1
J
E
N
e y e
L
o
P E DIE,
o u
I
DICTIONNAIRE RAISO NNE
DES S
e
1 E N
e
E
s,
,
DES ARTS ET DES METIERS
~~~~~~~
CRA
CRA
*[1--
HA, fu bll. m.
(Mana!. en fai.)
,
- .fpece de lalTetas
tres·
leger
&
tres'
r -
moelJeux, dOUI les Chinois s'ha-
.
billcm en élé.
11 Y
en a d'uni;
iI
':" ";
y
en a
¡¡
Rcurs. S'il en vrai que
les
"elles
de ces dernjers foicnt
i
- ,
jour
&
vuidécs eOmme nos den-
lelles d'Angleterre, enCorre qu'on
ne diCeern. pas le eorps de I'étof–
fe, ain{j qu'nn le lil dans le D iainnnaire du commeree,
;1
faut ou que ces
Reurs s'C'xécuccn r comme notre: mar·
li, {j ciles fe fom fur le métier
('/Joy.
M A
R
L I
<Jpu. de
$.,,~e
);
ou qu'elles
(e
brodent apres coup: e'ell
ce
qu'
JI
[eroit faeile de rceonnoltre
¡¡
l'infpeéHon de I'étoffe .
.Au relle, eerte étoffe étam boaueoup moins ferrée que
nos la!fotoS,
iI
ell faeile de enncevoir commem on peut
y
pratiquer différens poims
a
I'aiguille, la travailler pré–
cif~ment
eomme nous travaillons la mou{feline,
&
3
I
'a.dedes tiJs comptés, pris
&
lai{fés ,
y
exéeuter tou–
tes forres de de{fcins; nvce eetle feul e diftéreuee , que
1i
le
,h"
n'ell pos nífe1. elair pour qu'on puilfe apper–
ceyoir un patron .\HraverS
&
bati de{fous,
iI
faud ra
ou Iracer le de{fein fur l'étolTe meme, ou que I'ouvrier
fache de{!joer . Voilii une (oue d'ouvrage qu'iI me fcm–
blc que nous pourrions fnire aum bien que les Chinois;
je vcux dire une broderie
a
Jour fur un lanetas tres-Ie–
ser, lelle qu'ellc Ce fai[ fur la mouíTeline
&
(ur d'au–
tres toilcs plus fortes.
Voye>:.
T A
F FE
T AS, SR
0-
])ER ' E,
MOUSSELIN E, PO I NTS,
&c.
e
H A
t\
L
o
N S
O"
C H A S L
o
N S
fttr Mmu,
(Glol{.
'lJOd. )
grande ville de France, en Ch.mpJgtIe
fur les rivicres de Marne, de Mau
&
de N.u.
L."g:
2l
J .
2'.
u ' .
lat.
48d.
n'.
12'.
*
C H A
BAR,
(Mythol.)
nom d'uoe fau{fe divi–
nité que les
rabes .dorelem jufqu'au tems de
M.ho–
DIet. 011 dit que les Mu[ulmans reooneem :l (on cul–
te par une formule particuliere. Le pcre Kircher, qui
rapporle la formule d'.bJuration, conjeaure que c'ell
)0
LuDe qu'on adoro;' fOni le nom de
,habar,
&
que
la Luoe é[oit prife pour Veous, paree qu'elles
001 :\_
pcu· pres les memes inRuencl!S
~
le fens de cene eonje–
aure n'ra pas d'une elané bien fatisf.ifamc.
C HA BBAN
Olt
C H A H B A N
Olt
C H A–
V A N;
(Hift.
a",.
&
mod.)
c'étoit ch.. les anciens
Arabes le oom du rroifirme mois de, Icur année, celui
qui répondoit
a
nOlre mois de Mai; le meme [erme
ell encore
d'ur.~ge
parmi les OdCDl2UX Ulahométans. La
hme d. ,
babb.lIell une des trois pendam lefquelles los
T.m.
lJI.
mofquécs
(001
Ollvertes pour le
e.mgid
ou la priere de
minuit.
V0:i<:t.
TI:.
M
G •
D .
C HABEUIL,
(G/og.
villes de ce nom en France,
leminois.
':'od. )
iI
Y
a
deus petites
en D auphiné dans le Va-
C H :\ B
L AG
E,
r.
m.
tume de R i'/Ji.r,
qui {j–
gniñe [Out
l
la fois ,'offiee
&
fonéHon de ehableur,
&
la manreuvre qu'íl fait pour faciliter
3UX
gro~
bllh..aU¡
le p.{fage [ous les poms p.r les pertuis
&
autres endroil'
diffi cilcs, en tiranr ces haleaux par le moy<n d'un gros
eha le
ou
cable que le ehablem
y
altaehe.
II
eJl porlé
du
,bablage
dan les ancienlles or.lonnunces
de
l. Ville
&
dans eelle de
1672.
Voy<::.
ci-apres l'
",lid.
C
H A–
BLEUR .
(11)
C
HA B L A 1S
(L E),
G/og. modo
province du du–
ché de S.voie avec titre de duché, b rné par le lae de
Geneye, par le Vallais , par le
Fauíli~ni
&
la républi–
que de Geneve;
la
capitale
ca
Thonon .
• C HAS
L E,
e
m.
(Are
",/ehani,! , )
gro{fe cor–
de qui fe pa{fe fur une poulie placée au (ommet des
machines dom fe fervem les charpcmiers pour lever \rurs
bois,
&
les archit.aes pour enlever leurs piorres
&
le,
m.ure en place: ces machines
(001
la chevre, la gruc ,
I'engin,
&"
Voyez.
C ABLE, CHEVRE, ENGIN,
GROE,
&c.
CHABLES
01<
A RBRES ·CHAI3LES,
C A A
S
L E S
Oll
C H
B L 1S, adj. m. pris fubll.
(Ea"x
&
F.rru )
fom des arbres de haute futaie a–
banus ou brif¿s par les vents . Boucheul, fur la
COOIU–
me de Poitou, art.
1
f9, n.
3',
fe (en du [crme d'
ar–
br<¡-,bab/".
On di[ eommunémem
,habli¡ .
Voy.
ci-a–
pros
e
HA
B
L I S.
(A)
• C H A B L E A U , fub . m.
turne de Ri'/Jiue,
lon –
gue cordo qui ren
a
[irer ,
a
momer,
& iI
defcendre
les ba
teau~
(ur la riviere.
C H A S L E
R,
verbe aa .
&
neut.
t<rm.
de Ri"ie–
re
&
de
Marine;
c'ell
an~cher
un fardeau
a
un cable,
le haler
&
enlever, comme
00
I'exécute dan< les at–
teticrs des charpemiers,
&
autres ouvners ,
iI
I'aide des
machines.
VOJ.n
C
H A
B[. E .
.
C H
A.
B L E U
R,
Cubo mar.
turne d. R
Í4Ji.re;
c'en
un o!licior prépofé fur certaines riv.eres pour facil ;ter
aux gros bateaux le pa{fagt fous les ponts
p~r le~
per–
tuis
&
autres endrolts di!liciirs.
Ce nom viem de
,hable
ou
'dble,
qui fiJ(nifie un gro,
cordage, plrce que les
,habJmn
001
de grands cables
auxquds ils attachen¡ le. bateaux poue
lei
rircr en mOll–
t3m ou en deCccndam ,
.'\.
LC$