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14

ABD

.. On peut volr eneore daus le

R u,uil d.

1

'73

r.

p'nge

SI

j.,

WIC

obfervation de M. Chieoyneau pere,

fur un

abe,!

intérieur de la poitrine aeeompagllé des

fymptomes de la phthifie

&

d'un déplaeement notable

de I'épine du dos

&

des épaules; le tout terminé

heu~

reufemenr par l'évaeuation uarorelle de

I'abce!

par le

fondemen t .

ABD AR, f. m. nom de J'Oflicier du Roi de Per–

fe qui lui fen de l'eau

a

boire,

&

gui la garde dam

une eruehe eachetée, de peur qu'on n'y mele du poi–

fon,

a

ce que rapporte Olearius dans fon voyage de

Perfe.

(G)

*

A B DAR A, ville d'Efpagne, bitie par les Car–

thaginois dans la Bétique,

[w'

la cÓte de la Méditer–

ranée ; on [oupc;:onne que e' ell la viII e qu' on nomme

aujourd'nui

A dra

dans le Royaume de Grenade.

*

A B DEL A R 1, plante Egypticnne donr le fruit

rellembleroit davantage au mefon, s'i1 étoit un pen

moins oblong

&

aigu par fes extrémités. Ray.

H . PI.

*

AB D ER E, allcienue ville de Thrace, que queJ–

<¡ues-uns prennent pour eelle qu'on appelle aujourd'hui

.AiPero(a,

ville maririme de In Romanie.

*

A B D E R 1T E S, habitans d'Abdere .

V.

ABDERE.

ABDE ST , f. m. mor qui dans la L angue Perfa–

ne fignifie propremenr I'eau qui fert ii laver les mains:

mais il fe prcnd par les Perfnns

&

par les Turcs pour

la purificatíon légale;

&

ils en ufenr avanr que de com–

rnencer leurs cérémonies reJigieuCes. Ce mot ell com–

pofé

d'ab

qui fignifie de I'eau,

&

d'eft

la maín. L es

Perfans, dit Olearius, paífenr la main mouill ée deux

foís fur leur

t~te

depuis le col jufqu'au frpm ,

&

en–

fuite fur les piés julqu'aux chevilles : maís les Turcs

verCent de I'eau Cur leur tete,

&

Ce

lavent le, piés trois

fois. Si néanmoins ils fe Com lavés les piés le matin

avanr que de menre leur chauífure, i1s fe contentenr

de mouiller la main,

&

de la paífer pardelTus certe

chauífure depuis les orteils jufqu'ii la cheville du pié,

(G)

ABDICATI O N, f. f.

aa~

par lequel un Ma–

giflrat ou une perConne en Charge y renonce ,

&

,'en

démet avant qne le terme légal de ron fervice [oit ex–

piré.

Voy.z

RENONCIATION.

Ce mot efl dérivé

d'abdicare ,

compofé de

ab,

&

de

dicere,

déclarer.

O n confond Couvent

l'abdicatio7J

avec la

réjig7Jation:

rnais

¡¡

parler

e~aaement,

il

Y

a de la différence. Car

l'abdication

fe fait purement

&

fimplemenr, au lieu

que la

réjignation

fe fait en faveur de quelque perCon–

ne tierce.

Voyez

RÉSIGNATlON.

En ce fens on dir que Dioclétien

&

Charles V.

ab–

J i(fTeerent

la Couronne,

<&

que Philippe V. R oi d'Er–

pagne I'a

réji$na.

L e Parlemenr d' Angleterre a décidé

qne la violatlon des Lois faites par le !\oi Jacques, en

<¡uitlant fóo Royaume, fans avoir pourvú

¡¡

I'admini–

frration néceífaire des affaires pendant Con abCence, em–

portoit avec elle

I'abdication

de la Couronoe: mais

cene décifion du Parlement efl-elle bien équitable?

ABDlcATloN

danI le D roit civil,

Ce

prend parti'cu–

' ieremenr pour l'aae par lequel un pere congédie

&

de–

favoue [on fil s,

&

_I'exclut de fa

f~mille .

En ce fens,

ce mm ell rynonyme au mOt Grec

d"'"~fu~",

&

an

m ot L atín,

a fardiliá a/imatio,

on quelquefois

ab/ega–

tío

&

negatio,

&

eft oppoCé ii

adoption.

I1 differe de

l'exhlrld"tion,

en ce que

l'abdication

fe faiCoit du vi–

vam du pere, au ¡-¡eu que

I'exhlrldati.n

ne fe faiCoit

<¡u'a la mort. Ain(j quiconqlle étoit

abdi'ful,

étoit

flulli

exhlrUI,

mais non

vice verfá.

V.

EXHÉRÉDA–

TION .

L'

abdic"tion

fe

f.~ifoit

pour les memes caures que

I'exhlrldation.

AnDlcAT loN s'ell dit encore de I'aaion d'un hom–

me libre qui renon<;oit

¡¡

fa liberté '-...

&

fe faifoit volol1-

tairement efclave;

&

d'un citoyen Komain qui rcnon–

<;oit

a

cette qllalité,

&

aux priviléges qui y éroient

atta.chés .

.

ABDICATlON,

au P a/a͡,

ell alllli qllelquefois fy–

nonyme ii

abandonneme7Jt .

V.

ABANDONNEMENT.

(lf)

A B D

o

M E N,

f.

m. fignifie le

ba! ventre ,

e'eft–

a-elire "erte partie du corps qui efl compriCe entre le

thorax

&

les nanches.

Voyez

VENTRE.

, Ce mot eft puremem L atin,

&

ell dérivé d'

abdere ,

cacher, foit parce que les principaux viCceres du corps

te

1~.

que Dominique de Marchertis s"éroit (crvi en pareil cas del

ca.nnules de plomb,

pollr

vuidl!r b. matiére d'un ahcc.s au foie

parfaitcmem gueri.

M.

Benevoli Chirurgiea

a

Floren,c pa.rJe daM

ABD

font COlltenus dans cette partie,

&

Y

font, pour ain(j

dire, cachéS, foit parce que cene parrie dn corps eft

toujoups couverte

&

eachée ii la vue; au lieu que la

partie q:IÍ eft au-deífus , [avoi1' le thorax, ell Couvent

laillée

i\

nl1d. D 'aurres eroyent que le mor

abdome..

eft comporé de

abderc

&

d'oment1l,.",

parce que

I'ome,,–

t1lm

ou I'épiploon ell une des parries qui y 10nt eonte-

. nues . D'autres regardent ce mot comme nl1 pur paro–

nymon ou terminai[on d'

abdere,

princiFalemcnt de lit

maniere dont on le lit dal1s queJques anciens glolTaires,

od

il

ell écrit

abdttmen

qui ponrroit avoir été formé

de

"bd.re,

comme

/egttmen

de

/egere ,

1'0

&

1'"

étaln

[ouveur mis I'un pour I'autre.

L es Anatomifles divirent ordinairement le eorps en trois

régions ou velltl-es ; la

t~te ,

le thorax ou la poitrine ,

&

l'

abdomen

qui fait la partie inférieure du tronc,

&<

qui efl:

terminé en haut par le diaphragme,

&

en bas par la par–

tie inférieure du ballin des os innominés .

¡;;oyez

CORPS.

L 'abdomen

ell doublé intérieurement d'une membrane

nnie

&

mince appellée

peritoine,

qui enveloppe touS les

viCcercs conrenus dans l'

abdomen,

&

qui les retiem

i

lenr

place. Q,uand cette membrane vient 11 fe rompre ou ii Ce

dilater , II arrive fouvenr que les inrellins

&

I'épiplooll

s'engagem Ceuls ou rous deux enCemble dans les ouverro–

res

au

bas-ventre,

&

fonnent ces rumeurs qu'on appelle

her7J;eJ

ou

defcente! . V oyez PÉRITOI NE

&

HERNIE .

Les mufcles de l'

abáomen

fom au nombre de dix ,

cinq de chaque eÓté; rron-feulement i1s défendenl les vi–

[ceres, maís jls fervent par leur conrraaion

&

dilatation

alternarive ii

la

refpirarion,

¡¡

la digellion,

&

ii I'expulfion

des excrémens. Par la contraaion de ces mufcles, la ca- ,

vité de l'

abdomen

ell refrerrée,

&

la deCcente des matie–

res qui [ont contenues dans I'ellomac

&

dans les inre–

Ilins, efl facilitée. Ces murcles Com les

antagonifle~

pro–

pres des [phinaers de I'anus

&

de 1:1 vellie,

&

cnaífent par

force les excrémens eontenus dans ces parries, comme

auffi le fceros dans I'accouchement.

V "yez

MUSCLE ,

RESPIRATION,

DI GESTlON ,

ACCOUCHEMENT,

&c.

Ces murcles [ont les deux obliques defcendans,

&

les

denx obliques aCcendans, les deux droits, les deux trans–

verCanx,

&

les deux pyramidaux.

V.yez les articles

O–

BLlQUE,

DROIT,

PYRAMIDAL,

&c.

00

divife la circonférence de

l'abdomen

en régions :

amérieurement on en compte trois ; Cavoir, la région é–

pigallrique ou [upérieure, la régioll ombilicale ou moyen–

ne ,

&

la région hypegartriqne ou inféricure : pollérieure–

ment on n'en compte qu'une

Cous

le nom de

rlgion /om –

baire. Voyez E'PIGASTR IQUE,

OMDILICAL,

Bc.

On fubdivife cnacune de ces régions en trois , Cavoir ,

en nne moyenne

&

deux latérales ; l'épigalhique en t'pi–

gallre

&

en hypGcondre ; I'ombilicale en ombilieale pro–

prement dite,

&

en flancs ; I'hypogallrique en pubis

&

en

atoes; la lombaire eo lombaires propremeot dites

&

ell

lombes.

V oyez E'PIGASTRE,

HYPOCONDRE,

&c.

Immédiatemem au-delfol1s des murcles fe prélcnte le

périroine, qui ell une efpece de fac qui

reco~re

toutes –

les partíes renfermées dans

I'abdomen.

On appcrc;:oit fur ce [ae ou dans fon tiífu eelll1laire

311-

térieurement les vaiífeaux ombilicaux , I'ouraque, la veC-

(je.

f70yez

OMBILICAL, OURAQUE,

&c.

.

L orfqu'il efl ouvert, on voit I'épiplooo, les inteflins .

le meCentere, le ventricule, le foie, la véficule du fiel ,

la rate , les reins, le pancréas ; les véficules [éminaires

dans I'homme ; la matcice, les Iigamens, les ovaire , les

tr0mpes,

&c.

daos la femme; la porti<;>n inférieure de

I'aorte dc[ceodame, la veine-cave aCeeodante, la veine–

porte hépatique, la veine-porte ventmle, les arteres ctrlia–

que, méfentérique, [upériellre

&

inférieure, les émulgen–

tes, les hépatiques, les Cpléniques , les fpermatiqucs,

&

c.

les ncrfs Ilomachiques qui [ont des produaions de la Ruí–

tieme paire,

&

d'autres du oerf imercollal,

&c.

V.

E'P I–

PLOON, INTEsT IN, MÉ ENTERE,

&c.

(L)

ABDUCTEUR, [. m. pris adjea. num que les

11.–

natOmifles donnent

¡¡

ditrérens muCclesdeflinés

ii

éloigner

les parties aurqnelles ils Cont ana<;Joés, dn plan que I'on

imagine diviCer le corps eo deux Farties égales

&

Cymmé–

triques, ou de quelqu'aurre partie avec laquellc ils les

comparent.

Voyez

MUSCLE.

Ce mot vient des mots L atins

ah,

de,

&

d,uere,

me–

ner : les antagonifles des

abduéletJr~

Cont appellés

addu–

élerer!. V.

hDDUCTEUR

&

ANTAGONISTE.

L es

abd"éleursdu

bras .

Voyez SousÉP INEUX

&

PIE'.

L'ab-

(es obrcrv:1tionr d'un. ahccs bien marqué

:lU

foie gueri (ans

allcun~

{one d'opératioo.

(P]