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ABD
.. On peut volr eneore daus le
R u,uil d.
1
'73
r.
p'nge
SI
j.,
WIC
obfervation de M. Chieoyneau pere,
fur un
abe,!
intérieur de la poitrine aeeompagllé des
fymptomes de la phthifie
&
d'un déplaeement notable
de I'épine du dos
&
des épaules; le tout terminé
heu~
reufemenr par l'évaeuation uarorelle de
I'abce!
par le
fondemen t .
ABD AR, f. m. nom de J'Oflicier du Roi de Per–
fe qui lui fen de l'eau
a
boire,
&
gui la garde dam
une eruehe eachetée, de peur qu'on n'y mele du poi–
fon,
a
ce que rapporte Olearius dans fon voyage de
Perfe.
(G)
*
A B DAR A, ville d'Efpagne, bitie par les Car–
thaginois dans la Bétique,
[w'
la cÓte de la Méditer–
ranée ; on [oupc;:onne que e' ell la viII e qu' on nomme
aujourd'nui
A dra
dans le Royaume de Grenade.
*
A B DEL A R 1, plante Egypticnne donr le fruit
rellembleroit davantage au mefon, s'i1 étoit un pen
moins oblong
&
aigu par fes extrémités. Ray.
H . PI.
*
AB D ER E, allcienue ville de Thrace, que queJ–
<¡ues-uns prennent pour eelle qu'on appelle aujourd'hui
.AiPero(a,
ville maririme de In Romanie.
*
A B D E R 1T E S, habitans d'Abdere .
V.
ABDERE.
ABDE ST , f. m. mor qui dans la L angue Perfa–
ne fignifie propremenr I'eau qui fert ii laver les mains:
mais il fe prcnd par les Perfnns
&
par les Turcs pour
la purificatíon légale;
&
ils en ufenr avanr que de com–
rnencer leurs cérémonies reJigieuCes. Ce mot ell com–
pofé
d'ab
qui fignifie de I'eau,
&
d'eft
la maín. L es
Perfans, dit Olearius, paífenr la main mouill ée deux
foís fur leur
t~te
depuis le col jufqu'au frpm ,
&
en–
fuite fur les piés julqu'aux chevilles : maís les Turcs
verCent de I'eau Cur leur tete,
&
Ce
lavent le, piés trois
fois. Si néanmoins ils fe Com lavés les piés le matin
avanr que de menre leur chauífure, i1s fe contentenr
de mouiller la main,
&
de la paífer pardelTus certe
chauífure depuis les orteils jufqu'ii la cheville du pié,
(G)
ABDICATI O N, f. f.
aa~
par lequel un Ma–
giflrat ou une perConne en Charge y renonce ,
&
,'en
démet avant qne le terme légal de ron fervice [oit ex–
piré.
Voy.z
RENONCIATION.
Ce mot efl dérivé
d'abdicare ,
compofé de
ab,
&
de
dicere,
déclarer.
O n confond Couvent
l'abdicatio7J
avec la
réjig7Jation:
rnais
¡¡
parler
e~aaement,
il
Y
a de la différence. Car
l'abdication
fe fait purement
&
fimplemenr, au lieu
que la
réjignation
fe fait en faveur de quelque perCon–
ne tierce.
Voyez
RÉSIGNATlON.
En ce fens on dir que Dioclétien
&
Charles V.
ab–
J i(fTeerent
la Couronne,
<&
que Philippe V. R oi d'Er–
pagne I'a
réji$na.
L e Parlemenr d' Angleterre a décidé
qne la violatlon des Lois faites par le !\oi Jacques, en
<¡uitlant fóo Royaume, fans avoir pourvú
¡¡
I'admini–
frration néceífaire des affaires pendant Con abCence, em–
portoit avec elle
I'abdication
de la Couronoe: mais
cene décifion du Parlement efl-elle bien équitable?
ABDlcATloN
danI le D roit civil,
Ce
prend parti'cu–
' ieremenr pour l'aae par lequel un pere congédie
&
de–
favoue [on fil s,
&
_I'exclut de fa
f~mille .
En ce fens,
ce mm ell rynonyme au mOt Grec
d"'"~fu~",
&
an
m ot L atín,
a fardiliá a/imatio,
on quelquefois
ab/ega–
tío
&
negatio,
&
eft oppoCé ii
adoption.
I1 differe de
l'exhlrld"tion,
en ce que
l'abdication
fe faiCoit du vi–
vam du pere, au ¡-¡eu que
I'exhlrldati.n
ne fe faiCoit
<¡u'a la mort. Ain(j quiconqlle étoit
abdi'ful,
étoit
flulli
exhlrUI,
mais non
vice verfá.
V.
EXHÉRÉDA–
TION .
L'
abdic"tion
fe
f.~ifoit
pour les memes caures que
I'exhlrldation.
AnDlcAT loN s'ell dit encore de I'aaion d'un hom–
me libre qui renon<;oit
¡¡
fa liberté '-...
&
fe faifoit volol1-
tairement efclave;
&
d'un citoyen Komain qui rcnon–
<;oit
a
cette qllalité,
&
aux priviléges qui y éroient
atta.chés .
.
ABDICATlON,
au P a/a͡,
ell alllli qllelquefois fy–
nonyme ii
abandonneme7Jt .
V.
ABANDONNEMENT.
(lf)
A B D
o
M E N,
f.
m. fignifie le
ba! ventre ,
e'eft–
a-elire "erte partie du corps qui efl compriCe entre le
thorax
&
les nanches.
Voyez
VENTRE.
, Ce mot eft puremem L atin,
&
ell dérivé d'
abdere ,
cacher, foit parce que les principaux viCceres du corps
te
1~.
que Dominique de Marchertis s"éroit (crvi en pareil cas del
ca.nnules de plomb,
pollr
vuidl!r b. matiére d'un ahcc.s au foie
parfaitcmem gueri.
M.
Benevoli Chirurgiea
a
Floren,c pa.rJe daM
ABD
font COlltenus dans cette partie,
&
Y
font, pour ain(j
dire, cachéS, foit parce que cene parrie dn corps eft
toujoups couverte
&
eachée ii la vue; au lieu que la
partie q:IÍ eft au-deífus , [avoi1' le thorax, ell Couvent
laillée
i\
nl1d. D 'aurres eroyent que le mor
abdome..
eft comporé de
abderc
&
d'oment1l,.",
parce que
I'ome,,–
t1lm
ou I'épiploon ell une des parries qui y 10nt eonte-
. nues . D'autres regardent ce mot comme nl1 pur paro–
nymon ou terminai[on d'
abdere,
princiFalemcnt de lit
maniere dont on le lit dal1s queJques anciens glolTaires,
od
il
ell écrit
abdttmen
qui ponrroit avoir été formé
de
"bd.re,comme
/egttmen
de
/egere ,
1'0
&
1'"
étaln
[ouveur mis I'un pour I'autre.
L es Anatomifles divirent ordinairement le eorps en trois
régions ou velltl-es ; la
t~te ,
le thorax ou la poitrine ,
&
l'
abdomen
qui fait la partie inférieure du tronc,
&<
qui efl:
terminé en haut par le diaphragme,
&
en bas par la par–
tie inférieure du ballin des os innominés .
¡;;oyez
CORPS.
L 'abdomen
ell doublé intérieurement d'une membrane
nnie
&
mince appellée
peritoine,
qui enveloppe touS les
viCcercs conrenus dans l'
abdomen,
&
qui les retiem
i
lenr
place. Q,uand cette membrane vient 11 fe rompre ou ii Ce
dilater , II arrive fouvenr que les inrellins
&
I'épiplooll
s'engagem Ceuls ou rous deux enCemble dans les ouverro–
res
au
bas-ventre,
&
fonnent ces rumeurs qu'on appelle
her7J;eJ
ou
defcente! . V oyez PÉRITOI NE
&
HERNIE .
Les mufcles de l'
abáomen
fom au nombre de dix ,
cinq de chaque eÓté; rron-feulement i1s défendenl les vi–
[ceres, maís jls fervent par leur conrraaion
&
dilatation
alternarive ii
la
refpirarion,
¡¡
la digellion,
&
ii I'expulfion
des excrémens. Par la contraaion de ces mufcles, la ca- ,
vité de l'
abdomen
ell refrerrée,
&
la deCcente des matie–
res qui [ont contenues dans I'ellomac
&
dans les inre–
Ilins, efl facilitée. Ces murcles Com les
antagonifle~
pro–
pres des [phinaers de I'anus
&
de 1:1 vellie,
&
cnaífent par
force les excrémens eontenus dans ces parries, comme
auffi le fceros dans I'accouchement.
V "yez
MUSCLE ,
RESPIRATION,
DI GESTlON ,
ACCOUCHEMENT,
&c.
Ces murcles [ont les deux obliques defcendans,
&
les
denx obliques aCcendans, les deux droits, les deux trans–
verCanx,
&
les deux pyramidaux.
V.yez les articles
O–
BLlQUE,
DROIT,
PYRAMIDAL,
&c.
00
divife la circonférence de
l'abdomen
en régions :
amérieurement on en compte trois ; Cavoir, la région é–
pigallrique ou [upérieure, la régioll ombilicale ou moyen–
ne ,
&
la région hypegartriqne ou inféricure : pollérieure–
ment on n'en compte qu'une
Cous
le nom de
rlgion /om –
baire. Voyez E'PIGASTR IQUE,
OMDILICAL,
Bc.
On fubdivife cnacune de ces régions en trois , Cavoir ,
en nne moyenne
&
deux latérales ; l'épigalhique en t'pi–
gallre
&
en hypGcondre ; I'ombilicale en ombilieale pro–
prement dite,
&
en flancs ; I'hypogallrique en pubis
&
en
atoes; la lombaire eo lombaires propremeot dites
&
ell
lombes.
V oyez E'PIGASTRE,
HYPOCONDRE,
&c.
Immédiatemem au-delfol1s des murcles fe prélcnte le
périroine, qui ell une efpece de fac qui
reco~re
toutes –
les partíes renfermées dans
I'abdomen.
On appcrc;:oit fur ce [ae ou dans fon tiífu eelll1laire
311-
térieurement les vaiífeaux ombilicaux , I'ouraque, la veC-
(je.
f70yez
OMBILICAL, OURAQUE,
&c.
.
L orfqu'il efl ouvert, on voit I'épiplooo, les inteflins .
le meCentere, le ventricule, le foie, la véficule du fiel ,
la rate , les reins, le pancréas ; les véficules [éminaires
dans I'homme ; la matcice, les Iigamens, les ovaire , les
tr0mpes,
&c.
daos la femme; la porti<;>n inférieure de
I'aorte dc[ceodame, la veine-cave aCeeodante, la veine–
porte hépatique, la veine-porte ventmle, les arteres ctrlia–
que, méfentérique, [upériellre
&
inférieure, les émulgen–
tes, les hépatiques, les Cpléniques , les fpermatiqucs,
&
c.
les ncrfs Ilomachiques qui [ont des produaions de la Ruí–
tieme paire,
&
d'autres du oerf imercollal,
&c.
V.
E'P I–
PLOON, INTEsT IN, MÉ ENTERE,
&c.
(L)
ABDUCTEUR, [. m. pris adjea. num que les
11.–
natOmifles donnent
¡¡
ditrérens muCclesdeflinés
ii
éloigner
les parties aurqnelles ils Cont ana<;Joés, dn plan que I'on
imagine diviCer le corps eo deux Farties égales
&
Cymmé–
triques, ou de quelqu'aurre partie avec laquellc ils les
comparent.
Voyez
MUSCLE.
•
Ce mot vient des mots L atins
ah,
de,
&
d,uere,
me–
ner : les antagonifles des
abduéletJr~
Cont appellés
addu–
élerer!. V.
hDDUCTEUR
&
ANTAGONISTE.
L es
abd"éleursdu
bras .
Voyez SousÉP INEUX
&
PIE'.
L'ab-
(es obrcrv:1tionr d'un. ahccs bien marqué
:lU
foie gueri (ans
allcun~
{one d'opératioo.
(P]