334
CHR
partjes, le goOt
&
le prelfentimeot de ' I'Mrmonie dañs
les
folo . Un muficieo qui fait fon 3rt, o'a pas Joüé qua–
tre mefuees d'uo air, qu'i1 eo fai{jt le caraaere
&
qu'
H
s'y :tballdanne.
l\
n'v a que le plaiGc de I'ha,moDie
qui le fu(pcnd: il veut 'ici que les accords foienr
feap –
pés ;
1:\
qu'ils foien¡ déeobés, c'ea-a-dire qu'i1 ehame ou
'Joue plus ou moins lentement d'une
nlefure
3 une :lutre,
&
meme d'uo tems
&
d'uo 'l,u,m de tems :\ celui qui
le fuit.
A
la vérité cet!e objeaion qui
ca
d'une grande
foe–
ce pour la Mufique
Fean~oiCe,
u'en auroit aucune pour
)a Muftque Italienne , foumiCe irrémitlibl.emenr,
a
la p.lus
e~a&c
meCure:
cien
méme ne montee mleux
1
oppolittoll
parfaire de ces deux rones de .1V1uliques;
car.tila Mu·
lique Italienne tire fon éneegle de cet alfeevllfement
a
l:t
riguelle de la' meCure, la
Fran~oife
met route
la
lieo–
ne
a
mal[Cj(cr ii ron gcé cene meme mefuee, • la pref–
fer
&
a
la C3lemie felon que ¡'exige le gout du cham,
ou le degeé 'de ftexibilité des oeganes du chanteur .
Mais quand on admettroit l'milité d'un
chrOnQmdr~)
il f:!U t roOjours, continue M. Dideeot, commencee par
rejencc tous ceux qu'on a propoles jufqu'ii préCent, par–
ce qu'oll y a fait du Mulicien
&
du
chr.nometre
deux
m achines difiin&es, dont l'une oe peut jamais alfujettie
¡'autee. Cela n'a preCque pas befoin d' t;tee démonteé': il
n'ea pas poffible que le muliciell ait pendan! toute fa
picce I'cril :tu mouvemeot ou l'oetille au beuit du pen–
dule;
&
s'il s'oublie un moment, adieu le feein qu'oo
a
peétendu lui donnee .
J'ajoatecai que quelque inarument qu'on put trouver
poue
reglee la dueée de la meCure,
iI
feeoit impoffible ,
quand meme I'exécution en feeoir de la Mmieee facili–
té, qu'il f(\t admis dans la pea¡ique. Les Mulieiens, gens
contians,
&
f.iCam comme bien d'autres, de leur pro–
pee goat la regle du bon, oe l
'adopteroi.ntjamais; ils
laiíreroicnt le
cbronometre,
&
ne
S'CLl
rapponeroient
qu'
a
eux-memes du veai carn&eee
&
du veai rnouvcment
des aies: ainli le Ceul bon
chronomet.·c
que I'on puille
avoir, c'ell: uo habile
mUllcien,
qui aie du goút,
qlli
ait
bien la la Mufique qu'i1 doit faiee exécutee,
&
qui fa–
che en battre la
m~rure .
Machine pour machine,
íI
vaue
lnieux s'en tenie
l
celle-ci.
(S)
C H
R
o
N
o
M E T
RE,
(Horlog.)
M. Graham, excel–
lcm
hoelogee,
de la Cocié¡é royale de. L ondlcs, a. don- .
né ce nom
l
une petite pendu\e portatlve de fon mven–
tion qui m3Cque les tieeces,
&
qui erl fort utile dans
les o'bCeevations aaeonomiques; paree que l'on peut teeS–
commodémcnt la faiee maecher dans l'iuaant peécis ou
)'obCeevalion commence,
&
l'arreter de meme ,
a
l'in–
fiant ol'¡ elle fiuit : ce qui fait qu'on a exa&cmem le tems
jufle qu'elJe :t dueé .
Pour conéevoie comment cela fe fait, imagiucz nne
piece toute fembJablc
ii
un balanciee • tcois barrene<,
dont le eayon feeoit un peu plus court que le pcndule du
.h,.o;Jo",etre,
&
duquel d'un cbré du centre il
eeaeeoil
lIne barrelte feulement ,
&
de l'autee cÓ té les deux au–
tres barrelteS
&
la portion de 'Lone compriCe entee elles:
imaginez de pluS que cene piece foir placée fue la pla–
tine de derrieec de la manieee Cuivanle; l O que
paeal~
lele ii ccne platine, elle Coit fixée
pae
fon
centee
au–
deaus du poim de CuCpenlion du pendule; de
fa~on
qu'
en CuppOf" nt une ligne tirée du centee de cene piece au
milieu de [a portion de 'wnc, ccne ligoe foit p.rallele
ii
la vertica le du pendule,
&
en meme temS dans un
plan pecpendiculaiee
iI '"
platine, qu'on imagineeoir paC–
[ee
pae cene verticale ;
2 0
qu'elle ' foit mobile a chae–
niece
Cue
ron centee, tellement qu'ol1 puilfe l'éloigner
ou I'approchec :t volomé de la platine. SuppoCez de plus,
que la ponion de 1.Ol1e a des chevilles du cbré ol'¡ elle
reg.ede la platine, qui font fixées " des diaances de
la vertieale du pendule, telles que s'il romboit de la
hauteuc de ces ehevilles , il .cquerreeoir alfez de m U·
vcment ponr continuer de fe mouvoir,
&
pOllr
que le
chronoIAetre
aille. La barrene oppofóc
i\
la
portian de
7.011e palfe '-travers de la bolte, pour qu'oll puilfe Cans
}'ouvrir lneltrc
le pendule.
en lnouveme nt ; paree qu'au
moyen de ceHe barreuc ou queue, on peut éloignee ou
approchee CCHe 7.one du pendule,
&
pae
conféquent le
degagee de dedans Ces chevilles.
Maniere de f- (ervii' de cet inflrument.
L e pendule
étont écarré de la verticale,
&
eepoí.~nt
fuI' une des che–
villes doO! nous venons de parlee, dans l'inflan t que
l'obCervation cornmcncc, on le me[ en mouvcment en
le dégageant dI': ceUe chevillc, au muyen de la barret–
te qui teaverCe la boh". L 'obCeevation finie, on meut
~ette
barrene en [ens contraiee;
&
les chevilles een-
CHR
(Contrant lé pendule, I'arrlirem su
m~me
ioaaot.
I/oJe~
BALANC1ER, PENDULE,
&c.
(7')
C H
ROl
O
S C
O
P E le dit d'un pendule ou ma–
chine pour
meCueee
le
tcm~.
Voya.
P
E N D U LE.
Ce
moe
eH
formé '
des
lnots
Grecs
I
x,l,ot ,
temI,
&
~,.;:,.""".',
j~ co"fid~re .
On pourroit encore fe
Jervir
avec
plus de jullelIe du mOLde
chronom rtre. I/oyez.
C
B R 0-
NOMETRE.
( O )
C H R U D
r
M,
C
Géog.)
petite ville de Boheme–
d~ns
le c<rele de m eme nom,
&
fur la rivieee de Chru–
dlmka.
C H R
Y S
A LID E .
f.
f.
chryfalil «tlnli",
C
Hift·
nato Zool'g.)
on donne ce nom
ftUX
inle&es pendaot
le tems de leur rnétnrnorphoCe; .inli on déligne pac le
met de
chr)'falide
un inCeéle qui
ea,
pour ni?li
·diee.,
dans le teavail de fa métamoephoCe,
&
dans
1
ét:It
101-
toyen, par exemple, enlee l'état de ehenille
&
cclui de
papillon. L 'inCe&e
0'3
alocs que tees-peu de mouvemem
t
il ne peeod aucul1e noucritUee,
& iI
eJl eccouven d'uDe
cnveloppe duee
&
cruflacée, qui tieot touteS fes p3rties
eapprochécs les unes des autees comme en une maOe in–
foeme .
Les enveloppes des
chr)1alides
cornmencent par
ctce molles
&
aloes
elles eenfermem beaueoup de li–
quide: daus 'la fuite elles prennent plus de conliannce.
11
y a des
chr)'falida
dot1t la figuee .ppcoche dc celle
d'une dan e; c'ea pouequoi on leue donne le llOro de
¡_ve;
par esemple, les
cbryfalides
des vers
iI
[oie.
ti
y
a d'autees
chr)'falides
de figuee fort irréguliere
&
quelque–
fois
li biCarre, qu'on s'imagine voic quelque choCe de ref–
femblane
3
un enfane emmailloné
&
couché dans le ber–
ceaU ,ou un "iCage d'homme, une tete de chien, de chat,
OU d'oiCeau,
&c.
mais on voit eéellement daos cen sines
chryfalides
de chenilles, les parties du papillon qui [out
[ous I'enveloppe; on diaingue la téte, les yeux, les anten–
nes, la teompe, le corcelet, les jambes,
&
le corps.
11
Y
a de ces envcloppes qui Cont
ÍI
teanfpa~entes,
que l'on
voil a-travers l'animal qu'elles renfeement.
11 Y
a des
chryf"lides
de pluliellCs couleucs; on en trouve de bru–
ncs , de jaunes, de veetes, de eouges, de blauchcs, de
violenes , de noiees,
&c.
&
de toutes -les Duances de la
plúpart dc ces eoulelles, on en voit
m~me
[ur lefquel–
les le m"lange de ces conleurs fait un tees-be l elfet
t
mais
on. n'cn peut rien condure paur la beauté
de I'inreél'e
qm en doit
fonir.
00
lrQave
ordin:lirement certaines
chryfalides
caehées dans des elldeoits abeitéS,
&
la plil–
P'"
10m encare défenducs
pae
des ¡oiles ou des coques
de f"ie" ou
d'aute~s
maticees.
Voy
e",
CHE
'N
¡
L
LE. L e
tcms ou chaque InCeéle [e change en
chryfaltde,
vacie
fui vant les difféeentes eCpeces ,
&
de m eme la dueée
des
c/;ryfalides
ea
plus ou moillS longue.
1I Y
a tel in–
Ce&e
qui ne
eeae
dans cet é tat que dou?e jours , d'au–
tees
n'en Cortent qu'aprcs un plus long-tems ,
&
me–
me on connoit des
chryfa/ides
qui dueent pendant une
année emieee; mais en généeal leur aueée dépend beau–
coup de la températuce de l'aie: la chaleur l'abeege,
&
le feoid la peolonge.
'I'heol. de inf par M .
Lelfee·.
I/oy.
N VMPHE, METAMORPHOSE, I NSECTE.
( / )
C HR YSANTEMO IDES ,
r.
m.
( Hijf.•at.
bop. )
"
genre de plante
ii
Reue
radiée, dom le dlCque
" ea compoCé de plnlieues fteueons. L a coueonne efl
ii
" derni-flel) eOns, . qui portent chaeun
Cuc
un embeyon de
" gcaine. Le calice cll oedinaieement limpie,
&
fendu
"juCqu'a fa baCe. LorCque la tleur ea palfée, les enh
,; bryons deviennent aurant de coques, qui ont toutes
" l'apparence d'uDe baie, mais elles [e dueciaent dans
" la fu ite
&
renfeemeO[ un noyau. Tournefort,
M¡",:
de
/'acad. ro)'ale des
Se. ",m. l70S.
I/oy.
PLANTE .
(-!)
CHRYS ANT HEM U M,
f.
m .
(Hijf. nato bot.)
geme de plame
a
tleues
radiées, dOn! le di[que efl un
amas de plulieues Heurons. La coueonne . eft formée par
des demi-fteurons poetés [ur des
embeyons
&
foOtenue
par- un caliee qui ea une eCpece de calotte
&
demi-Cphé–
rique, compoCée de pluÍleues feuilles en écailles. L orC–
qUe
les
tleues
font palfée•., les embeyoos deviennent des
femences oedinairement anguleufes
&
cnnnelées, ou me–
núes
&
poimues. Touenefoct,
Infl.
rti
h<rb.
f/.
P
L A N –
TE.
(1 )
CHR YSARGIRE,
f.
m.
CHift. anc: & Y uri–
fprttd.)
étoit, ehez les Romaiñs,. uDe Impo{jtion qui
fe levoit rous les quarre al1s, non-feulemenr [ur la te–
te des perfonnes de quelque condition qu'elles fulfent,
mais meme
[ue
touS
les
:mimau,
&
jufque [ur II':S chiens,
poue chacun deCquels on payoit r.x oboles . Cette ¡m–
pofition fu t Cu,pprimec por l'empeeeue A naaaCe.
Vayez.
I'bij]. de la ]"rifi'r. R om.
par M. Tercalfoll,
pago 293.
(A )
*
CHRY -