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~atltnt:

&

COU$ leur p!rtie inférieure une piece 96, 96,

qu'un appelle le

eroehet de deiJo", dtI abatam.

11

u'y

a pas une de ces pieces qui n'ait ron ufage, relatif a fou

lieu &

ii

fa configur:uion.

V.yez

pour vous eu con–

vaincre, l'arllcle BAS AU MIITlER . L'extrémité fupé–

rieure des

abatan,

8r,

Sr,

s'alfemble & s'ajufle dans

la charniere des épaulieres, comme on voit aifément

dans la

jigltre premiere de la me"". PI",,,he . .

*

ABAT CHAUVE'E,

f.

f. [orte de Iaine de qua–

lité [ub.1terne

a

laquelle on donne ce nom dans

l'

1\:u–

goumois, la Xaintonge, la Marche & le Limolin .

ABATE'E

O"

ABBATE'E, f. f. on fe fert de ce

terme pour exprimer le mouvement d'un vailfeau en

panne, qui arrive de lui-meme ju[qu'a un cert:Jjn point,

pour revenir eu[uite au ven!.

I/oyez

PANNE

&

ARRI–

VER.

(Z)

ABATELEMENT, f. m. terme de commerce

ufi–

té parmi les

Fran~ois

dans les échelles du Levant.

11

fignilie une Centence du confeil portlnt interdiéHon de

commerce contre les marchands & ntlgocians de la

Nation qui dc[avouent leurs marches, ou qui refufent

de payer leurs dettes. Cette il1terdiétion efl ti rigide,

qu'il n'ell pas meme permis

3

ceux COLltre qui elle efl

pronoucée d'intenter aucune aétion pour le payément

de leurs dettes, jufqu'a ce qu'ils ayem [atisfait au juge–

ment

dq

ConfeiJ, & faire lever J'

"batelement

en payant

& exécutant ce qui efl contenu .

D iélionn. dI/ Commer–

ee, tome l. page

)48.

(G)

ABATEMENT , [. m. état de foiblelfe cjans

1

quel

fe trouvent les pedonnes qui ont été malafles, ou celles

qui [out menacées de maladie. Dalls les pcrCoI)t\es reve–

nues de maladie I'abarement par lui-meme n'annonce au–

cune fuite

fach~ufc

: mais c'en, felon Hippocrate, un

mauvais fymptome dans les perfonnes. malades, quand

il n'en occafionné par aucune évacuatLon ; & dans les

pcrfonnes en famé, quand il ne

provi~nt

ni d'exercice,

ni de chagrín, ni d'aucune autre caufe de la mtme évi

dence .

(N)

ABATlS,

f.

m. Les Caniers appellent ainti les pier–

res qu'Í1s ont abatues dans une carriere, [oit la bonne

pour barir, ou ceUe qui en propre-

ii

faire du moilon. Ce

mot fe dit auffi de la démolition & des décombres d'un

bfttiment.

(P)

ABAT

1

s,

c'efl dans

l'

Art militaire une quauti

t!

de

grands arbres que I'on abat & que J'on emarre les uns

fur les amres puur empecher I'ennemi de pénétrer dans

des retranchemens ou dans quelque autre lieu. On é–

tend ces arbres tout de leur long le pié en dedaos ; on

les attache ferme les uns contre les autres, & !i pres,

que leurs brauches s'entrelalfent

011

s'embrarrent récipro–

quement.

On fe fert de cette efpece de retranchement pour bou–

cher des défilés & pour [e

couvri~

dans les parrages des

rivieres _

1\

efli mportant d'avoir que1que fortificaríon

i

la

t~te

du palfage, pour qlj'iI ne foil point infulté par

I'ennemi; iJ n'y a point d'ohllacles plus redolltables

a

lui oppo[er que les

abatir

_ On [e

~rouve

a couvert de

fes coups derriere les branches,

&

il efl impuffible aux

ennemis de les aborder & de joindre ceuJ:: qui les défcn–

deut,

&.

qui voyenr

a

travers les branehes fans etra

vlis .

On

[e

len encore d'

abatir

pour mettre des poíles ,fjn–

fahterie dans les bois

&

les villages

a

¡'abri

d'~tre

em–

ponés par l'ennemi ; dans les circonvaJlations

&

les

li–

gnes on s'en fert pour former la partié de ces ouvra–

ges qui occupe les bois & les aljtres lieux qui foumif.

feot certe fortification.

(Q)

AnAT1S, fe dit de la coupe d'un hois ou d'une fo–

Fet, laquelle [e ¿oit faire [uivant les Ordonoaoces _Plu·

fieurs obfervent que

l'"batir

fe falfe en décours de lu.

ne , parce que avaut ce tems-Ia, le bois deviendroit ver–

moulu. C'efl I'opinion la plus commune, & elle n'efl:

pent-étre pas plus certaine que celle

d

ne

fem~r

qu'en

pleine lune,

&

de ne grelfer qu'en décours.

ABA

TI S

[e

dit de I'aaion d'un chaUeur qui tue beau–

coup de gibier; c' efl auffi le nom qu' on donne am:

petits c!lemins que ies jeunes

loup~

[e font en allant

& venant au lieu

QU

ils foLlt nourris ; & quand les

vieux loups ont rué ¡les betes, 011 dit,

ler

10l/pI

ont

fait cette nuit

tm

grand ab"tir.

ABaT1S . On emend par ce mot la téte, les pattes,

les nilerons, le foie,

&

urle parríe das entrailles d'une

oie, d'un dindou, chapon & autre volaille_

Les Cuifiniers font un

~[and

ufage des

"hatir,

&

les font fervir bouillis;

a

1

é[Uv~,

ea ragout, en pa–

té,

&<-

• ABA

T1S,

lieu ou les Bouchers tuent leurs belliliux_

P oyez

TUERLE.

'(ame

l.

ABA

• AIIATIS, dails les tanneries, chamciferies,

&e_

Ol!

appelle

el/ir¡ d'abatú,

les cuirs encore en poil,

&

tdi>

qu'ils vienneut de

I:t

boucherie _

ABATON ,

f.

m. e'eU le nom que donnerent les

Rhodiens

:l

un grand édifice qu' ils conflruiJirent pour

ma[quer deux Srarues de brome que la Reine Artcmi–

[e

avoit élevées dans leur ville en mémoirc de ron

triompbe [ur

enx _

Vitruve,

Livre !l.

p,

48.

(P)

*

ABATOS,

f.

isle d'Egypte dans le Palus ce Mem–

phis.

ABATTRE ,

V.

a.

Abattre

une maifon, un mur,

Ul)

plancher,

&c.

VOj'e~

DÉMOLIR _

(P)

ABATT RE,

arriver, deriver, oblir au vent,

lorf–

qu'un vailfeau eíl [ous voile, Ces termes

[e

prenne~t

CI)

différens fens _ On dit qu'un vailfcau

a~"t,

quand

ti

efl détourné de fa route par la force des courans ,

par

les vagues & par les marées.

Faire

abattre

un vailfeau, c'efl le faire obéir au vent

lor[qu'il ell fous les voiles, ou qu'¡¡ préfenre trop le de–

vant au Heu d'ou vient ie vent ; ce qui s'exécute par le

jeu du gouvernaiJ , dont le mouvemem doit etre [econdé

,pa~

uue

fa~on

de pQrter ou d'orienter les voiles - .

On dit que le vaiffeau

abat,

10L'fque l'ancre a qllLtté le

ond, & que le vailfeau arrive ou obéit au vent-

Voye;;.

- ARRIVER_

A/J.attre

1m

vai1Jea,t,

c'ell le mettre fur le cóté

POut

travailler

a

la carene, ou aquel u'endroit qu'il fam met–

tre hors de I'eau, pour qu'on puilfe le radouber.

Voye;;.

CARENE, RADoun.

(Z)

AnATTRE

"n

ehevd,

c'en le faire tomber [ur le cóté

par le moyen de certains cordages appellés

entraveI

&

laCI.

Ou

I'abat

ordinaircment pour lui faire quelquc 0-

pérarion de Chirurgie, ou meme pour le ferrer lorfqu'il

elt trop di/ficile .

Abattre

r

fat<

: c'efl elfuyer le corps d'un cheval qui

vienr de forrir de I'eau, ou qui efl en [ueur ; ce qui fe

fait par le moyen de la main , ou du Gouteau de chaleur _

S'

abattre,

fe dir plus communément des chevaux de

tirage qui tol1\bent en tiranr une voiture.

(V)

ABATTRF)['oifea" c'ellle tenir& leferreL" entre deux

mains pour lui donner quelques médicamens _On dit,

il

faut

abattre

l'

oifeatt _

ABA.'fTRE, lixiéme manreuvre du Faifeur de bas au

métier.

Voye::.

ABATAGE.

l/oye::.

au./fiBAS

AU MÉTIER.

ABATT RE,

terme de Chapelier,

c'eH applatir [ur

un

baf–

fin chaud le delfus de la forme & les bords d'ún chapeau,

apres lui avoi ¡¡onné I'apprtt, & I'avoir bien fait fecher;

pour cet e!fet

il

faut que la bnffin foit couvert de toile &

de papier, qu'on arrofe avec un goupillon.

ABATTRE

du boir atl tritlrac

; c'eíl étaler beaucoup

de dames de delfus le premier ras, pour faire plus facile–

ment des cafes dans le couraot du leu _

V.

CASE.

ABATTUE. f.

f.

On enrend

a

Moyenvic

11<

dans

les autres Salines de Franche-Comté par

un~

abat"'e,

le

trav~il

continu

d'un~

pocle, depui le moment 011, on la

met en feu, ju[qu'a celui o on la lailfe repofer_ A Mo–

yenvi cha ue

aban e

en compoféc de

di~-lmit

tour$,.&

chaque tO\! de v'ingt-quntre hemes. Mais

co~me ~on I~LC~

fe ux jour d'intervalle entre chaque

abatwr.,

11

ne

re

fatt a.

lVIoyenvic qu'cnviron vlngt

"battueI

par qn . La poeJc s'e–

value a deux cents qual'allte muids par

4baittte.

Son pro–

duit an\luel feroit donc de 4800. muids ,

ti

quelques cau–

[~sparriculieres,

qu'on

e.po[

era

a

l'articJe

~ALlNE,

ne

f~dúifoient

l'gbattur

<j.'une poele

a

220

muids,

&

par

con[équent [011 produit annuel

a

4400. mnids: f ur'1uoi

déduifaut le dé(!het a rairon de

7.

a

8_

pour.g, on peut

alfl1rer qu'une Saline, telle que celle de Moyenvic, qui

travaille

a

trois poeles bien [outenues, fabriquera. par an

douze mille

~roís

a

quatre cems muids de [el.

V.

SA–

LlNE _

ABATTURES, f. f. pI. ce [ont les

trace~

& foulu–

res que lajlfe fur I'herbe, dilL1s les brolfailles, ou da ns tail–

lis, la bete

f~uve

en pa/fant : on connolt le cerf par [es

e¡battureJ.

ABAVENTS,

f.

m. plur. ce [out de petits auvents

au-denors de t0urs & clochers dans les tableaux des ou–

vertures, faits de chaffis de charpente, couverts d'ardoi[e

QU

de plomb, qui Cervent a

emp~chGr

que le [on des clo–

ches ne fe diffpe en l'air, &

a

le renvoyer en bas , dit

Vignole apres

.vavile~.

lis garantirreut Ruffi le aéfroi de

()harpente de la pluie qui emreroit par les ouvertures .

(P )

• ABARI,

Aharo, Akarttm,

f.

m. grand arbre d'Elhio–

pie, qui por\e un fruit femblable

a

la citrouille . Voila

tOUt ce qu'on en fait, '& c'e(t prefqu'en etre réduit a un

mot,

(l)

*

ABAWIWAR

f.

m. chateaIJ & coutrée de la balt"

t

y

!i~lIgri~_

lC