33!J
CHU
'lu'i1 ne peut plus rentrer dans le corp3, ou que .'il
'f
rernre , il retombe.
I/oya .
R E.
CT
U M •
C 'efl 'luel'luefois uoe m :lladie c.hronique, Cur-tout quand
elle vicnt eje paralylie : Ces cauCes COO! le relkbement
des tibres du rea um ou du m uCcle Cphinéler; ou bieo
la con(\riélion du veutre , la di,rrhée , la dy/Temerie , ou
le teneCme.
00
en guérit difficilement 'luand elle efl accompa–
goée d'hémorrboJ'des. L es m':dicamens les plus pr.opres
pour la cure , COO! les . llri llgens .
JI
efl beCoin auffi
d'une opération
manuel le
pour fai re
rCnlrcr
l'inteOin,
'lui expofé :\ I'air , De m anqueroit pas de Ce tum éfier
&
d~
fe ¡norlifier , s'iI ne I'ert pas déja .
11
arrive fouvent qu'il retombe auS enrnns , apres qu'
an
1'3 fail
relHrer ,
principalem eot lor[qu'ils
crient;
&
dans le cas
011
iI
Y
a diarrhée, il efl bien difficile de
le
co menir eo-d.edans .
M . S ure!, m aitre chirurgien de Paris,
a
imag iné un
handagc pour la
rbtíte
du reélum, qui efl trcs-ingé–
n ieux
&
q ui a m érité I'approbatioo des plus g raods m ai –
tres de l'art .
JI
doit le préCc ntcr
a
I'académie ro)'ale
de Chirurgie ,
&
f.~
déeouverte Cera rcndue publique
dans la fuite des m émoires que celle aeadémie donoe–
ro .
Le graod a vantage de eet ioflrumeot efl de eonte–
nir les partíes au
m~mc
degré de compremoo, dans
quelque attitude que pui/Te pren dre le malade, debout,
couehé, ams,
&e.
le bandage comprime toüjours éga–
lemeot . Ceux qui feront daos le eas d'en éprouver les
eftt:fs ,
fcntiront
[Out
le prix d'une pareille invendon.
Cblitc dc la matric.,
e(\ la defeel1le de eelle partie
eo-eobas, eaufée par le relilchement des lig.mens ddli–
n és
o
la retenir daus fa place.
I/oya.
U
TER
U S .
S i
la
matriee efl eombée dans le vagin de maniere
'lu'on en Cente l'orifiee avee les doigts en-dedans des
l.e.vros de la vulve, ou qu'on le voye des yeu. en-de–
d.ns, cela s'appelle
11n
abbaiffement de matTiec.
Si el–
le e(\ to ut-a · fait tomb¿e de reme qu'elle traloe pendante
en-dehors des levres , mais de forte qu'on n'eo voye
pas plus le dedans que I'orifiee, cela s'appelle
ebtltc de
matTiec .
Si élant doCeendue elle efl retournée de ma–
Itiere que le dedans forte par les levres,
&
qu'iI peo–
de une efpeee de Cac eharnu avcc une furface ioégalc ,
c~la
s'3ppelle
rcnv~rJement
de matrice.
.
Ces derordres peu
velH
procéder de mouvemens
VIO–
Jens, de [ou:'\, d'éccrllument , de fi!:urs blaochcs . lis
arrivcm le plus ro uvcnt nux fcmmes
grolTes ,
en
COD–
féquene. du poids qui po ne
&
preere Cur ¡'uterus; mais
prineipalemeO!
Ii
le fcelO s efl m ort, ' s'¡¡ en dans uoe
m auvaife po(\ure, ou qu'¡¡ ait été tiré par force.
Le reoverCemeo t de m atriee efl ordioairemene la Cui–
te imm édiate de ¡'extraél io n d'un placenea , adhérent au
food de cee organe: des qu'on s
'apper~oit
de eet aeeir
deoe
&
qu'on
a
rc!um
a
d¿taeher I'arriere-fai x , il fau t
faire pro mptement la réd uélion. S i l'on ne peue pas y
réumr, la vie de la malade ell daos un graod dangor par
Ja mortifieatio n qui
di
I'effet de I'étranglemeot du fon d
de I'mérus par I'orifiee.
Apres O\'oi, replaeé la panie, iI faut employer les
anringens , tels que eeux doot
0 0
fait uCage daos les
diarrhées , Jes h¿ morrho'ides , la gonorrhée limpie,
&c
&
rctenir la maerice avec un
p~n3ire .
l/oJez
P
E
S S A
t–
RE .
Cbtite de la luettc,
e(\ la defeeote ou le rel1ehe–
ment de la I,uene ou des amygdales .
l/oJez
L
U
E T TE.
(T)
C
H
l\
TE,
en ATebitcElurc,
en un ornemem dé boo–
qoets pendans , eom poCés de fleur$ ou de fruits qu'o n
place a/Te'¿ Couvent dans les ,"valemens des arriere-eorp,
de chambra"les , de pilaflres de pierre , ou paaeaux de
menuil"ric.
(P )
C
H
Ü
TE,
terme d'H orlogcric.
L orCqu' une des dents
de la roue de rencolllre ell parvenue
a
l'extré mité de
la palette qui lui répond , Con oppo fée tombe avee ae–
célératio n fur I'autre palette,
15<
lu i dOLlne un petit
éoup; e'en ce eoup,
&
(,.Cpace que la roue pareourr ,
qu'on nomme
cbt1te.
Elle e(\
néee«'~ire
pour é vieer
le~
aeeroehemens qui naitroient infailliblement du jeu des
pivo ts dan s leurs trous , de I'ufure des panies,
&
de
)'ioég.lité des dems de la roue de reneontre .
I/oyez
ACCllO C HE" E NT .
S'iI faut abfolument donner un peu de
cbútt
a
un
éehappcm ent, c'efl eo meme tems uoe ehoCe fort pré–
judiciable :\ la m ontre ou pendule ou il efl appliqu¿ ,
de lui eo I.i/Ter trop; les ioeo nv':niens qui en réfultent
fom, beaueoup moins de liberté dans les vibrations du
régulateur, plu s d'uCure
de
[es pivo!s , des
trOllS
daa~
CHY
lefquel.! il roule, des püillles de la roue,
&
de l'en–
droit des palelles Cur lequel elles tombent .
Daos un é<hnppement bieo
¡"Il,
la
<bút~
en
égale fur
ehaque palelte ; on parviem :\ eelle éga lllé p31 le mo- .
yen du ne? ou du lardoo de la poteoee .
l/oye::.
N
t.
z,
L ARDO N, PO TEN CE .
.
Chtíee
fe dit au m dans uo
eogren.ge. du peur ?rc
parcouru par la roue. qunnd une de res dents qUllte
I'aile du pignoo dans lequel elle engren.,
&
.qu·uVe au–
tre tombe fur la Cui,'ante.
elle
<bkU
devl'1lt cooli–
dérable daos les pignoos de has nombre ; mais elle
e~
peu fcn(¡ble dans ceus qui
00l
huit ,di , ou dOU7.e al–
les,
& c.
Quand un engrenage efl trOP fort,
il
Y
a beau–
coup de
ch,íu
1
ce qui occafionne
d~s
précipirations dans
le
mouvement des roues.
l/oJez
E ,
G
R E
N
A
G E .
('1)
e
H
u
T
E U' E
A U, (
H)'dral1l.
)
00
dit qu' un ruir–
fC3U,
qu'unc rigole ,
qu'ullc
p~tite rivie~e
vient
.furme~
une
ch¡ítc d'eau
fur
I~
roue '
d
un maullO, Oll
bleo
qu
elle tombe en eafeade dans quelque bamn .
( K )
CHe T
E.
DE TER R E t N, (
'lardi" .
)
te
dit d'un
terrein ioégal
&
rampaD!, dont il taut ménager la
ehú–
t~
en le coupant par difi<fremes terraOes ' . ou eo adou–
elITaO! la pente de maniere 'lu'elle ne fatigue poim en
fe
~romenant.
( J()
e
HU
T E D
E
v
o t LE ,
(Marine)
c'cn la longueur
d'une voile .
( Z)
C
H U
TE, ce moe en eneore employé dans un Cens
m oral ,eomme la
chute
d'Adam
( I/oye,,-
P
,,'e
H
E.'
o
R 1-
G 1 N EL)
,
la
chlÍte
de ¡'c.-mpire Rt
1
lnain,
&c .
Il
vades aoteorS qui piétendent que Platoo a eu
eonooifTanee de la
<btítc
d' Adam,
&
qu'il I'avoit ap–
prife par l. \c.élure des liv res de Moyle . EuCcbe,
dc
pra-parat . ev ai1gel. lib.
X II.
",p.
x i.
cite une
.fab~e
des
1mpo!
de Platon, dans laquelle toute ccue hlllolre en
rapporlée d'une m aniere allégoriq ue.
(G )
CHY
C
HY
L A A T, ( m.
( Hift.
m od.)
efpeee de rohe
de deOus, que les Tures nomment plus eummul\ément
eaftnn :
le grand-feigneur la dOllOe par dill nlétilln ault
min
irl
res
,
bachas, ou nutres officiers de la Porte , lorf–
qu'ils entrent en charge,
pOllr récompt:nrc
de quelque
ferv icc extraordinaire, ou m e:me
pOllr
quctque agréabte
nouvelle.
L es eourtifans du fultan di(\ inguent trois for¡es de
chylaat :
le premier e(\ le
<b)'laat
-
fagire ,
qu' on ne
donne qu'aux vilirs, aux bacha
a
[roís
queues,
&
com–
me une faveur ligoalée,
a
quel'lues ambaihdeurs étrao–
gers: le Ceeood le nomme
eb),laat-al:z;
e'
e11
la robe
qu'on accordc au x b3Ch:ls du commUD, au>: princcs
.M ahométaos
&
Chré¡iens,
&
aux amballadeu" de eeux–
ci:
le troifieme s'appel lc
cu<.atb,
C'l'n-a-dire
moy~n ,
ou
edua,
moindrc; on I'accorde aux
officil'r~
&
autres
pnfonnes
d'
un rang inférieur. TOl1s Ct:3
chJ'/olltJ
ou
eaftans fom d'une étofte plus ou moins riehe,
&
bor–
dés
&
doublés de fourrures plus ou moins pléeieult:s,
feJon lem deglé
&
la dignité des perlo nne,
a
qui le
grand-fcjgneur en fai e préCel1l . Guer.
m /Ir! des T"Tes. ,
tome
l/.
( G)
.
H Y
L E, f. m .
(Anat . P by/iol. )
dans I'",eonomie
animale, fu e blaneh!i tre dans lequel le, alimem le ehan–
gent immédiatement par la digelllon, ou pour poner
plus propremem. par la ehyl iti eatiol1, qoi
dt
la pre–
m iere parti. de la. digeflioll .
I/Q,Y.
e
Ii
1
L t
f
I
C
A
T t
o
N ,
D
J
G E
sr
J
o
N ,
&e.
Ce
mOl viCl1t
du Grec
;tu~.r ,
fu< .
Le doéleur Drake obCerve que le
cby lc
n' e(\ aUtre
cho fe ql"UU melange des pareies huileuli!,
&
aqueules
de la
llourriture
incorporées avec des
panies
(atine:" qui
pendant q o'elles reClenr dans I'eflo mae mc lées a"ee des
parties pl us groffieres ,
y
forment ulle maOe épaille, blan–
ahatre ,
&
en partie fluide , qu'on oomme
chyle,
la–
quelle aum-tÓe qu'elle efi réduite
o
une eoolillanee aC–
fe. déliée pour pouvoir obéir
a
la prdJion
&
au m ou–
vemene ptril1altique de I'e(\o mae,
en
pouO;:e par de–
grés par le pylore dans le duodenum, ou ell e commen–
ce
:¡
prendre le nom de
ebylc.
Ainfi le
cb)'le
eommenec :\ Ce former dans
l'
eno–
m ae, il fe perfeaionne daos les iote(\ins par le mélan–
ge de la hile
&
du fue paneréatique, enfuite il <mre
daos les veines laétées, 'lui le portent dao, le rcfervoir
de Peequet ; de-la il paCe daos le canal thoraehi'lue ,
qui aboutit
a
la veine Co aclaviere gauehe : e' eJl dons
cetce veine que le
cbylc
eommence
a
Ce meler a"ce le
[ang,
¡la\ls
lequ~1
iI
[e
convertit enfuite par
I'~aion
qu'
on