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Z90

CHI

!,andoit au

tl/nieo manieat4

des Romai!!!.

Voy,t;

T

u–

l<

1

Q.

u

E •

C H I RO G R A P H A I RE,

f.

m. (

'}flrilpr.)

fe

dit des deues

&

des eréaneiers, qui ne

(OD<

fondés que

fur un billet ou promelfe (ous (ignarore priv ée

&

non

reeonnue en jultiee,

&

qui par eon(équent n'emporte

poim d'hypotheque , a la ditférenee des deues

&

eré.nees

fonMes fur des aélos palfés devaot nmaires, ou reeon–

nus en jufliee, ou fur quelque jugemem , que I'on ap–

pelle

hypothl?airCI;

paree que les aéles fur lefquels ils

fom fondés emponen< hypotheque.

La

di/!inélion des

créanciers hypothéeaires

&

ehirograpbairu

fe trouve é–

tabl ie par les lois R omaines , Icfquelles déeidem que le

eréoneier hYPolhéeaire palfe devant le

chirographair. ,

quand meme eelui-ei feroir d'une date amérieure. Cet–

te préf.!renee a Jieu en pays de Droit éerit, tant fur les

meubles que fur les immeubles ; paree que , (uivant le

droit R omain,

I~s

meubl es (om (ufeeptibles d'hypothe–

que auffi bien que les immeubles . La meme chofe

a

lieu dans quelques e08romes, qui dí(po(ent exprelfé–

ment que les meubles fom (u(eeptibles d'hypmheque,

comme eelle de N ormandie,

arto

97.

M ais (uivam le

droit eommun

&

général du pays eoOromier, les eréan–

eiers hYPolhéelircs ne font préférés aux

ehirographaireJ

q ue (ur les immeubles:

3

I'égard des meup les , touS les

eréaneiers hYPOlhéeaires

&

ebirographaireJ

y viennem

par eontributidn

~u

(ou la livre .

V

a1l eode , li'/J.

V II.

sito

72. {.

j'/J.

&

"''/J}.

&

li'/J.

V III

tit o

18.

l .

X .

&

li'/J.

XXVII. I

j.

&

t .

42.

l.

'!Iij.

&

ei-apres

au mot

CONT R IBUTIO N.

( A)

CH IR OGR A PHE,

Cm. C'}uri[prud. )

aélequi

demandoit par fa nature d'etre fair dooble . On I'éeri–

voit deux fois fur le meme parchemin,

&

a eOntrefens;

00

menoi( dans l'jmervalle en gros caraaeres le mot

.hirographe;

on coupoit en(uile la feuille par le milku

de ce mot, (oit en ligne droite , foit en demelu r.;

&

I'OD délivroit une de ces deux portions a chaque partie

comraélame .

Chirographt

vient de

x up ,

ma;n,

&

de

"ptL~OJ ,

;'1-

~riJ .

L e

chirographe

s'efl 3uffi appellé

di'/Jid.nde, char–

'ff!

divi[", .

L e premier ufage de cet aéle en Ang leter–

re, fe roppo" e

3U

regne de Henri 111.

II Y en a qui penlent que le nom de

ehirographe

fe

donnoit

a

{out ac!l:e.::

foufcrit du vendeur ou créancier,

&

délivr~

:i

I'aeheteur ou ao débiteur,

&

réeiproque–

nlent.

l is diflinguent le

[)'ngraphe

du

ehirographe

en cela

feul, que e'étoit le mot

J),,,g raphe

qui étoit écrit daos

I'imerval le de deux néles fur le meme papier .

00

donnoit encore le nom de

chirographe

&

io

un

tranfpor!,

&

a

la maniere de le grolfoyer

&

de eou–

per en deux le parehemin. Le mot

chirographe

fe prend

aujourd'l¡ui daos ce fens en A ngleterre, dans le bureau

~ppel1é

des

ehirographcJ.

.

Chirographe ,

dans un fcns plus général, efl quelque–

fois fynonyme :\

eMule. Cha"1berJ.

CH I RO M A N C 1

R ,

f. f.

( Art divi,!. )

I'art de

¡lcviner la deflinée, le

lempér~men!,

&

les inclinations

d'une perfonne, par I'infpeflion des lignes qui paroilfelll

dans la paume de la maill . Ce mot vieor du Grec

ft!tf

1

ma;n,

&

de

f'~{j'¡tL,

divinaeion .

Quelque vain

&

qud que impofl eur que foit eet art,

un grand nombre d'auleurs ne lai/lem pos que d'en a–

voir écrir : tels qu' Artemidore , Flud , Joannes de In–

dagine,

0'e.

mais T aifimus

&

M. de la C harpbre ronl

les principaux.

Ce dernier prétend que par I'iofpeélion des linéomens

que formem les plis de la peau dans le plat de la main,

on peot reeonnollro les inclinatioos des hommes, ·fur

ce fondelnem que les parties de la main On! rapport au x

parties imernes de I'homme, le ereur, le foie,

0'e.

d'ou

dépendent, dit-on, en beaueoup de ehofes les ioclina–

tions

&

le earoélere des hommes . Cependam • la fin

de foo traité

11

avoüe que les préeeptes de la

ehirorr.an-

11)

Les préccptes

de la ChironQmie. qui

ea

I'an

de gefticuler,

00

do mouvement des mains. ne laiO'ent pas d'ctre

utilu

:IUX

O.

ratcurs . aux AcadémiciellS, aux

Gens de théatre

&e.

C'cA: POUt ce.

~

la que noas en donnons ici quelques un., . En premier lieu le

se.

fie ne lloit jamais prévenir la p:u ole . ni continller apnh

elle :

QLun.

tilien condamne

IIQUtes

grimaceJII

de la bOliche. toutes cxpreffions

c.uaéleri((!es par les rides do froot

&c.

dans

,un Oratcur;

Se

c'eA:

ce qu'il appelle.

I'TQ'Ulf/c¡,2túmem 'tIUlrN'[Am.

11 faut aufTi -Sviter u'a–

. oir

la main;

r.flitl"'

&

illdífUplinü.

c'cA: ainfi

qu'il

la

norome ;

par con(i!qucnt

il

ne

faut jamais j'élévcr

3U

deífus les

yeux . ni

la

llaiffer

Olu

de{fous

de

l'dloroac .

C'ert

la

maín drQite.

qui

a le pri_

,i~;e e~c1~f

tic

geniculfr chei

nous. Elle ne doit ras s'étendre

CHI

t i.

nc fonl pas bien étoblis , ni les

cxpéri~~ce!

furotef_

quelles 00 les fonde , bien vérifiée> ;

&

qu

II

faudrolt d.•

nouvelles obrervations failes avee Jufle(fe

& ..

'ee elaél,–

tode, pour donner

ii

la

ehiromancie

la forme

&

la fo–

lidité qu'une re ienee doit avoir .

Voycz

M

A

I N.

Dclrio diflingue deux fortes de

chiromancie ,

t'une

phylique,

&

I'autre aflrologique ,

&

penle que la pre–

miere efl permife , paree qu'cl le (e borne, dil-il, a eon–

noltre par les lignes de la main le rempérament du

eorps,

/!{

que du tempérament elle en iniere par eonje–

flute les inel inations de I'ame , en quoi il o'y a

nm

que de fort naturel . Quant a la Ceeonde, il la eondamne

eomme vaine , illicile ,

&

indigne du oom de

[úence ,

par le rapport qu'el le prétend meme entre telles ou tel –

les lignes de la main,

/!{

telles

"U

telles planetes ,

&

I'influenee de ces

m~mes

planetes, fur les éveoemen¡

moraUl

&

le

earaa.re

des hommes.

L es and ens étoient fon adonnés

i\

cene deroiere,

eomme

il

paroit par ce vers de Juvenal:

manumqtu

Prd!btbit '/Jati ercbrttm p opilma ruganti .

Sal.

vj_

C'e/! par elle que ces impofleurs vagabonds , eonnus

fou, le' nom de

B oh/mie" ,

&

d'

Eglptiem ,

amufem

&

dupent la populaee .

Anu, eor"",

( dI!

M unHer,

lib. 111_

§.

l f7· )

chiromantid!

&

divinat ioni intendunt, att¡ue

interjm

'lItO

'ltl¡rrentibuI da-nt reJponfa , quot

p"er(Jl ,

maritol , Ux oreJ fine

habituyi ,

m ITO aJlu

&

agllizate

CYUmenaJ 911tf!rentiltm r ímant ur ,

&

evaCllant. l/oye:;

E CYP TI E NS.

De\rio entalTe plulieurs raifons, pour prouver que

I'Elat

&

l'Eglife ne doivem point talérer ces difeors de

bonne

aVenrl1re :

mais la mei lJeure

en

que ce

forH

des

"agabonds que l'oifiveré entraine dans le crime ,

&

done

¡aprétendue magie en le moindre déf. O[ .

L e meme aUI<ur regarde encore comme une efpeee

de

ebir. mancie

eeile ou I'on conlidere les taches blan–

ches

&

noires qui fe trouvent répandues lur le,

on~les ,

ti¡

d'ou I'on prétend lirer des préfage< de famé ou de

maladie; ce qu'il ne defaprouve pas abfolumcm . M ais

iI

traile celte pradque de fuperflitieufe di:, qu'oll , 'en

fen pour

cOl1.'lOi~re

les évcnemcns futurs qui .dépend¡:nt

de la

d~lermlnatlon

de la volomé.

D ifquijit.

m<lgtC_

Itb .

JI/.

ch.

IIJ.

qUd!ft.

f .

pag o

f84.

f:j

¡ ui'/J.

( G )

C H I R O N I E N, adj .

terme de Chirurgie,

épilhe–

te qu'on donne nux ulceres malins

&

inv éiérés, dont

\es bords fon t durs, eoll eux,

&

gonftés , qui jcnem une

fanie e1aire, fans pourritllre, fans inftaonmalion

&

fans

grande douleur,

&

qui fe cieatrifent ditlieilemenr :

OU

quand il y furv iem une cicatrice, elle efl

fi

minee qu'

elle fe déehire facilement,

&

l'ulcere fe renouvelle .' Ces

fortes d'uleeres auqque!1t principalemen t les pié;

&

les

jambes. On les appelle

ehir." ;"'J

de C hiron aneien

medeein-ehirut~ien,

qui e/!, a ce qu'on

pr~tend

le pre–

mier qui les alt guéris ,

&

ql1i s'eo guéril

111i~me me _

On les nomme auffi

telephirnJ,

de Telephe qui fll t

blelfé par Aehille ,

&

dom la piafe degénéra en ulcere

de eetre efpeee .

(Y)

CH IR ONOMIE,

Cf. ( Hift

ane. )

mnuvement

du eorps, mais rur-tout des m. io> , fort ulité par",i les

onciens comédieos, par lequel, fans le feeouT> de la

parole, il, délignoient aux rpea ateurs les étres pen f::ns

dieux ou hommes, Coir qu'i1 fut queflion d'cxciter le

ri;

il

leurs dépens , foil qu'i1 s'agir de ks déligner en bon–

ne part . C 'élOit auffi un ligne dont on ufoit ,vee les

enfans , pour les avertir de prendre

DIle

pofl ure

d~

eorps

eonvenable . C'étoil encare un des exereices de la gYIll–

nan ique .

(1 )

e H I R

o

P O N I E

S,

C f. (

M )'t .

)

f~te

des Rho–

diens , pendant laquelle les enfans mandioiem eu ehan–

t3m

X,'~IJ" "'?(¡J'Ttt ,

comme

~'ils

euilent iDli(é le chant

des hlrolldelles.

C H 1ROTO N 1E, f.

f.

X"I,"" I~,

(TMol.)

impo_

IitiollS

:lU

de

la

de I'épaule gaoche • &. la main g:auche elle

memc

ne pcur

agir

fcule

Ja~u

autun

gd ll.!.

l a

fno;on

de

compofer

la maio

con–

fine a

(enir

fans

gene

,'inJe"

a

une perite

di(h nce

du

pollcx, en

rcnam les

trois

autrc:s

doigu

étendus .

&

un

peu

récoulbé, . Ceux:

qui

(rappenr

m:tin contre

main ,

00

qui le" bauent

conne

la

pOI_

trine .

fone

repulé"

des infenfés .

ti

en

indéccm dI.! h"u(fc.>c IC$

éP.1U_

les. comme

faifoit Demoll:éne . ou de

le.

baitfer Quant

:HlX

pied• •

qn

ne

doie pas trop les r"{trochee

¡

iI

efl permis de

tonir

h:

¡lied

gauche avancé

(ur le droir. Mais ceux qui

avan~nr

le pieL.! droir

&:

~ui

geRiculcnt de la maia

droltc en

m~me

tems. (one une

pofiUOD

tr~".defa&réable

i

voír ce qqi peof

d~cid(r

de

¡'cfiel

du

di(eo." ,

(D

I