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CHY

bilit6,

&c.

Celles dom

il

s'agit id fout des proprié–

tts imérieures particulieres; elles fpéd fieot propremem

le corps, le conaitueo t UD corps tel, fom que I'eau

l'ar, le nÍ[re,

&,.

foot de l'cau, de l'

oc,

do nitre:

&e.

&

Don pas d'autres fubaaoces; telles fom daus I'eau

la limplicité, la volatilité, la faculté de dia oudre les

fels ,

&

de devenir

UD

des matériaux de leur min ion

&c.

dans l'or, la métallicité, la tixité, la [olubilité pa;

le mercore

&

par l'cau régale,

&c.

daus le nitre , la

f.linité neutre, la forme de [es cryllau!, l' aptitude

iI

etre décompofé par le phlogillique,

&

par l'acide vi–

triolique,

&e.

0r ces qualités appanienneot tOUtes ef–

feotiellemem aux parties imégraD!es.

Toutes ces qualités [om dépendames les unes des au–

tres dans une [uite qu'i1

ell

inutile d'"tablir ici,

&

el–

les fom plus

00

moins communes: 1'0r, par ex. ell fo–

luble par le mercure comme m étal;

il

ell tixe comme

m etal parfait;

iI

ell [oluble daos l'eau régale en UD de–

gré d'atlinité Cpécitique comme métal parfait tel, c'ell-a–

dlre comme or .

~ e

ces qualités imernes , quelques-uoes ne [om ef–

fem,elles aUI corps que relativemeut 3 notre expérien–

ce, ii nos connoiaauces d'aujourd'hui: la tixité de I'or

la volatilité du mercure, I'inamalgabilité du fer,

&/

fom des propriélés imernes de ce gtnre; découvrir les

propriétés contraires, voilii la fource des problemes de

la

Chim;e

pratique la moins vulgaire.

11

el1 d'autres prúpriétés imernes qui [ont tellemem

inhéremes au corps , qu'il ne [auroit fubliller que par

elles : ce fom tOutes celles qni Ollt leur raifoo prochai–

ne dans I'etre é lémemaire, ou dans l'ordre de minion

des corpufcules fpécifiques de chaque corps; c'ell ainli

qu'i1 ell enentiel au nitre d'étre formé par I'union de

J'acide que nous appellons

";tUIl"

&

de I'alkali tixe;

a

I'eau,

d'erre

un cerrain élément,

&G.

Tomes les dillinélions que uous avons propoCées juC–

qu'a préfem peu

VCIH

o'crre

rcgardées

que

cornme

des

vérités de précilion analypcique , puiCque nous n'avons

confidéré propremem dans les corps que des qualités;

nous allons voir que les diftérences qu'ils nous préfen–

reront comme agens phyliques ne Com pas moios re–

rnar~uables

.

1 .

Les maITes exereem les unes Cur les autres des

.élions tres-ditlinéles de celles qui Com propres aux cor–

puCcules ,

&

cela [eloo des lois abiolument difléremes

de celles qui rcglem les ofteélioos mu tuelles des cor–

pu[cules. L es premieres

Ce

choquent, Ce preirem, Ce

réliUem, [e diviCell!, s'élcvem, s'abaiiretH, s'emou–

rem, s'envel opem,

Ce

pénetrem,

&e.

les unes les au–

tres

a

rai[on de leur vitetle, de leur maire , de leur gra–

vité, de leur confillance, de leurs fi gures refpeélives;

III ces lois Com les memes , Coit que l'aélion oi? lieu

entres des mafles homogenes, foit qu'elle

Ce

paire en–

tre des maITes fpéciliquemem difleremes .

U

oe coloooe

de marbre, tout étant d'ailleurs égal , Coíltient uoe maC–

fe de marbre comme une maITe de plomb; un mar–

teau d'une matiere convenable queleonque, chalre de la

m~me fa·~on

un clou .d'une maticre convenable quel–

conque . L es aélions mutuelles des corpuCcules ne [00[

proportioonelles

a

aucune de ces qual ités; tout ce que

les dernieres éprouvent les unes par rapport au x autres,

fe reduit

a

leur union

&

i\

leur Céparation aggrégative,

:l

leur mixtioo,

iI

leur décompofition,

&

aux phéoo–

menes de ces affeélioos : or il ne s'agit dans tout cela

ni de chocs , ni de preffi ons , ni de fronemens, ni d'eo–

trelairement, ni d'iotroduélion , ni de coin , ni de le–

vier, ni de v¡tefle, ni de grofleur, ni ,de ligure,

f:! e.

quoiqu'uoe cenaine grolTeur

&

une certalDe figure

fOl~1l!

apparernment eiTe!,tielles

~ le~r I!~re

Cpéc,fique. Ces

.aions dépendent des quahtés Imé"eurcs des corpu[eu–

les panni leCquelles l'homogénéité

&

' l'hétérogénéité

m ¿'ritent la premiere coolidération, comme conditions

eiremielles: car l'aggrégation n'a lieu qu'entre des [ub–

Ilances homogenes , comme nous l'avo ns obCervé plus

haot; l' hétérogénéité des principes au comraire ell eiren–

tie lle

3.

l'union

m;,xt;"<. Voyn

M

I X TI

o

N ,

D

E'–

COMPOSI T ION ,

SE'P A

RAT IO N.

2°.

Toutes les maires graviten! vers un comre com–

mun, ou fom peCames ; elles om ehacune un degré de

peCanteur coonu ,

&

propon ioonel

a

leur quantité de

matiere propre [ous un volume donné : la gravité ab–

folue de tous les cor1>uCcules o'ell pas démontrée (

Vo–

)',;¿

P

R I N

e

I P E S

&

P

H [.

o

G

t

S T 1 Q.

u

E );

leur gra–

vité [pécifique n'ell pas coonue.

3°.

Les maires adherent cntre elles

iI

raifon de leur

vicinité, de leur groireur ,

&

de leur figure: les cor–

puCcule¡ ne connoilTem poiot du tout eme loi ; c'dl

CHY

34-3

• .raiCon de Icor uPPOrt

00

atlinité que fe fom leor>

U01011S (

I/oyn

R

A P P

O.

R T ) ;

&

réciproquemeot les

maITes ne Com pas Co ímn(es aUI lois des atlinités . I'a–

aion menllruelle foppoCc au eootraire la dellrud i¿o de

l:ag~régat!oo

(

J7oyez:

NI

E " S T R U E ) ;

&

Jam~is

de

1

U010n d une mane a UDe maITe de nature différeme

il ne r¿(u!tera UD nouveao corps homogene.

'

4°. L es eo rpuCecles peoveo! étre éeanés les uns des

.utres par la chaleur, caoCe avec laquelle on o'a plus

beCoin de la

rlpulfion

de NewlOo; les marres ne s'é–

loigne~t

pas les ones des aotres par la chaleur.

I/oyn

FEU .

, o. Certains corpuCenles peuvem

~tre

volatilif':-s; au–

cune maITe n'ell volatile.

VO)'<;¿

V o [.

A T I [. I TE' .

]ufqu';\ préfem oous n'avons oppoCé les corpuCculcs

3UX aggregés, que par la feu le circonllance d'etre eon–

lidérés Colitairement,

&

oous n'avons eu aucolr égard

i

la conllitution int érieure des premiers: ce dernier

~rpea

nous foumira de Douveaux caraaeres dillinélifs . L es

voici :

1 0 .

Les aggregés Com homogenes:

&

les corpuCcn–

les ou COIl! limpies, on (om compoCés de mat¿riauI

eiremiellemeot différens. La premierc partie de celte

propofi tion

ell

foudée Cur une défil1ition ou demande;

la tecoode exprime une " érité du mome genre ,

&

elle

a d'aill curs toute I'évidenee que peut procurer une va–

lle expérience que nous avons

a

ce Cujet .

I/oy .

M I x–

TIO N .

lO.

L es matériaux des corpuCcules compof,,; difle–

rent non-feulemen! entre eux, mais eneore du corpu–

Ccule qui réCul te de leur union,

&

par eonféqucm de

l'aggregé formé par l'aOemblage de

ces

corpufen les :

c'eU aina que l'alk31i 6xe

&

I'acide nitreux differem eC–

femicllemcnt do ni[re

&

d'une malTe de nitre;

&

(i

celte divifion d i pouirée juCqu'aux élémeos , nous au–

rans tome la différence d'uDe mafre

a

no

corp~

"mple.

V oyn

notre doélr;ne f ur les Ill memall mot

P

R I N –

C!P E .

3°·

L es principes de la miuion on de la compoli–

tion des corpuCcul es, Cout unis eotre eux par un nceud

bien différem de celui qui opere l'union aggrégatÍve ou

le rapport de marre: le premier peut

~tre

rompu par

les moyeus m éehaniques, au(fi-bien que par les moyeos

chimiques ; le Cecond ne peut l'etre que par les deroi. rs ,

Cavoir, les menllruesJ!< la ehaleur;

&

daos quclques f"jet

meme ce nceud ell indiIToluble , du Oloins por les moyens

vulgaires: l'or, l'argent, le mercure,

&

un tres-peti!

l10mbre d'autres cOrps , Cont des mixtes de celte der–

niere claire.

Voye;¿

M t

X TE .

Les bornes dans leCquelles nous fommes forrés de

nous comenir , ne nous permettent pas de poulTer plus

loin ces conadérations: les propofi tions qu'elles oons

ont foumies , quoique fimplement énoocées pour la plíl–

pan, prouvent, ce me Ccmble , Cuffi Camment que les af–

feaions des marres ,

&

les affeélioo, des diflerens or–

dres de principes dan! elles fon! formées , peuv cm non–

Ceulemem étre dillinguées par des conlidératÍoos abarai–

tes , mais méme qu'elles different phyliquemem ii plu–

lieurs égards;

&

l'on pem au moins

[oup~onne[

des–

¡¡·préfem que la phylique des corps 110n organire1 pent

étre diviCée par ces dilférences en deux Ccieoces indé–

pendantes I'une de I'autre, du moins quant aux objets

paniculiers. Or elles exillem ces deux

t~iences,

l. di–

vilion s'ell faite d'elle-meme;

&

l'objet dominam de

chaeune remplit

Ii

exaaement l'une des deux elaires que

1l0US venons d'établir , que ce panage qui a précédé

1'0bfervation raiConnée de Ca néce(filé, ell une nouvelle

preuve de la réal ité de notre diOinélion.

L'une de ces Cciences ell la Phylique ordinaire, non

pas cene Phylique univerCelle qui ell définie ii la téte

des cours de Phyfique; mais ccue Phylique beaueoup

Oloins vaae qui

ell

traité~

dans ces ouvrages.

L a Ceconde ell la

Cb;mi•.

Que la Phylique ' ordinaire , que je n'appellerai plus

que

Ph)fi'l"e ,

Ce borne aux affeaions dos maircs , ou nu

moins que ce [oit

Iii

fon objet dominant, c'eO un fai!

que lOut leaeur peur vérifier

1

u Cur la table des cha–

pitres de lOut traité de Phyfique;

l O

en Ce dunnaot la

peine de parcourir les définitions des objets

générau~

qui

y

font examinés ,

&

qui peuvem etre pris dans dif–

férentes aceeptions, par exemple, celle du mou vemenr,

&

enCuite de voir dans quel eorps les Phy liciens con–

fiderem le mOQvemem;

enfin en ponant

la

vOe Cur

le petit oombre d'objets pan iculicrs dom s'occupe la

Phylique,

&

qui nous Com communS avec ,

el~e ,

tel.s

que l'eau I'air

le

feu,

&e.

C es rechetl¡hes

101

deeoul'rt–

rom que 'c'ell' tOuJ0urs des malles

qu'¡1

ell qucflion eJl.

Phf-