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eRA

«anCeur trouToit daos cene variéti les

morens

dI: dive.

loppe, Ca préciGoo

&

Ces' grac<;s ,

II Y a

une

chtJcom,.

en aaioo daos

le

premier

~~e

de Nai's, Sur ce grand air efe violons ? on diCpute li's

prix de la lutte? du cene,

&

de la courfe, M , Duc

p'r.é joüoít dans ce ballet le ' r61e

princip~l :

i1

recevoit

des

m~ins

de Na;:s le prix du vainqueur ,

&

de

celle$

eu parterre les applnudHfemens que mérlte le plus grand

talenl en ce genre qu'on ail encore va en Europe,

(B)

~

C HA C O S,

(Hip. na,. bot.)

arbrilfeau du Pé·

rou, don.t la feuille

ea

ronde, mioce,

4

d'

un beau

verd;

&

le frull rond d' UD dllé, applati de

l'

aUlre ,

d'une couleur cendrée,

&

cOn!enam uoe graine forl

monue

,'1

laquelle on ªttribue la prQpriélé IYlhonlripti-

Rue

de

diurétique,

.

*

C H A C R [ L LE ,

'lIDye~

C

A S

e a

R I L LE.

CliADER,

(G/og. mod.)

t1e 'con!idérable d'afie ,

formée par Le Tigre

&.

l'Eupbrate, au - delfus de leur

conQuen! .

*

C H A F

A

U DI E R ,

f.

ID . (

péche

)

c'en ainCi

gu'Ot) ap'pelle Cur les vailfeaux Bretons qui VOllt

a

la

peche de la morue, aeux de l'équipage dOn! la fonaion

en de drc(fer les échafauds fur leCquels on mel Cécher

le poilfot}.

MS.

de

M . M afion du Parc .

*

C H A

f

E R C O N N

E'E

S,

f.

m.

pI. (

Man"f.

C om. )

toiles peintes ljui fe fal¡riqueot dans le Mogol ,

VO)'<2;

T

o

1 L E S P E 1 N T E S •

e

li

A F FE, f.

f.

terme

ti'

Amydonniers;

c'en aior.

9ue ces ouvriers appellelll le Con

OU

l'écorae du grain

qui rene

dao~

leurs Cacs, apres qu'ils eo cnt exprimé a–

vec de I'eal) toute la Beur du fromenl.

Voye:/;

A

M

V–

DON, AMYDONI/IERS.

, é

H A

G

Ni,

( G /og. Y(lod.)

petite ville de FraQce

en

Bourgogne,

:1U

Ch~loooois,

Cur la DueCne.

C

H

1\

G R

A, (

G /og. >nodo

)

rilliere de l' Amérique

méridiooale, qui la Cépare d':¡vec la CeFtentrionale,

&

qui tombe dans la mer pres de Porto-Bello .

• C H A

G R Ir-<,

r.

Il'! .

(lV!qra/~)

c'en un mouve–

rnent deCaqréable qe l'ame, occafionné par I'aneotiol)

qu'elle donne

a

l'abCence d'un l¡ieo don! elle auroil pa

joüir p'endant plus long-Iems , ou

¡¡

1'1

¡¡réCence d' un

mal da n! elle delire l'abCence. Si la perte du bien que

YOUS regrette. étoit indépendante de vous, diCoien! les

Sto'i~ieos,

le chagrin que' vous en re(fentez en

UI1~

op–

pofillon e;travagan!e au cours général des événemeos:

ti

vous pouviez la prévenir)

&

que vous ne I'ayez

p~s

fail, votre

cbagrin

n'en en

pa~ plu~

raiConnahle

+.

puíC–

~ue

tQule III dóuleur pomble ne r.parera rlen. .ton un

!D0t, le l¡ien qui yous manque, le mal qui vous en

préCem, Cqnt-ils dans l'ordre phyfique? cet ordre en an–

Jérieur

a

vous;

iI

en au-delfqs de vous;

iI

en

indépen–

aaot de vous;

i1

Cera ponéricur

a

vous: I.i(fez-Ie donc

aller Caos

vou~

en embqrp(fer: fom-ils dalls I'ordre mo–

ral? le palTé n'étant plus,

&

le p,réCenr étant la Ceule

!:hoCe qui Coil en vOlre pui(fance, pourqllqi voqs aftligor

fur un tel11s oa vous !'!'<ltes ' plus, iu lieu de vous reno

dre meilleur pour le tems ou vous étes,

&

pour celui

Da vous pourre'l. etre?

11

n'y a aucune philoCophie) di–

foil Epiétete,

a

accuCer les autres d' un mal qu' on a

fail; c'en en elre au premier pas de la philoCophie, que

de s'eo accuCer Coi-meme; c' en avoir fait le derniet

pas, que' de ne s!en accuCer ni Coi-meme ni les autres '.

JI

faut convenir q'!e cene inCenCibililé en alfea confor–

me au booheur

d'un~

vie , lelle que nous Commes

~on­

damriés

a

la mener , ol¡ la Comme des

bi~ns

ne com–

penCe pas

a

beaucoup,

pr~s'

celle des lllallx: mais de!–

pend-elle beaucoup de no,!s?

~

en·il permis

~u

mora–

)ifie de CuppoCer le creur de l'homme lel qu'iI n'en pas?

Ne naus arrive-t·il pas

a

tout

m onlCOt

de n'avoir rien \

¡¡

répondre

a

101lS les argumens que nous oppofous

ii

nos peines Qlcme d'eCprit >lu de creur,

&

de n'en Couf–

frir ni pl,!s ni moiQs? Si c'eq la perte d' ul! bien qu'on

legrene,

.

.

Un(

ji

do"",, fantnifie

.

ToüjOI~"J r~'Vient;

En fongeant '1u'i/

fa.ut

'1u'on I'Dubli.,

On s'en [o"'lIient .

M .

Moncrif.

~'i\

s'agil

<r~mou(fer

la poillte

~'un

ll1a), c'en en vain

~ue

j'appelle

a

mon

Ceco~s,

dlt Chaulreu :

R aif,JI , pbilofopbie;

Je

n'en

refoÍJ, hIlas, ,,-'leun 'oulage,,!e'nt

!

/1

I,,~rs

belles "fons, infmfl qJti fe Jie;

E//tI

1fe

ptltVen& ríen contre

le

felztim.ent .

Raif0n,

me di&

'1'"

'lI(/ine';'l;''!~

.

/

eRA

'le

m'a/ftíge

J

I

U1I

m.t

qll;

n'a POi»1 de

rnntáe

t

Jl11liJ

Je

verIt

des

plell.Ts

Jans (e .",éme

mO!?JtNt,

Et renl '1u'a ¡na 4P1l1.1Ir il 'lJatlt

TIJ":lX

'fue" cede,

• C

R A G R I

~ ,

r.

1]1. (

M anuf.

&

Co",,,,.

)

eCpec~

de cuir ?:ainé ou couv.erl de papilles rondes, Cerré,

Co–

Iide, qu on tire de Connantinople, .de Taurrs , .d'A I–

ger, de Tripoli, de quelques enarOllS de la Syrre,

&

meme de quelques cantons de la Pologne,

&

que les

Galniers particuliescmen! employent

3

couvrir leur, ou-

>'rages les plus précieux.

.

11

n'y

a

point d'anÍll)ól appellé

,bag..,If,

comme quel –

.ques-uns 'l'om era: les c.uirs qui portent ce nom Ce

font avec les peaux de la "roupe des

chev3u~

&

des

mulets. On les lanne

&

palfe ,bien; on l,es

,'~nd

le plus

m ioce qu'iI en poffihle; on les expofe

a

l. alr; on le;

amollit eoCuite; on les élend forteOlenr ; pUl' on répallJ

~enus

de la graine de moutarde la plus fine; on les

lai(fe encore expoCées

á

l'air penqant quelquc tems ;

&

on finil par les' lenir Cerrées fortcment dans une pre(fe:

quand la graine prend bien , leS peaux

fO~H bell~,

;. Ci–

non il y retle des endroils unis, qu'on

~P?elle

mrro,rs :

ces miroirs Com un grand défuul . VOlla tout ce

qu~

nQus Cavan, de la fabrique du

chngrin.

No~s devoll~

ce peti! détail

Celon IOUt6 apparence a(fe? mexaa , a

M. Jaugeon ,

'Vo)'e:/; les M /moires

4.

I'A c(ld/mie da

Sciencts

1

atln.

1709,

L e

chagri"

en tres-dur, quand il en Cec; mais il s'a·

moll ir dans reau; ce: qui en fA.cilice l'cmploi aux ou..

vriccs. 011 loi donne par

1~

teintllre toute forte de Gon ..

leur . On diningue le vrai

,bagrin

de celuí quí Ce con–

tcefair

3Vec

le maroquín,

en ce que

<!cluí-ci s'écocche,

ce qui n'arrive pas

~

1'3urre. Le gris palie pour le meil–

leur;

&

le blaoc ou Cale, pour le moms bon.

*

C

H A G R

I N,

f.

m. (

Ma1tllf.

&

Co"'m.)

eCpece

de taffel+S mouche¡é, appellé

chagrin ,

parce que le;

mouches e¡écutées ;\ la Curfi¡ce de ce

,hatrin

taffeta.

001 une relfemblance éloignée avec les grall1s ou papil–

¡es dl1

chagrin

cuir.

Voy,:/; phu ha!lt.

CHA-HU ANT,

DI<

CHAT-HU ANT,

r.

m .

(Hifl.

nato Or"lth.

)

On a dancé ce nom

¡\

pluCieurs

oiCeaux de uuit, comme le duc,

le

hibou,

&c.

parce

qu'ils prennent des rals Qotnme des chats,

&

par~c

qu'

i1s On! un cri

qlle'?

Cemblable

¡\

celui ql1'on fait ell

huant. On appelle

chnt·huanes cornllr,

ceux

de ces oí ...

feaux qui

OOl

Cur la lete des plumes qui s'élevem eo

forme de cQrnes

i

tels fO!,!1 les ducs.

Voy .

D

U

e,

H

BOO.(I)

C H

A 1

BAR,

(G/og . mod . )

ríviere de I'.'\rabie

heureuCe, dans le territaire de la Mecquc, qui Ce jene

dans la mer

R Ollgo.

~

C

H

i\

ID E U

R,

.r.

m . (

lI{il1é~alog.

).

nom que

l'on donne dans les lU'nes aux ouvnefs qUI pileLH la

mine

ii

pras ,

C HAlE

o:t

BE LANDRE,

(Mm'ine , )

'lIoye~

BELANDRI!.

(Z)

C

H

A

1E

R ,

f,

m.

(Co",mor,)

petite monnoie d'ar–

gel1¡ qui Ce fabriqlJe

&

qui

a

cours en PerCe : elle en

ronde,

~

poqe pour écuífor¡ le nom des douze imans

révérés

d.ns

la Ceae d'AJi,

&

pour effigie celle du

prince régnan¡, avec des légendes

&

autres Il'!arques re,

latives

ii

·Ia ville

OQ

elJ~

a

t!té fabriquée ,

&

a

l.a cro–

yance du pays.

~e

,haier

vaul qualrc

Cous

fept delliers

un tiers argellt de F rance .

' CIiAIFUNG

1

(G/ag. mod.)

ville de la Chine,

capitale de la provinee de H onl1ang .

• C ·H A

1N

E,

C.

f.

(Are m icha... )

c'en un a(fem.

blage de pluCieurs pieces de Olélal appellées

,h!ZíI1D11~

ou

nnnea"'f, (l/oye:¡;

C

H A

i

N O

!i

5 )

cogagés les uns

dans les aUlres, de ma"ierc que l'a(femblagc enrier en

en flexible dans tou¡e fa longueur comme une cordt

dan! il

á

les

m~mes '

ur..ges en plufieurs occauons

&

que les

chal~oris

ql1i So formeut les différemes pa;tics

De

peuvenr Ce Céparer que par la rupturc . On fait de

ces a(['ernl)lages <le chai nons, appell és

chaines,

avec

I'qr, I'argepc, l'éI3in, le cuivre,

&e.

il yen a de ronds,

de plats, de quarrés, de doubles, de limpies,

&,.

lis

preonent dilTerens nOlTls, Cela n les différtns llC'lgeS aux–

q\!els Qn les

~lllploye.

k'ótait

~ux

m.llres Cha1nctiecs

a

qui il appanenoil, privativemenl

iI

taus autres ouvri«s,

de les travailler

&

de les vel1drc : roais les Orféyres,

M eneur, en <l"uvre, J O.l1ailliers, Ce Com arrogé le droil

de faire celles Q'or

4

d'~rgem;

ils

·00l

~té

imités par

d'3mres ouvriers "

&

la communamé des Cha?neticrs

~'en

preCqu'étciote.

Voye:/;

C

H A l

r;

¡;

T 1 E R S ,

L'arl de faire des

,haín,es

en alfe'l. peu de choC. e.o

lui-ml'me; m:ys

iI

f~ppoCe

d'autres am trcs-imporrans;

t~l¡