1000000034

CHY

citarion. de Vigencre, &. le moins entnouiialle ne pour–

ro fe r<flller a I'applieation qui fe préfenlcra , fon e–

f(lrit de

allégorie de M inel'\'e quiltant

l~s

Rhodiens

pOUI' les Alhéllicns', paree que ceux -I:' lui r.1crifioÍ<m

Jau, feu, Sacriller

Minerve fans feu, dira-t-il avce

tran (port, c 'ca évidemment s' appliq uer

' us

reeherehes

phyhqucs, en négligean t les fecours de la

e l';"';e:

combien ejJ -cfl"t , continuera-t-il, de (, crifiees moder–

ncs faits

fan~

feu, :\ M inerve Jlhy licienne, portent le ca–

raéter d'or1f3lldes rejeltées par la déelfe,

Q,uelques auteurS ( a

,la

tete defquels on peut placer

ce 1-abre de

<?allelnau~an

que 1I0US avons cité pl us haut )

dollt la manle de vOlr en tOU t

par-tout les hiéro–

glyphes de \.1

Chimie ,

ne s'dl pas épuilce fur les

ra–

bl.s

~;reques,

Egyptieones,

Phénicienlles fe fOll t

e~core

Jellés

('ur les ouvruges allégoriqucs ' de l' an–

clen

du nOllveau Tellamenr, comme le C.ntique

dc~

cantlques,

l'Apoealypfe;

fUf les livres de

['hi-

0yrÍljU<; ,le pi"S pofiti!", tels que le

PCIlt,~u-lue,

les,

E,v~llg,dlltes: tr~vers

d:lIls lequcl on ne fail s'il

plu~

r~"~,ton,

, q,ue

folte,

A.~

reae, fi c'dl folie plu –

tÓ'

qlJ

Irrel!g,~n.,

fam

:lvuu~r

que Ja malliere fignrée

propre aux Oflclltaux ne pOUVOIC 9uere manquer de met–

tre en len dl!s

imaginatiOlh

vOllines

dll dér¿glement.

i\j ais de toU les auteurs qui onl éerir

t;veur de

l'auliquité de la

e hi".ú ,

nt,l ne s'dl montré plu s pro–

fond,

~Ius

lericux , plus

~vide

de témoignages ,

plus

adrolt a

Ol1rdlf

ces

IOl1gs uífU$ ,

ou ;] accrocher

elltr'eux

e,es atOmes de preuves dom nous

a~ons

fait ll1en-

1I01113U

commenccment

de-

ces

contidérations

hifloriqucs ,

q ue le célebre cllimifle OIQiis Borriebius, d'l,s foo tmi–

té

de ortu

progreJ/U

Chimi,".

II le déclare, fao s hé–

liter, pour I'opinion de

eeu~

qui f()llt remomer I'origi–

ne de I'an j Ulqu'aux te:n. qui

001

précédé le déluoe,

JI ea di, au quatrieme ehapitre de la Genefe, de

-fu–

b:1.lcain qu'il fue

m '¡lea&or

fflber in cunlta

ge;1er;a

te–

r;'

feTri ,

Tubalcnin fUI done un ehimille; " car T u–

b:tlcaill n'a pu inventer , forger, pcrfeélionner ces ou–

" vrages, (ans I'art de u ouver les mines , de les trier ,

" de

I<~

griller, de les fondre; toutes chofes dont la

" décou\'erte oe pem appartcnir qu'a un

erprir

d¡vin, bien

qU\1I1

limpIe

mallreuvrc puirfe

les

ex écuter, Ulle fois

" qu'elles

(OlH trollvées .. .

Des ouvriers peu

inílruils

" la

Chim.ie

pcuvem,

la vérilé, ttaiter des mines

rOllS

la condnite d' un direttcur: msis le premier inven·

" teul' a dO

elfe

chimille , ce direéteur ne peut fe·

pa l~

lel' de eet art"" L e premior bnileur de eharbon

préparera maimenant la

poudre-á -c~non

: mais fon pro–

eéd¿ a couté d,e, p:ofondcs m¿'Clilaliolls" foit

¡,

Bar–

th'ild Swart'¿, 1<1I1t a R oger 13acon . " " , C'efl an ehi–

mi/le Cornélius Drebbel , qu'on doil I'ufage du ther–

mometre

la découverte de I'écarlale, que les ou'

vriers les plus ignorans prépareot aujourd'hui fi par-

" faitemeu t " "" C e n'ea qu'aprcs

avoi~

eonfumé leur

" vie

des expériences de lOute e(pece, que les illven-

teurs parviennent a établir les ans fur des fondemens

" (olides

invariables", D one le

malleator

Tubal,ain

é!OÍ!

un grand ehimille , L e Vuleain des anciens

Tuoalcain de l'Eerilure, [om alfe2 uoanime menr reeon–

I1DS

pour un leu 1

meme perfonnage:

commen~

fe re–

fufer fur cela :\

1'~ulOrilé

de VoOiu s,

eelle de Bochart ,

, &

a la rellemblallce des noms? Or l'antiquité payenne

a ::tttribué

\,' u1c1.;0 J'invcntion des ouvrages en

ft:r,

en airain, en

oc,

en argem ,

des autres opéradotls

qui s'exéeutent par le mo)'en du feu , L 'hilloire plOla–

I'hi aoire lacré., fOIll done évidemmenc d'aecord

fm I'exillenee de la

Ch;m/c

ante-dil"./);enne ,

On fe doute bien que Bon ichius n'a négligé ni I'or

de la terre d'H evilat du qualrieme ehapitre de la Ge–

nefe , ni les .Iémoign;ges de D iodore de Síeik, d'Ho–

mere, de Pmdare,

&c,

eelui de Phlion de B,bl<ls:

¡<Ion ce dernier, le C hryfor ou Ohryfaor , fixieme filc–

ce«fur du Prologonos de SanchOI.ialoon ,ou de l' fl,dam

de l'Ecrltllre r.1inte, ell le

m~me

que

uleain; mais quel

fentimen! de rcconnoifTanoe le chimifie J30rriehius n'on–

roil-il-poinl eu pour un litlérateur de lon lem , s'il s'en

éroi! rencOntré quelqu'un d'alk¿ inllruit fur I'origine

la (uccelDon des anciens peuples, pou, lui

~nnoneer,

ain li

que M, de Fmmllont J'a f.1il depUls, que ce Chryfaor

exilloi, trois

~c!nérations

aVant T ubaleain ,

qui

pré–

tend que

l'Ecriut'l'e n'attriIJl!e

ptll

en propres

terma

J' ill'lJt"tion

des

tJltVrages ei? fer , mttiJ

feuJe ment de

s'é~

t,"e méU du mhier plus t¡ft'/!n

altere ,

d'a'lJ.oir

ir;

t~l1

¡l/uf/re propagatel!r

del

oU'lJrllKu

en rer.

M . de

ourmont qui reconnOlt clairement d:lI1s

l'Ecriturc

tOUS

les perfonnages du fragmenr de Sanehouialhon, n'y re–

trouve point le Chry[aor;

ne fait li c'étoit ou non

CHY

5·

m~e

qUe} celui d'Heliode: mais. n'importe. Borri–

"h;us vous dira qu'il u'en fu, pas moius ehlmille; car

[elon I'él ymologie Phéllicicoue Qe fon oom propOlee par

Bochan

adoplée par

de Fourmont, il lignifie

ce–

lu; 'Iui erafJaillc

(Ut

fd~t

da11!

le fert ;

no, Celon M.

Leelerc

(rem, fttr ¡¡"jlode) , cel,,;

rJti

garde le feu,

O! I,a qualilé de chimilte el! égaleriient atlaehée: a l' u–

ne ou I'aulre de eCs fonétions; ear que pem-on ayoir

(aire au feu, dflllS le feu, ou aurour du feu, fipon de

la.

e h/mie?

D Olle,

&c.

q, f>d"

Apres cene

démon(lrati~n

¡o nMe

Ilfr

les parrages de

la Gcnei¡' que nous avons rappon és ci-delfus, Borrichius

a reeOmS

¡\

des autorités qu' un aUleur célebre a mifes

a leur juae "aleur dan. un dileours bi(loriqu.e tres-efi,i–

rué, tur l'o<iginc

les progres de la

ebimie ,

L'u,

" tiliré, les cOllnoilfances cuneufes

érendues ; voila,

" dit ett auteur, le mérile d'une [cience , Mais ce

Il'e~

" pas a(foz pour les Chimiaes: ils fom remontés dans

" les tems I"s plus reculés , pour

chereher I'origine de

" la

Chimie

;: J3loux eomme les autres favans de

leu[~

comemporaills, ils dim'nuent toOJours la gloire qu'i1s

,', ne peuvem leur enlever; prodigues

I'~gard

des an–

ciens, ils leur traufponenr I'invention

la perfeélion,

" de leur leience: il, [eroiem, ce femblc, moins eflj–

" mables

deS anciens n'3voiem peneé eomme eu! ,

" D ans ces idées. , i!s ont fouillé dans les fieel es qui

" om précédé le déluge, M oyre dit daos la Genefe ,

!fIle lel enfiuJJ

dI! Dutt

J'aJ/ier;e7Jt,

aux

filies

del

hom--:

mes :

I,,-ddlus Z ofime Pallopolile parle ainl,;

eft

" rapponé d.lls il s Livres faillls qu' il

a des génies

" qui om

cornmcrce avec les femmes; Hermés

CI1

f.1it mclltioll dans res liv""s fur la nalUfe: il n'ea pre–

" f'que p.oim de livre

recollnu

ap?~ryphe,

DU \'?n ne

Irouve des velliges de eelle traQltlou . Ces géllles .–

:: vcnglés d-'amour

pOllr

les femmcs) leur

découvrirent

les merveilles de la nature; pour av oir apptis aux hom–

" mes le: mal

ce qui étoi, inu¡ile aux ames, ils fu–

" rem bannis du ciel: c'el). de ces génies que [ont

ve~

" nus les géans, Le liv re 00 furem ¿.:rits leurs fecrets.

fu! imilulé

kema,

de la d1 lord le nom de

Chim;e,

" Voilá un des plus ancieos écrivains chimilles, fe- ,\

" Ion le réll10ignage de Conringius: ce qu'il avance eft

" appuyé d'lln ,Ilteur beaucoup plus aneien, A,joiltons.

" dir C lémem d'Alexan.:!rie daos fes tapi!feries., que les

" auges cboills pour

habiter

le. cie)

·'abandonnerent.

aux

"plaifir de )'amour: alors íls d¿convrirem aox fem-

n mes des

leCI~ts

qu'its devoient

cacheT;

c 'el1: '

d'CUK

q\1e

nous "iem la. eonooilTanee de I'avenir,

ce qu'iI

o de plas relevé dans les Seiences,

ne manque

" ce lémoillnage , aJoale Borrichius, que le terme

<t~

e him;c,

Mais la

Chimie

n'ell-elle pas ' comprife dans.

" ce qu'il y a de plus relevé dans les Seienees? Ce qui

" embarratre ce' auteur, e'efl la fouree d'ou Clement '

" &

Zolime ont tiré ce qu'ils . "aneel1l : il décide

ce–

" pendam qu'il

a apparenee qu'ils ont 111 ces faits daos

les fragmens des livres d'Enoch, Commenc douter de

" cela? Les anges , di, Enoco, au "pport de Sincel , ap-

" prireul aus ft:mme

aux hqmmcs des enchantemens

el¡

les remedes pour leur I'\Jaladie , Jhael, le dixicme

de~

" premias

angeG

appr¡t aux hommcs !'art ..

t3briquer .

des épc:es, des eniralfes, lés machioes de guerre, les'"

" ouvr3¡{cs d'or

d'argeut qui pelivctll ' pl.ire au'x fem- •

tpes, I'urage des piares précieules

du fard, Sin–

" eel, Iclon Dorriehius , ell uu auteur tres-digne ¡le foi : –

" pluli.urs fails hilloriques IOIl! venus jufgu" lui de

" Manerhon, de J ule Africain, d'EuCebe ; d'ailleurs le

" pa(hge qu'op viem de lil'e, n'eil-il pas fou renu de

,. I'autorité de Tenullie ll ? L es anges qui Ollt péehé ,

dit

ce pere,

déc~u,vriren t

au x hOITunes

,I'

or ,

1'3rge~t)

" 1'",\ de les Iravalller, d'orner les paupleres, de tem-

dre la laine ; e' e/1 pour cela que Dieu les

condam~

,. na , eomll1C le rappone Enoeh,

'" llorriahiu& regardc ces pallages eomme des lémol–

guages authelúiques: il di,

cependan~

qu'Enoeh s'ea

" trompé, Ces allges dollt il parle ne 10m pas des

,oé–

" rilables auges; ce u'ell que les defeendans de Seth

" de Tubaleain, peu dignes pe Icur,

p~res,

lis

11-

" vrerem aUN plaillrs hOlHeux

ave~

les

temme~

qUl

~.e-

feendoiem de Ciin: c'efi parllll ces voluples , qu lis

;; divulgUcrcn t les ICerets que

D¡.~

!eur,

~"oit

epnfiés ,

" Aprcs

cerle décoll VerlC,

Born.chlus

~~Ine

pnrolt!e un

rell1ords' ce 0',,11 pas fans peme qu

recounolt que

" la

Chim!c

ne "km

~as d~s

?nges , uu

~;(rage

ge I'E–

xode le eOllfole , Dleu dI( a Moy(e:

cholfi Be–

" fel':eI de la tribu de Juda, je I'ai rcmpli de I'c(p,ie

du Seigneur

de fageO" , pour travailler fur I'or, I're–

~ent ,

le cuivre, le

marbre,

les

pierres pr¿cieu.res , le

" bOIS ".