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vani:ages ql1'on tire de la Religion polir bien a';

gir. On peut en plulieurs endroits de cet

arti~

xxv

ele confulter

la

premiere note

qui

le regarde .

( L)

A U

SECO ND

TOME :

Ál'art.

B E'AT IT u DEpag. 143.col.

1.

P uif–

qu' il y a qui dit, que ce qui dI: exprimé dans

cet anicle au fujet de la Béatitude

dcs pauvrcs

d'eJPrit

mériteroit de la réflexion, je prie les le–

étcw's de lire les Commentateurs clu ver. 3. du

chapirre

r.

de S. Matthieu,

&

de tirel' des in–

terprétrations des Sainrs D oéteurs comes les fi–

gnifications, que ces mots

pauvres d'eJPrit

peu–

venl avoir. Je me perfuade qu'alors la conclu–

lion de cet a1,ticle:

la B éatitllde eftJOUT les pall–

'VTes d'eJPrit,

n'aura p lus oefoin de reflexion.

170-

yez Calmet COn/m Jt4.Y

S. l\t[att.

t.

n. 3.

A

t',drticleBE'NE' Fl cEpag.

17 1.

col.!.

Tous

les Théologiens font du meme avis, que dans l'E-

glife Univerfelle le maltre des Bénéfices eil: le

Pape; toutefois qu'il

n

'y

a

pas renoncé par

Un

traité,

( O )

A l' Artiete

C A L

V 1 N 1 S M"f!.

pago

479.

col,

l .

Dans le cas meme que l'Edit de N antes n'eut

été províCionnel, le R oí pouvoit le révoquer fans

injl1ftiee fw' ce principe théologique , qu'un

Prill~,

ce

CathoUque dpit felon fon pouvoir s'oppofer

a

I'H éréfie .

(O)

,

A

t'At't.

C EN~ UR E

ECCLE'SIA ST

IQ.YE

pag,

69f.

coto

2..

Les R Qis {om auili fujets ,aux

cenfures du Pape quand elles font publiées.

Voy.

'I'ollrnely

'r.

X.

des Cenfllres arto

3.

e

7.

n.

3.

(O)

.*

't)*USW<

:¡-*§í#

fu

4

.MU:mr*

A V

T ROl S 1 E M E

T O M E .

A

l'Ar/iele!CRRISTIANISME

page

31J ,

col,

l .

Cet Anicle a été trop maltraité de quel–

ques-uns: cependant

il

renferme beaucoup

é1'ex~

prefIions, par lefquelles on voit c1ai¡'ement que

cdui qui en eft l'auteur dI: un vrai

Oatholi~

que, On n' a qu'a le lire pour en etre con"

vaincu , L 'auteur s'eft proporé de montrer qu'i[

n' y a pas de R eligion plus utile au genre hu–

rnain que la Chrétienne ,

&

je penfe qu'il s'ef–

force

a

prouver qu' elle a cette lupériorité fur

les autres; parce qu' apparemment il croit que

c'eft par cette raifon plus que par toute au–

tre: que les inlidé}es,

&

les

incI'édul

7

s ,peu–

vent erre nttirés

a

embraffer le Ghnfballlfme,

J e ne prétends pas d'examiner ici s'il ait bien

ou mal re\Jfli dans fon projet : je remarquerai

felllement gu'il auroit pu par une méthode diffé–

rente mieux atteindre

a

fon but, prouver davan–

tage,

&

éviter ces cenfures qu'il a peut- erre jufl:e–

mem rencont ré parmi les critiques, On a voulu

confidérer avec une précifion pellt-etre trop exa–

éte le Chri{linnifme

dans fln rapport avee des inté–

re/s politiques , e'eft-a-dire dans fln rapport avee le

bonhcltr qu'il peltt promier dllnr ecUe vie ,

&

on a

vOlllu

m~{ttf'er

les degrés des vlrités , qu';l renfer-

1116

par les tlcgrés d'lItilité que les é/{¡IS

Bit

retirent .

lVhis n'elt-Ee pas mettre le Chriftianifme dans

un poil\t de vue fort éloigné de

la

révélation

j

&

de la Divinité que de le repréfenter comme

un

fyfl:c~me

purement politique? Cela peut

a

la

vériEé donner, de fon auteur l'idée d'un législa–

teur plus

f.~ge,

&

plus honnete de touS cellX qui

il

y a eu, mais non pas d'un Dieu ímmenfe, infini

&c,

En6n l'utilité du Ohriftianifrtie qu'on étale

dans tOUt l' Anide n'a rapport qu' a des chofes

Ijui tombent fous nos fens;

&

dont on dOlt

fai–

t e

uf.~ge

dans la fociété;

&

par eonféquent tout

ce ,qu'on peut tirer de-la c'dt uniquement la vé–

rité des commandemens qui appartiennent

:l

de

telles chofes; ainú la vérité générale,

&

abfolüe

ti'cfl: pas prouvée, Pourquoi donc l'Encyclopé-

'I'ome 111.

difl:e n;á-t-il pas confidéré le Chriftianifme daos

fon rapport avec des vérités fublimes;

&

révé~

lées ,

&

a

mefure qu'il s'avangoit dans

cet~e

cpn –

fidération, pourcjuoi n' a-t-il pas mis dans leur

jour les titres de fa divinité

?

que pour lors

iI

n'auroit eu qu'a tirel" par conféquence néceffai–

re l'utilicé trcs-confidérable qui en vient au gen-

re humain meme dans cette vie.

.

Íl n'efl: pas étonnant que le Cliri/1:ianifme quoi–

gu'il ne femble avoir pour objet,

que la félieité

de l'attlre vie , foil pourtan! de tOlttes les R eJigions

celle , 'qui pettt le ptM contriblter a notre bonheur

dam

cctle-ei,

La

vie préfenre

j

&

la futllre , la

fé licité temporeHe,

&

l'éternelle om trop de

rap~

port enfemble p<1Ur qu'il puiffe etre autrement

~

G'eft la raifon qui nous l'apprend

1

ce foO[ les

memes principes ,

c\01lt

je prétends que l'Ency–

dopédifl:e auroit du tirer le mérite ,

&

la

véri~

té de la R e1igion Chrécienne

j

"luí nous le dé–

momrenc d ai rement, Tout ¡e bO{lheur de cette

vie n'eft qu'une difpofiti<m a la Béatitude étcr–

neHe. A:pres <ju'on a b'ien éd airci les, principes

ci-detlus , je repete que l'on

.compre~ld

aifémenÉ

cene coníéquence. Donc

fi

le Chriftianifme

a~prend aux horilmes comment fe

procw'~r

la fé–

licité de l'aurre vié , il lem apprend auili le mo-

yen d'etre hcúreux

dans ,elle-el,

.

Ce raifonnement que je renferme

i.cí

<;n peu

de mots eft une preuve trc,s-concluan,te

d~

la thé.

fe de l'Encyclopédi fte , E lle eft

génér~le ,

j'Cl1

convíens; mais je crois que le parti le plus mr

dans ces matieres; eft ,de fe contentel: des preu–

ves de cette namre plutoe que de s'expofá au

daliger d'échouer par trop d'envíe de panícula–

riler a I'individu des chofes. S' il nous arrjve Ele

toucher au doigt qu'en quelque

c~s

particulier les

loix dt:l Chriftianifme nqus font utiles, pour le

bien de cette vie , nous devo,ns en etre bien con–

tents , mais comme il eil: diflicile que cela arrive

rou

iours, notre entendeII1ent érant

~rop

borné

:tÍnCi , il auroit bien de la té¡¡¡érité celui qui pré;

§

ten':