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ABE

jour• .

¡ ,

&

a

proportion un arc de

p .

degn~s

l!gal au

TU-

i

yon de I'orbite, eD f8. jours

i!io

ou

.83709'

,

il s'enfuit

que la 10313 parlie de ce deraier nombre, c'eíl-¡i-dire , 8'

2.:. ,

ou 8'

7- ':,

fera le lems que la lerre met

il

parcou-

100

7

.

rir le petil efpace

ah,

&

le lems que la ¡umiere met

a

parcourir I'efpace

be

égal au rayon de I'orbe annuel. Or

M . Roemer a lrouvé par les obfervalions des fatellites de

Jupiter, que la lumiere dpil mettre en efiel environ 8'

t

il

venir du foleil juCqu'a nous.

VOY'"

LUM1ERE, C'efl

pourq\loi~acune

des deux Ihéories de M . Roemer

&

de

M. Bradley s'accordect ii donner la m2me quantilC: pour

la vllctre avec laquelle la lumiere fe meut,

Au refle comme les direaioDs que I'on regarde com–

me paralleles,

be, B

C, ou bien

a e A

C ne lo fOn! pos

en effet, mais concoureDt au meme point du ciel, favoir

;1

I'éloile

E,

il s'enCuil qu'ii meCure que la lerre avance–

ca fur la circonférence de fon orbile , l'arc ou la pelile

langente

a

b

qu'elle Mcril chaque jour venant l changer

de direaiol1, il en fera de meme ii I'égard de la ligne

A

C

qui dans le cours d'une année entiere aura un mouvemem

conique aurour de

B

e

ou de

A E,

enfone que prolon–

gée dans le cíel,

Cou

eXlrémitc: doil décrire un pelil cercle

~11I9Ur

du

~r¡¡i li~u

qu'occupe

I'ét~ile .;

&

eomme I'angle

A

C

B

ou I angle allerne C

A E

qm 1m efl égal efl de

lO'

ji fera vrai de dire que I'éloile ne fauroil jamais etre

ap~

per~ue

dans fon vrai lieu, mais qU'l chaque année elle

doil recommeneer

a

pareourir la circonférenee d'un cer–

ele sutour de

Con

véritable lieu ; enCorle que

(j

elle el! au

zénith, par exemple, elle pourra erre vue

fo

Con

palTage .

au méridíen altcrhati.,ement

20'

plus au nord ou plus 3U

mi<!i achaque imervalled'cnviron ¡ix mois . M .

d~

Mau·

pccluis dans fon excellenl ouvrage intitulé

EUmem de

Glogrtrphie,

e.pl

ique l'

ab.rration

par une comparaiCon

ingénieuC~.

1I en efl ainC" dit-il, de la direaion qu'i1 faut

donner nu fufi l pour que le plomb frappe l'oiCeau qui vo–

le ;

~u

Heu

d'ajufl~rdíreaement

a

roiCeau, le chaJJeur lire

un peu au-dev3111,

&

tire d'aulanr plus au-devant, que le

;Vql

~e

"o¡leau efl plus ppide par

rappor~

¡¡

la VltelTe du

plomo,

11

efl ¡!videlll que

~~ns

cetre comparai(on ¡'oiCeau

repréfenre la lerre, (J< le plo¡nb repréCe11le la lu¡niere de

I'éroile qtli la vienr frapper. Cetle comparaifon peul fer;

yir

a

faire cmendre le príncipe de

I'abaration

i\

ceux de

¡tns leaeurs qui n'om aUCU!le leinture de Géomélrie.

L'explicalion que nous venons de donner de ce meme

principe

d'~pr~s

M. Braqley, peut elre aujIi

~

l'uCage

de ceux qUl n en om ¡¡u'une ¡eiptu,re légere ; car on doit

fcnfir qU!! fi Vn

IUY~\1

efl mú avec une direaio!! donnée

!jui pe

Coil

pas Cuivan! la lopgueur du tuyau, un corpuf–

cule ou globule qui doil rraverfer ou

cnfiler

ce ¡uyau en

ligne drOlle duran! Con m0llevemem fans choquer les pa–

roi~

du tuyau, doil avoir pour cela une direaion différen–

te de celle du luyau,

&

qui ne

Coil

pas parallele non plus

a

la longueur du tuyau. .

.

.

Mais YOlci une démonflration qui pourra ttre facile–

m:'lt.

cn¡endue ,par

t~us

ceux

q~i

f011l un peu ,au fait des

p:I1lCI~e

de

m~chanlque,

&

qUI ne fuppoCe m lUyau, pi

nen d étranger. Je nefache pas qu'elle ailencore C;lé don,

Dé~ ,

quolqu'elle Coir fimple . Aum ne prélens-je pás m'en

t:~ire'un m~rile .

e

B

,

(fig.

3I .

nO.

3. )

él:lnt (

byp.

)

la

vltetre abColue de I'éroile, on peur regarder

e

J3

comme

la diagonale 4'un

parallélogra!Dm~

pont les

¡;6t~s

reroiem

(:

A

~

A B

;

ajnri on peur fuppofer que le globule de lu–

m icre,

~u li~u

du ¡nouvement fwvanr C

B,

~it

a

la fois

deux mouvemens

~

I'un

fuiv~1lI

C

¡I

,

I'au!re (uivant

AB

.

Or

lemouvement fwv!1llt //

B

~fl

commun

¡¡

ce globule

&

¡¡

I'reil du

Cpe~aleur ,

D one ce

globul~

ne frappe.réellemeol

I'rejl du Cpeaaleur ql!e fuivant

e

A;

donc

A

e

~fl

la dire–

aion

d~ns

laquelle le fpeébteur doil voir l' éloile: car !a

ligne dans laquelle noos voyons un objet n'efl autre choCe

que la

Ii~ne

fuivant laquelle les rayons entrent daos nos

yeux. C efl pour cetre

~aiCon

que Qans

I~s

mirOlrs plaos,

par

exemple, AOUS voyons l'obJet au-dedans dJl !lliroir,

&e. V!y'"

MIR01R.

(Toye., afljJi

ApPARENT ,

.

. !'v1.

Bradley ·a jo.int

~

Ca

!héor1~

des formules pour cal–

culer

l'ab.rration

des fixes en déc1inaifon

&

en afcenfion

droile : ces formules om été démontrées en ·deux diffé–

rent~s

manieres,

& .

réduiles

~

un uCage·

for~

limpie par M.

CI31raUt dans les

Mlmoira d.

r

Ae¡zdlm;e de

1737- EI-

1<;5 one aum élé Mmomrées par M. Simpfon, de la So–

!=Iélé royale de Londres, dans un

R.e&u~il d~ dijflr~nI

0-

(1) Le Púe FriGu.s Profe(fear dam l'

t:'niver6~

de

Pife

vicnt de

traiter cene matiéTe de l'Aberration . daos le Tom. IV. de mon

~ecueil

de M,,,,,,j, {ofr.

14.

fiJic~.

e

lj1"i.

MUlr4lc

Ji

Jivtrfi

ABE

21

F,,¡wlu Malh¿mali'lltu, impriml eH AHgloh

"

L ondru

174f.

Entill M. FOlllaine des Crutes a publié un Iraill>

fur le meme fUJet. Cel ouvrage a ilé imprimé

ii

Paris en

1744.

D es Aflronomes habiles oous om paru en faire cas;

tallr parce qu'il explique fon clairemem la Ihéorie

&

les

calculs de

I'aherration,

que paree qu'il contient une hi–

noire aITez curieuCc de I'origine

&

du progres de l'Allro–

oomle, drenee Cur des Mémnires de M . le Monnier,

N ous avunsliré des

InjliwtionI Ajlronomi'lltesde

ce

d~r­

pier une grande partie de cel anicle.

(O) (1)

ABER-YSW1TH,

vill~

d'Anglete¡Te , daos le Cafdi–

ganshire, province de la principauté de Galles, proche de

l'eO'1bouchure de I'Yfwilh.

¡'ong:

13.20.

lato

p.

30.

ABESKOUN, ¡le d'Afie, aans la mer CaCpieone.

ABEX,

~ontrée

marilime d'Afrique, entre le pas do

Suaguem,

&

le délroir de 13abel-Mandel.

• ABGARES.

Les· l1bgaru

d'Ecje(fe, en M éfopota–

mie , étoie11l de pelits rois qu'on

voil

Couvem Cm des

mc:~

dailles avec des rhiares d' une forme atrez femblable

¡¡

cer–

taines des rois Parlhes,

VOY'" ¡el

An~i'l"itlI

4"

pfr~

Mümfuucon,

tome IIl. parto

l .

page

80.

• ABHA L ; c'efl,

ii

ce gu'on lil dans James, un fruit

de eouleur roulTe,

Ir~s-connu

dans l'Orienr, de la gro:feur

ii-peu-pres de celui du cyprcs,

&

qu'un recueille fur

U11

arbre de la mtme eCpece.

Oo.le

regarde comme un puiC–

fam emm¿nagogue .

ABl AD , ville d'Afríque, Cur la c6te d',AbeI .

*

ABIANNEUR.

Voye.,

AnlENHEUR .

ABIB,

f.

m. 110m que leS Hébreux donnoicnt

3U

prc–

mier mois de leur aunée Cainte. Dans la fuile il fUI appel-

1"

N ifan.

VOY'"

N I

SA

N.

11

répond

a

norre mois de M ars .

AIJib,

en Hébreu, Jignifie des

IpiI verdI.

S. Jerllme le

traduil par

dufrllitI ¡10JIVealtX, mmf. novarumfmgltm.

Exod.

X

IlI. '1"rf

4.

Voyez

CO\lS le mot

Nifan,

les prin–

cipales féles

&

cérémonies que

le~

Juifs pratiquoielll 0li

pratiquen~

Cllcore pendíl11l ce mois .

Diaio"". de la

B

ibl!

tome

l .

page

14.

(G)

*

ABlENHEUR, Cubfl.

m _terme de la Coúlllme de

B r.tagne;

c'efl le Cequeflre ou le commjOaire d'un

fond~

faifi,

·

,

~

ABIENS . C'étoient entre les Scylhes, d'autres dj–

Cenl enlre.les Thrac·es , des·

peuple~

qui faifoie¡lt profeflioll

d'un genre de vie auflere, dom Tcnullien fai l memion,

lib.

áe

pr"¡erip. cap. ¡r/i{,·,

que 51mbon loue d'une pure··

té de mreurs extraordina re ,

&

qu'Alexandre

ab Alexa,,–

dro

&

Scal1~er

out jugé 3 propos d'appcller du nom de

¡bilofopb"

,

envianl, pour ainli dire , ílUX SCylhes une di–

Ilin~ion

qui Icur fai¡ plus d'honncur qu" la Philo[ophie,

d'elre les

[~uls

peuples de la rerre qui n'ayent preCque eu

ni POeteS, ni philofopbes, ni Or3teurs ,

&

qui !l'en ayc11I

élé ni moins hooorés , ni ffiClins courageux,

ni

moios fa- •

ges. Les Grecs avolen I une haute eflime pour les Abiens,

&:

ils la meri¡oient bien par Je ne Cais quelle élévalion

de caraaere

&

je ne fais quel degré de juflice

&

d'équilé

dontrils fe piquoien¡, linguljerement entre leurs compa–

trioles, pour qui leur perfonne éloil facrée. Que ne de–

yoien~

poin¡ elre aux yeux des auves hommes

c~ux ~our

qui les Cages

&

l?raves SCylhes aVOle11l ¡ant de yénérauou!

Ce [0111 ces Abiens, je crQis, qui fe conferverent hbres

fous Cyrus

&

qui fe [oumirent 3 Alexandre. C'efl

U11

~rand

honneur pour

AI~x~ndre

1

OU peul-erre ud reproch¡;

a leur fOlre .

. ABIGEAT, fubl!. m.

terYllt de Dro;t civil,

éroit le

crime d'un hoq¡me qui

dé~ournoit

des befliaux pour les

yoler.

.

.. i\BIMi\LIG, Cubfl. ¡n, laogue des ¡\fricaios 13er1-

beres, ou 113lUrels du eays .

ABISME

ou

ABYSME ,

f.

ffi . prisgénéralement, fi–

gnitie quelque choCe de Ircs-profond,

&

qui, pour aina

slire, n'a pOlm de fond ,

.

Ce mot efl grec originairemenr,

'¡'~UOT ¡,

;

il

~I\

compo–

fé de la par¡icule privatiye .. ,

&

"OT" ,

fond ; c'eJl-á–

direfanI

fond.

Suidas

&

d'autres lui donnenr différentes

origines: ils difem qu'il vienr de

4

&

de ,,;,,

eoltvrir, ea–

eber,

ou de .:

&

de

N ...:

¡Dais les I'lus judicieux critiques

rCJenent celle

~rylnologle

comme

n~

valant guere micux

que celle d'un

vieu~

gloITaleur, qui fail venir

ab)'ffilJ

de

ad ipfuI ,

11

cauCe que I'eau vienr s'y rendre en abond9.nce_

Abyfme,

pris c:\ans un fens plus particulier, fignifie un

amas d'cau fon profond .

Voyez

EAU.

Les Seplame fe fervem paniculieremenr de ce mot en

~e r~ns,

pou, déligner I'eau que D ieu créa au commen–

c~-

"

111tI,nI'(lm¡ll;

imprimé a Lucques . JI développe

~

i1

demontre

mo~

yennant une métbode de fa

f3~on

les

propofitioDs

de M.

Cle.'

raOt.

[G)

. .

. -