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ABA

_ .. ABACH,

r.

petite ville d' Allemagne

dan~ labaffe

Bavierc, que 'luelques Ameurs donnem pour le chaceau

d' Abaude .

L ong.

29. 40.

lat.

48.

p .

ABACO,

1:

m. Quelques anciens Auteurs [e [cr–

"ene de ce mot, pour dire l'

/lrithmétir¡"e.

L es Ita:

Jicns s'en [ervem auffi dans le meme [ens .

V oyez

ADA–

Q.UE

&

ARITHMÉT1QUE .

[OJ

• ABACOA,

1:

lsle de l' Amer/que [eptentriona\e,

l'

uue des Lucayes.

• .AoBA:COT,

1:

m. nom de l' ancienne pamre de

tete des Rois d' Angleterre; fa partie li¡périeure for–

m oit IlOe dOllble couronne.

Vo)'ez

Dyche.

*

ABADA,

f.

m . c'ell , dlt-ou, un animal qui [e

Irouve lilr la coté méridionale de Bengale , qui a deux

comes , l' lIne Cur le from, l' autre filr la nu'luc du

cou; 'lui ell de la gro/leur d' un poulain de deux ans,

&

qui a la queue d' un breuf, mais un peu inoins lon–

gue; le crin

&

la tete d' un cheval , mais le crin plus

épais

&

plus rude

1

&

la te·te plus plate

&

plus courte;

les piés du cerf, fendus , mais plus gros. On ajoJ1te que

de ces deuN, comes, celIe du from efl longue de erois

ou quatre piés, mince de l' épaiffeur de

la

jambe humai–

ne vers la racine ; qu'elle efl aigue par la poime,

&

droite dans la jenneffe· de I'animal, mais qu'eIfe fe re–

courbe en-deval1t;

&

que eelle de la nuque du eou ell plus

courte

&

plus plate, L es Negres le tuene pour lui enle–

ver Ces comes, qu'ils re¡prdem comme un Cpécifique,

non dans plufieurs malaolJes, ainn qu' on lit dans quel–

qnes auteurs, mais en général eOntre les venins

&

les

poilons .

11 Y

auroit de la témérité [ur une pareille deC–

criptioll

a

douter que l'

abada

ne [oit un animal réel;

refle

a

Cavoir s'il en

dI

fait mention dans quelque Nato–

ralille moderne, inflruit

&

tidele

1

Oll

Ii

par haCard tout

éeci ne Ceroit appuyé que Cur le temoignage de quclque

voyageur.

I/oyez

ValliCneri,

tomo

lIf.

pago

367.

• ABADDON ,

f.

m. viellt d'

ablld,

perte. C' ell

le nom que S.

J ~an

donne daos l' apoealypCe au roi des

fautereHes , a l' ange

d~

l' abyCme,

a

l' ange extermina–

teur .

i\BADIR

O"

ABADDIR ¡ Cub. m. mot compoCé

de deux termes Phéniciens .

11

lignille

pere magnifif¡"e,

titre que les Carthaginois donnoienr aux

D imx d" pre–

mier ordre .

En M ythologie,

"badir

efl le nom d' une

pierre que Cybelle ou Ops, femme de Saturne, tit ava–

ler dan des langes

a

ron mari,

a

la place de l' enfanr

done cl le étoit aecouchée. Ce mot

Ce

trouve corrompu

dalls les glofes d' lI¡dore, ou 00 lit

agadir I"pis.

Bar–

thius le prellalit tel 'lu'il efl dans Ilidore, le rapporte ri–

diculement

i

la

lan~ue

Allemande . Boehard a eherché

daus la langue Ph.!nicienne l' origine

d' ablldir,

&

croit

:¡vec vraillembhnee qu'il lignitie uQe

pierre ronde;

ce

qui cadre avec la tigure décrite par DamaCeius. Des ao–

ciens onl cru que eette pierre étoit le dieo Terme : d'au–

tr~s

préteodenr que ce mot étoit jadis fynonyme

a

D i.".

[G)

ABACUZ,

r.

m. pris adjea. ce [ont les biens de

éeux qui meurcnt Cans lai/ler d' héritiers, foit par tella–

men!, [oil par droit lignager, ou autrement,

&.

dollt la

{ucemon parroir,

:l

ce que dit Ragucau, felon l' ancien–

he eourume de Poirqu, au bas jufiicier de la feigneurie

dans la queHe ils étoient déeédés.

(H )

ABAJOU R ,

r.

m. nom que les Arehiteaes donnent

a

une efpece de

fen~ue

ou ouverture dellin':e

a

éclairer

tour érage Coutcrrain

a

l' uCage des cuilines , olfices, ca–

ves,

&

c.

On les Ilomme communément

des J.¡¡pirIl1lx:

elles

re~oivent

le jour d' en-haut par le moyen oe l'em–

brafement de l' appui qui efl en talus ou glacis, avec plu

ou moiris d' inclinaifon, Celon que l' épairrcur du mur le

peut permettre: elles

[0111

le plus fouvem tenues moins

hautes que larges. L eurs formes extéricures n' ayanr au–

cun rapport aux proportions de l' arehiteaure, c'ell dans

te Ceul genre de croiCées qu'on peut s'en difpenfer, quoi–

que quelques Arehireaes aycnt atfeaé dans l' ordrc arti–

que de faire des eroiCées barlongues,

a

l' imitation des

abaio",·s;

eomme on peut le remarquer au chateau des

Tuilleries du ebté de la grande eour: mais eet exemple

en

a

éviter , n' étant pas raiConnable d' atfeaer-Ia une

forllle de eroiCée , pour ainli dire eonCaerée aux Coupiraux

d,m~

les étages [upérieurs.

On appelle aum

[mitres en ablljo"r,

le grand vitrail

d' une églife, d' un grand Callon ou galerie, lotfqu' on

ell obligo: de pratiquer 3 eette croiCée un glacis

a

la tra–

verCe fupérieure ou inféricure de f<;ln embraCure, pOllr

raceorder l' inésalité de hameur qUl peut fe reneol1trer

entre la déeoratlon intérieure ou extérieure d' un édince;

tel qu'on le remarque aux invalides, au vellibule

& i\

la

galerie do ehareau de CJagny.

(!')

ABA

.ABAI.~IR,

[. m. Quelques A1ehimiftes fe [ont fervis

de ce mOl pour lignitier

Jpoditmz

V.

SPODIUM.

(M)

*

ABA1 SSE,

1:

f. c'efl le nom que les PhilIiers don–

nem

a

la

p~ te

qu'ils om étendue [ou.s le rouleau, &dont

jls fonr enfuite le

fOl1d

d'un paté, d'une tourte, & autres

pieees [emblables.

ABA ISSE' , adjea.

deJcendu pltu bas.

Ce terme,

lilÍvant Nieod, a pour érymologle

(Um,

bllJe, f onde-

mento

-

11

RAlssli',

en

t.rm.

de B laJon ,

[e dit du

voi

ou des

aÍles des aigles, lor[que le bout de leurs ailes efl en em–

bas & vers la pointe de l' écu, ou 9.u'elles font pliées ;

au lieu que leor lituation 113turelle eff d' etre ouvertes &

déployées , de Corte que les bouts

t~ndent

vers Irs angles

ou le chef de l' éeu .

Voyez

VOL.

Le chevron, le pal, la baode , [oní aum dits

abaiffés,

quand la poince finit au ereur de I'écu ou au-delfous .

l/oJez

CHEVRON, PAL,

&c.

On dit auffi qu'une pieee efl

IIbai.IJle,

Idrfqu'élle ell

au-deffous de [a lituation ordil13ire. Ainli les Comman–

d.,ors de Malte qui onc des chefs daos leurs armoiries de

f~~ille,

[Ollt obligés de les abailIer [ous eelui de la Re–

hglon.

F

ran~ois

de Boe7.offel Mongontier, Cheval/er de l'or–

dre de Saint Jean de JéruCalem, eommandeur de Saint

Paul, maréehal de ron ordre, & depuis bailli

de

Lyon _

D 'or au chef échiqueté d'argenc

&

d'a7.ur_ de deux tires,

abaiffl

[ous uu autre chef aes armoiries de la R eligi91l

de Saint

J

ean de ] éruCalem, de gueules

a

la croix <t'ar–

gent.

(1/)

ABAIS"SEMENT,

f.

m.

(des ér¡uations)

en AIge–

bre, fe dit de la réduéHou des équations au moindre de–

gré dom elles foient fuCceptibles. A inli l' equation xl

+

axx= bx

qui par01t du 3" degré, fe réduit ou s' abailfe

11 une équation du

2

d degré

xx

-;1-

IIX

=

b,

en divi[atlt

tous les termes par

x.

De meme I'équation

x 4

+

aaxx

=

,,4,

qui parolt du 4° degré , fe réduit au

2 d ,

en fai–

[am

xx= az;

ear elle devient alors

lIaZoZ

+

al

Z="4,

OU

zZ+ aZ= aa . Voyez

D EGRE', E QUA TI ON, R E'D U–

CT I ON

&c.

AllAI SSEMENT

d" Polc.

Autant

011

fai l de chemin

en degrés de latitude, en allant du poIe vers l' équateur,

autant ell grand le nombre de degrés dollt le pole 'abaie.

[e, paree qu'il deviem eominuellement plus proche de

I'horifon .

l/oyeZo

ELÉVATION

d" P ole.

A

B A

¡

E

M

E NT

de

l'

horiJon vijible ,

efl la quantité

done I'horifoo vilible efl abaiffé au-delIOus du plan hori–

fOntal qui touche la terre . Pour faire entendre eo quoi

éonli{~e

eel ábaillemcllt; Coit

e

le centre de la terre re–

préCentée

(Fig.

1.

Géog.)

pat le cercle ou globe

BEM.

yam tiré d'un poim quelconque

/1

élevé au·deiJiJs de

la [urfaee du globe, les tangentes

/lB, /l E,

&

la Iigne

AOC,

il efl évident qu'un Cpeé'rateur, dont I'r.eil feroit

placé au point

/1,

verroit toute la portion

B O

Ede la

terre terminée par les points touchans

BE;

de Corte que

le plan

BE

ell propremene l'horiCon du [peaateur placé -

en

/l . Voyez

HOR ISON.

Ce plan el1 abaiOé de la dillance

OG,

au-deffous du

plan horifontnl

FOD,

<¡ui tOllche la tarre ell

O;

&

ti

la

dmanee

/10

el!

arre? petite par rapport a\1 rayon de la

tCITe, la ligne

O G

efl preCque égale 3 la ligne

A O .

Done,

fi

on n la diflanee

/10 ,

ou l' é1évation de I'reil

du [peaateur, évaluée en piés , on trouvera facilement

le linus verCe

OG

de I'are

OE.

Par exemple, foit

/1 O

=

f

piés, le linus verfe

OG

de

l'

are

OE

fera done de

f

piés , le linus total ou rayon de

la

terre étant de

19OC'0000 piés en nombres ronds: ainli on trouvera qué

l' are

OE

efl d'environ deux minutes & demie ; par eon–

féquent I'are

BOE

fera de cinq minutes,:

&

comme un

degré de la rerre efl de 25" lieues , il s'enCuit que

Ii

la

ter–

re étoit parfaitement ronde

&

uuie fans aucunes éminen–

ces , un homme de taille ordinarie devroit deeouvrir

a

la dillanc.e d' eoviron deux ¡ieues autour de lui, ou une

lieue

i\

la ronde : a la hauteur de

20

piés , I'reil devroit

déeouvrir

ii

2

lieues

a

la ronde ;

a

la hameur de 45" plés;

¡¡

lieues,

&c.

L e monragnes fontquelquefois que II0IÍ déeouvre plus

loin ou plus prcs que

les

dillances précédentes . Par excni–

pIe, la montasne

NL ( Fig.

1.

n'

2 .

G/og.)

plaeée en–

tre

A

& le p01l1t

E,

fait que le Cpeaateur

A

ne Cauroit

voir la partie N

E;

&

au contraire la montagne

P

Q.

placée au-dela de

B,

fait que ce meme [peétateur

peu~

voir les obJets tetrefl res litUés au-deli\ de

B,

<le

plaeés

[ur eetre montagne eu-delfu< du rayon viCuel

/lB .

L'

IIbai.IJemmt d',me Itoile Jo1lS

l'

b~riJo1J

el! mefure:!

par l'are de eercle "ertieal, qJ.1i [e trouve au-deffous de

l'horiCon, entre cetre étoile

&

J'horiCon.

Voy,;:;,

ET01LE ·

VERTICAL .

(O)

AB- '