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eRA

re qoí " qnatre ou cinq pouc" de longocur ,

&

quel–

quetais fiI. La

t~te

eJl grande, large, applatie par le

deOu"

&

arroodie dans fa circonférenee. C 'efl

~

cau–

fe

de la g rolleur de la tere de ce poilloll qu'on I'a auffi

appellé

tiu-d'

án<,

&

án,.

11

n'a poim d'écailles: fon

dos efl Jaunitre,

&

marqué de trois ou quatre petite,

bandes uanfverfales : fes yeux font peliu, plaeés au m i–

!ieu de la tete,

&

difpofés de fa,on qu' ils ne regardent

point eo haut, mais

a

dHé:

I'iri, e!1 de coulem d'or;

la levre fupérieure ell reeourbée eu-delTus : la bouehe

ell grande , .rrondie"

&

toote ht!riOee de petites dents .

L e

,haúot

a deux nageoires aupres des oüies; elles one

ch~cune

environ u eizo piquan,: elles Cone arrondies

&

crénelées tout-autour .

11 Y

a deux autres nageoires plus

bas [ur le m ilieu do vemre: elles [om petites ,

UII

peu

longues , blanehatres,

&

garnies de quatre piquan, .

11

.., en a une autre qui s' étend depui. I'anus juCqu'

a

la

'lueue,

&

qui ell eompo[ée de douze piquans,

&

deu x

autres fur le dos: la plus eourte efl aupres de

1:1

tete;

elle ell $arnie de einq piquan"

&

otdill1iremcO! de cou–

leur nOlte,

a

I'exeeption du bord [upérieur qui ell roux:

la plus longue n'efl pa' éloignée de I'autre ; ella s'étend

preCque juf'lu'a la queue,

&

elle efl compofée de dix–

fept piquans. 11 ya de ehaque C61é, aupres du eouver–

$:Ie des Qüies, un petit piquant croehu ,

&

recourbé en–

pelfus. L a queee efl arrondie ,

&

eo m poCée de ome

ou douze piquans branehus: les piquans de toutes les

¡lutres nageoires COIl[

tim~les.

Les reufs de la femelle

la fom paroltre enfiée. O n trou ve le

chabot

dans les

ruilfeaux

&

dans les tI.uves pierreux : il fe tiem preCque

toOJours &u (OOI!;

iI

Ce cache fous les pierres,

&

il fe

'l0urrit d'inCcacs aquatiques .

Willughby . R ."dcl<t

.

V.

P 01 SSON .

(1)

• P ich. dll chAhot.

L e

,habot

ne

Ce

prend point :;

l'hamo, ,,n, paree qu'i1 ne dOlme point

¡¡

I'oppas:

iI

Ce

peche avec les narres ,

&

autres p lets Cemblobles .

Voy.

NAs sl!s.

C H A B

R

A TE,

C.

f.

(Hifl.

nato L itholog.

)

Boeee

de Boot dit que c'ell une pierre tranfparente Cemblable

i

du cryflal de roehe ,

iI

qui la trop crédule aotiquité

at¡ribuoit mille vertus liogulieres . (-)

C H A B

RE,

voy<z,

C

R

lA

DE.

C

H

ti.

B R 1

A,

(G/og . mod. )

ri viere de Macédoine

daos la provinec d'Emboli, qui Ce jelte dans la Médi–

terranée a Salonique .

C H

1\

B U

I.{, (

G /ag . modo

)

riviere d' Afie dans le

D iarbek, qui

Ce

jene dans l'Euphrate

a

A

Ichobur ,

C

H

A C A B

O U

T,

O"

X A C A

B

o

U

T , comme

on I'écrit dans les lndes, Cubo m .

( H ifo. mod. )

ell u–

ne forte de religion qui s'el! répandue dans le

T~nquin

,

• la Chine nu J apon,

&

a

Sl3m.

Xac~,

qUI en eft

¡'autcur,

y

~nfeigna

pour I'uo de, fes principes .la. t..n[–

¡ni¡¡ration des ames,

&

alfOra

'lU

apres cene vle I1

y

a–

VOl[ des tieux di!fétens pour puoir les divers degrés de

c.>upables, jufqu'ii

ce

qu'aprcs

~voir Catisf.~!t

chacuu Fe–

Ion I' énormité de Ces péehés, lis retournolent en Vle,

fans finir jamais de mourir ou de vivre : !'lais que eeux

'lui Cuivoiem fa doarioe, apres un certam nombre de

réCurreaions, ne revenoient plus,

&

n'éroient plus fujers

i

ce ehangem ent . Pour lui il avoüoit qu' il avoit élé

o bligé de renaltre dix fois , pour Bcquérir la gloire

a

laquellc il étoit parvenu; apres quoi les ludiem

Cont

perCuadés qu'il fut m étamorphofé en éléphant blane,

C 'el! del:! que vient le refpea que les peuples du Tun–

quin

&

de Siam om pour cet animal, dom la polfeC–

/ion m éme a caufé une guerre eruelle dans les Indes.

Quelques-uns eroyeot que Xaea étoit

1

uif, o u do

moi~s

qu'il s' étoit Cervi de leurs Jivres, Auffi dans les dlx

eommandemens qu'il avoit preferits, il s'en trouve plu–

lieurs conformes

a

ceux du Décalogue, eomme d' in–

terdire le m urtre, le larein, les defirs déréglés ,

&

autres .

Quane au tems 00

il "

véeu, on le fuit remonter juC–

'1u'nu regne de Salomon : 011 a m éme co

l1

jcauré que

ce pouvoit hien étre quelqu'un de ces

,.mlfé~ables

que

ce grand roi ehalfa de fes états. ,

&

qu II .exlla d,ans le

royaume de Pegu pour y travalller aux m lOes; e.ell du

m oins une ancienne tradition du pays . L a doatlne de

cet impoflcur lit d'abord de grands progres dans le ro–

yaume de Siam;

&

delii elle s'étendit

¡¡

la Chine, au

J apon,

&

aUI autres états, 00 les bOll2es fe vament

d' Etre les difciples des Talapoins , Ccanteurs de X .ea .

Mais te royaume de Siam o'efl plus aujourd'hui la Cour–

ce

de touees leurs fuulfes doarines, pui[que les Siamois

memes VOnt s'inflruire de

la

doarine de Xaea dans le

royaume de L ocos ,

~~m~e ~aos.

une univ!'r(jté : ,Su.'

quoi

voyt:t

le pore

Tij",,,~r,

JéCulte fran, olS, qUI

~tOIt

T.me

Uf.

eRA

3

3U

Tunquin eo 16f8 , 16f9,

&

1660, daos la relalioR

qu'iI a faite de Con voyage.

Voy.

alljJi

Tavernier,

da."

¡es v "yages da [ndes. (a)

• e

H

A C A L .,

( Hifl.

itat . Z oolog.

)

animal dont

quelques voyageurs racoueene les parti.::ularités ,

&

don–

nent la deCeriptioo [uivanre. lIs lui attribuenr btaueoup

de reíTernblancc avee le renard; i1s prétendent leulement

que le

chacal

efl plus gros ,

&

qu'i1 a le poil plus ru–

de

~

plus épais; qu'i1 efl commun dans les pays o rien–

taux, mais Cur-tout en M ingrelie ,

&

dans les deCeres de

l' Arabio

&

de l'Alfyrie; qu'jJ ell fi carnaffier qu'il de–

terre les m ortS , dévore les autres animauI,

&

mange

les petits enfans : qu'i1 a le eri per.;ant

&

trainant eom–

me le ehat ;

&

que e'cfl

I'hyen<

des aneiens,

&

le

da–

ú"h

des Africaios . Chardin ajoílte qu'on l' appelle en

l3.dn

~ro(uta,

&

en grec

vV,',~c. .

L es vOy3.geurs char–

genr eneore leurs deCcriptiolls d' aueres partieularités fi

puériles, qu'on a cm devoir les omettre : telle ell eel–

le -

ci,

que quand ces animauI hurlcllt, ils s' -entre

~

ré–

pondem en

dlto,

I'un faifam la balfe,

&

l'autre le def–

fus. Le

cha,al

di,

Celon lOute apparenee, du nombre

des animaux, ou qui fOil! délignés ell hilloire naturelle

[ous diflérens noms, ou qui n'étant co nnus qlle fur le

récit des voyageurs, ordinairemenr alfez m auvais na

tu–

p lilles , ne m ériteroient guere de place dans un ouvra–

ge ou l' on ne \'oudroit in[érer que des chofes bien

filres .

C

H

A C A

R

T,

C.

m . (

M anHfaé!.

&

e omm.)

lOiles

de COtoll

¡,

carr~allI.

Elles viennent particulicrement de

Sumte. I1

Y

en a de difflrentes eouleurs .

C H;\.CA 1N GA,

(G/og. mod. )

eontrée de I'A–

m érique

méridion~le,

au Pérou, dans l' audienee de

L ima .

CHACHAPOYAS,

O"

S . lE AN DE LA

F

R O N

TER A, (

G/ag. modo

)

petite ville de I'A –

mérique méridionale, au P érou, dans l' audienee de

L ima.

C H A C){,

(G/ag. mod.)

petite ville forte de la

balfe H ongrie, pres de la D raw.

C H A

e

O, (

G /og. m odo

)

gralld pays de

l'

Améri–

que m éridiona1e, fur la riviere du Paraguai, borné par

le Péro u, la provinee de la Plata , le pays de; Ama–

,¿oneS .

11

ell habité par des nations Cauvages, peu con:

nues des Européens.

C

H

A C O N

N

E,

C.

f.

( M l!fi'lt/.)

ell une [orte de

pieee de mu lique faite pour la dallCe, donr le mouve–

melU el1 modéré,

&

la

meCure bien marquée . Autre–

fois

iI

y .voit des

, hacon" .s

il

deux tems

& •

trois :

on n'en fait plus aUJourd'hui qu'a cetle derlllere m efu–

re. Ce Com pour

I 'ordiuai~e

des ehams qu' on appelle

( oup/etJ ,

co mpofc!s

&

Yilrlés

dI::

[ouces

les

manieres

fu , une balre eomrainre de quatre en qu.tre mefures '

eommen~al1t

prefque lOíl)ours par le feeond tems.

O~

s'.ffranehit infenfi olcment de eetre contraiote de la baC–

[e ,

&

I'on n'y a prefque plus aueun égard. L a be3u té

de la

chaconn.

conlifle

¡¡

trouver des ehanrs qui mar–

quene bien la meCure ,

&

eomme elle ell d' ordinaire

fort longue,

i

varier tellemem les eouplets, qu'i1s con.

erall ent bien enfem ble ,

&

qu'ils rúeillent fa ns ceife I'at–

temion de

I'~uditeur .

Pour cela on palfe

&

~epalrc

a

volonté du maJeur au mineu" Cans quiner pourtallt le

ton par 0 0 l'on a eommencé;

&

du grave au gai ,

0"–

du tendre

3U

vif, Cans prclfer ni rallemir jamais la lOe–

Cure.

L a

chaconne

efl née en Italie,

&

elle y étoit autre–

fois fort en ufage , de

me

me qu' en Efpagne: on ne

la eonnoir plus aUJourd'hui qu'en France, daos nos 0-

péra,

(S)

L es

chaconn.s

de L ulli On! eu autrefois,

&

ont en–

core bcaucoup de réputation . N ous en avons dans d'all–

tres opéra plufiems qui fom eflimées : celle de

S/ml ll

de Marais,

&

eelle de

Pyram<

&

T hisb/

de MM . R e–

bel

&

Franereur. N o us en avons trois admirables de

M . R ame.u; eelle

des Sauvages da"s 1'J... [ndes ga/'m–

t es ,

celle

des Frtes d< P olym"i.,

&

ceBe

d.

N ," s ,

dom nous parlerons tout-. -l 'heure .

(O)

C

H A

e o

N N Il,

C.

f.

( D an¡.)

elle tient de l. danfe

haute,

&

de la danfe terre-iHerre,

&

s'ex écl1te ¡¡Ir une

chaconne,

ou fur

Ull

lir

de:!

ce Inouvement.

I/oy.

e

lt

a ....

e o

N N E

en

M ''¡;r¡IIC,

On a porté fort loin de nos jours ce genre de dan–

fe . L e fameuI

M .

D upré n'en a guere exé: uré d'aulte.

Comme les

chaconnes

Com eompoCées de divers cou–

plets; que dans eeux du majeur on m et ordinairement

des traits de fymphonie foers

&

tiers,

&

dans ceu' du

mioeur, des trai" gOUI , tendres ,

&

v"luptueu I,

c~

A

2.

dao-