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CHY
íemblablcs ; une amalj\ame
dl
un nggreg¿ de
~ompof¿s
femblables. Nous dilons
a
deOein
f""b lah/es ,
pour é-
110ne~r
que I'homogénéilc de I'aggregé Cublifie "vee la
nOn-IH11plici[é de Ces parties i",égramos,
&
qu' elle efi
abColumen[ indépendante de I'homogénéilé de eelles-ei,
de meme que
r.,
denfité uniforme efi indépendante du de–
gre de denfi té ou de la diverCe porofité de ces par[ies.
Ce o'efi pas iei le Iieu de démomrer [Outes les vérités
que eeci
Cup~oCe;
par
e,~mple,
qu'i1
y
a
plUfie~rs
é –
lémens errel1tJell ment difierens, ou que l'homogenélté
de la matiere efi une ehimere; que les eorps inaltéra–
bIes , l'eau, par exempl., Cont immédiatement eompo–
fés d'élémens;
&
que le peti< édifiec Cous I'image du–
quel les CorpuCeulaires
&
les New[Oniens veulent noos
faire eoneevoir une panicule d'eau, porre Cur le fonde–
m ent le plus ruineus , Cur une logique rres - vieieuCe.
Aum De propoCous-nous iei que par voie de demande
ces verités, que nous déduirions par voie de eonclu–
fion, li 3U lieu d'"n eompoCer un anicle de diaionnai–
re , nous avions
a
en fairc les derniers chapines d' un
trairé général
&
Cciemifiql1e de
Chimie.
L es fai rs, les
opérarions, tes
proe~dés,
les véri[és de détail qui rem–
plifrem tanr d'ouvrages élemen[aires, Cerviroienr de fon–
dement " ces notions univerCelles
&
a eelles qui Cui–
vront,
&
qui perdam alors le nom de
f"pptifitio11l ,
pren·
droicnt
cellli
d'axiomes.
Ce peti[ nombrc de notions peu[ Cervir d'abord
iI
di–
fiinguer exaaemem dans un corps 'queleonque ce qui
appan ienr
a
la m arre , de ce qui appanient :\ la
partie
inttgrtl1Jtc .
JI efi éviden!, par exemple , par le Ceul enancé qlle
les propri¿tés méchaniques
d.eseorps lem appaniennent
com me marre, que e'e fi par leur marre
qu'i1s polti'ent,
qu'il
péfent ,
qu'ils
r¡fiftent ,
qu'ils
exereent ,
dis· je ,
ces aéHons
a
vec une forcc délerminée ( car
iI
ne s'ogir
pas ici des proprié[és communes ou elfemielles des eorps,
de leur mobilité, de leur gravi[é, ou de leur inenie
abColue ); eu un mot que leur figure, leur grandeur,
leur mouvement,
&
lem fituation, confidérés eomme
príncipes méchaniques, appaniennent
!i
la maa e. Car
quant au mouvemem, quoique les Phyficieus efiiment
cel ui d'un
lOut
par la
íODlme
des mouvemtns de
roll–
tes
f~s
p3j.ties , ils n*cn conviennent pas m oills
q~le
dans
le mouvehlent dont
110 U5
parloos
[O
mes
ces parues fon t
en repos tes unes par
rappon
aux autres.
T ous les
changemen~ 9~'éprouve
un a¡¡gregé dans la
diCpo lltiOll
&
dans la VIClOlté de Ces partles, ea aum,
par la force des [ermes, une aff.aion de l' aggregé .
Que la rareCcibilité, I'élafiici[é, la divifibilité , la duCti–
Ji[é ,
&e.
ñe dépenden! u niquement que de I'aptitude
a
ces changemens, fans que
le~
m?léeules
iotégrante~.
é–
prouvent aucun changement mtérleur; d u moms qu II
y
air des ·eorps dont les panies intégrantes font
a
l' abri
. de ces ehaogemens,
&
quels
CaD!
ces eorps; ce COn!
des quefiions paniculieres qu'i1 ,,'efi pas pomble d'exa-
¡niner iei. Que toutes ces propriélés puirrent avoir en–
¡ierement leur raiCon dans les deux cauCes que nous ve–
nons d'amgner, quoique la ,aiCon du dcgré Cpécifique
de chacune de cos propriétés fe trouve év idemmenr dans
la
eonai[ution imérieure o u l' errence des parries imé–
grantes de ehaque aggregé , c'ef! un f.,it démontré par
la Ceule obCervation des eorps intérieuremen! inal téra–
bies dans lefquels on obCerve toutes ces propriétés ,
com'me dans reau,
par
exemple ,
Pair, l'or,
le
mer–
cure ,
&c.
N ous pouvons arrurer la m em e choCe de eenains mou–
vemens imeains que plufieurs aggregés peuvenr éprou–
ver; par exemple , de celui qui cOll fi ilUe l' errenee de
la liquidi[é, Cela n le Centiment de D eCcartes,
&
le [é–
moigna"'e m eme des Cens.
J
e dis
fe/on le tl moignflge
del fen7 ,
paree que le m ouvemen t de I'ébullition, qui
aírurémetl!
ea
tres-Cenfible, ne difiere de celui de la li–
quidité que par le degré,
&
qu'ainfi, 3 proprement par–
Jer , tout liquide , dans Con é[at de liquidi[é tranquille,
efi un eorps
in(enfi~lement
bouillam, c'efi-a-dire agité
par un agent
étrall~er,
par le feu,
&.
non pas un corps
dont les pan ies fOlem nécerrainiment en repos, com–
me plus d 'un N ew tonien I'a . vaneé Cur des preuves ti–
rées de vérités géométriques . L es vérités géométriques
font arrurement treS-rerpea.bles; mais les Phyficiens géo–
m etres les expoCeront mal adroitement • l' i" évérenee
des Phyfieiens non géometres , routes les fois qu'ils mer–
¡rOIll ulle démonOration
a
la place d'un fair phyfique,
&
une Cuppofi[ion gratuite ou fauíre, foit tacite foil é–
noneée,
ii
la place d'un principe ph)'fi que que l'obCer–
va[ion peUl déeouvrir ,
&
qui quelquefois efi
Cen ~ble,
~omme
.-Jans
I~
eas dotlt il s'agil: ce. que n'a poinr ba-
CHY
lanc~
d'a/l'órer M . d' Alembert, que j 'en croirai a-def–
Cus aum VOIOOl!erS que fen cro!s Stahl déeriao[
la
eran!–
",,,eat,o,,.
L orlque
M .
DeCagUlhcrs , par e>fmple , P? ur
établir que [Outes les panies d'un fluide homollene
(0 01
en repos,
:1
démontré
a
la rigueur,
&
d'une
13~on
fort •
limpIe, qu'un Iiquidc ne Cauroi[ bouillir,
il
ne I'a fait,
ce me Cemble que paree qu' il a Cuppofé
eneie.m.neque les pan ies'
d'
un liquide font libres ,
fui juriJ;
au
lieu qu' une obCervation facile décoU\'re aux
Ce
liS memc
que le feu les agite cominuellement ,
&
qu'¡¡ n'ea point
de liquidité f.1DS chaleur; ce que preCque
toUS
les N ew–
toniens Cemblent ignorer ou oublier , quoique leUt
Inal–
Ire I'ai[ exprerrémem avancé.
170)'<2;
optir¡. r¡,uft.
xx~j.
Pour revenir a man Cuje[, je dis que le mouvemem de
liquidi[é,
&
celui d'ébullition qui n'en efi que le degré
eXtreme, peuvent u'appanenir qu' ii la m arre,
&
que ce
n'elt qu'a la marre qu'ils appan iennent réellemenr dans
I'tau,
&
dans
plu~eurs
antres liquides.
L es qU:llités Cenlibles des eorps peuvent au moins ne
pas appan enir
a
leurs panies intégrantes; un corps fon
fouple peut t tre formé de parties fort roides , comme
on en convient arre-z. généralement pour I'eau; il Ceroit
ridiculo de ehercher la raiCon du fon dans une modiG–
eation imérieure des parties intégrantes du corp$ Conore ;
la cou leur Cenlible d'une marre d'or, e'efi - • - dire une
certaine Buanee
de
jaune, n' appartiellt po int
a
la plus
pe[;[e pan icule qui efi or, quoique eelle-ci Coit néceC–
fairemellt colorée,
&
que des faits démontrem memo
évidemment qu'elle l' efi, mais d' une
fa~on
différeme
de la marre . Ceci efi CuCcep[ible de la preuve la plus
complene
(V.
la dollrine ehim;r¡1Ie f1lr lel eOfllet<rJ aT&
mot
P
1-1
L O
G I S
T 1
Q
U
I! ):
mais, je le répete, ce n'ea
pas de I'établirrem enr de ces vérités que jc m 'occupe
a
préCent; il me Cuffit d'érablir qu'i1 ea au moins poC–
lible de concevoir u ne marre formée par des pan ielllcs
qui n'ayent aucune des propriérés qui fe
rellcontrent
daos
la marre eomme [elle ; qu'i l efi tres·facile de Ce repré–
Center une maae d'or, c'cfi-.-dire un eorps jaune,
t –
claram, Conore, duaile, eom preffible , divifible par des
moyens méehaniques, rareCcible j uCqu" la ftuidité ·, con–
denCable , .élafiique, peCant dix-neuf fois plus que I'eau;
de Ce repréCenter un pareil corps, dis - je, eomme for–
m é par l'afTemblage de panies qui Com de I'or, maís
qui n'"ont 3115une
des
qualités
q~e
jc vicns
d'expofer:
or .cene vénté découle
(j
nécelfalremeul
de ce que j'ai
d.éJ3 propoCé, 9u'ul1c
~reu~c
ultéricure Lirée de I'expé–
r1enee m e paro lt 3Um IOutlle, que I'appa[eil de la Phy–
fique expérimentale a la démon,ilrarion de la force des
leviers. Si quelque leaeur efi cependant curieux de ce
deruier genre de preuve, il le trouvera dans ce que nous
allons dire de I'imitation de I'or .
T OUles ces quali[és , je les appetlerai
extérimres,
ou
ph)'ji'flt",
&
j'obCer.erai d'abord qu'elles
COnt
aeciden–
t./I" ,
Celan le laogage de I'école , qu'elles peuvem pé–
rir Cans que le corpuCcule Coi[ détruit, ou cerre d' etre
un eorps [el; ou, ce qui efi la m l'me choCe, qu'elles
fOn!
e~aaemem
inutiles
a
la CpéciB ea[ion du corps , non–
feulement par la circonaanee de pouvoir périr Cans que
I'etre fpéeiGque du corps Coi[ changé, mais· encare par–
ee que réciproquement elles peuveut
Ce
rencontrer tou–
tes dans un eOrps d'une efpece différeme . Car quoiqu'il
foit tres-difficile de trouver dans deux eorps intérieu–
remen! différens un grand nomere de quali[és ex térieu–
res Cemblables,
&
que eetre difficulté augmente 10rCqu'
on prclld I'un des deux eorps dans I'extreme de Ca claC–
fe , qu'il en efi, par exemple , le plus parfai[ , comme
I'or dans celle des m élaux , eependam cette refTémblan–
ce extérieure oe répugne poi
m
du tout avee une dif–
f"rence imérieure erremielle. Par exemplc, je puis di–
CpoCer l'or,
&
un autre corps qui ne Cera pas meme
un
m~tal ,
de
f~~on
qu'ils Ce rcrrembleront par fOmes
leurs qualités eXtérieures,
&
meme par leut gravité Cpé–
cifiq ue; car s'jJ efi difficile de procurer
a
un corps non
métall iq u'e la gravité Cpéeifique de l' or, rien n' efi fi
aiCé que de diminuer celle de I'or: celui qui aura por–
té ces deux corps • une rerremblanee cXtérieurc parf.1it<e ,
pourra dire de Con or im ité,
en aterttm P h)'fieomm ,
comme Diogene diCoit de fati eoq plumé,
eh homimm
Platonit .
Outre toutes ces propriétes que j' ai appellées
ext/ .
ri",rel
ou
p.hyfir¡uel,
j'obCerve dans tOUI aggregé des
qualités que J' appellerai
;11tErie",,, ,
de leur oom gé–
nérique, en attendant qu'
iI
me Coit permis de les
appeller
ehimir¡ueJ,
&
de les difiinguer par eetre dé–
nomination pan iculiere des autres qualités du m eme
genre , telles que Cont les qualirés treS - communes des
corps , l'
~tendue ,
l' impénétrabililé, l' inenie, la mo-
, bi-