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CHY

3".

Ln

C!.:m'l1

oe

~'ÍIoo

mI

d'

aueen

agen

mc!-

Ch2oi'loe .

&

i lloovent o eme

roll

lingulic:r que

la

Ccole c're, 'llllao e d'." c.1oigoé; Couvcm d'uo (col de-

ré de h auCe ineonoue,

~'t

eendu les prioeipe. mé–

ch3ni

De<

Ii

chers •

11n1

de Vh:loCophes,

&

kor :lit

re)

'lI~e

IOOce

Ihénrie ¡loMe imméd4temem Cae les

C2U–

fe cach","" comme

IJ

':"e vrai o'':loit ,olle choCe qu'

'/te

inlel.' ib:e, ou eomme li uo prélendu príncipe mé–

clnn'que iOleepofé eo ee un

e~t

&

(a aDfe ineonnue ,

la C3lfilroi, eontre I'horreor de

l'ini»t,lIigrhl•.

Q ooi–

qu'il en Coíl ce o'dl

p:1S

~I

le goíh cootr.iec, p:lr on

eour2.!'e aifelU, qoe les ChimiOes n'.dmcuen! poiO! de

príncIpes méc""niquei, maís parce qu'auean des prín–

cipn

méehaniqoes connas o' inlcrvíenl daos lears opé–

ulions; ce

D'

eO

pas

mili

~ree

qa' ils pe':tCndeol que

Jears agen\ [001 exemp s

d~

mécb.oiCme, mais parce

qae ce méeh.oifme ell eneore ineonna. On reproche

3UlTi

trés - iOJuOemcm .UI ChimiOcs de fe plai,e dans

lror OIllcurité; pou, qoe cetee impuratioll me ,.¡roona–

nle,

il

(aadroíe qu'on lea,

mOllrr~1

des príncipes évidens

&

eell.ios : coc enfin ils ne fcrout p1$ bllm.bles

tan!

qu'il\ préférerone l'obCcarilé

:i

I'erreur;

&

s'il y o quel–

que ridieole dans celte maoiere de philolopher, ils [ont

tnus réfolus

a

la pa,tager avce Arillole, N ewlOn ,

&

celle foule d'aocieos philoli:>phes dont M . de J3utfon a

dit dans Ion hilloir" oaturelle qu' ils avoient le génie

moins limité,

&

la philoCQphie plus é{endue; '1u'iI,

,'é–

lonnoiem moios que oous des I.its qu'ils nc pouvoient

expliquer; qu'ils voyoiem mieux la natore lelle qu'elle

eO,

&

qu' une fympalhie , une eorrefpondanec o' étoit

pout

CUY

<lu'un phénomene , undis que c'eO pour nous

uo parado!e, des qoe DOUS oc pouvons le rapporter

:i

nos prétendllcs lois de mouvemellt. Ces" hommes Ca–

,'oient que la tlatur. opere l. plílpart de

Ccs

effers par

des Jno)'cns incounus; que

lIaus

ne pouvons nombrer

{t:i~

ronources;

&.

qoe le

rídicol~

riel, ce

reroje

de

VQU–

'c,jr In limicer co In rédoifant

a

un

cCrlain

nombre de

principes d..

,,~l¡oo,

&

de moycos. d'opéralions; il leur

(uflifoil d'avoir remarqué un certalll lIombre d'effets re–

latirs

&

de

m~me

ordre pour conílituer une cauCe. Les

, himilles fom-ils autre chofe?

l is recevroient avcc empreaemem

&

leeoonomaoce

tome explie'lilln méchanique qui oc Ceroit pas contrc–

dite par des fai,,; ils feroient ravis pllf exemple de pou–

voir fe perfuader. avee

J.

Keill

&

F,eind, que le mé–

chaoifme de

1

'elferveCceocc

&

de la fermentation con–

fine dans l' .étion mutuelle de eerrains corpuCcules

Co–

lides

&

¿Ialliques, qui fe portent avce force les U/lS

contre les aUlres, qui rejaillilfem proporrlonnellemel1l:l

leur quantiré de mouvement

&

,a

leur cf,Oieilé, qui fe

choquent de nouvcau pour rejaillir cucare,

&c.

M,is

I:tlle explicalÍoo, auffi ing¿nieufe qu'a,bitraÍJe, ell dé–

m entíe par des fnits qui follt voir elai.ement que le

mouvcmeot d'effcrveCeence

&

celui de Fermemation COOl

dOs au dégagemenr d'un eorps fubtil

&

expnurible, 0-

I'éré por les lois générnles de, affinités, e'ell-a·dire par

nn principe tres·peu lIléehauique.

f/oyez.

E

F F E

R v

E–

~ CENCI

&

FERMENTAT/ON.

PlútÓe que de s'avouer réduits

it

énoneer fimplement

qu'une dilfol lllion n'ell autre ehoCe que I'exerciec d'une

eertaine tendanee ou rapport par lequel deux eorps mi–

(cihles follt portés I'un ve,s "autre, o'aimeroiem-ils pas

lniclIX fe figurer une dilfolueion Cous I'image tres-feu–

Jible d'un mennrue armé de parlies roides, Colides, moC–

hves, trnneh,mes,

&

c.

d'un eÓté; Cous celle d'un eo,ps

pcreé d'une infinité de pores proporrionllées

a

la malle

&

meme

it

la

figure des parties dll menOrue, de I'au–

tre;

&

enfin fous celle de ehoes réiterés des parties du

menllruc eontre la marre des eorps

:i

dilfoudre , de leur

imroduétiou foreée dans Ces pares, fous edle d'un édi–

tice long-tems ébranlé,

&

enlin ruiné jufque dan

5

[es

deruicrs matériaux; images Cous leCquelles les Phyticieus

ont rcpréfemé ce phénon'Jene. lis I'nimeroieue ruieux fans

colltredit. paree qu'uoe explicatiou

ell

uue (Íehdre daus

J'ordre des counoilfanees; qu'elle en g,ofTit ao moins la

Comme ; que le relief que cetre efpeee de fane Cavam pro–

Cure u'eO pas un bien imaginair.;

&

qu'au eontraire

ID)

éuoncé tout nud déecle une indigence peu honorable:

m ais fi I'explicalioo dom il s'agit nc fuppofe pas me-me

qu'Otl Ce foil dOUlé des eireonnauees el10mielles du phé–

nomene qu'on a tenté d'elpliqoer ; fi cetre de(lruétion

de

la .

maffe du corps

:1

dilfoudre, doO! on s' etl mis

laul en peiue, ell puremem nccidentelle :. l. diaolution

<lui a lieu de la memo

fa~on

cmre deux liqueurs;

&

cufi u

r.

celte cireonllance aecidentelle

8

r.

fore oceupé

le théoricien qu'il a .brolom:nr mtblié la cireonllanee

dfemiellc de

la

dilfolutiotl,

f~voir

I'uuion de deuI [ub-

T ome

lIl.

CHY

34

/bnecl entre lefqoe les elle" ea lieo , il

n'ell

pas

pof–

f/ble

de

fe p'fer d'

aa~

moooo:" de

Ii

mlo,'. ;' aloi.

Bon-huyc luj- mémt, qbe oous (omlJUS ",vis de cita

.vee

é;o~e

lorfque 'ocnlion s'eo pr¿l;,nte , s coonu

p:u–

(&Ílemcol le vice de eelte explicaliJo . qu'il s tees-bien

refulée.

V.y.

~rh33ve,

J. ",mjlrNis,

El."",.,.

Cb)'-

mi"" p"rl.

If..

.

.

~ous

vondrtoos bIen elOlIe encore "vce Freind que

la préeipitation ell de 10Ules les opératioo. chimiquc:s

eelle qoi pcDl erre ramenée le plus facilemcot aUI loi'

m éehaoiqoes .

&

en admettre ""ce lui ce:. deos cauCes

fort fimp1es,

Cavoi~

la

plus

~rand~

légerelé

~o

diflO.vaDt

procuree par le melange d

U/le

IIqueur moJOs pce me ,

&

I'aftillioo d'UDe liqueur pefanle qui, eo deCecnd3m s–

v

e elfo", entraioe :¡vce elle les pareicules du eorps

dilfous,

&(.

M ais trap de faits démomreot évidemmcDt

le chimériqoe de

ces

Coppolilions

ti

grnlOlec:s d'3illeurs

en foi. VerCe'/. ".m d' efpril de vio qu' il vous plaira

daos UDe diOolulÍon la plus falluée d'uo fel DeUtre dé–

IiqoeCceDI, par ex. de la terre folié e; vous n' en pré–

cipitercr¿ pas un atome;

UD

corps diflous dans

l'

aeide

vitriolique le plus concemré o' en

~'3

que plus eoo–

(bmment Coilteou,

(j

vous

~joiÍlez

de l'c3u

3

la <!ilfo–

lutioo,

&c.

Failes tomber avee lelle "llelfe qoe vous

voudre2, la liqueur la plus pefame de l. natur., le

mercure daos eelle dilfolutioD d' un

Cel

oeutre :; boCe

lerreuf.

~o

{¡¡Iine qu'

iI

vous plairn,

&

\10US o' en dé–

rachere7- rí n .

N ous voudrioos bien admettre avee Boylo que les

condilions elfentiel1es poor l.

fixitl,

foOl la grolfeur

des

parties eOIlOituames du eorps fi le , la

gra.vil~!

Ou

la Colidiu! de ces eorpufeules,

&

elltin leur I/laplllude

3

l'

tlvoJat.,on

prife

de: leur figure r:lfficufe, crochue,

coorbe,

irrégulie,e

en un mot,

&

s'oppofant 3. ce qu·

eltes puiaen, fe' dtbarralrer les unes des autre,. eom–

me étaor entrelaeées, &c.

&

faire dépendre la. volati–

li/é des qualités eonrraires, &c. mais les fuits dérao–

genl eoutes ces idée,: des eorps aequierent de la vo–

huilité eo aequérant de la grolfeur, eomme la lune

eornée. Que

r.

Boyle m

it,

&

iI

n'y manquera pas,

que I'acide marin lui d

'des aiJes, en élendam Ca

{urfaee, je lui répondrai que cela meme devroit nuire

¡,

la troilieme eondilion, en

augment.ne

l' irrégularilé

de figure propre

iI

entrelaeer, & 'c, D es eorps pefani

ou folldes font volatils, le mereure; des eorps

leger~

ou rares COIl! fixes, I'alkali 6xe, &c. En un mot,

quane

;i

ces tlgures, ces entrelacemens de parries , eei

Jpiru

fi eheres

:i

Boyle,

&

fi ingénieuCes,

ji

faut I'a–

voüer, nous les regretco,ns réellemeOl; rnais les phéno–

menes des mixtions, des précipiCdlions, des ra.éfaéHons,

de coagulations,

&~.

nous démourrent trop Ceofi6le–

mcnt que 10Ule union de petit eorps ne fe fait que par

juxta-pofition, pour que nous puiffions nons .eeoromo–

der de ces méchanilines purement imaginaires. Mai, la,

doétrine de N e\VlOn, ponérieurc fUf ce point

i\

eelle

de Becher, eomme je I'obfervc ailleurs, les a décrédi–

lés aah généralement, pour qu'il

Coit

inulile d'iufitler

!ur leur réfulalion. En un mOl, les aétioos méchani–

ques dom

iI

s'agit ici, [oot miCes en jeu (alls fonde–

ment; uous ofons meme défier qu' 011 noos préCellte

\ln~

explicarion d' un phénomene ehimique fondée ' fur

les lois méchaniques cOllnues dont nous ne démoo"ions

le faux OU le gratuie.

11 en elair que deux feienees qui confiderem des ob–

je" [ous deux afpeéts fi diflérens, doivem non - Ceule–

mem fouroir des eonlloilf.1nces p.articulieres, di!linétcs,

mais mi!me avoir ch3cune UD certaio

nombre de

110-

/

tioos compofé.. ,

&

une eerraiue maniere gélléral. d'eo–

vif.ger

&

de traiter [es Cujees, qui leur donne,a un lao–

ga¡;e, une mélhode,

&

des moyens dilférens.

~e

Phy–

licieu verra des moms, des forces, des qualues; le

ehimillc verra des petits corps, des rapports, des prin–

eipes. Le premier calculera rigoureufement, il réduira

a

des th¿ories des elfets Cenfibles

&

de forces, e'ell·a–

dire, qu'il Co urneura ces elfets

&.

:es forees au calou}

(car c' ell· lii la theorie du phylleleD moderne)

&

JI

ét.blira des loix que les expc:riences eou6,merom

3-

peu-pres;, je dis

a.pn

,·p~h ,

paree

~ue le~

Mathenmj–

ciens cooviennent eux -mc:..mcs que

1

eXerclcc des forces

qui ealculcnt fuppofe 10\1joUIS un

m. do nihil obflee ,

&

que le cas 011 rien ne s'oppofe n'cxifle jamais dans

la natore . Les théclIies du f. eond Cerom vagues

&

d'ap–

proximatioo' ce CerOllC des cxpofitions elai,es de

lo ",–

ture,

&

des'propriétés

ehi~iques

d 'un eertain corps, o.u

d'un eerrain principe eoohdéré dans toutes les combl –

naifons qu'il peut fubir par la nature

&

par l' orr ; de

fes r'ppom avec les corps 00 les príncipes d'u"e. eer-

X

x

t:une