A
. u
l' opémcion d'amalgamer.
V.
h
11 A L
C!:
A T
I
e
N
& –
AMA LC,A.
Ir. .
CJIIl)
A,
ii,
011
;¡:i ;
on fe Cert de cene abbrévhrion en M e–
decill. pour
aria ,
c'ell-a-dire, pour i¡¡diquCf une égale
Cjliamité de chaque dinétens inglédiens énoncés
d~l1s
une
rorm le. Aill/i
lJ
thHrÍf , myrrb,e aluminÍJ:¡
3J,
el!
la
m~me choftquc ~.
thurlJ,
myrrh,c " Jlum;nú,olla
3j.
lJans I'un
()¡
l':lUtre exempk
ü,
:; ;
&
a"al
fignifiefl[
par'
IiCJ
¿gal"
'"
,ha1'" ingrldielll. 1f.
VCUt aire,
prelTez de
f'tn(
rII,
de la myrrhe, de
I
o/¡m
,
de , hamn tm
jCn,-
P/lC/~
.
r.
'fi .
d
..
r.
"
d'
ene
Ilgl11 C:ltton
'ana
ne
tire
pOlllt lon
oClgmc
un
eapriee du premier Médecin qui
~'en
ell (ervi,
&
ce n'ell
¡,oinr l' autoriré de
r
Cueccneur qlli en
a
prefcrir la va–
leur
&
I'ulage . La prepotirion
';,.l
che7. l<s Grecs
Ce
prenoir dans le meme
Jen
que dans Jes Au¡curs de Me–
decine d'aujourd'hui .
Hippoerate dans fon Traité des Maladies des
Femme~,
apres avoir parl é d'un pellaire qu'il recommnnde comme
propre
il
la conceptioll,
&
apres avoir Cpécifié des dro–
gues , ajoutc
. ,rJ.
Z'u.o. f".tn"
c'etl a· dice , de chacune
une dragme .
l/oye:¿
r\ NA.
(N)
A. L es Marcliands
N
égocians, Banquiers,
&
T eneurs
de Livres ,
Ce
fervent de cette leme, ou Itule , ou fuivie
de quelqucs autres lcmes anffi irlitiales , pour 3Dréger des
fa~ons
de parler [réquentes dans le
N
égoce,
&
ne pas
tafl[ employer de tems oi de paroles
a
charg~r
leues Jour:
naux Livres de compres , ou aUlres Reglllres. A lulJ
1'11
l~is
tout feul, apres avoir parlé d' une Le,.tre de
change, figr.ific
IICcepté
A. S.
P.
acceptlfo,!s protet .
A.
S. P. C.
aecepté
(OIU
protit l0tlr m.Ure a ,omIte.
A.
P.
n
prolefter.
ce)
"
• A
earaélere alphabltitltte.
Apres avolr donné les
dilféren'tes figuitications de la leme
11,
il ue nous relle
plus qu'
a
parler de la mauiere de le tracer.
.
L'a
dans
l'
écriture ronde ell un compoCé de tro's de–
mi - cercles , ou d'un o rond
&
d'uo. dcmi o , ob{(:, vall!
les délié;
&
les pleins . Pour fi¡. er le lieu des dé,i¿s
&
des pleius, imaginc-z. un rhLlmbe [ur
Ull
de
ces
c~tés ;
la
bale
&
le c(),é Illpé deur,
&
le parallele • la ba(e , mar–
querollt le lieu de, d¿liés;
&
los deux autres cÓlé, lT,ar–
queront le lieu des plelllS.
P.
R HOM BE .
D ans la coulée , /'
a
ell comp.,Cé de trois demicercles,
ou pl(lt()t ovale, ou d'un
°
coulé ,
&
d'ulI demi
o
coulé :
Cjuam au lieu des délié
&
des pleins, ils lerollt détermi
né; de m<!me que dans la ronde: mais il faut les lappor–
ter
a
Ull
rhomb ."'de .
I/oyez
RHOMRO·iDE.
Dans
la
grolfe biltarde, il ell fait des trois qnarts a'un
• ovale ,
&
d'un trait droit d'abord, mais terminé par
une courDe, qui forme l'
a
en achevant ·l'ovale.
L a premiere partie , foit ronde , Coir ovale de
l'a ,
fe
forme d'un mouvement compoCé des doigt
&
du poignet;
&
la Ceconde partie , du [eu
1
mouvement des doigts, ex–
cept~
fur la fin de la courbure du trait qui applatit, foit
l'
o,
Coit l'ovale, pour en former l'
a,
011
le poignet vieot
un
peu au Cecollfs des dolgts.
V fur ces lettres
nos
Planches,
&
f"r les "fttres fortes
d'
icr;tttres ,
les P ré–
ceptes de M M. Ro[allet
&
Durel .
*
A,
f.
pecite riviere de France, qui
a [a
[ource pres
ele
F
omaines
en
Sologne.
AA
,. Ah,
r.
f. riviere de F ranee, qui prendo fa fource
ilans le haur Boulonnois, Cépare la Flandre de la Picnrdie,
&
fe jetle dans l'Océan au-deffims de Gravelines .
11 Y
a
trois rivieres de ce nom daos le Pays has, rrois
en
Suilfe,
&
cinq en Wenphalie.
AABAM,
r.
m . Quelques A1chimilles fe font fervi de
cemot pour fignifier le plomb
Voyez
P
LO/.IB.
SATUR~E .
ACetB. ALAlIARIC.
(M)
AACH
Otl.
ACH ,
r.
f.
perite v¡lle d'
A
lIemagne dans
le cerc1e de Souabe, pres de la fource de l'Aach.
L ong.
206.
)7.
lat.
47· H·
• t\AHUS ,
r.
petite ville d'Allemngne dans le cerc1e
de Wellphalie , eapitale de la Comté d' Aahus .
L ong.
~4.
36. lat.
)2.
10.
• AAM , f. mefure des liquides, en uf.1ge
a
Amfler–
dam: elle contiene environ foixante-trois tivres, poids
de marco
• A t\
R,
r.
grnnde riviere 'luí a Ca fource proche de–
cclle du Rhin, au monr de la Fourche ,
&
qui trave,.[e
la i>uilfe depuis les contins du Val"is jufqu'i la Souabe.
• AAR , f. riviere d'
Allemagn~
qui a fa [ource dani
l'Eifiel ,
&
qui
Ce
jette <lans le Rhio pres de Lint-z..
• AA.
011.
AAS , f.
al!
FO~Thl~E
DES ARQ.UEBUSA··
AA AB
5
t>E3 .
Souree d'eau vive dans le 8 éaro, furnommée de!
IIr'lt!ebNfades ,
par la propri.!té qu'on lui attribue de
/on–
lager ceux qui ont
re~u
ql1elques conps de teu .
• AAS
Ott
"'ASA , Fort de N orwege daos
le
Bail··
liage d' Aggerhus .
AB
ABA
AB,
f.
m. on-z.ieme mois de l' année civile des Hi–
breux,
&
le cinquieme de leur
anné~
eccléliallique, qui
commence au mois de
N IElIl.
L e mOl
ab
répojd
a
la
Lune de Juilkt , c'elt·a-dire
ii
une partie de norre mois
du
rn~me
nom
&
au Cf'!1lmencement d' A"ílr .
11
a
tren–
te jours . L es Juifs Jeúnenr le premier jour de ce mois ,
i
cauCe de la mort d' Aaron,
&
le neuv:une, parce qn'a
pareil JOu" le Temple de Salomon fut bl íl lé par les C hal–
décns;
&
qu'enCuite le Cecond Temple bari dcpuis la ca–
ptiviré, fut bnllé par les Romains L e - J uif croyenr
que ce fur le
m~me
j(lur que les Envoyés qui avoieut
parcouru
la
r
erre de C hanaan, érant revenus
:lU
camp ,
engagerenr le peuple dans la révolre. lis jeunent aufli ce
jour-la en mémoire de la défenfe que leur fit l' Empe–
reur Adrien de dcmeurcr dans la
J
ndée,
&
de regarder
méme de loin JérnCakm . pom en déplorer la ruine . Le
dix-hllitieme JOUt du meme moi • ils ¡eunem
:1
canfe que
la lampe qui éroit dans le i>anauaire ,
fe
[rouva bein–
te cene nUlt , da tems d' Acha-z..
Diél,on. de la Bibl.
tomo
r .
pago
f .
.
L es
1
uits qui étoient attentifs
ii
con[erver
la
mémoi–
re de tOut ce qui leur arrivoit, avoient encore un jeu–
ne dont parle le Prophete Zacharie, iullitllé en mé–
moire
&
en expiacion du murmure des l Craélit. s dans
le défen, 'lorCque Moyte eut envoyé de Cadesbarné
des eCpions dans la Terre promife . Les Juifs difent
auffi que dans ce mois les deux Temples
0111
été rui–
né ,
&
que lellr grande Synagogue d' A lexandrie fut
difperrée . L' on a remarqué que dans ce
m~me
mois
ils avoient aurrefois éré challés de France, d' i\ngle–
rerre
&
d' ECpagne..
(G)
AB ,
r.
m.
eff
Langne <¡yriaque en le nom du der-
. nier mois de l' Eté. L e primier jour de ce mois elt
nommé dans leur Calendrier
Sattm-1Wiriam ,
le J"une
de
otre·Dame; parce que les ChrétiellS d' O , ient
jeu noienr depuis ce jour luCqu' au quill1.e du meme
mois , qu'i's nommoient
Fathr- .~1iriam ,
1;1 ce/ration du
Jetloe de Notre· Dame.
D' HerbelQt , B ,b. Orientale.
(e)
AB.
r.
m. en hébreu li¡(nifie
pere;
d' OU les Chal–
déens
&
les Syriens o'u fJir
abba ,
les Grecs
abóas ,
conCervé par les Latins , d'
011
nous avons formé le
nom d'
lIóbé.
Sainr Marc
&
Saint Paul Ollt employé le
mot fyriaque ou chalda"ique
abba ,
pom lignirier
p.re,
parce qu'il étoir alors commnn daos les
~yn;1gogues ~
dans les premieres affemblées des Chrétiens .
C'
ea:
pourquoi
abba PlOter
dans le
14°
chapo de Salnt Mare ,
&
daos le
8
e
de Saint Paul aux Ro mains , n' ell que le
m2me mOl expliqué , eomme s'ils diloient
4bba,
c' ell–
a-dire,
mo>J pere.
Car comme le remarque S. j cr611'le
dans fon Commentaire fut le
IV.
chapo de l' Epitre
aux Galares , les ApÓtres
&
les Evangelilles OOt quel–
quefois employé dans lellrs Ecrits des mots (vriaques ,
qu'ils interpréraienr enfuitc en Grec , paree qu'ils écri–
voient dans cene derniere L angue . Ain!i ils om dit
B artimle ,
ji/¡
de Timée; afer , ri,heiTes;
ou
ji/;
de T imée,
&
richeiTes,
ne COI![ que la verfion pure
des
mO.tsqui.
!e~
précedent. L e nom d'
abba
~n
Syria–
que qUI fignlholt un pere naturel , a été prrs enluite
pour fignifier un perfollnage,
a'
qui l' on voueroir le
meme refpea
&
la. meme atfcaion qu' a un pere na–
tur,:l . L es
po
~eu.rs1
uifs prenoient ce ritre par or–
gucIl ; ce qUI falt drre a
1.
C. dans S . Manhieu, ch.
23
N'
app~"ez
perJr:nne
[i"
la terre votre pere , parce
'!.tle vous n aVez
VII
ttn
pere
'1'"
eft dam le
cie!.
Les
Chrériens ont don né communement le nom d'
IIbbé
aux Supétieurs des M onafleres.
f/fJ)'ez
AnBE' .
(e)
• AB . f. vil1e de la Phocide, batir par les Aban–
tes peuples [ortis de Thrace , nommée Aba d' Abas.
leur Chef
J ,
&
~uinée , ~
ce que prétendent quelques–
uns, par Aerces.
.*
ABACA ,
r.
11 ne paroit pas qu'on fach.. bien pré–
clfément ce que e'efi.. On lit dans le D iél'ionnaire du
Commerce, que c'ell une forte de chanvre ou de lin
qu.'oo tire d'nne plante des Indcs; qu'il ell blanc ou
grrs ; qu'on le fait roüir, qu'on le bar comme notre
chanvre; qu'on ourdit avec le blanc des railes tres–
tines ;
&
qu'ou u' employe le gris. qu' eu cordages
Ce
cables.
• A-