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CHR

1,

doré. de

CeS

{venemens;

&

I'exm!milé de ces deux

pcrpcndícul. ires

~boulilfaOl

en - hauI,

i

deux poillls de

l'échelle, on voit en quel lems de. l. dur.!e du mon–

de les faits.

~ontemporaios

om commencé

&

tinj.

A

I',ide d'.utres perpendículaires

&

d'.utres. paralleles, on

el!

inOru'il de combien de tems les fails non contempo–

rains om commencé

&

tini plutÓI les uns que les au–

tres;

&

felon I'endroil que ces paralleles occupem fu,

les perpendiculaires, on cop noi! les endroits du monde

011

les évencmens fe foOl paMs.-

Quant

3

la multitude

&

a

la variété des fai" ell e

eO iOlmenfe; clle comprend tous ccux de

quelqu~

im–

porlance, dont il eO fail mentioo dans l' hiOo¡re , de–

puis la fondation d' un empire jufqu'¡¡ l'invemion d'une

machine; depuis

13

naiaance d'un pOlentat jufqu'a celle

d'un 'habile ouvrier. Des caraaeres fy mboliques , eJairs,

&

en alfez pelil nombre, indiquenl fans aucune peine

I'¿tat de la perfoone,

&

quelquefo(s une qualilé moea–

le booue ou tnauvz.ife.

JI oous a remblé que cetre caete pouvoit «pargoer hien

du tcms

a

celui qui fail,

&

bien du Iravail il celui qui

apprend . On eo

a

fait une machine trcs-commode , en

In

pla~am,

comme nous I'allons expliquer, fur deux

cylindres paralleles, fu r I'un defquels elle fe roule

a

mefure qu'elle fe. développe de deaus I'autre, ex pofant

¡¡

I,a fois un alfe. graod i¡Hervalle de letns,

&

Cuccer–

/i

vemeOI loute la. fuite des tems

&

des éveDemens Coit

en. defccndant

de

~u.is

la création du monde jufqu':\ t{ous,

fOlt

~n

montan t depuis

1l0~

tems jufqu'il celui de la

eréauon.

DefcriptioH d. la.machin< chronologi'!"., Partia eJ–

f<nt.'~l/u , L~

machme

chronologú¡ue

eO formée de deux

moltlés parf3\temeot femblables,

&

chacune de ces moi–

tiés eO compofée de deux planches //

('VoY'" parmi

»0$

P¡IIl1chu de Sáences

&

d' Aru

t

la Planche de

chronologie)

d'pne Jigne

&

demie o u deux Iignes d'é–

pailfeuT: il fauI conlidérer deux parties

a

chacune de

cos planches; l'une formant un

c~rcJe

de

quatre pouces

de diametre; I'aulre prolongée en forme de tangeme

a

ce cerele,

de

la longueur de fi x pouces, fur un pouce

de hauteur, dans. laquelle font pratiquées il qua"e Ii–

gnes du bord fupérieur, deux morlaifes d'un pouce

&

demi chacune, pour recevoir les tenons.' de la planch"

B

fuivante.

U ne planche

B

de .CCÍ'l.e pouces de long , non com

pris les deux tenons qui Cont achaque bout,

&

cinq

pouces

&

demi de large,

&

, de la meme épailfeur que

Jes planches // ,

Deux petils rouleaul ou batons cylindriques , de qua-,

!te

Iigne~

de di'!r.eue fue fei.e pouces d. long . .

L'un defquels

e

eO terminé par deux pointes de til–

d'archal qui lui Cerveot d'axe.

L 'aulre

D

a pour axe , d' une part, une Cemblable

pointe,

&

de l'a,utre . la m3ni'Velle ci-apres.

Une man¡velJe

com~ofée

de

trois

pieces. Une poi–

gn~e

E

de bois

tourn~,

de deux pouees de long, fur

u!Je grolfeur propo¡tionnée _. Un fil-d'archal

F

d'ulle li–

gnee& demie

d'ép~ilfeur,

doot un bout fert d'axe

a

la

poignée qu'il entile dans tOllle Ca longueur; I'aulre elt

inréré dans ulle des ex u émilés du rouleau

P,

'pour a·

chevee rOIl axe,

&

la partie miloyenQe eO lournée en

demi-cerele pour faciliter le jeu de la manivelle , E l un

petit bouton

G,

fervanl a arreter la poignée fur Con,

axe ,

bU.

(lIe el1 mobile.

Deux petits crocuets de métal

H,

dont un placé au

haut de

la

paHie circulaire d'une des planches //, fert

i

tixer la machine ferm ée; I'aurre, placé fous I'arréte

du prolongemeot de la meme plaoche //, Cert

a

tixer

la machine ouverte.

Deux petits pitol1S

1,

fails avee du fil-d'archal , pla–

cés au

meme

elldroit

de

I'autre planche

A,

[ervent

a

recevoir les crochets

H ,

Enfin qualr. pelites

plaque~

de cu¡vre mince

L,

d'en–

viroÍl deux liglles de large Cur Cept

huir de 101lg, fer–

vent

atracher librement les deux moitiés de celle ma–

chine,

Confort/élio" de

la

machi"..

L es deux planches

A,

porées de champ,

re~oivent

dalls leurs monaiCes les te-

110ns de la planche

B,

qui eO pofée horiContalemem,

&

arretée avec de

~

colJe forte .

Des trous

praliqué~

daos les planches

A,

au haut de

la panie cireulair., fur la meme ligne que les mortai–

fes , rec;oiveol les poimes de I'axe du rouleau

e,

qui fe

trouve ainfi placé

a

cÓlé de

I~

planche

B,

a

deux

li–

goes de diOance,

&

excédaot fon niveau d'une ligne.

_U

n aUlre trou praliqué au milieu de la" partie circu–

Jarre de I'une des planches //, re,oit la pointe de l'a¡e

eRR.

333

du rouleau

D ;

&

Ul)

parei( trou., Cemblab.lemem prati–

qué au centre de ('autre pranche

A,

e[l Iraverré par le

bout duo til d'nr.cba.! FI qui fait

I'a~e

de la l1).anivelle,

& .

termme celul du meme rouleau

D,

ce qui forme la

moitié de la

m~chine:

I'autre fe coonruit de la meme

maniere,

&

tous deux Cont .{Temblés par le moyen des

plaques

L,

clouées

deu~-a-deux ,

I'une en-ded.llS,

&

I'au–

tre eu-dehors du bord fupéricur du prolongemell[ des

planches

A,

avee deux ' petits clous qui traverrent les

planches

&

Com

~ivés de~

deux cÓlés , de maniere ce–

pendam que ces pelites

~Iaques

puilfent Ce mouvoir Cur

ces c1ous. qui leur fervent d'axcs , On a arrondi

I'a~gle fupé(icur des planches

A,

pour que les deux 0101-

tiés puitTem fe plier l'uDe fur l'autee, quand on veut fer–

mer la machine _

. Les deuK

exrrémit.és

de la carte chronographique fom

collées fUf les rOllleaux

D ,

aotour derquels elles rorment

leurs cirCOllVoh¡tions, de forte qu'eo tournam une des

manivelles, on a toute la facilité poffible de faire palier

alternal¡vemcnt la carte emiere d'un rouleau Cur l':tutre.

L es rouleaux

e,

en lournant fur leurs axes, diminuent

le frouement de la carte ,

&

en facilitent le jeu. Les

plauches

B

Cervcn~

de lable pour étaler fous - les yeux

une POrtiOD de la eahe comprenant au moins cem qua–

rame ans .

Un

Ca(trll1 de grandeur

con~enable,

atraché

tout-autour de la bOrdure de la partie circulaire des plan–

ches

A,

forme

a

chacun des rouleaux

D,

une envelop–

pe cyliQddque qui fert a conrerver

I~

c..ne;

&.

ce car–

ton, replié fue lui-meme

a

(" O

exué01ilé fupérieure,

a

un pouce de diOance des rouleaux

C,

re~ferme

une pe–

tite verge de fer

clou~e

par

Ces

deux b,?-uts fur le bord

des plal,ches

A,

&

lui donoe de la foltdlté.

Cette machioe écan,

pliée

fur elle-meme

&

fermée ,

la carte fe trouve

a

couvert de toutes parts,

&

fon en

rarelé .

L 'sureur de ceue machine eO M . Barbeu du Bourg,

doétellr en M edecine,

&

profeOeur de Pharmacie daos

J'univerfilé de Paris, On yerra bien par le prix qu'iI a

mis il fon invenlion, que I'milité publique a été fOil

prin~ipal

motif. La cane eO de Ireme-cinq feuilles gra–

vées. Atin d'encourager les gens de leures a. I'alder dans

le

degré de perfeaion auquel

il,

Ce

propofe

de

porter Ca

cart~,

il olfre ,de don.ner un exemp laire gratis atontes

_perConoes tcnam un rang dans la république cjes lettres.

tds qu'auteurs.,

acadc:!miciens, doél:eurs,

journali(les, pro–

felfeurs, bibliothéquaires, principaux de collége, prélels,

&c.

qui daignerom lui en reodre un premier avec les

remarques, avis, eorreétionS', obfervations,

&

autres ca–

tures dOllt ils I'auront

cha~é,

e H

R

o N o

M E

T

RE, f. m , (

M ufi'lue

) nom gé–

nérique pour marquer les in[lrumens qui rervent a me–

furer les tems. Ce mot eO compoCé de

x/I""

tems,

&

de

,.,.lfTp."

mt:.rHr~ :

On dit en ce {'ens que les monlres , les hoeloges ,

& c,

Cont des

cbronometra. V oye:<. plus bas ,

11 Y

a néanmoios quelqucs inOrumeos qu'on a ap–

pellés. en particulier

chronometres,

&

nommémcDt

un

que

M ,

Sauveur décrit dans Ces principes d' Acoulti–

que. C 'émit un pendule parliculier qu'iJ deOinoit a dé–

terminer exaaemem les mouvemens én Mufique . Laf–

tilard daos fes principes dédiés aux

Dnm,es religiettf<s,

avoit k is • la tete de tous les airs des chiffres qui

~x­

r.rimoienl le oombre des vibratiollS

de

ce pendule pen–

¡¡am la durée de' chaque

mefu~e ,

11 Y

a une dou.aine d'ann.ées qu'on vit

eep~rollre

le

projel d'un inOrumem fem blable , fous le: nom de

mi–

trometre,

qui

bat~oil

la meCure toul Ceul ; mais tout ce–

la u'a pas réuffi.

PI~ficues

prélcndent cependam qu'i1

feroil fort

a

fou~aiter

qu'on e(lt un lel

ioOrume~lI

pour

déterminer le tems de ehaque meCure dans une plece de

fvlufique : On conferveroit par ce moyen plus facile ment

le vrai mouvement des airs, fans lequel ils perdellt

10 (1-

jours de leur p(ix,

&

qu'on ne pent connoltre. .apr',. la

lJlort des aUleurs que par une efpece de tradltlOn fort

(ujcuG

a

s'cftacer . On fe pl.int déJ' que nous avons

oublié le mouvemem d'UD grand nombre d'airs de Lul–

li.

Si I'on eu t pris la précaution dont je parle,

&

a

l~qu~lIe

on ne \'oil pas

,d'inco~vénie~s,

on entendro!t

aujourd'hui

~es

memes atrS tels que I auteur les farfol!

exécuter .

A cefa les connoiaeurs en Mufique ne demeurent pas

f.1ns répo'nCe . Jls objeaeront , dit M. Diderot

(Mi–

raoires

[ltr

diff¡rtn~

[I/j ets de ¡yrath, )

q.u'i1.

n'y a

peut"

etre pas dans un atr q\latre meCures qUl COlent e¡aéte–

mem de la memc durée, deux choCes eonrribuant né–

ceaairemenl

á

ralemir les unes

&

a précipiter les au"

tres, le ¡¡oClt

&

l'harmoni. dani lei

pie~e5

¡¡

pluÜ eurs

par"