CHY
cttte
obCervation qu'efl fondé 1'.lSiome chimique,
men–
jlrl!a non ag,mt nifi fint [oluta .
3°.
Non-Ceulement tOUt menfhue doit pour ,gir étre
fecoodé d'une chaleur abColue, mais meme COIl ,aivi–
té efl proportioooelle au degré de chaleur dont
il
efl
animé; on, ponr parler fans figure,
ii
ron degré de ra–
reté ou d'expanliQn: car, comme nous I'avon, dfJ:' ob–
fcrvé,
&
comme nous le prou verons au mo t M
E N·
S T R U E , le méchaniCme de la diíTolu:ion oe confifle
poim du
lOut
dans le mouvement du m enflrue;
&
cet–
te d:vilion du corps :; diffoudrc, par laquelle on Ce
fi–
gure ordioairement
ron
aélion, n'cn dooue qu'unc fauC–
fe idée.
I/oya.
M E NS T R U E ,
4°, La chaleur appliquée
a
un corps compoCé, non–
feu lement deCunit Ces dilterens priocipes, mais
meme
les
mer ordinairemeot en je'l,
&
favoriCe par la de oouvel–
Jes combinaiColls. L'extrait d'uoe plante, par
e ~emple,
efl uoe Cubflance tres-compo(ée , portam en Coi des prin–
cipes de réaaion, Ces priocipes dégagés de leurs pre–
Jniers Jicns par un feu
ruffi r. ..
nt , exercent I'aétion men–
flruelle eo opéraot des précipi13tioos qui [uppoCem des
dégagemeos
&
dcs combinaHoos oouvelles,
f!oyez
D t–
S T I L LA
T
IO N, P R E' C I
P
ITA T ION, M E N–
STRUE;
Voy''''
ANALYSE VE'G E'TALE
n"
mot
VE'G E'TAL;
'/I0Y''''
FEU.
Ces d6gagemeos
&
cea oou velles combinaiCons Cont
affez. multipli':s paur qu'oo n'ait dO avoir que des th,éo–
ries-tres-fauíTes des opérations qui les produiCo.ient, taot
qu'o~
n'a pas sO qu'clles les produiCoient eo effet, ou
qu'oo n'a pas été en état de les éltimer, C'efl porce
que quelques anciens ehimifles ont ignoré les vrais ef–
fets de
la
ehaleur [ur ks principes des corps , qu'i1s om
taot abuCé de
ce
moyen chimiquc; e'efl paree
qu~
les
décraél"curs de la
C himje
out ignoré
qu'ol1
pouvoit pr¿–
venir ces cbaugemens ou ks évaluer cxaélemcu[) qu 'iJs
Ollt
combateu par de Jnauvaifes raifons l'aqsly[c par le
feu
fcul,
qui écoit I'unique qui
fu[
connuc
de
Icur
cc:ms ,
&
par con(équent la
CbJ'mi~
qui n'émit pour eux que
¡'.rt d'elécurer eetre ana l}Ce
('/Iay.,.
dans I'hillorique
qui terminera eet article,
I'",droit d. Boyl.);
c'efl par–
ee que les Chimilles modemes Ollt découvert une meil–
leure méthode, Cavoir l'analyCe menflrucllc, ql1'ilS 00l
abandonné l'analyCe ancienne;
&
c'ell ennn parce que
!'art efl a{fe7, avancé aujourd:hui pour évaluer ex.a.e–
men! le jen de IOUS les réaélifs excités par la ehalenl'
dans le corps le plus compole, que I'on pourroit les
examiner par Con [eul [ecours, e'ell-.-dire par 1,,- diflil–
latian
a
la violence du feu, fans
aune
inconvénienr que
de Ce propoCer
iI
la
fa~on
des Géomctres
&
avec le
meme degré d'utilité, un problem.e chimique tres-com–
pliqué.
, Les chimifles employent dans leurs opératio ns- divers
infirumens : fourneaux, vailfeal1x , ltHS
1
imermedes ,
&
autres ufleneiles, qui IOUS enCemble font le
["ppel/ex
cbimi<a,
les meubles d'un laboratoire.
Voy,
J
N
S T R u–
ME "S DE C
H
I " lE, F o U
R
NE A
U ,
L u T, 1 N–
TER M
E
DE, LA
B
Q
R A
T
o I
lt
E,
&
les (/rti,les par–
,icIlJierJ .
N ous n'admettons pas l'inutile diflinaion de
ces
in–
flrumens appellés
parti<uliers
&
artifieiels
par la plQ–
par! des ehimifles; de ces inl!rumens , dis-je ,
&
des in–
flrumens appellé< par les
m~llles ehimifl~s
,¡atlluls
&
généraux,
favoir le feu,
~ir,
l'eao,
&
la terrG:
1°,
par–
ce que 10rCque ces deroicJs corps agiUem par leurs qua–
Iités imérieures,
&
qu'ils éprouvent matériellement les
ch.ogemens chimiques, i1s ne [ont plus des ioflrul1)ens,
m:lis des menfirues; l'air agi[
comlne
menfirue dans Ja
calcination , le feu dans la réduaion, I'eao dans la fer–
mentatían,
&
la terre daos certaines fixations;
'lJo)'ez
M E
N
S
T
R
U
E ;
2°,
paree que le rapport o u la qtlalité
comrnune par laquelle ces quatre Cubflances, co nJidé–
rées eomme agens médiats ou méchaniques , Com cI.C–
féés fous le nom
COtnmun
d'inflramens
lu}turels,
n'cxi–
!le poin!; car quoi de plus forcé, que d'étabJir une cer–
taioe ideotité entre le reu confidéré comme cauCe de
ehalenr, la' terre fonroiffant des coroues
&
des fou r–
ne311X
1
reau un. iotermede,
&
l':lÍr un coumnt qui ani–
me le reo de nos fouroeaux?
3°,
paree que deux de
ces préteodus inflrnmens naturels , la terre
&..
I'eau , a–
¡¡i{faO! comme [eeours 610ignés, par leur maíTe , ne dif–
terelll en rien d'eíTemiel de l'inflrument' le plus lilécha–
nique
&..
le plus .particulier; que I'eau d'utl bain -marie
p3r
excmple,
n'etl qu'uo
¡ntermede plus
cOJnmode ,
dans di verCes opérations, qu'uu baiu de Cable, de cen–
drc, de Iimaille,
& e.
&
non pas un inflrument vrai–
ment diflina
&
néce{fairement requis dans cert.il1l's o–
pérations, ainli que Ce le perfuadeot quelques mana:u-
Tome
fIl.
CHY
347
vres qui regarderoiem uoe dillillation faite 3 teu nud
ou au bain de C,ble , comme trcs-eíTemieJlement dil'oO
fére~te
d'ulle difl,illation, fai!e au bain-marie, par la feu,
le clfconllallce d
~tre
falte
3
feu nud ou au bain de
f.'l–
ble, Aiofi il faudroit au m oins abandonner ces deux pré-'
tendus inl1rumens naturel , : quam :\ I'air, la propriér6
d'exciter le feu lui elt alTez particuliere pour le di/lin–
gucr par-13,
,ao. moil:s
d:tlls la pr;nique;
~ais
CCl ngent
en
(j
peu chlmlqu.e a
~e( éq~rd,
c0l!lme I
on
vojt ,
que
ce n'el! pas la pelOe den latre un
lI1~rument
ehiQ1ique
diflinél,
&
encore moins un inflrumeot
géll~ral,
C e
fern dOllc propremem
3U
feu fcul ou
a
la chaleur, que
le nom
d'inflrttment
1Jatf(re/
&
g é1Jéra/
cunviendrü:
mais qous ailllons mieux lui
b.iaer
celui
d'agmt
ou de
fa,,[- ,
p~r
kquel oous I'avons ddigné juCqu'lci ,
VClplica!ion fu!1i Camqlent détaillée de I'.aíoo ele nos
deux grands agens , du Cecours que nous tirons de nos
inHrumens, la théorie des op':r.tions
&
des phénome–
ncs chimiques, voil" \' art chimique , ou (on t'yl! cllle
d'inflru¡nens
&
de legles, Un vlai traité de
Cbimi.
praEique, un traité
él6mel1laire , des inClitutions
pmiÍ–
ques , devroien! embra(]cr ce Cyfleme. Or ce traité
n'e,ifle poiOl; preC'lue IOUS nos livres de
Chimie
Com
des bifloires pratiquC$ des trois regnes de la nature,
&
oe peuvenl gucre etre comparés qu'. nous cours de
Chi–
mie,
cu
{üivant
un
ordre
fon
:trbitraire
&
atJe7i
inditte–
rene,
on cnfc:gne
a
des
commcn~an$
ce
qu 'iI
f:lut
eq
cffet commencer
ge
f.voi r , I'hi(loi¡e de, propriétés chi–
miques d'un cenain nombre de corps de diflérentes cla[,
res
&
de diyers
genr~s ,
e(peees,
&e.
hllloire qu'i! n'efl
pas pollible de foire fans offrir en meme te!l1s la ma–
niere
de procédcr
3UX
opérarions p3rticulicres,
&
de fe
fervir des inllrumens , Celle étude difgole I'ceil
&
la
Quin
f¡
une
experience
qu'il
en de
la
derniere
importan·
ce
d'acque;.{rir ,
par
l:l tacilir<!
qU'ofl
en obriem
pour
1:\
lIérific::u ron
de
les
prop~~s
idécs
~
&
pO.!-tr
!áiHr c:crtains
phénomt:ne~
fugidfs
&
lo litaires ,
qui
germent
toÚjours
dan. I'entendement du philoCophe, mais qui n'y pcu vem
Gtre jcnés que par des le ns excreés,
Malgré l'utHité
&
la néceflité de ces conDoiíTances.
particuJiercs , le chimifle qui les pofl édera nc Cera cnco–
re qu'un
m3nceu~re ,
s'il no' les • combi\tées fau&
I~
form~
Ccienlifique d'un Cyll cme ; forme lous luqudle
noos .che\' rons de les pré'cnter dans ce D iélionnaire,
V. les dijJi rens
artie/es,
tels lfttc
e
A L
e
J~ N
A T 1
o
~
,–
C
E M E
N T
A T
I ON , DI S T I L L
A
T I O.N,
M
1-
xTloN,OPE'RA.1: JO N ,I NSTRUMENTl.&c,
Les trois
regnes de la narurc
dont
nous venons
de
faire rnentiop, ront trois grundes, divitions dans leCquel–
les n011S
avon~
diflribué I.s CUJels chirniques; les miné–
raux , les végé(:mx, les
::mimaux,
rempliffenr
ces
divi–
tions,
f/.
AN I MAL, VE'GE''t;AL
&
M I NE'RAL,
L es corps de chaeun de ces tro;, regnes Com diflin–
gués
~ntre
eux par leur umplicité, Ou par leur ordrc de
m;xtio1J;
ils
font
des
corps
limpIes, des
m iste ,
des.
compoCés, des CurcompoCé>,
&e,
Car3aer~
cfTemiel re–
lativeroel1l aux moyens par leCquels le chimifle doie
procéder a lel1l' examen ,
V oy,z
M I
X
T
J
o N ,
L'aoaJyCc de 1011S les corps eompoCés nous a appris
que cllacun de ces corps pouvoit (e rélDudre
imm~dia
teQ1ent en d'aulles
fubllanc~s
effentiellemem difiércmes;
'lu'on pouvoit diviCer cellc,-ei en d'amres Cubt!ancos dif–
féremcs :luffi
enrr'cllc~,
qui
RouvoiclH
l!rre
encore
ou
limpies ou comporées,
&
oinli de fuile, jufqu':j
c~
'lU'
on fGr arri\'é par ordre jufq u'aux élémens qui ne con–
fi ituoiem
emi>JnCmes
le prcmicr o rdre de compofitioll
que réunis plu lieurs enCemble,
&
di!férens en nature.
Ces difiérens corps
don~
nous venons de parler , con–
tldérés
comme
m:uériaux
dlautres corps
plus
compofés,
les Chilllifl!,s les
0111
appel lé< en générol
prinúpes ,
&
i1s
{lot donné le
I)01J1
de
prcmitOrs
prin,ip~s
au.x
co~ps
limp.1es , qu'i ls 0111
app~lIés
.uffi
IIlmens;
&
celpi de
principoJ fecondaircs
ou
principn principiis
1
:\
eCUA
qu'ils pouvoiellt decompoCer ul térieurcme,a,
Vo)'<<. la
doélrine des priuipes des ChimijJ<J , I'biftoir.
des
'~r
rellrJ
{rtr
cetle
mati~"e
de
plfljinirJ
d'C1!..lr'cllx ,
&
ell–
le
d~J
erre/trJ
pl.~~J
groJliern en(OTI'
da Ph)'fiúellJ
q:ti
les out combnttlleJ ,
au
mot
P
R I N
e
J
rE.
Si le C himifle réuflit " r¿unir par ordre tous les prín–
cipes qu'il a Céparé par ordrc,
&
ii
recompoCer le corps
qu'il ovoit
an~lyCé ,
il p,ar\'ient au comp' lémel1l dc la
démonflratio)l chimiquc: or I'art a :t,tteint ce degr¿ de
perfeaion [ur plulieurs objets elfentiels.
Voy.",
S y
s –
CRESE.
L'u Coge, l'emp[oi des Q1cnllrue daos les
opér"~iolts
chimiques , nous a décou ve¡t dans les pelits corps \"te
propriété que
j~
généraliCe fous le tlom ce
[o",bili, ;
X.
le.
00.