des ouvriers. Ce prodige fut répéré plu.fieurs lois ,

&

toute la cour en fut f\appée. 11 faut b'eo fe garder de

comparer ce

f~¡t

rappon é par le

eréd~le

Cedrene, avec

celui qu'oo lit dan.s Amlllieo lV\areell m . Cet h'lloricn

dit que ]u l/en ( quoi'lue payen) voulaO! rel.ver 1 ..

murs de

Jérufal~m,

il s'éleva des fondemoos des lOur–

billoos

d~

fl ammes qui dévorerent les ouvriers,

&

ti–

rent é'ehoüer

cett~

eotrepr;fe .

Chalddoin.

a

éprouvé

beaueaup de révo.1t1rions: ce u'ell plus .ujourd'hui qu'

un

village .

~

• C

H

A

L

C

E'E S

011

C

H

A L C

r

E S,

f.

f. pI–

(

Myth. )

feles que les habita,,, de la viile d' Athenes ,

roais

fur-tou~

1 .. ouvriers

etl

rnélaux,

~o!¡éb(oiellt

en

¡'h,m-