Table of Contents Table of Contents
Previous Page  91 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 91 / 864 Next Page
Page Background

.

\

ABe

llf

eo,dpe

t..

qu(

d i

un relle de cet ancien uf.1ge.

( H

&

G)

• ABB.r.

V

lLLE, ville conlidérable de France fur

la riviere de Sornme, qui la par age, dans la ba?e Pi–

cardie, capitale dlt Cornté de Ponthieu.

Long.

19 d .

19'.

40' .

lato' troltvée de

fod .

6'.

j'{.

par

M .

CalIini

." 1688.

Voye?

H ift. /Jelld. page

,6.

*

ASCAS bpeuple d' Afie qlli habite t'Ab:rfcie

¡

*

A BC

E' E R ,

V.

Deut. LorCque des parties

qni

[ont unies

ii

d'autre~

danl

1'6m

de

f.~nté ,

s'en féparent

dans l'état de maladie, en conCéquencc de la corru–

ption, on dit que ces parties [ODt

aucldées.

ABCE'S,

f.

m.

efl une tumeur qui contient du pus. Les

AutellCs ne convienoent pas de la raiCon de cette déno–

mination. Quelque,-uns croyelu' que

l'dbe(s

a

eté ain:;

appellé du mot latin

"badere,

fe

C~parer,

paree que

les parties qui auparavant étoient conuglles [e Céparent

I'une de I'amre: quelques autres, paree que les tibre,

y

fOllt déchirées

&

détruites ; d'autres, paree que le

pus

s'y

rend d'ailleurs , ou efl féparé du C:mg; enfin

d'autros tirem cette, dénom ination ae l'écoulement du

pus,

&

fur ce principe ils aífurent qu'il n'y

a

point pro–

prement

d'abets

juCqu'a-ce -que la tumeur creve

&

s'ou·

"ilre d'elle-mcme . Mais ce Cont la des dil1inétions trop

fubtiles; pour que le Medecins s'y ardtent beaucoup .

Tous les

tibe¡s

forit des fuite¡ de l'infiammation. On

:aide la maturatiou des

ab,¿s

par le tnoyen des cataplaC–

mes o"u

empl~tres matlfratif~

&

pourriífans. L a chaleur

exceflive de

b

tumeur

&

la douleur pulíative qu'on y

reITem; fom avec la tievre

11:9

fignes que l'intlamma–

tion fe tennioera par fuppuration . Les fri{fons irrégu–

liers qui furviennent

a

I'augmenrotion de ces íJmpto–

mes

[om uu figoe que la. ruppuration fe. fait. L'

abe

es

en formé lorfque la maoere efl convertle en pus ; la

diminution de la teníiou, de la tievre, ( r) de la dou–

leur

&

de

1&

chlleur, la ceITation de la pul fation, en

font les íignes rationels .

L'amoIJilfem~n~

de la tumeuc

&

la fluétmtion fOI1l les f¡gnes fenfuels qui annonccllt

cctte terminaiCon.

V. y<z

FLueTuATloN.

01)

ouvre les

"be¿!

par le cauflique ou pár l'inciíion.

( L)

Les

"betS"ne

peuvent fe guérir que par l'évacua–

tion du pus. On préfere le cauflique dans les tumeurs

<;ritiques qui termiuent quelquefois les tievres malignes.

L'application d'un cauflique fixe I'humeur dans la par–

tie on la nature femble I'avoir dépofée; elle en empe–

che la réCorption qui feroit dangereufe

&

fouvent mor–

telle . L es caufliques déterminent une grande fuppura–

lion

&

en accélerent la formation. On les employe

dans celte vue avant la maturité parfaite . On met aufli

les cauniques en ur.,ge dans les tumeurs qui te font for–

m ées lentement

&

par congefii6n, qui Cuppurem dans

un poim dom la circonférence efl dure,

&

on la con–

verhon de l'humeur

en

pus Ceroit ou dlfficile ou impof–

lible f.1ns ce moyen.

Pour ouvrir une tumeur par le caufiique,

iI

faut la

couvrir d'un emplhre feneflré de la gmndcur que

1'011

juge la plus convenable; on met Cur la peau

11

l'endroK

<le cette ouverture, une tratnée de pierre

a

cautere. Si

le caufiique efl folide,

00

a

foin de I'humeéter aupara–

v ant; on couvre le tout d'un autre emplhre, de com–

preITes ,

&

d'un bandage contentif. Au bout de cinq ou

jix heures , plus ou molns, loríqu'on juge, ruivant

I'aétivité du caufliqne dont on s'en fervi, que l'efcarre

doit etre faite,

011

leve I'appareil,

8.

on Incife I'eícarre

d'un bout

:l

I'autre avec un billouri, en pénétrant juC–

qu'au pus; on panfe la plaie avee des digefiif"

&

I'ef–

earre

tomb~

au bout de quelques jours par une abon–

dante fuppuration .

Dans

l~s

eas ordinaires des

abees,

iI

efl préférable

de faire I'inciíion avec l'innrument trancham qu'on

plonge dans le foyer de

l'apeCJ .

Lorfque

I

'db.ts

en

ouvene dans toute Con étendue, on introduit

le

doigt

dans fa cavité;

&

s'il y a des

brid~

qui formem des

cloiCons,

&

féparent

l'abees

en plufieurs celhrles, il

faut les couper avec

la

po;nte des ciCeaux ou avec le

bifiouri.

11

faut que· I'extr';mité du doigt conduiCe

IOrl–

jours ces inflrumens , de crainte d'interélfer quelques

parties qu'on pourroit prendre pour des brides fans cene

précaution . Si la pelu efl fort amincie ,

iI

faut l'empor<

( 1) Cependant Hippocrate.

&:

Hild:lnlU ont parlé de plutieurs :tbcCJ

(:ins f1evre: cela arrivc plus frequemmem dans les

abces

du b:u

• enrre.

(V>

(1)

On peut

y

adjoOter

la

COUtDme

des

ancieru

d'ounir

les

abce,

avec lel (cu

rougis au feu :

comme on peUt voir dan.

Galien.

Albu",,"••

&

c.lr

• .

(PI

(3) Un fluide extTavas6. qui fe coagule ,

IX

fe

coHompt

nc

(!

chan!

ABe

t3

ter

ayer

les CiCCl UX

&

le biflouri. Ce dernier inflm–

ment efl préférnble, parce qu'i1 cnuCe molOS de dou–

leu1',

&

rend I'opération pl us prompte. O n chCliíit la

partie la plus déclivc pour faire l'inciíion aux

ab,ts.

Il

fRU¡, autant que fairc fe peut , ménnger la peau; dans

ce delfein on fait Coul'ent des comre·ouvertures lorfque

J'abees

el1 fon étcndu.

V.)'<z

COiH:RE-OUI'E~

l'URE .

L es

{lb."

cauCés par la préCence de quelques carps

écrangers ne fc' guérilfent que par l'extraétion de ces

corps .

Vo)'n

TUMEuR.

L orCque

I'ab. h

en

ouvert, on rempltt de cfrnrpfe

mollene le vnide, qu'occup'oit la matiere,

&

on

y

ap–

plique un appareil comentlf.

00

panfc, les jours [ui–

vans, al'ec des digcttifi juCqu'a ce que les vailfeaux

qlli répondenr dans le foyer de

I'abees

fe foient dégor–

gés par la ftlppuratiOlT. Lorfqu'elle diminue , que le

pus prend de

13

conlinance, devient blanc

&

faros odeur,

le yuide fe remplit alors de jour en jour de mamme–

lons charnus,

&

la cicatrice fe forme a I'aide des pan–

femens méthodiques donr il fera parlé

it

Ig cure de>

ulceres.

Voyez

ULCERE.

M.

Petit

a

dOllné

a

l' Académie Royale de Chirur–

gie un M émoire important fnr les tumeurs de la vér.·

cule du fiel qu'on prend pour des

a6eCJ

au foie. Le.

remarques de ce célebre Chirurgien enrichilfem la Pa–

tholol?ie d'l1l1e maladie nauvellc.

1I

rapporte les íignec

qui drfiingucnt les tumeurs de la véíiculc du tiel .dil1en–

due p:lr la bile r«tellUe, d'al'ec les

a6eh

au foie.

11

fait le parallc\e de cette r¿temion de la bile

&

de la

picrre biliaire avec la rétemion d'urine

&

la pierre de

la vellie,

&

propoCe des opératians fur la vélicule du

tiel

a

J'inflar

de celles qU'Oll fait fur la veflie.

V.

I~

,e,.

vol. des

M lm.

de I'/Jead.

.te

Chirurgie.

II

furvient fréquemment des

abeJs

coníidérnbles

au

fondernenr, qui occaíionnent des tiflules .

V'yez

ce

qu'on en <lit

¡¡

I'anicle de la FrSTULE

A'

L'ANUS.

(1)

*

M .

Littre obferve ,

Hiftoire de

l'

Aeadlmie, alt.

1701,

page

29 ,

:l

I'occaíion d' une inflammatiou aux

parois du vcntricule gauche du cceur, 'que les vel1tricu–

les du cceur doivent

~tre

moins fUJets

¡¡

des

abecs

qu':l

des inflammatiol1s. Car J'

"beh

coníifie dans un fluid

e

extrava[¿ qui fe coagule , fe corrompt

&

[e chal1ge en

pus,

&

l'inflammation dans un gonflement de vailTeaux

cauCé par trop de fluide

(~),

Si donc on fuppofe que

des artere, coronaires qUl nourriífent la fubflance du

cceur, il ,'extravafe

&

s'épanche du fang qui ne rentre

pas d'abord dans les veines coronaires deflinées a le re–

prendre;

iI

fera diflicile que le mouvement continuel

de contraétion

&

de dilatation du cceur ne le force

a

y rentrer, ou du moins ne le briCe

&

ne l'atténue, de

forte qu'i! s'éChappe dans les ventricules au travers des

parois. Quant

¡¡

l'inflammatlon, le cceur n'a pas plus

de relfources qu'une :lUtre partíe pour la prévenir, ou

pour s'en délivrer,

.

*

On lit,

Hifo.ire de

r

Aead. ano

1730,

p.

40. ,

la

guéríCon d' un

abeh

au foie qui rnérite bien d'étre con–

nue.

M.

Soullier

Chir~rgien

de Montpellier fut. appellé

aupres d'un joune homme agé de

(3

a

14

ans qui,

apres s'étre fort échauffé, s'étoit mis les piés dans I'eal1

froide

&

avoit eu une tievre ordinaire , mais dont la

fuite fut trel-faCheure . Ce

fur

une tumeur coníidérable

au foie, qu'i1 ouvroir.

II

trouya ce vifcere coníidéra–

blement abcédé

l

fa partie antérieure

&

convexe.

II

s'y élOit fait un trou qui auroit pu recevoir la moitié

d'un ceuf de poule ,

&

il en fortoit dans les panCemen.

~ne

matiere

fan~ui~olentc,

épaiífe ,

jaun~tre ,

amere

&

rnflammable: c é:Olt de la btle véritable accompagnée

de floccons de

la

fubfiance du 'foie .

Pour vuider la maticre de cet

abetI

M .

Soullier

imagi.na

'me cann?le d'argc,nt émoulfée par le bout qui

cntrOlt daus le fOle, fan I offenCer,

&

percée de plu–

fieurs ouverturcs lat rales qui recevoient

la

matiere Ilui-

1Th

le

&

la portoient en-dchors, ou el le s' épanchoit fur

une plaque de plomb qu'il . avoit appliquée

11

la plaie,

de mamere que cene matlere ne pouvoit excorier la

peau . L'expédicnt réuflit, la ticvre diminl1a l' cmbon–

p,oim rel'int, la plaie fe cicntrifa,

&

le

~alade

gué–

flt.

(4)

t<

On

ger;l j3.majJ en

pu~ .

&:

11

nc:

rer~ .

,que fe corrompre: pour avoir

un

..

en~blc

pus

JI

faut qoc le liquide

extr:lv:ué ,'arr€re

dan5 u•

ne p:afUC

enco~c

en vic .

qo'il (oit

prc(l¿

par

let

V"3i(fe:lUx

eoll3.

tera.u,,",

&

qu·,t

~c

méle a\'ec de!

peciu vailfc3UX:

déchiré"

(P)

(4) Jilld311U!I , OerclmcoUfc,

&:

ScenchiuJ one aufIi

plrl~

de (embJo..

b!1!1

opcr;ui~ns .

ql1i onc

ptur.('!trc (cryj

de guide

a:

nocre

Chirllr..

gleu Fcan90u:

&

dan.

lel Q;uvra

de

.1aagcc¡ .

3.u.cac.ij

(aDI

dou.

.

te -