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ABD

L'''¡'JMl1~Mr

da pouce.

I/oya,

THf.'AIt.

A bJI<i1ellr

des doigts.

l/oyeZo

INTEltoSSEux.

L

'1I6ull '/."r

du

d{Jit7~

aur culaire ou l'hypothenar, ou

te p<:lil

hyporhen.lt

de M. W inOow, viem de I'os pilifor–

me, du h'TO, lígament du carpe,

&

Ce lermine 3 la purrie

incwlc

de la ba'e de la premiere phalange du perit doigt.

./1" ..,.

PI. l/l.

fig.

1.

n.

AdOUCTl0N,

r.

f. nom dont Ce Cer\'em les Ana–

comiltcs pour exprimer I'aaion par laqu lle les

m,,¡Cln

. bJlllf",rl

éloignene une p:lrtie d'un p 2n qu'ils ruppo!em

divili!r le corps humain dans route fa longueur en deux

part;es ég31es

&

Cymmétriques, ou de quelqu'auue p:lrtie

avec laquelle ils les comparem.

(L)

AODUCTION,

r.

f.

<11

L.gi

'{M~,

en une farron d'argu–

menter qae les Grecs nommenr

apogag',

00

le grand

terme en évidemmcm comenu dans

le

moyen terme,

mais

00

le moyen terme n'en pas illlimemem hé avec le

pelir rerme ; derorte qu'on

vous

accorde la majeure d'un

tel fyllogiCme, landis qu'on vous oblíge

~

prouver la mi–

neure, a6n de développer davamage la líaiCon du moyen

terme avec le petit terme. Ainti dans ce Cyllogi[me,

Tout ce '{ue Dietl a rlvlll .ft IrtI-certain

:

O, DieJl n.,u a rlvlll/el Myftertl d. la Trini–

,1

&

de l'l",arnation ;

D.", (tI Myf/trtlfo"t tr'l-ctrtai"s.

la

majeure en évidente ; c'cn une de

ces

premieres véri–

té que l'eCprit faitit naturellement, fans avoir befoin de

preuve . Mais la mineure ne l'eO pas,

:1

moins qu'oll ne

l'éraye, pour ain!i dire, de quelques autres propotirions

propres

a

répandre fur elle leur évidence. (

X)

• A B

E'

A T E S,

r.

m. pI. habitans d'Abée dans le

PéloponcCc; ceux d' Able ou Aba dans la Phocide

s'nppelloienr

Aban/o. 17oyu.

AnAl/TES

A

J3

E'C E'D A I

RE,

adjeaif dérivé du nom des qua–

tre prcmieres lemes de l'Alphab!t

A, B,

e,

D;

iI

[e

die des ouvrages

&

des

perConnes . M. D umas, inventeur

du buceau typographique, a faie des lívees abécédaires fort

miles, c'cl!-il-dirc , des fivees qui traieent des lcttres par

rapport

Q

la leaure,

&

qul apprennent

a

lire avec facilité

&

corrcaement .

ABÉCÉDAIRE, en díffércnr

d'alphahlti'{tle. Ahlddai–

re

a raport nu fond de la chofe, au líeu

qu'''lfhablti.'{,te

fe dit par rapport 5 !'ordre . Les D iaionnaires font difpo–

ft!s fclon I'ordre

alphablti'liie ,

&

ne [Ont pas pour cela

des ouvragcs

I/blddairel.

JI

J

a en Hébreu des P[esumes , des LamentatiC'ns,

&

des Cnntiqucs, dont les ver[ets [om dil!ribués par ordre

.lphaUli'{Ne

:

mais je ne erois pas qu'on doive pour cela

le appellcr <!es ouvr3ges

ablddairu .

A!lÉCt:DAIRE [e die nufli d'une pccfonne qui n'en en–

core qu'iI l'

A, B,

C .

C'efl

,."

doll."r abl,ldairt,

c'ell–

a-dire qui commence, qui n'cn pas encore bien favant.

0n appelle aum

ahlcldairtl

les perfonnes qui monteem

¡¡

Iire. Cc mot n'en

p~~

fort ulité .

(F)

A B E'E, f.

f.

viIIe du Mtroit Metrcnien que Xerces

br1lla,

&

qui avoit étc! bati par

Ablll

tils

de

Lyocée. .

ABE',

f.

f.

ouverture pratiquée

iI

la baie d'"n moulin

par laquelle I'eau tombe fur la grande roue

&

fait

mou~

dre . Celee ouvert\1Ce s'ouvee

&

[e ferme a\'ec des pales

ou lamolrs.

A BE I L LE, f.

f.

InCe8e de I'crpece des mouches 11

y

en a de teois rOrtes : la prelUiere

&

la plus nombreure

des trois en

"ab';l/e ,omm"". :

la fe:onde el! moins

abondame ; cc fom les

¡aux·boNrdO"J

ou

m~les:

e n la

Irojlieme ell la plll rare , ce fom les

¡.m.l/u ,

Les

abeil/u ¡_m.l/o

que I'on appelle

rti"u

ou

mua

ttb,jl/el,

éroient conoues des anclens [ous le nom de

roll

du

ab.il/u,

paree qu'autrefois on n'avoit pas di–

{!jngué leur lhc ; mais aujourd'hui

iI

n'ell plus équivo–

GUl". 011

les a \'11 pondre des <Eufs ,

&

011

en trouve

2Um eo graode quantité dans leur corps . 11 n'y a or–

dinairement qu' une

rei".

dans une ruche ; ainti

iI

efr

tres-difficile de la voir : cependant on pourroit la recon–

Doitre aIfe'L nirément, paree qu'el1e en plus gral)de que

les autres ; fa tete en plus allong€e,

&

[es atles [om

tres-courtes par rappon

a

ron corps; eltes n'en cou–

vrent guere que la moitié; au conuaire celles des au–

tres

ab,il/el

couvrene le corp en entier . La reioe en

plus longue que les mAles: mnis elte n'ell pas aufli groC–

fe . On a prétendu :mtrefois qu'elle n'avoit poiO! d'niguil–

Ion: cependant Arillote le connoitroit; mais il croyoit

qu'ctle oe s'en rervoit Jamais. 11 efr lujourd'hui tres'

ABE

15

eertaÍII que les

,,¡,,¡l/u

temdles oot

tm

aiguiltoo me–

me plus long que celui des ouvricrcs ; cet aiguillon ell

reeocrbé .

JI

rimt a'·ouer qu'ellcs s'en (en'ent ton

r:lCe–

meD!, ce n'ell qu'nprcs avoir é,é irrilées pendam long–

teros:

ma:s

alors cites piqu nt 3\'CC leur aiguillon,

&

la

piqu1lrc etl accompagllce de wniu comme celle des

11-

beillu

commune . 11 ne paroir pas que la mere

"b"dle

ait d'autee emploi daos la ruche que celui de multiplicr

I'efpece, ce qu'elle fuit par une poore fort abondanre ;

car elle produit dix :\ douzc milie a::ufs en [epe ("mai–

nes,

&

communément treme

i

quarame mille par ano

On appelle

I~

abtil/u

mlles

¡aux-b."rá."l,

p'!ur les

diflinguer de cccuin mouches que

\'00

connoir lous le

nom de

bourdO./J.

l/o)'.Zo

BOURllOI/.

On ne trouve ordinairement des males dan, les ru–

ches qu.e .depuis le

commenccme~t

ou le .milieu du mois

de Mal JuCque vees la 6n du mOls de

J

Ulllet ; leur oom–

bre re mulriplíe de jour en joor pendant

ce

tcms,

i

l:t

6n duquel ils périrrent fubitement de mon violentc, COm–

me on le verra dans la fuite,

L es males Com moins

~rands

que

la

reine,

&

pl~;

grnnds que les ouvrieres ; lis om la tete plUS. ronde ,

11;

ne vivem que ele miel, au Iieu que les OUVrIcres mal)–

gent [ouvent de la cire brute. D es que I'aurore pa,oir.

celles-ci panent pour alter travni.lIer, les

m~les

fortene

bien plus t:lrd ;

&

c'en feulement pour voltlger 3l!to,:,r

de la ruche fans travailler. lIs rentrent avam le Jerelll

&

la

fra?che~r

du ro:r ; ils n'ont ni aiguillon, ni patel–

les ni dents faillamcs eomme les ouvrieres. L ellCs

dcnt~

(on'! periees , pintes

&

caché.', leur trompe el! nuOi plus

courte

&

plus déliée : mnis leurs yeux [onl plus grallds

&

beaucoup plus gros que ccux des ouvrieres : ils cou–

vrem

lOut

le de!IUs de la partie Cupérieure de la tete , au

líeu que les yeux des autres forment timplement une e[–

pece de bourlet de chaque c6té.

On trouve dan certains tems des faux-bourdoos qui

ont

a

leur extré'mité ponérieure deux cornes charoues

:lUm longues que le ticrs ou la moitié de leur corps : i1

paroh aulli quelquefois entre

~es

deux comes uo corps

charnu qui [e recourbe en haut. Si ces parries ne fone

p~s

apparentes au dehors, on peut les faire [ortir en pref–

[an~

le ventre du fauI -bvurdon ; ti

00

I'ouvrc , on vort

daos des vaitreaux

&

dans des reCervoirs une liqueur lai–

teu[e , qui en vrairremblablemeut la liqueur [éminale.

On croit que tomes ces parties [om celles de la g':né–

ration ; car on ne les trouve pas dans lei

abti/f,s

meres ,

ni dans les ouvrieres. L'unique emploi que I'on connoi[–

[e aUI males, eO de fécooder la reine; aum des que l:t

ponte efl tinie, les

"

b.il/u

ouvrieres les

chalf~nt

&

les IUcnt.

11

y

a des

"beil/el

qui n'ont poine de [cxe. En

les

di[–

[équunt Oll n'a jamais [[ouvé dans leurs corps aucune

partie qui eth quclque rapport avec eell!!S 9-ui caraa6ri–

[em les

ab,,/le! m,iles

ou les

¡ emel/el.

On les appellc

muletl

ou

abe

jl/n

'O>1/mllnCI ,

parce

qu'etl~

Com en beau–

coup plus granel nombre que eelles qui ont un

[e~e.

n

y en a dans une feule ruohe jurqu'¡¡ qui07,e ou fei'u mil–

le,

&

plus; tandis q'on n'y trouve quclquefois que delllC

ou trois cents males, quelquefois [ept ou huit cents, ou

mille au plus.

.

On déligne aufli les

ab.il/es

,.mmmus

par le nom

d'olt'uri.r"

,

parce qu'el1es foO! tOut l'ouveage qui en né–

cetraire pour l'cntrctien de la ruche, [oir la récolte du

miel

&

de la elec, folt la conllruftioo des al"éoks ;

el–

les foiglLent les petitcs

abtil/et

:

en6n elles tien/lcnt la

ruche propre,

&.

elles écartent tous les animau! érran–

gers qui pourroient

~tre

nuilibles. L a tete des

abtil/es

,ommu"et

el! triangulaire ; la pointe du triangle en for–

m':e par la renCOntre de deux dems

po[él'~

norifomale–

":Jent I'une

a

c6té de l'autre, longue ·, [aitlames

&

mo–

blles. Ces deots

[erv~nr

i

la cOlltlruaion des al véoles :

3ufii font-elles plus fortes dans les

ab.il/el

o,writrn

que

dans

I~

autres. Si on écane ceS' deux dents, on vQit

qu'elles [om comme des efpeces de culllieres dom la

coocavité en en-dedaos. Les

abeil/"

(lnt quatre ailes

deux grandes

&

deux petites ; en les levaot, on

trouv~

de chaque c6té aupr!:s de I'origine de I'aile de detrous en

tlrant vers I'ef\omac, uneouverture relfemblame

a

une bou–

che; c'el! I'ouverture de I'un des poumons: (t)

iI

Y en "

une autre Cous chacaoe des premieres jambes, de[one qu'i1

ya quatre ouvertures [ur le corcelet

(1/.

CORCELET),

&

dou1.e aUlres de part

&

d'llutre fcr les lix anneau! qui

compofent le corps : ces ouvertures [oot oommécs

fti-

gmattl. Voyo;

SIIGMATf,S .

L'air

-------------------------------------------,

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ti

D', ....

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nos reamon.! par la forme

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