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eRA

la de dellOus en-defrus 3U poim

J,

de maniere que

e

f

foit égal

a

e",

emre

Ie~

CÓtés & en-dedans de la bou

ele

e aJd,

& ainfi de fuite: vous aure? un feeond point

UD troifieme,

&e.

'

N ous avr)ns fait nos points tres-grands dans la tigu–

re, .tin qu'on eon,,(\[ diftinétement la maniere dom ils

s'éxecutent: mais en broderie ils fon t tres petits. La

beauté du

poine de cha.;netee,

le feul prefque qui fe pra–

tique dans la broderie en laine, eonfille

a

faire fes bou–

eles

abeh, eded, efgJ,

&e. bien égales, & ni trap

laches ou grandes, ni tra p ferrées ou petites .

11

faut

proportionner fon travail au defrein qu'on éxeellte, &

• la matiere qu'on emploie. Ce poiO! Ce fait en bine,

on foie, en 61, en tils d'argeDt & d'or, & 00 eo eon–

~uit

la Cuite

a

diferétion.

• C H A

I

NE T T E,

en elYmc d·Eperon"ier,

fe dit des

petites ehalnes qu'on place

3U

nombre de deux dans le

bas d 'un mords, POUt en conteo ir les branehes , & les

empc!cher de s'écarter I'une de I'autre .

V o)'e.. 1 , fig .

22.

P I. de

/'

Eperonnier.

e

H A

J

N E T T E,

tet"me de R /{bflnicr,

c'efi une efpe·

ee de petit tillu de foie qu'on fait courir fur toutel:>.

tete de la frange.

Voye..

1"

diélion". du e omm.

&

de

Tr/volrx .

• C

H A

1N

O

N

,f.

m . e'en ain fi qu'on arpelle les

parties dont une ehalne en compofé., celles

:l

r extré–

m ité deCquelles feule mem elle a de la flexibilité; en

Cor–

te que fi I'on diCpofoit une ehalne

Cm

la eireonférenee

d'un grand cercle infcrit

QU

circonfcrit

t

la chalne for–

meroit dedans ou hors de ce cercle, un polygone d'autam

de ceHés que la chaine auroit de

chaínon$;

&

cbacun

de ces

chaínons

Ceroit UII

c6.té

du polygooe.

&

taogen–

te ou carde do

cerc1e

o

e

H A

[ N

o u

Q

u

A

S,

( Glo~.

mod. )

peuple d'

A–

friq ue dans la Calfrerie.

• C H A l R

&

V 1 A N D E,

e

Gram. )

fyn. s'em–

p\oyem l'ulI & I'autre pour défigoer une certaioe por–

tion de rubflanee anima le: mais le mot

viande ,

dit M .

I'abbé Girard, porte avee lui I'¡dée d'alimem ,

&

le mot

~hair

défigne un rappor!

a

la compolition pbyfique d'u–

ne partie de I'animal . N ous "joulerons que

chair

ne

fe dit que des parties molles,

e

V oy.

C HA IR ,

are. d'A –

" aeom.)

& que

viande

au eontraire fe dit d'une portian

de Cubllance animale melée de parties folides

&

de par–

ties dures comme il parolt par le proverbe,

i/

n'y

a;

,--oint de 'V;f1,1ule

jal1J

0$

o

f7íande

re

prend

enCOte d'une

fa"on plus

g~nérale

& plus abflraite que

ehair;

car 00

dit

de la chair de pou let, de perdrix, de l;evre ,

&c.

&

de toutes ces

chair$

,

que ce

rOut

des

'lliandu:

mais

on

ne dit

pas

de la v;ande de P(¡Z"et, de perdrix,

&~.

ce qui

vient

peut .

erre

de

ce

qu' andennement

7J~and~

&

alimCl1&

éroient (ynonyrnes. En effet , toute

Vlande

fe mange,

&

il

Y

a des

eha;rf

qui lIe re mangelit pas .

0 11

dit

viande de bOHcherie,

&

non

chair de br)1ube"'"

rie . Voy«-

V l A" DE,

vo)'eZ

B

O UCHE R . Et quand

on dit;

vo;la de hefl" chairr ,

&

voil'; de beflel via,,–

ACS,

OD enrend encare deux ehofes fort difréremes : la

premiere de ces e¡preffions peut etre 1'¿loge d'une jolie

femme; & I'autre en eelle d' un bon moreeau ,de becuf

ou de veau non cuit

o

C H.A I R,

r.

f.

C1'

Analomie,

en la partie du corps

animal., uniforme , fibreuCe, molle, & pieine de fang;

c elle- qu'on peut regarder eomme la compofition & la

JiaiCon de la plO part des autres parties du eorps .

Par le mot

.hair ,

on entend proprernem les parties

d u corps olí les vaifreaux fanguins fom li petit • qu'ils

ne retiennen! que la quamité de fang néceaaire pou.

eonferver leur couleur rouge.

L es anciens dininguoiem cinq différemes fortes de

t hair:

la premiere , mu{culeufe , 6breufe ,

00

fi.llulaire ,

telle qu'eCl: la Cubllanee du creur, & eelle des autres

m ufcles.

Vo)'e<.

M us c LE, F I BI<E ,

&t.

L a fecon–

de,

parenchym3t~ufe ,

camme la

eh"í".

des pOUlnons,

du foie , & de la rateo

V oye<.

PA,RE"CH YME , RA–

TE,

&c.

La

troitleme, la

,""i,;

des vifceres , eomm.e

eelle de l'el1omoc & des inteains ,

Voy.

1

N

T E STI

N

s .

La quarrieme, glanduleuCe, comme celle des mammel–

les, du paneréas ,

&c.

V O¡pt.

M

A M M

EL LE S, P '"

N–

C

R

E·AS ,

&e.

Et lo cinq

le

rpongieufe , comme la.

thair

des gencives, du glana. des levres,

& e. l/oye..

S ¡'ONG t EUX, GLAND,

&e.

L es modernes n'adrneltenr qu'une forte de

chai,·,

eel–

le qui forme les muCcles, & qui en eompofée de petits

tuyaux ou vailfcauxc qui eom iennent du Cang

~

ainfi les

parties eharnues & les parties mufculeuCes du corps fon t

la meme eb.oCe, felon eux .

Voy e<.

M u S C LE .

Quelqoefois e.pendaD! ils donnem le nom de

chair

.T . me lJI.

.

CI-IA

9

!UX

glandes:

en

~

cas, pom la dillinguer , i1s I'.ppel–

lem

clJair g/andlllC1tJe 1/0ye<. .G

L

A ND E .

A I'égard des

parmehymeJ,

on a Irnuvé qu'ils font

tout

autre chofe que ce que les anciens pen{oient . L es

poumons ne fom qu'un afl, mblage de vé licules mem–

branellfes, que I'.ir dilate & gontle.

V .y.

P

o

U

M

o

N

s.

L e cecur en un véritable mufcle compole de, memes

parties que les autres.

Vo)'e..

e

(lE

R .

L e foie en uu

afremblage de glandes oú

la

bile fe répare .

v.

Fa l E.

L a

rate ell l1A amas de véficules rcmplies de fang ; &

les reins fom comme le foie un afremblage de glondes

qui fervent

i\

la fecrétion de

l'

orme .

V oyez

R

AT

i:

&

R E

t

Ñ.

eL )

• L a

ehair

peot

~tre

de I'·objet dn Chimifle & du

M edecin: mais alors elle en moins eonlidérée eomme

une

partie anímate,

que cOlTIme un 31 iment de l'

hotn–

me; comme

chair,

que comme

víande.

f/o~'.

V

J

A N–

DE.

e

H Al

R

mtt{od cufe

'lltary/~,

caro tnujculoja .

qtlll–

draea, en Anatomie,

ell le Bom que Fallope

&

Spi–

gelius donnem

a.

un muCcle qu'ou appeU e plus com–

tnunément

le

COltrt

pa/mairc .

f/tJ)'ez

P

A L M A

J

RE.

e L)

.

• C HA I R,

( Hift. anc.

&

mod.)

les

Pytba~oriciens

n'en mangcoient poim: le feul dOUle qu'jJ

y

Oll

fm c.e.

fait ne concerlle que le pius ou le tDoms de généralJ–

té de celte défel1fe. I I

Y

en a qui prétendelll qu· elle

n'éroit

'-lue

pour les

parfait$,

ceux qui

s'érant éle\' és ::tu

plus rubl imc dcgré de la .héorie, éroient comp!(c' au

nombre dos diCciples é(otériques . lJ'aUtres aJourcOl qu'

iI

é toit

1l"'I~me

pCllnis en

Cureté

de

cOllfcience

a

ces der–

nicrs de

louchcr

quelquefo js

a

la

cbair

des :luomaux fa–

crifi és

o

Voici

13

r~iron

qu'on

lit

dal1s

Sénequc , du

("CfU–

pule des Pyth3goriciens.

Om;JirlYl1

inter (¡mn;a cogna–

tiflnem

effe

1

&

alioruY/l cfJmmercillm in alía; ar.que a–

Jia$ formaJ tt"an]etJF!tlum

;

111,lIam an:mam in.ter;re, nec

ceffllre

t¡1Jidem,

Í'l.¡fi

t e.mpore.. exi¿.;uo, dum in

al;,~d

coy–

PU$

l ra1ufunditta- .

Interim fce lcrÍJ

h(uni mbuJ

t.5

par–

ricidii

m~tllm

feciffe, cum

p'iffint

in

parenfH

alJlmf~m

¡'lfeí;

incllrr~re,

&

ferro

morJllvc

violare In q1lo ca,–

gnat1:$ alit¡tlú jpir;&ltS hoJjJJtt!retltr.

C'ell~a·d¡re,

a

peu

pres, que ks

ames

circul::J.tll

fans

ceae

d'un

corp:>

dans

un autre, ces pbilofopbes craignoicllt que I'ame de qud –

ques-uns de leuts paTem l1e leur lomba t {ous la dellt,

s'ils fe hafard<liem

iI

mangn d.e la

ehair

des animaux.

f/oJ'ez.

rarticle

l\

B S T I N E N

e

E

o

L es H ébreux s'abOenoienc de la

chair

de ccrt::lins a–

nimauI,

paree

qu'iJS

la

croyoiem

iJnpure

o So

Paul die

que plutieurs li deles Ce faiCoient un erime de manger de

la

chair

des animaux

conra~[és

aux ido lts; mais il aJoa–

te que toot en

pur

pou r

ccux qlli

rOnt

purs.

011 raco nte de cenains pcuples

(

3J.lv

~g~S,

qlt'ils

n'oll t

311Cllne

rt:pugnance pour la

chair

hl1maiue; qu'ils mau–

gent leors ellL1emis ; qu' ils mnngenr lellrs amis

m~ me

tués

a

la guerre; qu'ils fe

nourriHl"nt

des

crinlincls

con–

damné "la mon; & qu'ils eroyen l, en Illongeanr leurs

peres quand ils COllt

viel1~,

les re{peaer beaucoup mieux,

qu'en les

Initrant

m ourir

&

qu' en les

inhulllal1t:

ces

barbares .'imaginenr 4ue leur eorps oa un rombe"u beou–

eoup plus honorabJe poue enx , que le fein de la terre ;.

&

qu'il vaut Il;lioux que la

eI"úr

des ptres Cerve d' ali–

mon t aux cnfans , que d'ctre la

p~ture

des vers.

.. e

HA I

R

fe

dit,

dans I'Er

;ritu.re

jainte,

de

J'holn–

m e

vivant,

Oll

111eme

de

tOllS

les

:lIliln:lU!\

viv~tn~ ;

la.

fin

de toxte chair eJf arri'vée en ma préfe1ice:

des par–

ties dellin¿es

iI

la g¿néradon ,

q lJe

I'hommc ¡ 'g e [<p"re

de fes eha;" la [emm. libere;'"

:

du péehé pour I<quel

D icu

Ii (

pleuvoir le

fC:l1

du

del;

tls

011&

[¡tiVI fine chair

Itr.ang.re

.

e

H A 1

R s'employ,c auffi,

en

Tbl%gie ,

en parl:lnt

des mylleres de I'incarnation

&

de I'eucharillie .

Le

Verbr s'eCl

faie

chair

.

I/erbum. caro f aélll m efl .

V oye<.

1

N

C

A R

N

po.,

T I ON.

L'Eglife cutholique croit que da)" le .f"cremem de

I'euchan ll ie, le pain

eH

téellcment ch:lngé en lo

c~('¡r.

de ]cfus-Chrin ,

&

que e'ell la

(l1~Ole

ehaiy

ou le n.e–

me corps qui en né de la Vierge M arie , qui a .fOllf–

fert fur la croix .

V oy.

T

R A

N

S

lO

n S T A" T I A T I ON .

L a réfurreétion de la

cha;r

eU un artiele de foi .

Voy..

RE'SUIIRECT l ON.

C HA IR ,

d,¡ns un

1"'1

moral ,

fe dit de l. concupi–

fcenee qui Ce fouleve & fe ·révolte eomre la rliron :

(a–

,"o eonmpiJcie aávcrfru fpi fl ttrm :

en ce fem el le el1 op–

pofée

a

I'cfprit oú

:l

la graee;

&

ces denx 1110ts ,

eJprit

&

chai.. ,

fom trcs-uti,és dans les épltres des apÓtrcs ,

pour lignilier

la

g race

&

la eoncllpifcence .

C H A I

Il

détigne encare,

en Thl ./ogi, ,.".rllle ,

le

B

e

p\!-

\