:ABA'
Nec ,!ui abaeo numeros
&
fati.
íH
¡"Tvefe
meell!
Scit rififfe vafer.
Ce moe femble venir du Phénjcien
p,,,,
abak,
pouf–
liere ou poudee.
ABAQ\JE, ou table de Pyehagore,
abaeus Pythagoriws,
éteje une table de nombres pour apprendre plus faclle–
ment les principes de l'Ariehméeique; cette table fut
nommée
tablé de Pyehagoreid
caufe que ce fut lui qui
l'inventa.
.
-
11
etl probable' que la table de ' Pythagore n'étoit au–
tre chofe que
~e
que nous appellons
table de muteipli–
eation. Voye::.
TABL& DE PYTHAGORE.
Ludolphe a donné des méthodes pour faire la mul–
tiplication fans le fecours de
I'aba,!"e
ou table: mais
elles font trop longues
&
trop difficiJes pour s'en fervir
dans les opérations ordinaires.
Voye::.
M \J
L
TI
P L
I
e
A–
l"jON.
(O)
ABAQUE . Chez les anciens ce mot figni60it une
efpece
d'armoi~e
ou de
b"ifet
defliné
a
différells ufage.s .
Dans un magazin de N égociant
il
fervoie de compeOlr;
&
dans une fale
a
mangor,
il
contenoit les amp!lOres
&
les crateres; celui..
ci
éteit ordiuairemem de marbre,
comm.
iI
par01t par cet endroit d'Horace;
.
El
Japis alb"s
P oe"la ."m eylltho d"o Jliflinet.
L~s
Italiens obt nommé ce meuble
ereden:l:.a.
Le
mot
ab",!"e
latinifé efl Grec d'origine :
aba,!"e
figni6e
de plus
panier,
corbeille, chapireau de colonne, bafe
d'une roche, d'une momagce, le diametrc du foleil ,
&
c.
Quelques-uns prétendent qu'
aba,!ue
efl compo[é
d'
a
pri–
"atif
&
de
(Uv",
fondement
ou
baJ~,
c'efl a dire
'fui
~ft
Jan! pil d'eftal , attaché coneTe le mur.
Mais Gui–
chard remonte plus haut ,
il
dérive le mor
.;:,"!
de
l'
Hébrcu
~.,
extolli,
érre élevé;
&
iI
fuppofe qu'i1
ligni60it d'abord une planche ou une tablette, ou quel–
<ju'autre meuble femblable appliqué eontre le .mur . T ,i–
te· Live
&
Sallufle parlant du luxe des Romams,
ap~es
la
conqu~te
de l'Alie, Icut reprochem pour ces bufters
inconnus
a
leurs bons
ayeu~
un godt qui \allpit jufqu'i
en faire fabriquer de bois le plus précieux, qu'on revé–
toit de lames d'or,
.. L'
aba'f"e
d'ufage pO!lr les comptes
&
les calculs
itoit une efpece de quadre long
&
divifé par plufieurs
c;ordes d'airain para!leles qui en610ient chacun!! une éga–
le quamité de petiecs boules d'ivoire ou de bois mobile
comme des grains de chapelet, par la difpofition des.
<juel les,
&
íuivam le rappor! que les inférieures avoient
avec les fupérieures, en dlllribuoit les nombres en di–
"erfes c1aíles ,
&
I'on faifoit toute forte de calculs.
Cette taillene arithmétique
a
I'ufage des Grecs ne fut
pas inconnue aux Romains. On la trouve décrite d'a–
pres quelques monumens amiques par FuI vius
U
rfinus
&
Ciaaonius : mais €Omme I'ufage en étoit
UA
peu dif–
ficile, celui ae cempter avec les jettons prévalur . A la
Chine
&
dans quelques cañtons de l' Afie, les Négo–
~ians
comptent encore avec de petites boules d'ivoire
ou d'ébene
~1l6lées
dans un 61 de léton flU'ils portent
accroché a' leur ceinture.
(G)
.
.. ABAQUE. Le grand
aba'lue
efl encore une efpece
d'auge dont on fe fert dans les mines pour laver I'or.
ABAQUE' c'en, die Harris,
&
difent d' apres H arris
l es auteurs de Trévoux, la partie fupérieure ou le cou–
ronnemem du 'chapiteau de la colonne.
L'
aba,!ue
ell
quarré au Tofcan, au Dorique,
&
a
l'Ioniqueantique,
&
échancré fu. fes faces aux chapiteau x Chprllnien
&
Compoqte . Dans ces deux ordres, fes angles s'appel–
lem
cornes,
le mil ieu
s'app~lIe
blllai,
&
la courbure s'ap–
pelle
arc,
&
a communémem une rore au milieu . Les
ouvriers , ajouten! Mauclcrc
&
Harris , appellent auffi
,qba,!1Ie
un ornemem Gothique avec un 61et ou un chapelet
ele la moitié de la largeur de I'ornement,
&
I'on nomme ce
tilet,
le jilet
ou
le cbape/et de I'aba,!ue.
Dans l'ordreCo–
rinthien,l'ab''',!"e efl la feptieme p:\ftie du chapiteau . An–
drea Palladio n.omme
aba,!u,
la plimhe qui efl autour
du quart-de-rond appellé
échime; I'aba'fue
fe nomme
en;':ore
t"illoir..
Scamoni donne auffi le nom
d'aba'llie
a
une moulure en creux, qui forme le chapiteau du
pié-d'eflal de I'ordre Tofcan .
Voye::.
H"R RIS,
premie–
re
&
[econde
pa~tie.
.. ABA"RANER ,
f.
petite ville dans la gtande
Ar–
ménie.
Long.
61:
Jat .
39· fO.
.
~
ABAREMO-TEMO,
f.
m . arbre qui crolt, dit–
on, d3ns les !ll0utagnes du Bréfil. Ses racines' fom
a'un .rouge foncé,
&
fon écorce efl cendrée, amere
au guut,
.&
donne une décoélion propre ." dérerger les
ulceres invétérés. Sa fubflance a la meme propriété.
11
ne relle plus qu'
~
s'alforer
d~
I'exiflence de I'arbre
~
des fes propriétés. Voili wujours
fon
nom.
ABA'
..
ABAR.E~·,
renes de la nadon des Huns qui" fe
répandirem dans la Thuringe fous Sigebcrr.
Voye::.
la
defcription effrayame qu'en fait le D iélionnaire dc Tré-
voux.
.
,
.. ABARIM, montagne de l'Arabie d'ou Moyfe vit
la terre promife; elle étoit
a
I'oriem du Jourdain, vis–
a-vis Jéricho, daus le pays des M oabites .
.. ABARIME
DI<
ABARIMON, grande vallée dI.!
Scythie au píé du mom Imaüs qui la forme .
.. ABARNAHAS, terme qu'on trnuve dans quel–
ques Alchimilles,
&
furtout dans le
7'h",trttm chimi–
c/ton
de SerVien Zadith .
l1
ne paroJt pas qu'on foit en–
core bien alfltré de I'idée qu'il y att3choit. Chamberi
dit qu'i1 emendoit par
abarnahas,
la meme chofe que
par
plena luna,
&
par
pJena luna,
la meme chole que
p:l.r
magnefia,
&
par
magnefia,
la pierre philorophale.
Voilií oien des mots pour rien .
.. A
BAR O, bourg ou petite ville de Syrie dans
l'Anriliban .
• ABAS,
f.
m. poids en u rage en Perfe pour pefer
les perles.
11
efl de trois grains
&
demi, un pl!U moins
-[ortS que ceux du poids de marc .
.. ABASCIE, contrée de la Georgie dans J'Afie.
LonK·
f6 . 60.
lat.
43· 4f.
ARASSE
O"
ABASCE, habitans de l'Abarcie .
Voyez
AUASCIE.
*
A13ASTER,
(Mlthamorph. )
I'un des trois che–
vaux du char de Pluton; e'en le
noir~
V.
METHE\JS
&
NONIUS.
ABAT AGE, f. m . on dit dans un chamier
&
fur
un attelíer
faire un abatage
d'une ou plufieurs pierres,
lorfque \'on veut les couchcr de leur lit fur leurs joints
pour en faire les paremens; ce qui s'exécute, lorfque
ces pierres fom d'une moyenne &rolfeur , av!!c un bou–
!in
&
des moilons: mais lorfqu elles fone d'une <cer–
taine étendue, on fe fere de leviers, de cordages,
&
de coins ,
& •.
(P)
ASATAGE, fixieme manreuvre du Faifeur de bas
au
métier. Elle confille dans un mouvement alfez léger:
I'ouvrier tire ii lui horiContalement la barre
a
poignée–
&
par ce mouvement il fait avancer les ventres
de~
platines ju[qu'entre les tetes des
ai~illes,
&
meme un
peu au-delii . Alors I'ouvrage parOIt tomber, mais
iI
eO:
toltjours 10lttenu par les aiguilles; la maille eO: feule–
mem achevée .
Voye::. la
P
IIlnche {ecolJde d" FaiJettr
de bas au mltier, jig.
2..
f.
&
6.
D ans
h,
cir.¡uieme
manreuvre, la preOe efl fur les becs des aiguilles,
&
la foie efl amenée fur lellrs extrémités, comme on voit
dans les
jig.
I.
3. 4.
m~is
dans
I'abatage
la prelfe ell:
relevée,
I~s
venues
B
des platines
(jig.
2..)
ont falt
tomber au-deta des tetes des aiguilles la foie qu: n'étoie
que fur leurs extrémités, comme on voit
Cjig.
1..
f ,
6. )
Ün
voit (
fig.
2.. )
les ventres
BC
des platines avancé>
entre les. tttes des aiguilles . On voit
(jig.
f.)
I'ouvrn~
ge
3. 4·
abattu
¡
&
on voit
(jig .
6.)
I'ouvrage abatro
&
folttenu par les aiguilles, avee les mailles formées,
5'. 6,
Voye::.
I'article HAS A\J MÉTlER .
ABATAGE,
terme de
Charp~ntier.
Quand on a une
pieee de bois
a
lever, on poulfe le bout d' un Jevier
fous cene piece, on place un ¡:oin a yn pié ou eljvi–
ron de ce boU!; on con<roit que plus le
coil1.O:
voi–
fin du bOjlt du levier qu i
eft
fous la
piec~ ~
lever
plus J'autre extréf!'ité du levier doit etre élevée,
I!f
qu~
plus· ceue exrrémlté ea élevée, plus l' effer du levier
fera confidérable . On attac\¡e une cerde
a
cette exrré,
mité él!!vée c\u leyicr; les ouvriers tirem tous
a
cene
corde;
a
me[ure qu'ils fom
b~ilfcr
cette extrémité
d~
levier
:l.
laquelle leur force eO: appliquée, I'extrém ité
qU! efl
f~u~
la piece s'éleve,
&
avec elle
I~
piece de
bOls.
V
Olla ce qU'OIl appelle
ell
charpenterie,
faire
1/10
IIbatage .
ABAT ANT,
r.
m. c'en un chaffis
de'
croifée '
ou
un volet ferré par le haut, qui fe leve au planchee' .
en
s'ouvrailt par le moyen d'une corde paffée dans 'une
poulie . Qn s'en [ert dans le haut des fermetures de
bQutiql!Cs : les
marchand~
d'étoffes el1 fom toujours ura–
ge dans leurs magafins; lIs n'ont par ce moyen de jour
que ce qu'il en
fa,\It
pour faire valoir les cQuleljrs
d~
leurs étoffes, el] n'oljvraQt
\,,,batanF
qu'autam qu'il ect
a
propos.
(P)
ABATA~H, (J'IIlétie~
,i
faire (les
bItJ.)
On donne
ce
nOlll aux deux parpes (
85',
96) (
8f,
96)
femb la–
bIes
&
femblablemcllt plllcées du Bas au métier,
Plm!"
ch~
6.
jig.
2 .
11
fau~
y diflinguer plullcurs parties ; on
VOlt [ur leur face
~ntérieure
une piece
94, 94,
qu'on
appelle
garde plntm e ;
fur leur face poflérieure une pie–
~6
9f, 95',
!llj'on
l!Ppell~
le
'ro,h~t
dlf dedans de J'a"
ba-