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,

.,

eRA

Les fonaions des

ehablwrs

ont

quelqu~

rapport avec

eelles des maltres

d~s

poms, de leurs aides,

&

d~s

ma1-

tres

d~s

peru¡is; elles Com ccpendant diíférentes: le, uns

&

les <llltres OUt

ét~

établis en divers endroits fur la

Seine,

&

autres

rivier~s

aflluemes,

po~r

en f.wiliter la

navigation

&

procurer l'abondanee dans Paris . Ancien–

nement ils

~toiellt

choiGs par les prévÓt des J')l.rchands

4.

~chevins

de cette ville; l'ordonaance de Gharle> VI.

du D)ois de Février 141

j',

eoncernam la jurilaiélion de

1'1

préyl\té de, marchands

&

écl¡evinage

d~

Paris, eon–

tient pluGellrs diCpulitiOl)s fur les offices

&

fQnaions des

maltres des PO!)ts

&

pertais

&

Cur eelles des

chqblmrr;

le cl¡ap'- 34' ordo!)ne qu'il y aura

ii

Paris deux maltres

des pOIltS

&

des .iejes; il n'y efl poilll parle;' de

eha–

pleurr

pour cette ville, !]on plus que pOllr divers autres

endroits 00 il

Y

:¡voit des maltres des pOIllS

&

pertais ,

I.,es ch.pitres

3S,

&

fuivans jufques

&

cOlj1pris le

n,

traitem <le l' o.ffice de

ehable"r

des poms de Corbeil,

M~lun, lVIQntereau-f~ut·

Yonne, des pertuis d' Aufer–

ne, Po

l1

t-rur-Yom¡e, Sens,

&

Villeneuve·le. Roi: il

efl dit que ·les

ehablm"

ferom pour momer

&

ava–

ler les bateaux par-de(fous les pOIltS, faDs qu' aucun

autre fe pui(fe

emr~-mettr~

de leur oBjce,

~

peine

d'amende arbitrair.; que quand ,'office ¡le

fhablwr

rera

v.ea

!)t, les prévÓt des n¡arehands

&

écheyins le

dOlloerOn! apres inform3tion

~

un homme idoine, éld

par

le~

bons marchands, voimriers

&

mariniers du

pays

d'aval-l'e~u . L~

forme de leur ferment

&

inflall~tioa

y

dI

réglée: il lell, efl enjoiUt eje ré"der dans le lieu de

leur office; la maniere dOD! ils doivept faire le chabla–

ge y efl expliquée;

iI¡

leur falaire pour chaque bate'l!

qu'ilS remO!]telll ou defcen..lent

y

ell régle; pour cer–

¡aios endroits

:l

huit denie,s,

&

p:lur d'.utres :. trois.

L'ordQDDaDce de L 'Juis

XIV.

du mois de D écem–

bre 1672, concernallt la .jnriCditlion des prévl\t des m'r–

ehands

&

écllevins de Paris, ch. 4, arto

!,

elljoint

alls

maltr~s

ejes POntS

&

penuis

&

.ux

ehablmq

d~

réli–

der Cur les lieux, de

~ravailler

en perfollne, d',voir

il

eet

effet

~ottes,

cor<les)

&

autres éqQipages ljéeeiTaires pour

parrer les bnteaux 10US

les

ponts

&

par les pertuis

a–

vec la diligence requife;. qu'en cas

de

retaed, ils Iholl!

tenus des dommages

&

inréréts des marchands

&

voi–

turiers, meme rerponrables de la perte des bateau.

&

marchandiCes, el!

ea~ d~

naufrage faute de bon

tr~-

vail.

.

L'article 2 ordonDe aUI marchands

&

voituriers de

fe fenir des maltre. des pOOl'

&

pertuis 00

il

Y

en a

d'établis;

iI

n'ea. pas parlé en

c~t

endroit des

eha,

¡'Ienrs.

.

L 'artic1e

3

défend .ux maltres des ponts

&

pertuis

ou

,hab/~lIrJ,

de faire commerce fuc la riviere, d'en–

treprendre Yoiture, tenir taverne, cabaret ou hÓtellerie

fur les

lieu~ ,

¡\

peiDe d'.mende, ¡n8111e

d'interdi~ion

1

en cas de récidive,

·L'article 4 porte que les droits de tous ces officiers

feront iDCcrits Cur une plaque de fer-blanc qui fera po–

fée. au Iieu le plus él11illel1l , des ports

&

¡¡arrets o,di–

naIres

t

Le

S

leur

~njoil1l

de

dénonee~

aux prévÓt des mar–

ehands

&

échevins les emrepriCes qui [eroiem faites

fu~

les riyieres par des conflruaions de moulins, pertuis,

gors,

&

au!re~

onyrages qui pOllrrqient

~l11pccher

la

Il~-

yigation .

.

P~r

'édit du mois d'Avril 1704,

il

fut créé des mal–

tres

ehablenrs

des rpoms

&

pertuis des rivieres de Sei–

ne, OyCe,

y

011"e, Marne,

&

autres afíl.uentes; ils fu–

rem confirmés en la propriété de leurs offices par é–

dit du mois de Mars 17It. Au mois d'Aoilt 17t6"

les olfices eréé. par édit de 1704 fure!]t Cupprimés,

&

la mOltié de leurs clroits éteims ,

iI

commencer du pre–

mier J3nvier 1717. UD arret du conreil d'état dll 19

Décembre

Ijt9,

fupprima ces droi¡s réfervés; on ne

comprit

p~s

dans cette fllppreffion les offices étab lis a–

vant l'édit de 170.h ni ceux de Paris, ¡'lsle· Adam,

Beaumom-fur,üyfe, Crejl,

&

Compiegne, rétablis par

déclar~tion

du 24 Juillct 1717.

.

11 Y

a .auellemem' Paris des maltres des POntS en

titre d'olfice;

iI

Y

~

autI¡ des

ehab/mrs;

la fonaion de

ces <.jer!)iers efl de faire partir les coches

&

gros ba–

teaux du port 00 ils font,

&

de les conduire juCqu'au .

dehors des barrieres de Paris; ils fom la méme chofe

pour les coches

&

ba!e~ui

oqui arrivent

a

Paris "

VOY""

le R emeif des 4nei"me¡ ordonnan«s de la ville; /'Or-

40nnallce dll mois de

D.lc

~~bre

1672;

Co.mpi/ation

chro–

?tolo~i'1ue

de

E!lauehard

en A olI;

1716;

Diéliann. dcr

.IIrretl au mot

P

O N T ;

&

(eh,; d,e Commerce

al4 mot

«;:

H A B L E U R;

&

/ts moJs

F

L E U V E ,

R

IVl E RE!

eRA

PONT, PERTUIS, MAISTRES DES PONTS ,

(A)

. C

H

A

B

LIS ,

(G/og. mod.)

petite ville de

Franc~

dans

l'

Auxcrrois, Cur l"s co!)tins de la Champagne ,

Long.

21.

W.

lat.

47· 47·

C HA B LIS

pu

e

H

A

B L

E

S ,

arbr.s rhables,

e,,~bies,

ou

arÚes eaablés, terme ,t/it/ d{¡ns les Jorits.,

dan¡

I~r

jl'rifdil!i01lS des eartX

&

foréts, &autrts.trr–

b'J11411X en mtiti". 4e bois

&

de foréts,

pour expfllner

des arbres de haute fu¡aie "battus, renver(és, ou déra–

cinés par les. yems

iX

orages, ou

~utrcs

.

accicje~s;

foil

que ces

arbr~s ~ie!)t

é¡é rompus par le p!é O\! "Uems,

~u

corps ou .ux bmnches.

D aDs les anciens titres latins ils fOn! appellés

eh.I–

b/itia.

En fran'i0is le terme

d.

ehablir

el\ le plu.

u–

fité .

L es aneiennes ordonnances les /lomment

eaables

ou

.hables :

il ' en efl parllÓ dans celle ¡le ' Charles V. du

mDis de }Qillet 1376,

articl~

22;

celle

<le Charlc:s_VI.

du mois de Scptembre 1402, arto 21 ;

&

eell~

de

1'."11-

<yois

premi~r

du mois de Mars

\5'15,

article 38 qUI dé–

fendent de vendre des arbres Cur ¡eCquel, des

~rbre,

eaa–

bIes ou autres CeroieDl encroüés.

L'ordonnanc~

des

eau~

&

for~ts,

tit.

x.

ar~.

7. leo

appelle

arbrer rh"blis

ou

encroü

Is.

C~

terme

enero,¡';'

fignifie que

l'arbr~

efl

~ombé

fur un autre,

IX 'dI

ell–

gagé dans fes branches; ce qui .r6ve fou vent sux

,ha–

blú

qui rOn!

a••

!tus fans précaution ,

V.

E

N

e

1<

º

U E·S.

royo",

BOl

s.

Cette meme ordonnance eootlon! ptuneurs d;rpofttion.

au fujet des

,hablis

quj fe trouyem dans les bois

Il!

t'q–

rees

dl! Roi.

Ces

difpp(j~ions

font en fubflance,

'lile

les

maltre~

particuliers

d~s ~aux

&

forets, en faifam Jeurs vilites ,

doiv"m faire le

recolem~nt

des

eh..blir

&

des 3Tb! es

délits, c'efl-a-dire, de eeox qui rOn! coupé;

OU

rom–

pus par des geas qui n'ont aucuLl droit

d~

le faire,

Ces

~rbres d~

délit fom par·tout <Iiflingués des

eha–

bUs.

~'ordonnance

veut aum que les

gard~s ·

marteau

&

les gruyers ayen¡ un marteau pour m:trquer le,

.hnblir.

Elle enjoilll aux g.rcjes d'en teDir un regillre paJ3phé,

&

aux mahres

p~rticuliers

d'en faire

l~

veme,

&

d'l'll

ttnir un é¡at 'lui doit etre de;livré

,!U

receveur de la

mattrife aum ·tÓt apres la veme.

Le. marchands, ou leurs taaeurs, doivem lai(fer Cur

la place les

chabli"

&

en donner avis

au

Cergem· a·gnr.

de,

&

celllj-ci dreiTer proces-verbal de lcur qualité, na-

!ure,

&

gro(feur ,

.

Le garde·marteau

&

le

fergent-~

garde doivem veil–

le~

a

la .confervatiolj des

ehabli¡,

cmpecher qu' ils nc

fOlent pm, enlevés ou ébranchés par les uCagas ou

en tout cas en faire leur rapport;

&

des que les'offi–

ciers Com avertis du délit, ils doivent Ce trnntroner fur

¡es Iieux, accompagnés du garde-marteau

&

du

ferg~lIt,

pour

Yériq~r

Con proces-verbal, reconnoitre

&

marquer

ll's

cht¡blir.

Ces arbres ne peuvent

~tre

réfervés ni

fa~onnés,

mai$

doi_en! étr.e

vendu~

en l'état qu'ils

f~

tmuvem,

a

pei.

ne de nul lité

&

de confircatiou.

L es doqairieres, donataires,

ufufruitier~,

&

eDga'l'i–

aes, Ije peuvent. difpofer des

fhablis;

ils font

r¿li:rv';~

~u

yrotit du ROl.

Dans

les

bois fujets aux d,oits de grurie, grairie ,

tiers,

&

da/lger, ji efl <lu au Roi pour la

V~nte

deo

ehablir,

la

m~me

part qui lui appurtient dans les ven–

tes ·ot"dinaires.

l/oye::;. l'oráo»nalJcc

des

t!lltJx

&

fories

,

Fie. fu.

arto

10.

tit.

'l'ij.

arto

3.

tito

jx. art.

li .

tito

x .

art,

7.

tito xv. arto

~

46.

tito xvij. arto

1.

3. 4.

&

6.

& tito xxj. arto

4.

& ).

tito xxij. arto

5.

&

111.

xxtij.

arto

11.

-

'

. Dans

les

forets coutumieres

&

n01\ en défenfe, les

fhabli~

fOOl lai(fc;s auX coutumiers

&

ufagers. {) n ar–

r~t

du parlemem de Rouen ordonlla que des

eaables

qui

~toient

eD abondancc,

&

formoient

Ull0

diminutill"

de la foret coutumiere, la tierce panie étoit due aux

C04tumiets aux charges de la

c,?ut~me

..

Voyez la eo:,–

ftrence des ordofln"nces de

Guc:::nols,

tlt.

da

eaftx

&

foréts.

Boucheul

fur Poitoll, arto

15'9.

n.

3t

(A)

~

CHA,BNAM,

f. m.

(JWal1l1faél.

&

eomm.)

mouiTeline tres· fine , ou toile de COtoll e1aire, qui vient

particulierement de Bcngale.

Voyez

l'

artic!.

M o

U

5-

SELINE.

C HA B

N

O,

(G/og. modo

)

ville de Pologne daos

la haute VOlhini.., Cur la riviere d'Ufza .

C H A BO T, f.

m. (

Hifl. nato l<thi.log .

)

/fobio

¡/¡,vialilis,

Gefn,

eot1M,

Rond. petit poiOon de rivie–

I~